S
papille a écrit:
je me le suis apporté en élevant mes enfants, je me suis occupée de la petite fille en meme temps que de mes fils, c'était la psy qui m'avait dit cela et j'avoue que cela me parlait.
papille a écrit:
Je me dis simplement, en te lisant, que si cela a pu t'abattre ou t'attrister, c'est peut-être parce que tu ne t'autorises pas forcément à ressentir une certaine colère. Est-ce que ça fait partie des émotions intenses dont tu essaies de te protéger en ce moment ?
c'est sur que la colère est l'émotion que j'ai le plus de peine à laisser sortir. Les colères de ma mère étaient terrifiantes et j'ai toujours dit que je préférais mourir (alors que j'ai très peur de la mort) plutot que de risquer faire une colère comme cela.
J'ai appris avec le temps a apprivoiser la bete, à comprendre que je n'allais pas obligatoirement me transformer en monstre si je me l'autorisais. Mais mes colères se retournent encore un peu contre moi dans un premier temps et ensuite j'essaie d'analyser et oser dire que telle ou telle chose m'a mise en colère.
Mais je déteste qu'on dise "tu m'as mise en colère" donc je ne dis pas que les gens me mettent en colère, mais que cela doit toucher quelque chose en moi, cela m'aide à avoir le sentiment que je gère, que je suis maitresse de mon intérieur ;) .
Je suis rassurée quand meme maintenant car meme en colère je ne dis pas d'horreurs sur mes proches, je n ai pas un voile rouge ou je n'ai plus de controle, mais si j'avais été confrontée à cela, je ne sais pas comment je m en serais sortie.
C'est pour cela d'ailleurs que les gens trop en colère, j ai tendance à les fuir, car j'ai une résistance assez limitée à cela. J'ai de la peine avec "je me transforme je dis des horreurs" et "j'ai pas fait expres je n'étais plus moi-meme". Toute mon enfance a été une succession d'alternance, ma mère pétait les plombs pendant deux jours, sa colère horrible (je la comparais à un loup quand elle hurlait des sons) et faisait place a 1 jour de larmes, mais pas des larmes silencieuses, des larmes avec des énormes sanglots, des complaintes etc.., ensuite tout disparaissait comme si cela n'avait pas existé, si on en reparlait (enfin pas moi, c'était punie pour manquer de respect à sa mère).
Apres elle était normale.
Je ne me sens plus obligée d'etre celle qui pacifie obligatoirement les personnes en colère et je m'autorise à m'éloigner quand cela me prend trop, jeune je n'y arrivais pas et j'attirais ce genre de personnes en plus.
Je trouve ça dur, que tu exprimes à ta mère tout cela et que ça ne compte pas.
Ça me paraît naturel qu'une partie de toi aime ce statut, même si tu as conscience qu'il s'agit moins de toi que, peut-être, du sentiment (le sien) que tu sois satisfaisante et relativement "sous contrôle".
Il sert à quelque chose. C'est peut-être la même partie de toi qui a peur de l'agressivité et qui a besoin de douceur et d'affection pour rassurer de l'absence d'agressivité (chez toi et/ou chez l'autre) ?
Ce qui est bien, c'est que tu sembles capable de te l'apporter, par la nourriture et par d'autres choses dans ta vie. C'est drôlement important.
Ça me paraît naturel qu'une partie de toi aime ce statut, même si tu as conscience qu'il s'agit moins de toi que, peut-être, du sentiment (le sien) que tu sois satisfaisante et relativement "sous contrôle".
Il sert à quelque chose. C'est peut-être la même partie de toi qui a peur de l'agressivité et qui a besoin de douceur et d'affection pour rassurer de l'absence d'agressivité (chez toi et/ou chez l'autre) ?
Ce qui est bien, c'est que tu sembles capable de te l'apporter, par la nourriture et par d'autres choses dans ta vie. C'est drôlement important.
je me le suis apporté en élevant mes enfants, je me suis occupée de la petite fille en meme temps que de mes fils, c'était la psy qui m'avait dit cela et j'avoue que cela me parlait.
papille a écrit:
Je me dis simplement, en te lisant, que si cela a pu t'abattre ou t'attrister, c'est peut-être parce que tu ne t'autorises pas forcément à ressentir une certaine colère. Est-ce que ça fait partie des émotions intenses dont tu essaies de te protéger en ce moment ?
c'est sur que la colère est l'émotion que j'ai le plus de peine à laisser sortir. Les colères de ma mère étaient terrifiantes et j'ai toujours dit que je préférais mourir (alors que j'ai très peur de la mort) plutot que de risquer faire une colère comme cela.
J'ai appris avec le temps a apprivoiser la bete, à comprendre que je n'allais pas obligatoirement me transformer en monstre si je me l'autorisais. Mais mes colères se retournent encore un peu contre moi dans un premier temps et ensuite j'essaie d'analyser et oser dire que telle ou telle chose m'a mise en colère.
Mais je déteste qu'on dise "tu m'as mise en colère" donc je ne dis pas que les gens me mettent en colère, mais que cela doit toucher quelque chose en moi, cela m'aide à avoir le sentiment que je gère, que je suis maitresse de mon intérieur ;) .
Je suis rassurée quand meme maintenant car meme en colère je ne dis pas d'horreurs sur mes proches, je n ai pas un voile rouge ou je n'ai plus de controle, mais si j'avais été confrontée à cela, je ne sais pas comment je m en serais sortie.
C'est pour cela d'ailleurs que les gens trop en colère, j ai tendance à les fuir, car j'ai une résistance assez limitée à cela. J'ai de la peine avec "je me transforme je dis des horreurs" et "j'ai pas fait expres je n'étais plus moi-meme". Toute mon enfance a été une succession d'alternance, ma mère pétait les plombs pendant deux jours, sa colère horrible (je la comparais à un loup quand elle hurlait des sons) et faisait place a 1 jour de larmes, mais pas des larmes silencieuses, des larmes avec des énormes sanglots, des complaintes etc.., ensuite tout disparaissait comme si cela n'avait pas existé, si on en reparlait (enfin pas moi, c'était punie pour manquer de respect à sa mère).
Apres elle était normale.
Je ne me sens plus obligée d'etre celle qui pacifie obligatoirement les personnes en colère et je m'autorise à m'éloigner quand cela me prend trop, jeune je n'y arrivais pas et j'attirais ce genre de personnes en plus.