Peur panique de perdre le contrôle en vacances...

Aaha j'adore le agressive! Faut voir la tête que je fais si il y a pas MA patisserie fétiche quand je vais à la boulangerie!

Moi aussi c'est exactement ca, c'est une addiction.. j'ai pas forcément de mal être à combler par la nourriture (j'en ai eu par le passé mais j'en étais consciente) mais j'ai besoin de ma drogue pour me sentir bien.

Le sucre (bon pas toutes les formes de sucre je hais les bonbons) c'est symbole de plaisir pour moi..un peu trop d'ailleurs!

Mais pourquoi ne gardez-vous pas une place pour le dessert :lol:
Mais oui Noaptea, on n'est pas obligée de faire son repas avec du salé.
On peut manger très peu, ou pas du tout, ne prendre qu'un petit plat si on sait qu'on veut un dessert après.
Et qui vous empêche de manger entièrement sucré ? OxyJane, tu te mets des interdits, j'ai l'impression, et ça se n'est pas bon.

Avez-vous lu tout ce qui concerne la RA ?
Se poser pour manger, mâcher lentement, faire des pauses, poser la fourchette, attendre, réfléchir, goûter ce que l'on mange, le changement de goût des aliments, etc ?
Il ne s'agit pas que de faim et de satiété, c'est tout un ensemble de choses.

Moi je ne suis pas très sucré. Déjà avant, je me passais souvent de dessert.
Mais s'il y a plusieurs plats qui me font envie, je ne prends qu'un petit peu à la fois d'un premier plat, puis un tout petit peu d'un autre, et ainsi de suite, quitte à revenir au premier si j'ai encore faim après avoir goûté à tout.

Il faut oublier la notion de portion normale, l'assiette remplie, etc...

Provence a écrit:

Pour ma part j'ai lu tout le site du GROS, Maigrir sans régime et Maigrir c'est dans la tête (entre autres). Je fais (j'essaye de faire) une RA depuis 3 ans. Mais il y a loin parfois de la théorie à la pratique, tout n'est pas toujours aussi simple que cela en a l'air.

Bien sûr que ça n'est pas simple.
Mais souvent je lis ici des témoignages qui laissent entendre qu'une RA ne consiste qu'à manger de tout et s'arrêter quand on n'a plus faim.
Déjà c'est plus complexe que ça, et puis arriver à reconnaître la satiété demande un long apprentissage.

Moi il me semble que niveau théorique je suis au point..

niveau pratique je fais de mon mieux.. mais c'est pas la faim mon ennemi c'est ma gourmandise..

donc la RA vise à écouter sa faim.. ok..

mais quid quand on n'a plus du tout faim mais quand même ENVIE d'un gros gateau?

En théorie je pourrais garder la place pour le dessert.. mais déjà que la satiété et pas évidente à trouver, cuisiner la bonne portion en sachant à l'avance qu'on aura de la place pour le dessert relève pour moi du miracle..

en plus moi quand je commence un truc de sucré.. gateau ou chocolat, c'est beaucoup plus difficile de m'arrêter que si je n'avais jamais commencé.. si je ne finis pas le truc en question m'obsède..

c'est pas pareil avec le salé.. là j'arrive à maîtriser et à arrêter...

Il y a tout un travail à faire sur soi, je crois, pour remettre la nourriture à sa place : la nourriture sert à se nourrir, donc on ne mange pas si on n'a pas faim.

Tu parles de gourmandise. Je crois que c'est plus complexe, sans doute. Manger du sucré doit t'apporter quelque chose.

Bien sûr, si je m'écoutais, je mangerais des glaces dans l'après-midi, des gâteaux à n'importe quel moment, du saucisson à chaque fois que je rentre dans la cuisine.

Mais j'ai cessé de voir dans la nourriture un réconfort à mon mal-être. D'une part parce que je fais ce qu'il faut pour soigner ce mal-être, d'autre part parce que j'arrive à me dire que la nourriture n'est pas la réponse à apporter.

Plutôt que d'essayer de maîtriser ce que tu appelles ta gourmandise, il faudrait peut-être essayer de comprendre d'où elle vient, et ce qu'elle signifie.

Je ne suis pas forcément sure qu'il y ait quelque chose derrière cela en fait..

J'ai effectivement utilisé à maintes reprises dans mon adolescence la nourriture comme réconfort.. mais même à 15 ans je me rendais bien compte que c'était lié à mon mal être.

Aujourd'hui je suis heureuse, épanouie.. je vis avec l'homme que j'aime, j'ai devant moi de super opportunités au niveau professionnel..

je suis un peu stressée au travail mais pas plus qu'une autre en fait..

Je sais pas trop..

je t'ai demandé ce que representait le sucre pour toi plus haut? reflechis au dela du reconfort, reflechis a des souvenirs precis
une exemple
quand j'etais enfant mon pere était tout le temps sur les routes pour son travail, mais des fois il pasait par une boulangerie et ramenait une brioche a la fleur d'oranger, quand je me reveillais la maison sentait la fleur d'oranger et cela voulait dire que mon pere etait rentré, pour moi a cette époque cela constinue un bon souvenir, du coup aujourd'hui j'ai toujours une faiblesse pour la brioche, sauf que cela constitue un bon souvenir et que deux tranches avec mon café matinal me suffisent
si tu ne peux pas te retenir de sucre, en dehors de l'aspect drogue, c'est que cela doit plutot être lié à des mauvais souvenirs, mais le sucre n'est pas qu'un réconfort, il y a certainement un evenement qui a declenché ce processus en toi et qui fait que tu n'as pas l'impression de pouvoir t'arreter de manger sucré

Voilà, Cocagne a exprimé ce que je voulais dire.
Je parlais de mal-être, c'est réducteur, ça n'est pas forcément le point de départ.
Mais il y a une raison à cette addiction au sucre, et c'est là-dessus qu'il faut travailler. Ce n'est pas une fatalité.

Alors où bien j'ai mal lu les articles sur la RA et j'ai tout fait à l'envers, ou alors on a pas la même perception de la RA.

J'ai compris qu'il fallait réussir à déculpabiliser de ses crises avant d'essayer de manger à sa faim... en gros, pousser le laxisme jusqu'à se laisser totalement envahir par ses envies et les assouvir (et donc manger sucré, beaucoup...), laisser passer les crises sans essayer de les freiner. D'ailleurs, c'est sûr que si on s'arrête de manger à satiété sur une crise, on en sort frustré...

Et puis une fois que les crises s'atténuent, qu'on ne culpabilise plus et qu'on a perdu ce besoin de contrôle (comptage de calories, balance...) on peut vraiment commencer à s'arrêter de manger à satiété. D'ailleurs, chez moi ça s'est fait très naturellement une fois la phase de "déculpabilisation" passée, j'ai pas eu besoin de me concentrer pour savoir quand j'avais plus faim... Par contre, lors d'un coup de stress, lorsque je fais une crise, je ne cherche pas à me freiner, je la laisse passer quitte à vider mes placards (mais aujourd'hui, c'est rare).

C'est vraiment moi qui ait tout pris à l'envers?

Hello les filles!

Désolée de ne pas avoir répondu avant mais c'est la course, je pars en vacances demain matin pour 2 belles semaines!

Je n'ai pas trouvé ce que représentait le sucre.. mais je me dis que l'essentiel pendant les vacances c'est d'arriver à écouter mon corps et de ne pas me gaver sans faim (et fin!)...on verra pour le sucre à mon retour!

Merci de votre aide et je vous dirai comment ca s'est passé à mon retour de vacances!

Bisous à toutes!

Ah zut, Oxyjane doit être partie (tant mieux pour elle, ce voyage m'a l'air extra)! J'allais dire que prendre 5 kg en vacances, ben c'est pas la mer à boire si c'est lié à une augmentation significative des quantités.
Elle les reperdra quand elle remangera différemment, à son retour. Et puis voilà. ;)

sandydidou a écrit:
Oui ça c'est comme ça que nous on raisonne. Mais pas OxyJane ;) Elle se met la pression à ce sujet, car son copain est très braqué là-dessus, si elle prend du poids, il le remarque, il n'aime pas, etc.

Bien entendu OxyJane, il ne s'agissait pas de "trouver ce que représente le sucre" dans l'immédiat ;)
Mais il faut quand même explorer cette piste je pense ;)

Provence a écrit:

J'ai suffisamment suivi les interventions d'Oxyjane pour comprendre le "contexte" de ses complexes. Mais bon, faut aussi qu'elle arrive à accepter une réalité : elle n'a jamais été ronde ni été seulement en surpoids. Ça montre bien qu'elle a un pb d'acceptation, pas de poids.