contrer le laisser aller

Merci pour vos petits messages.

Mais j'ai l'impression que c'est un mal-être, je veux dire, je me sens également mal dans mon corps, physiquement, je me trouve pas à mon gout, j'ai pas spécialement envie de perdre du poids et j'en connais les risques, juste je comprends pas comment mon corps (au delà des fêtes j'entends) peut se relâcher à ce point. Avant mon entorse (qui date de y a deux semaines seulement) je fais 4h30 de sport par semaine minimum.

J'ai un réel souci de nourriture en ce moment : coup de mou + ennui = nourriture "réconfort" = je mange machinalement et c'est pas bien du tout !

Comment on fait quand le métabolisme part en sucette, pour reprendre doucement le chemin du retour aux sensations alimentaiers, surtout quand la seule chose dont on a envie c'est de gateaux sous la couette?

Kuro, je t'avais déjà dit ça mais 20 ans le plus bel âge toussa toussa c'est à mon sens dans la société d'aujourd'hui une belle arnaque.
Tu es à un âge complexe où ta vie pro se dessine, ta vie privée aussi. Ce n'est pas facile du tout toutes ces décisions à prendre, cet état d'attente surtout.
Tu as le droit d'avoir des coups de mou, de te dire que c'est pas facile, que t'en as marre.

reinette81 a écrit:
Zouzou vient de partir en pleurant.

Oui mais un coup de mou c'est pas censé revenir tout le temps, te faire te dégouter de ta personne et perdre tous tes moyens et te donner envie de pleurer constamment, si?

J'ai conscience que je suis pas forcément à plaindre dans plusieurs aspects de ma vie.

Je me dis que ça finira bien par se débloquer un moment ou l'autre... mais là déjà faudrait que quand je me fringue et m'observe dans le miroir, j'arrête de me focaliser sur les trucs qui vont pas et que je déteste ^^

C'est pas gagné mais bon

reinette81 a écrit:
Tellement vrai pour ma part (ça ne concerne heureusement pas tout le monde, Zouzou) ! Je n'ai jamais été aussi tourmentée qu'à 20 ans, avec des épisodes de vide existentiel terribles dont je ne pensais jamais me sortir. Et que dire du rapport à mon corps...
Et puis, petit à petit, l'horizon est devenu plus clair et bien plus sympa, jusqu'à enfin prendre plaisir à être celle que je suis, à l'assumer pour le meilleur et pour le pire, dans le corps que j'ai reçu. Mais il en a fallu du chemin et des périodes "down"! Et cet état d'attente dont parle Reinette est bien difficile à vivre. En plus, le fait de commencer une nouvelle relation n'est pas forcément synonyme de plénitude, parce que justement, ça peut générer beaucoup de doutes.

Je ne viens pas toujours régulièrement sur le forum, alors je ne sais pas si tu as déjà répondu à cette question, mais est-ce que tout va bien du côté de ta santé physique ? Tu as parlé de ces coups de mou à un médecin ? Est-ce que tu as vérifié que ta thyroïde fonctionne bien ? que tu n'as pas de carence en vitamine D ? Pas d'anémie ?

Je ne connais pas exactement la nature de tes coups de fatigue, mais fais attention à ne pas laisser perdurer un état de mal-être. Je n'y connais rien en psychologie et je n'ai pas la prétention de diagnostiquer le mal-être des gens, mais il me semble que les envies de pleurer régulières et durables ne sont pas à prendre à la légère et ne disparaissent pas du simple fait de la volonté.

A côté de ça, pour la question des sensations alimentaires, je dirais qu'il faut laisser un peu plus de place aux sensations physiques en général. ça veut dire justement prendre plaisir à aller sous la couette avec des gâteaux. Au lieu de culpabiliser, se dire que c'est génial, savourer les gâteaux, ressentir le bien-être d'être enveloppée au chaud, alors qu'on pourrait être sous la pluie avec les pieds mouillés ou dans un métro bondé en panne.
Et après, tenter d'autres types de petits plaisirs sensoriels où tu mets ta réflexion en pause. Prendre un bain moussant ou mettre une jolie tenue sont de bonnes idées, même si tu n'en vois pas les effets pour le moment. Ce ne sera peut-être pas suffisant à te faire sortir de ce mal-être, mais dans tous les cas, ça ne peut pas te faire de mal. Au passage, j'ai vu une photo de toi sur ton blog il y a quelque temps, et je te trouve ravissante. Je sais à quel point c'est le genre de remarque dont on se fiche quand on se sent mal dans son corps, mais je tiens quand même à l'écrire.

Et crotte si tu n'es pas pétillante. Seul un verre de champagne a cette obligation, haha.

Le_Chat_Du_Cheshire a écrit:

LOOOOOL OOKKKAAAYYY !!! Je me confie trop sur ce forum et tu as une trop bonne mémoire lol ! Je ne sais pas comment tu as fait pour deviner mon ressenti mais bon lol, touché !

Oh, plus d'une catherinette a pu rester perplexe devant la remarque,

mais je pensais plus précisément à toi en raison du sujet que tu as lancé pour préparer 6 mois à l'avance des vacances en célib' et au job d’accueil téléphonique que tu as évoqué récemment.

Rien qui relève d'une inquiétante plongée dans les entrailles du forum. :lol:

(Je dis cela pour celles qui adorent me détester. :kiss: )

Tecolote a écrit:

Coucou Telocote,

Concernant ces coups de mous et de fatigue, disons que c'est une sorte de déprime qui va et vient et une grande lassitude.

Je vois une psy depuis presque un an pour différents soucis et je lui en ai bien entendu parlé. Concernant le physique, mis à part que mon corps fait tout à fait ce qu'il veut, que j'ai des pb de dos et de genou depuis des années(je suis également suivie par un médecin pour ça) ça va relativement bien.

Ma dernière prise de sang (récente) a révélé rien d'anormal à part un taux de fer un peu bas donc j'essaie de manger des aliments en contenant.

Pour ce qui est de mon corps c'est assez bizarre en fait. En règle générale je me sens plutôt bien dedans, même si je suis qqn d'assez pudique.

Mais depuis quelques semaines je me sens plutôt mal à l'aise. Quand j'essaie une fringue je me trouve pas bien dedans ni ne me sens bien dedans. Je me focalise sur des aspects particuliers et pas sur l'ensemble et par exemple, je recommence à vouloir porter du ample, à me cacher. Je ne me plais pas. Je ne dis pas que je peux pas plaire mais à moi, en ce moment, vraiment pas !
(et merci de ton adorable compliment, vraiment).

Je ne comprends pas d'où ça m'est venu, car jusque encore récemment mon corps ne me posait aucun problème. Et je n'ai rien vécu récemment qui m'ait marquée.

J'ai toujours eu des remarques sur mon physiques que j'envoyais bouler. Alors pourquoi maintenant ça me touche à nouveau?

J'essaie vraiment de faire des choses agréables en me forçant car je me dis "a quoi bon".

Peut-être que mon chômage y est pour quelque chose, qu'à force de perdre confiance en moi dans un domaine ça se répercute dans d'autres j'en sais trop rien.

Mais actuellement j'ai aucune envie de me faire belle, aucune envie de faire un quelconque effort, et je m'enlise car je me culpabilise. Et quand étant actuellement dans ma famille je ne me sens pas le droit d'aller mal, d'avoir des doutes ou des complexes car on m'oppose la phrase "nan mais arrête de pleurnicher" même une amie m'a dit récemment "si tu es pas bien dans ton corps maigris un peu éventuellement" (comme si ça marchait comme cela !)

Donc je sais pas comment reprendre le contrôle de ce que je ressens par rapport à moi.

Pour la nourriture j'avoue que la période des fêtes est propice à la culpabilité pourtant ça allait avant... Donc j'essaie de prendre à nouveau plus de temps, manger lentement pour bien saisir le gout de ce que je mange... mai je sais pas si ça va réellement aider.

Déjà si j'arrêtais de manger de manière machinale pour combler mon vide (dû à l'ennui) je pense que ca aiderait.

Kuro tout d'abord :kiss: :kiss: .

Comme d'autres ici, je suis bien mieux dans ma peau en étant plus âgée.

J'ai même été diagnostiquée comme dépressive chronique quand j'étais plus jeune, ma psy m a meme dit qu'elle avait été surprise de voir que dans le fond je m en étais sortie, elle ne pensait pas que je pourrais autant évoluer.

Mais la différence est que si j'ai toujours des moments ou je me sens mal, je ne me dévalorise plus autant qu'avant, j'accepte ces moments comme faisant partie de ma personnalité, j'ai pas une personnalité insouciante, je réfléchis toujours beaucoup, j'analyse telle ou telle chose que je recoupe avec telle autre chose etc,, et de savoir que je peux mourir d'un instant à l 'autre m'a longtemps empeché de profiter du moment présent. Depuis que je l'accepte, je le vis mieux et j'arrive à profiter des moments ou je suis bien en me disant qu'au moins j ai vécu ce moment sympa sans trop réfléchir et c'est bien agréable, mais c'est venu avec les années et un fort désir de ne pas transmettre que du négatif a mes enfants.

les moments ou je suis moins bien sont beaucoup moins forts maintenant. je me rencontre sur moi meme, je me chouchoute (je mange aussi plus, mais j'essaie de gérer sans trop de culpabilité, c'est pas encore complètement évident, mais j'y travaille).

Le fait d'avoir entamé une nouvelle relation a pu aussi réveiller certaines choses chez toi ? le fait de devoir être bien face à ta famille, tes proches etc.. est quelque chose d'assez lourd a vivre.

D ou le fait que je m'isole quand je ne suis pas bien , il n'y a pas de honte à cela, on est ce qu'on est et on va pas se transformer d'un coup de baguette magique (pas besoin de m'isoler de mon mari et mes enfants par contre, car nous avons tous un comportement assez vrai à la maison, on est pas obligés de jouer un role, si on est pas bien, onle dit).

Après, c'est à ta psy de voir si c 'est plus profond .

Ta période de chômage ne doit pas t'aider. Dans notre société, on définit quand même souvent les individus par rapport à leur métier, et donc se retrouver au chômage peut vite conduire à se sentir inutile ou insignifiant, alors qu'il n'en est rien. Il y a aussi le problème de la dépendance financière, qui peut aussi amplifier le sentiment de ne rien contrôler, sans compter le côté angoissant de chercher avec l'incertitude de trouver.
Toutes les personnes de mon entourage qui ont connu le chômage (ou qui le connaissent encore) l'ont mal vécu, l'estime de soi s'en trouve toujours déstabilisée.

Ton entorse ne doit faire qu'aggraver le problème, puisque là aussi tu es entravée dans ce que tu souhaites faire (surtout qu'il me semble que tu es une personne sportive qui aime bouger). Quand tu pourras reprendre le sport, peut-être que ce malaise vis-à-vis de ton corps et ce sentiment de perte de contrôle vont s'atténuer car tu ne subiras plus cet immobilisme forcé.

En attendant, même si ce n'est pas facile, essaie de ne pas tomber dans un cercle vicieux de dévalorisation constante. N'en attends pas trop de ton entourage : les amis ou la famille, même très bien intentionnés, ne se rendent pas toujours compte que la pédagogie du "yaka" ou du coup de pied au cul est plus culpabilisante que reboostante. C'est dur à admettre, mais parfois ceux qui nous aiment le plus ou souhaitent le plus notre bonheur ne peuvent rien pour nous et passent complètement à côté de ce que nous endurons. Mais même si ton entourage ne le comprend pas, tu as parfaitement le droit de ne pas bien aller.

Malgré tes doutes, ta culpabilité et la lassitude, essaie de garder le cap, cette période va finir par passer et sera derrière toi.

Coucou Kuro

Je parcourais ton post et je me demandais comment cela allait depuis ta dernière intervention ?

Evidemment, je me suis pas mal reconnue dans tes paroles. Pour ceux qui se souviennent, il y a quelques années, j'étais passée pro en matière de masturbation d'esprit et autres questionnements capillotractés ^^ (Pseuso _Mumu_).

Bon aujourd'hui, y'a du mieux. Heureusement après 5 ans de psychanalyse (je continue). Mais y'a encore (beaucoup) de progrès à faire. Bref, je postais pas pour parler de moi.

Tu parles souvent du fait de ne pas t'aimer physiquement alors qu'avant, ça allait. Souvent, le fait de ne pas s'aimer physiquement est en fait le reflet d'un mal-être plus psychique. Du coup c'est peut-être là où tu devrais gratter avec ta psy (mais tu dois déjà le faire).

Je confirme, le fait d'être avec quelqu'un ne résout rien. Le couple ne nous répare pas. Il apporte certes soutien et un sentiment que la vie paraît moins rude. Mais nos propres batailles sont toujours en chantier.
Moi-même, j'ai toujours ce sentiment d'être incomplète intérieurement. Qu'il me manque quelque chose. Que je n'ai pas été livrée avec LA pièce qui me permettrait de me sentir complétement vivante. Ou que je n'ai pas eu le déclic pour me réveiller de mon monde intérieur qui est sacrément productif, à défaut de ma vie sociale qui est bien morne.

Brefff, j'espère que tu vas mieux et te fait des :kiss: :kiss:

Bonsoir Stefania.

Merci de ton message, c'est vrai que je n'ai pas updaté ce post depuis un moment.

J'ai trouvé du boulot et du coup je suis assez fatiguée (je viens de commencer donc faut prendre le pli) mais déjà je suis un peu mieux du fait d'avoir un but pour lequel me lever le matin. Et c'est vrai que j'ai pas le choix : faut être pro et présentable

Ma psy m'aide pas mal et avoir pu discuter avec mon copain de certains soucis est une bonne chose.

J'espère que de ton côté des choses s'arrangent.

Coucou,

Vi, j'ai pu lire les récents changements dans ta vie. Je suis très contente pour toi. Je suis sûre qu'ils t'aideront à avancer et à te sentir mieux.
Je te souhaite que du bon
:kiss: