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massage amincissant

D
51 ans Essonne 9
Très cher pétale (de maïs) si vous relisez bien, vous verrez que j'ai écrit qu'on ne peut pas réellement parler (à ma connaissance) de massage amincissant.
Par ailleurs le coup de  
"l'effet placebo" est un peu facile, on peut le sortir à peu près à toutes les sauces (allégées ou non)... mais je n'en vois pas tellement l'intérêt : qu'est-ce que vous mettez derrière cette expression ? "un truc de charlatan (ayé le mot est lancé! ;)), qui ne sert à rien" ? , "un truc inefficace mais qui fait du bien parce qu'on y croit (et donc efficace :roll: )" ?
L'effet placebo n'est d'ailleurs qu'un des exemples d'interaction entre psychisme et physique... pourquoi se limiter à cet exemple (qui n'a pas une connotation très neutre...euh qqun a dit charlatanisme?) ?
Et je ne vois pas trop ce qu'on peut ajouter sur les termes d'équilibre, d'hygiène (de vie!), de compléments alimentaires. Juste une façon de dire qu'on a des chances de se sentir mieux si on prend soin de soi, à tous niveaux.
Enfin pour l'expression "cure amincissante", je l'ai utilisée parce que le sujet était "existe-t-il des massages amincissants ?". Mais si cette expression vous débecte, on peut la remplacer par "cure mieux-être" ou, pour faire plus court, "ensemble de suggestions pour prendre soin de soi". Qu'y a-t-il de vomitif là-dedans ? (ceci dit, je conçois qu'on puisse avoir l'estomac sensible :))

cornflakegirl a écrit:
je ne vais même pas commenter en long et en large tous vos commentaires...

Dommage j'aurais aimé pouvoir commenter vos commentaires sur mes commentaires... peut-être une autre fois ;)
C
53 ans 1965
Pourquoi parlez-vous de "charlatan" quand je parle de placebo? Y a rien de péjoratif dans le terme placebo. C'est comme qd certaines se mettent de la crème achetée très chère, elles se sentent plus jolies que si elles avaientt mis une crème de supermarché...

Pour l'équilibre de vie, c'est complexe. Il faudrait laisser à chacun la liberté là où il souhaite aller. Perso, manger trois fois par jour des repas conséquents, je ne peux pas, mon corps ne l'accepte pas, ce n'est pas mon équilibre. Enfin, moi, comme je suis passée par pas mal de TCAs, j'ai trouvé mon équilibre, je suis sortie de ces folies alimentaires grace à la RA (entre autre)... J'ai trouvé mon pieds dans l'apparant déséquilibre.

Et c'est grace aussi à ça que je n'ai pas de carence...et donc nul besoin de compléments alimentaire en géllule. Mon corps sait très bien ce dont il a besoin. De plus, dans notre société occidentale, je trouve ça toujours pathétique de nous refourger des pillules compléments alimentaires quand on voit qu'on vie en surconsommation... Envoyons ces compléments en Afrique, là où les gens meurent vraiment de faim et de carence.

Alors, l'expression "cure amincissante" a sans doute qqch de péjoratif pour la plupart des personnes sur ce site... Disons que ça ramène à tout sauf à de beaux souvenirs. Ca ramène à la restriction et autres termes ceux là alors péjoratifs!
Maintenant si c'est une cure pour être mieux dans son corps, dans sa tête, etc... well, jamais des pillules, des massages et des repas à heures régulières ne me rendront mieux dans ma peau... mais encore une fois, ça dépend sans doute de la personnalité. Une randonnée, une soirée entre potes, un morceau de musique, ça ne s'achète pas, ça ne pourra jamais être associé à l'amincissement, mais c'est ma cure bien être et elle n'a pas de prix (d'ailleurs c gratos).

Voilou voila ;)
60 ans 91 25732
J'ai toujours tendance à penser que certaines méthodes qui en réalité n'apportent pas la preuve "scientifique" de leur efficacité, peuvent l'être tout de même par un autre biais.

Je m'explique : les crèmes amincissantes n'ont quasiment aucun effet prouvé, en tout cas pas sur des personnes comme moi qui ont pas mal de poids à perdre. Et pourtant j'en utilise. Pourquoi ? Parce que même si je ne vois pas d'effet amincissant sur moi, ça me fait du bien de m'occuper de moi, ma peau en tire tout de même des bénéfices, je la trouve plus ferme, plus belle et tout naturellement ça me donne envie de continuer à m'ocuper de moi. Donc sur moi les crèmes amincissantes ont un effet positif, pas où on l'attend, mais un effet tout de même ! ;)

Je pense qu'il en est de même avec les massages "amincissants". Même s'ils n'ont aucun effet - ou un effet très modéré - ils peuvent participer à la prise en compte de soi.

C'est ça que vous appelez "effet placebo" ? Comme le dit Cornflakegirl, ça n'a rien à voir avec du charlatanisme et nulle part je n'ai vu dans ses propos un quelconque dédain vis à vis de ce type d'effet.

Je suis d'accord avec elle aussi sur le choix de son propre équilibre, car je ne crois pas qu'il y ait un modèle d'équilibre commun à tous, ça dépend de plein de facteurs.

Trouver son propre équilibre permet de se sentir bien, mais pas forcément besoin de massages, de compléments alimentaires (des compléments alimentaires - sauf en cas de carence due à un problème de santé - quand on vit ici et qu'on peut avoir accès à tous types d'aliments, ça me parait complètement inutile. Autant chercher ce dont on a besoin là où il se trouve à l'état naturel), ou même d'une quantité minimum de sommeil. Nous n'avons pas tous les mêmes besoins.

Essayez de me faire des massages (de n'importe quel type) sous prétexte que ça sera bon pour moi, que ça va me détendre et que ça m'aidera à m'occuper de moi. Vous allez très vite voir le résultat ! :lol: Je déteste ça, ça me crispe, rien que l'idée que quelqu'un va me toucher me met dans un état de stress indescriptible, je suis totalement nouée et rien à faire pour me détendre. (au cas où qq'un s'inquiéterait pour moi :lol: en matière de sexualité je n'ai pas ce souci, c'est juste le massage "bien-être "ou "médical" qui me pose problème ! :lol: )

Par contre donnez-moi un bon bouquin (sans le massage) et là il y aura des effets positifs ! :D Donnez moi un tricot aussi si vous voulez... Pour certaines c'est un effet détente garanti. Pour moi c'est énervement quasi immédiat ! :lol:

Est ce que cela serait bon pour mon équilibre que je me force à subir des massages sous prétexte que ça serait bon pour moi ? ;)

J'adhère à pas mal de tes propos Damien, mais je crois que l'équilibre unique n'existe pas et que ce qui est bon pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre et qu'il faut nuancer quand on parle de règles élémentaires d'hygiène de vie car elles peuvent être très différentes selon les personnes et les situations. ;)
D
51 ans Essonne 9
Citation:
cornflakegirl : Pourquoi parlez-vous de "charlatan" quand je parle de placebo? Y a rien de péjoratif dans le terme placebo.

Au temps pour moi :oops:
Sans doute ai-je trop souvent entendu ce terme utilisé pour démontrer qu'un truc ne sert à rien.... et que ça revient à "vendre du vent" ;)

Je me suis peut-etre, dans mon exaltation (ah l'enthousiasme de la jeunesse!) exprimé en terme peu nuancés, mais je suis tout à fait d'accord avec Patty et toi, sur le fait qu'il n'existe pas UN équilibre parfait, unique et applicable à tous : dans le domaine de l'humain, il y a tellement de paramètres, de subtilités et d'inconnues qu'on ne peut appliquer une "recette" qui marcherait pr tous. Une définition de l'équilibre serait effectivement quelque chose qui nous convient à un instant T.

Mais je me pose la question suivante : ne peut-on imaginer que, pour "progresser", il faille temporairement casser cet équilibre pour aller vers "autre chose" ?

Je vais prendre un exemple (totalement au hasard) :
supposons que je ne supporte pas le contact de type massage (personnellement il y a certains massages/masseurs dont je comprend qu'on ne les supporte pas) et que chez moi, un massage crée stress, tension voir angoisse (j'ai bien dit que c'était un exemple ;)). Est-ce que ce ne serait pas intéressant de se mettre dans cette situation (donc en déséquilibre selon nos critères), pour voir ce qu'il y a "derrière" ?...
Naturellement ce n'est pas indispensable d'aller se traumatiser en subissant un truc horrible... mais à dose "homéopathique" (et avec une personne en qui on a confiance, et qui ait une qualité de contact qui nous convienne), ça peut déclencher des réactions intéressantes, nous permettre de dépasser certains de nos conflits... voir, on peut même découvrir du plaisir dans ce type de contact (si si :))
Dans mon cas personnel, quand je coince sur quelque chose, j'aime bien aller voir ce qui se cache derrière : comprendre pourquoi je réagis comme ça... et résoudre le conflit intérieur qui y est lié (dans l'exemple du massage, je ne vous ennuirai pas avec les émotions et/ou les symboliques associées au toucher, à la peau, etc). Mais je comprends tout à fait -même si ça me chagrine tjr un peu, je l'avoue- qu'on préfère rester dans un équilibre "satisfaisant", plutot que taper dans la fourmilière.

Je terminerai avec les compléments alimentaires : si on a à portée de la main des aliments de qualité qui nous apportent tout ce dont notre organisme a besoin, et que notre mode de vie n'est qu'épanouissement... effectivement on a pas besoin de compléments alimentaires. Ceci dit, vous admettrez que notre mode de vie moderne fait qu'on est mis en déséquilibre (trop de stress, trop d'efficacité, trop de rapidité, trop de "j'ai-pas-ltemps-de-me faire-à-manger-hop-une-pizza-surgelée!" etc) donc on est parfois amené à avoir besoin de "compenser" avec des compléments. (je suis persuadé, mais cela n'engage que moi, que la maladie n'est qu'une conséquence d'un déséquilibre trop durable.. ou de d'un retour à l'équilibre)

Qques exemples courants :
    - Si je déprime à l'inter-saisons, ou parce que perte de boulot, séparation (et autres situations tout aussi agréables à vivre)... plutot que me bourrer d'anxiolitiques, des gélules de millepertuis et d'éleuthérocoque me permettront de passer le cap.
    - Si je fais de la rétention d'eau, des compléments à base d'aunée pourront m'aider à éliminer.
    - Si je suis trop stressé et que j'ai du mal à dormir : la passiflore sera sans doute moins nocive qu'un somnifère... etc

En conclusion, même sans être un spécialiste des plantes et autres médecines naturelles, si je peux choisir entre un médicament et des compléments alimentaires, y a pas photo ! :)

Désolé j'ai été un peu long... mais 'jai fait de mon mieux pour être synthétique. :D
60 ans 91 25732
Mais qu'est ce que c'est que cet exemple choisi complètement au hasard ? :lol: :lol: :lol:

Je n'ai pas l'impression qu'il y ait quelque chose de particulier derrière le fait que je n'aime pas les massages. Ca m'inquiéterait si je ne supportais aucun contact physique, mais c'est loin d'être le cas.

Non là c'est comme... je sais pas... Tiens j'aime pas du tout la cervelle d'agneau alors que j'adore les rognons (je fais super romantique dans l'exemple, vous noterez ! :lol: ), mais je ne me suis pas psychanalysée là-dessus, j'aime pas c'est tout et je ne me forcerai pas à en manger.

Les massages (ou le tricot) c'est pareil, j'aime pas, je ne me force pas.

Doit-on forcément trouver une symbolique à expliquer chaque fois qu'on n'apprécie pas quelque chose ? ;)

Progresser en cassant l'équilibre, pourquoi pas. Mais si on a atteint son équilibre, est-on obligé de progresser encore ? Enfin je veux dire ne serait-il pas plus raisonnable pour soi de progresser parce qu'on en a envie et pas parce que c'est mieux pour soi de toujours progresser ? Qui nous dit qu'en progressant on va aller vers un nouvel équilibre ?

D'accord, si ça ne marche pas, rien n'empêche de revenir à l'ancien équilibre où on se sentait bien. Mais à condition que la nouvelle expérience ne l'ait pas détruit ou abîmé...

Je ne suis vraiment pas adepte du "toujours plus loin parce que je le peux". Je préfère "aller plus loin parce que j'en ai envie". ;)

Taper dans la fourmilière... J'ai malheureusement eu l'occasion d'essayer, soit parce que je le souhaitais, soit contrainte et forcée... J'ai eu beaucoup de mal parfois à me débarrasser des fourmis ! :lol: Je crois qu'il y aussi des moments où il faut leur foutre la paix aux fourmis... ;) Vivre à côté d'elles en les regardant et en les respectant mais pas forcément les déranger. Si c'était aussi ça, le véritable équilibre ? S'accepter avec ses propres limites ?
C
53 ans 1965
DamienDB a écrit:

Mais je me pose la question suivante : ne peut-on imaginer que, pour "progresser", il faille temporairement casser cet équilibre pour aller vers "autre chose" ?


Dans la vie rien n'est stable. Il faut toujours se réadapter. L'adaptation c'est l'intelligence. L'équilibre se brise à chaque seconde. Les changements bouleversent, on évolue...rien n'est stable. La question n'est pas de savoir s'il faut progresser (déjà progresser vers quoi?), mais savoir où on veut aller, savoir ce qu'on veut faire... Etre ce qu'on est c'est aller là ou on a envie d'aller... alors à quoi bon se contraindre à se forcer à faire telle ou telle chose pour un principe?

DamienDB a écrit:

Je vais prendre un exemple (totalement au hasard) :
supposons que je ne supporte pas le contact de type massage (personnellement il y a certains massages/masseurs dont je comprend qu'on ne les supporte pas) et que chez moi, un massage crée stress, tension voir angoisse (j'ai bien dit que c'était un exemple ;)). Est-ce que ce ne serait pas intéressant de se mettre dans cette situation (donc en déséquilibre selon nos critères), pour voir ce qu'il y a "derrière" ?...
Naturellement ce n'est pas indispensable d'aller se traumatiser en subissant un truc horrible... mais à dose "homéopathique" (et avec une personne en qui on a confiance, et qui ait une qualité de contact qui nous convienne), ça peut déclencher des réactions intéressantes, nous permettre de dépasser certains de nos conflits... voir, on peut même découvrir du plaisir dans ce type de contact (si si :))


Tu as raison, ton exemple était choisi totalement au hasard...

Sinon je n'ai pas dit que j'amais pas les massages. Seulement je ne les aime que lorsque ça termine par du sexe... Va savoir pourquoi, je préfère ça à une facture à payer à un inconnu.
En plus, mes massages à moi ils ne sont pas fonctionnels, sont pas là pour faire perdre de la cellulite ou ceci ou cela, ils sont juste pour le plaisir...

Mais je me pose une question. A t on besoin de mettre sa main sur une plaque brulante pour savoir que ça va faire mal? Moi je veux bien, c'est sans soucis... Mais bon, mon intelligence me fait comprendre des choses sans avoir eu à les vivre... et ça ne va pas me perturber plus que ça si je ne test pas la chose.

DamienDB a écrit:

Qques exemples courants :
    - Si je déprime à l'inter-saisons, ou parce que perte de boulot, séparation (et autres situations tout aussi agréables à vivre)... plutot que me bourrer d'anxiolitiques, des gélules de millepertuis et d'éleuthérocoque me permettront de passer le cap.


Si je déprime, je parle, je cherche le pk du comment et je ne me jette pas sur des médoc, homéopathique ou pas!

DamienDB a écrit:

    - Si je suis trop stressé et que j'ai du mal à dormir : la passiflore sera sans doute moins nocive qu'un somnifère... etc


Je fais des exercices de respiration et je me demande ce qui me stress et comment le gérer.

DamienDB a écrit:

En conclusion, même sans être un spécialiste des plantes et autres médecines naturelles, si je peux choisir entre un médicament et des compléments alimentaires, y a pas photo ! :)


En conclusion, à choisir, je préfère me suffire à moi meme que de me jetter sur des médoc et que de dépenser mon argent dans des produits inutiles à long terme. Mon cerveau, lui, il est à long terme!

Et puis, toi qui aime les déséquilibres, le stress, la déprime sont des chances pour se connaitre...pour "progresser"...alors pourquoi se voiler la face en bouffant des géllules?
;)
D
51 ans Essonne 9
Patty a écrit:
j'aime pas du tout la cervelle d'agneau alors que j'adore les rognons (je fais super romantique dans l'exemple, vous noterez ! ), mais je ne me suis pas psychanalysée là-dessus, j'aime pas c'est tout et je ne me forcerai pas à en manger.

Hmmm romantique à souhait, en effet ;) Je ne connais pas bien la symbolique de la cervelle d'agneau, par contre je pourrai donner quelques pistes sur le contact physique.... et la prise de poids (juste pour revenir au sujet de départ, bien sur :sifl: )
Encore une fois, je sais que la conception "aller plus loin" m'est personnelle et conçois qu'elle n'attire pas la majorité. Je comprends aussi qu'on aie pas envie de titiller les fourmis. Ceci dit -personnellement- sachant qu'elles risquent de sortir un jour ou l'autre (parfois contraint et forcé, comme tu le dis) j'aime autant le faire dans un cadre que j'ai choisi (en l'occurence le massage) et qui me permet de gérer et "d'évacuer" plus facilement la tension, physique ou psychique.

cornflakegirl a écrit:
Sinon je n'ai pas dit que j'amais pas les massages. Seulement je ne les aime que lorsque ça termine par du sexe... Va savoir pourquoi, je préfère ça à une facture à payer à un inconnu.

Ah bah bravo pour l'association massage/sexe : après on s'étonne que les hommes demandent des "finitions" et que les femmes aient peur de s'adresser à un homme pour être massées ! (scrogneugneu)
Le massage n'est pas forcément quelque chose de sensuel (il peut l'être : dans l'intimité je ne me gène pas ;)) il est avant tout un outil... pour entretenir le corps, se relaxer, dénouer des tensions, rebooster le moral et/ou l'énergie, mincir (si si j'insiste, héhé), récupérer après un accident ou une opération, stimuler les défenses naturelles du corps, surmonter une épreuve (physique ou mentale) etc...
Je sais bien que le massage, en dehors de l'aspect sexuel, ne fait pas partie de la culture française (il aurait été réservé aux kiné après-guerre... pour limiter la prostitution, le massage étant souvent -jusqu'alors- l'apanage des "dames de petite vertu"! lol) mais dans de nombreuses cultures, les gens se font masser régulièrement pour entretenir leur bonne santé, et il est couramment pratiqué par les mères et/ou les grand-mères sur les bébés (Afrique, Inde, Asie).

Conflakegirl a écrit:
En conclusion, à choisir, je préfère me suffire à moi meme que de me jetter sur des médoc et que de dépenser mon argent dans des produits inutiles à long terme. Mon cerveau, lui, il est à long terme!

... et c'est tout à ton honneur, car peu de gens en sont capables ! En effet ton cerveau-à-long-terme pourra sans doute concevoir que beaucoup de gens n'ont pas forcément les outils pour gérer toutes les situations, ou ne sont pas en mesure de les utiliser... Va dire, par exemple, à une personne en dépression lourde "bah alors, parle, réfléchis comment faire pour te sentir mieux !"... ou encore, à un insomniaque chronique "fais des exercices de respiration et demande-toi ce qui te stresse"... C'est à peu près aussi efficace que de dire à un anorexique "il faut manger", ou à un boulimique "arrête de manger autant".
Il y a des moments de la vie où, émotionnellement on est pas forcément mesure de surmonter, même si le cerveau est capable d'analyser la situation de façon cartésienne...
(si tu y arrives dans toutes les situations, tu es exceptionnelle, et je dis "chapoba !" :))

cornflakegirl a écrit:
Et puis, toi qui aime les déséquilibres, le stress, la déprime sont des chances pour se connaitre...pour "progresser"...alors pourquoi se voiler la face en bouffant des géllules?

Ooooh, percevrai-je un accent de raillerie, agrémenté d'une petite touche de provocation ?! (c'est pas gentil-gentil de se moquer du monsieur) :D
Eh bien, tout d'abord, je n'aime pas les déséquilibres (faudrait être déséquilibré pour aimer ça ! lol).
Par contre, je suis d'accord : toute expérience est l'occasion d'apprendre à se connaître (je suis peut-être un peu fou-fou, mais je pense que c'est l'ultime but de notre passage sur cette bonne vieille terre) Les gélules, j'en prends asssez rarement, et elles ne sont pas incompatibles avec l'introspection, le travail sur soi, voir elles peuvent donner un petit coup de pouce temporairement.
Ma position est la suivante : NON aux médocs béquille (surtout qd on en devient dépendant et/ou que la liste des effets secondaires prend l'aspect d'un annuaire), OUI aux compléments alimentaires pour compenser un besoin ou une carence temporaire.

Pour finir en revenant au sujet de départ, je pense qu'il serait intéressant de définir + précisément le terme "massage" parce que tout le monde n'y met pas le même sens. Personnellement je préfère utiliser le terme "soin" (d'abord parce que les massages sont réservés aux kiné, et ensuite parce que ça représente mieux la diversité des techniques que j'utilise) : un être humain est un tout, et ce n'est pas un corps que je manipule, mais un "dialogue" qui s'instaure entre 2 personnes (ça peut être verbalement et/ou physiquement) et ce n'est pas forcément du "pelotage", et ce n'est pas toujours agréable à recevoir... mais les résultats sont parfois surprenants.
Juste un exemple pami tant d'autres (et après j'arrête, promis) : ma mère a eu, il y a 2 mois, une petite intervention pour enlever des cellules cancéreuses sur la peau, et depuis elle n'arrivait pas à récupérer (entre l'anésthésie, le fait de crisper le coté où était le pansement, et l'inquiétude..). En gros douleurs de la hanche à la jambe, et plusieurs gros coups-de-barre dans la journée.... après une séance de drainage, elle n'avait plus de coups de fatigue, et au bout de quatre séances, plus du tout de douleurs, moral reboosté, et elle "pète le feu" ! (même ses douleurs aux yeux et sa sinusite chronique se sont estompés)
Rien que pour ça, je me dis que j'ai bien fait de choisir ce métier :)
C
53 ans 1965
DamienDB a écrit:


cornflakegirl a écrit:
Sinon je n'ai pas dit que j'amais pas les massages. Seulement je ne les aime que lorsque ça termine par du sexe... Va savoir pourquoi, je préfère ça à une facture à payer à un inconnu.

Ah bah bravo pour l'association massage/sexe : après on s'étonne que les hommes demandent des "finitions" et que les femmes aient peur de s'adresser à un homme pour être massées ! (scrogneugneu)
Le massage n'est pas forcément quelque chose de sensuel (il peut l'être : dans l'intimité je ne me gène pas ;)) il est avant tout un outil... pour entretenir le corps, se relaxer, dénouer des tensions, rebooster le moral et/ou l'énergie, mincir (si si j'insiste, héhé), récupérer après un accident ou une opération, stimuler les défenses naturelles du corps, surmonter une épreuve (physique ou mentale) etc...
Je sais bien que le massage, en dehors de l'aspect sexuel, ne fait pas partie de la culture française (il aurait été réservé aux kiné après-guerre... pour limiter la prostitution, le massage étant souvent -jusqu'alors- l'apanage des "dames de petite vertu"! lol) mais dans de nombreuses cultures, les gens se font masser régulièrement pour entretenir leur bonne santé, et il est couramment pratiqué par les mères et/ou les grand-mères sur les bébés (Afrique, Inde, Asie).


Et alors? J'aime ce que j'aime!
Ai-je fais des généralités? Non!
Ai-je prouvé qqch? Non!
Ai-je demandé à ce qu'on aime la même chose que moi? Non!

DamienDB a écrit:

Conflakegirl a écrit:
En conclusion, à choisir, je préfère me suffire à moi meme que de me jetter sur des médoc et que de dépenser mon argent dans des produits inutiles à long terme. Mon cerveau, lui, il est à long terme!

... et c'est tout à ton honneur, car peu de gens en sont capables ! En effet ton cerveau-à-long-terme pourra sans doute concevoir que beaucoup de gens n'ont pas forcément les outils pour gérer toutes les situations, ou ne sont pas en mesure de les utiliser... Va dire, par exemple, à une personne en dépression lourde "bah alors, parle, réfléchis comment faire pour te sentir mieux !"... ou encore, à un insomniaque chronique "fais des exercices de respiration et demande-toi ce qui te stresse"... C'est à peu près aussi efficace que de dire à un anorexique "il faut manger", ou à un boulimique "arrête de manger autant".
Il y a des moments de la vie où, émotionnellement on est pas forcément mesure de surmonter, même si le cerveau est capable d'analyser la situation de façon cartésienne...
(si tu y arrives dans toutes les situations, tu es exceptionnelle, et je dis "chapoba !" :))


Pas d'honneur la dedans. Je ne me sens pas plus capable qu'une autre personne. On a tous les capacités.
Je suis passée par ces maladies dont tu cites et par les médoc, je connais les dommages des médoc. Un médoc ne suffit pas. Et autant je considère la dépression et l'anorexie comme des maladies graves, autant je ne je ne considère ni que la propre réflexion puisse y faire qqch, ni que les massages puissent y faire qqch, ni que les compléments alimentaires dont tu parlais puisse faire qqch.
Tu dérives...

DamienDB a écrit:

cornflakegirl a écrit:
Et puis, toi qui aime les déséquilibres, le stress, la déprime sont des chances pour se connaitre...pour "progresser"...alors pourquoi se voiler la face en bouffant des géllules?

Ooooh, percevrai-je un accent de raillerie, agrémenté d'une petite touche de provocation ?! (c'est pas gentil-gentil de se moquer du monsieur) :D
Eh bien, tout d'abord, je n'aime pas les déséquilibres (faudrait être déséquilibré pour aimer ça ! lol).


Non pas de raillerie malheureusement.
Je ne me moque pas non plus.

Eh bien, tout d'abord, je n'aime pas les déséquilibres (faudrait être déséquilibré pour aimer ça ! lol).

Ha bon? je croyais que tu pensais que pour "progresser" il fallait pouvoir se "déséquilibrer"...

Sinon, je n'arrive pas à trouver cette phrase "lol", je la trouve plutôt consternante... mais je suis une déséquilibrée donc mes propos n'ont sans doute pas la valeur d'une personne équilibrée.
60 ans 91 25732
DamienDB a écrit:
Hmmm romantique à souhait, en effet ;) Je ne connais pas bien la symbolique de la cervelle d'agneau, par contre je pourrai donner quelques pistes sur le contact physique.... et la prise de poids (juste pour revenir au sujet de départ, bien sur :sifl: )


La symbolique de la cervelle d'agneau pour moi s'apparente à celle du salsifis pour mon mari... ;) Je suis trop cérébrale et il est trop phallique peut-être ? :lol: (il n'aime pas non plus la cervelle en plus).

Trève de plaisanterie, les pistes sur le contact physique et la prise de poids, ça m'intéresse vraiment. J'ai toujours eu le sentiment qu'il y avait quelque chose de lié. Parfois c'est plutôt clair (j'ai noté par exemple que beaucoup de femmes en surpoids avaient subi des attouchements ou agressions sexuelles dans l'enfance ou l'adolescence) mais parfois ça l'est moins.

Donc si tu es d'accord pour en parler, pour ma part je veux bien, par contre je n'ai jamais fait de psy (enfin très peu dans le cadre de mes études d'infirmière) et si je réagis ça risque d'être terre à terre. Mais j'essaierai de rester objective, promis ! :D
T
43 ans noisy le grand 1060
Les massages dits "amincissants" le sont. Mais bon... très peu.
En fait si on réactive la circulation, ou qu'on rafermit la peau, par quelque moyen que ce soit, , ben on est moins flasque, moins "dilaté". Donc effectivement, il y a un "amincissement" dans la mesure du raisonnable (1 ou 2mm de tour de cuisse en moins?)... donc très très peu. On ne perd aucun poids. On a un résultat équivalent avec une douche froide. Ca ne fait pas perdre une taille de pantalon...
Mais comme dit précédemment, l'effet placebo est grand. On se sent mieux dans son corps en plus. Avec un peu de chance on est détendu, ce qui ne peut qu'aider dans un travail sur soi (en plus pour une RA dans de meilleures conditions, c'est pas mal d'être moins stressée, de mon expérience). Mais non, un massage ne fera pas perdre 30 ou 50 kg à quelqun, même en en faisant plusieurs par jour!
D
51 ans Essonne 9
Cornflakegirl, désolé si j'ai pu dire quelque chose qui t'ai heurtée ou énervée : le fait que tu que tu me bouscules un peu dans mes principes m'a permis d'affiner ma pensée, et je me suis appuyé sur tes arguments pour présenter mon point de vue, rien de plus. Mon intention n'est aucunement de faire des attaques personnelles...
(désolé aussi si mes tentatives de traits d'humour ont pu te sembler lourdes)
Pour les maladies graves dont tu parles, il n'y a pas UN remède miracle, c'est évident... mais je suis convaincu (et ce n'est pas par simple idéalisme, mais par expérience) qu'un ensemble de techniques -dont "massages" et compléments alimentaires peuvent faire partie- ont des effets vraiment bénéfiques...
D
51 ans Essonne 9
Patty a écrit:
les pistes sur le contact physique et la prise de poids, ça m'intéresse vraiment. J'ai toujours eu le sentiment qu'il y avait quelque chose de lié. Parfois c'est plutôt clair (j'ai noté par exemple que beaucoup de femmes en surpoids avaient subi des attouchements ou agressions sexuelles dans l'enfance ou l'adolescence) mais parfois ça l'est moins.

Effectivement, il ya souvent corrélation entre surpoids et "agressions" d'ordres sexuel
(j'utilise des guillemets ici, pour souligner le caractère subjectif de l'agression : à mon sens, la façon dont on a perçu l'évènement est + importante que l'évènement en lui-même... ainsi de la violence verbale, un désir sexuel un peu trop marqué etc peuvent être perçus comme une réelle agression).

A ma connaissance, le surpoids est + généralement associé à la perte de confiance dans le "masculin".
Ca peut donc etre lié à une agression, mais pas forcément... voici quelques pistes :
- manque de soutien de la part du père (qui est le modèle masculin de référence)
- association masculin=violence
- série de déceptions sentimentales ("tous les mêmes!")
- sensation de devoir prendre en charge son mari ou de ne pas pouvoir compter sur lui
- sensation de ne pas être respectée par les hommes (en particulier dans l'acte sexuel)
- sensation de devoir être "plus forte que les mecs"
- sentiment d'insécurité vis-à-vis du monde extérieur (dans la symbolique chinoise, par exemple, la société est un principe yang, masculin)....

Ce sont les quelques exemples (plus ou moins probants) qui me viennent à l'esprit, mais je pense qu'on peut en trouver d'autres, et/ou affiner ceux-ci. (je n'ai pas parlé ici de l'hérédité et des conceptions qui se transmettent de génération en génération)

Si l'on considère que la prise de poids est un moyen de mettre de la distance entre soi et les hommes et/ou l'extérieur, comme une façon de se protéger, le lien se fait assez naturellement.

Quand au rapport avec le toucher... il découle assez logiquement de ce qui précède :
si l'on ressent le besoin de se protéger, de se préserver, il est logique de ne pas supporter cette "intrusion" dans notre sphère intime qu'est le toucher... ou de ne le supporter que venant d'une personne que l'on connait bien et en qui on a confiance...
(et encore, j'ai une amie très proche qui m'avoue avoir parfois envie de me "tuer" quand je lui fais certains soins, tellement ça fait émerger des choses violentes en elle... et pourtant elle a une totale confiance en moi... ceci dit cela s'est beaucoup apaisé pour elle, mais il lui semble encore hors d'ateinte de pouvoir se laisser toucher par un homme de façon intime).

Voilà, je ne me pose pas comme une référence en la matière, et ces explications restent assez schématiques (l'humain est tellement complexe)... mais si ça peut donner des pistes de réflexion pr faire avancer le schimilimili...
60 ans 91 25732
Merci, c'est très intéressant, et je trouve bien un truc que je soupçonnais... ;)

Je suis effectivement un peu obligée de prendre en charge mon mari puisqu'il est malade, mais mon surpoids était présent bien avant que je le connaisse donc je doute que ça vienne de là.

Pas de souci avec mon papa avec qui je m'entendais très bien, pas de déceptions sentimentales, pas de sensation masculin = violence, je me sens parfaitement respectée par les hommes y compris sexuellement, pas de sentiment d'insécurité particulier non plus.

Par contre l'idée que je devais être mieux que les mecs... Ca oui peut-être. En fait plutôt l'idée que je devais être la meilleure, pas seulement vis à vis des mecs mais de tout le monde. Ca a commencé dès mon entrée au CP et c'est bien à cette époque que j'ai commencé à prendre du poids puisque jusqu'à l'âge de 6 ans, j'étais maigre comme un coucou...

Et ça viendrait de quoi le rapport surpoids/idée qu'on doit être meilleur ? Du fait que c'est trop "lourd" à porter ? Surtout quand c'est imposé par les parents ou du moins qu'on a l'impression que c'est imposé ?

Par contre le rapport au toucher, là je ne vois pas. Je n'aime pas les massages, qu'ils soient faits par quelqu'un que je ne connais pas ou par quelqu'un que je connais et en qui j'ai confiance. Ca ne fait rien ressurgir du tout chez moi, c'est juste que ça ne m'apporte rien et que ça m'agace.

En revanche, avoir des relations sexuelles avec un homme que je ne connais pratiquement pas, ça ne me dérange pas (ceci n'est pas une annonce, je parle du passé là ! :lol: ) Ca m'est arrivé plusieurs fois et ça s'est toujours très bien passé.

Par contre j'aime beaucoup faire des massages, à la grande joie de zom ! :lol:

Avant mon boulot actuel, j'étais infirmière et le contact physique forcément intime avec les gens ne me dérangeait pas du tout. Maintenant il est vrai que mes rapports physiques avec le droit public sont plus restreints... ;)

Apparemment le problème chez moi ne vient pas du toucher, mais du massage ! :lol:
49 ans Campagne Avesnoise 8546
Coucou, je m'immisce :P

Il y a plusieurs chose qui m'ont interpelée en vous lisant:

Patty, je vais peut-être dire une bêtise mais le fait que tu aimes faire des massages mais pas en recevoir, ça ne serait pas simplement dû au fait que tu préfères diriger la situation que la subir? :)

DamienDB, ce que tu dis sur le rapport au masculin me donne quelques indices, qui pourraient bien m'être précieux dans ma recherche du pourquoi. Je n'avais jamais vu de rapport entre mon poids et mon père mais en y réfléchissant, ça paraît évident.

J'étais très jeune (7-8 ans) quand mon père a dit devant moi, qu'il aurait préféré avoir un garçon à ma place. Il m'a aussi toujours rabaissée: "t'es nulle, à 16 ans, t'auras tes valises à la porte, t'iras faire des ménages!", les noms d'oiseaux volaient souvent bas, sans parler des réfexions sur mon poids (alors que j'étais loin d'être grosse à l'époque). :roll:

Je pensais avoir dépassé tout ça depuis longtemps (surtout qe je ne parle plus à mon père depuis 2001) mais je me rend compte que mes prises de poids importantes ont toujours suivi des périodes comparables (émotionnellement) à ce que je ressentais face à mon père et que je me suis longtemps vue comme lui me voyait. :-k

Merci pour ces pistes et pardon pour le HS. ;)
58 ans 671
DamienDB a écrit:
A ma connaissance, le surpoids est + généralement associé à la perte de confiance dans le "masculin".
Ca peut donc etre lié à une agression, mais pas forcément... voici quelques pistes :
- manque de soutien de la part du père (qui est le modèle masculin de référence)
- association masculin=violence
- série de déceptions sentimentales ("tous les mêmes!")
- sensation de devoir prendre en charge son mari ou de ne pas pouvoir compter sur lui
- sensation de ne pas être respectée par les hommes (en particulier dans l'acte sexuel)
- sensation de devoir être "plus forte que les mecs"
- sentiment d'insécurité vis-à-vis du monde extérieur (dans la symbolique chinoise, par exemple, la société est un principe yang, masculin)....

Ce sont les quelques exemples (plus ou moins probants) qui me viennent à l'esprit, mais je pense qu'on peut en trouver d'autres, et/ou affiner ceux-ci. (je n'ai pas parlé ici de l'hérédité et des conceptions qui se transmettent de génération en génération)

Si l'on considère que la prise de poids est un moyen de mettre de la distance entre soi et les hommes et/ou l'extérieur, comme une façon de se protéger, le lien se fait assez naturellement.

Hé bien moi je suis mdr.
Ces raisons-là, on en a toutes au moins une de valable pour soi, simplement en tant que femme française vivant à notre époque !
Je ne vois pas le rapport avec un surpoids quel qu'il soit, toutes mes amies minces, tantes, nièces, etc, sont dans le même cas.
Ce procédé me fait penser à celui qui est employé dans les magazines pour rédiger les horoscopes : on écrit un truc qui peut correspondre à tout le monde, et chacun se sent visé personnellement.
Ce procédé porte un nom précis, je vais essayer de le retrouver (en attendant je le qualifierai de manipulation).
Vite vite, reprenons nos esprits. ;)
B I U