Je n'en sais rien et je vous admire de savoir. Je suis incapable de m'y retrouver dans cette toile d'araignée...
Mais en résumé, ça s'est passé comme ça :
Elle me disais que j'étais trop moche, trop grosse.
Il me disait qu'un garçon n'aime pas les rondeurs.
Ils me disaient que personnes ne m'aimerait jamais.
Alors j'ai mangé par manque d'affection.
J'ai pris de la nourriture vu que tout ce que je recevais c'était des claques!
Je comblais le grand vide en moi.
Ils ne comprenaient pas.
J'hurlais "Je ne veux pas séduire".
J'avais peur. Je mangeais mes émotions.
Aucun garçon ne m'a jamais aimée. :lol: on peut pas dire que j'étais pas prévenue lol
J'étais seule à en crever.
Je voulais crever et je mangeais, je vomissais, je jeunais...
Juste pour sentir un peu de vie.
J'étais emprisonnée, de eux, de mes peurs, de mes manques, des regards...
Et puis il a fait noir, trop noir, beaucoup trop noir... Et tout à explosé...
Voilà qq temps je lui ai fait remarqué tout ce qu'elle m'avait dit et l'impact que ça avait eu sur moi.
Elle m'a dit : "Mais tu sait, tout le monde me demandait ce qu'il se passait avec toi, pourquoi tu prennais autant de poids."
Moi : "Tout le monde?" :o
... Je sais aujourd'hui que tous les gens de ma famille ont poussé ma mère à me restreindre, à me "remuer"...
Et je sais que la première personne qui lui a dit de faire attention avec moi, c'est sa soeur, cad une vieille anorexique qui père 36 kg à tout casser... j'avoue que là j'ai la rage, surtout que ces bandes d'hypocrites ne m'ont jamais rien dit en face et ont laisser le mauvais role à maman. :twisted:
Bref, au vu de cette noire période, je peux dire que mon poids n'a pas été un problème, mais bien un
passeport pour réaliser déjà jeune la cruauté de la pression familiale et sociale.
Depuis personne ne m'emmerde plus avec mes formes, je crois même qu'ils n'oseraient pas :lol: