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L'amour de son mari après la naissance d'un enfant.

L
43 ans 691
Si on lit bien l'article, elle explique très bien cet "amour". Elle dit que les femmes qu'elle rencontre n'ont plus de relations sexuelles avec leur mari ou de moments à  
deux parce que leurs enfants leur prennent tout leur temps, de là elle explique qu'elle aime plus son mari que ses enfants parce qu'elle continue à être attentionnée avec lui. Mais elle ne dit nulle part qu'elle n'aime pas ses enfants, je ne comprends donc pas le scandale qui a suivi.

Personnellement, je suis exactement comme elle. Quand je suis tombée enceinte, je savais déjà que je resterai attentive à mon mari, que je ne donnerai pas tout à mon enfant. Sûrement aussi parce que j'avais peur que lui me rejette, qu'il me voit comme une "maman" et non plus comme sa femme, sa compagne sexuelle. Nous avons donc eu une vie sexuelle jusqu'à la fin de ma grossesse (les dernières semaines c'était surtout pour lui parce que ça devient compliqué physiquement :lol: ) et nous avons repris dès que les blessures de l'accouchement étaient guéries. Dans ce cas-là, je peux dire que j'aime plus mon mari que ma fille car je n'ai jamais hésité à la mettre au lit un peu plus tôt que prévu pour passer du temps avec mon homme.

Par contre, il est indéniable que j'aime ma fille plus que tout au monde et que cet amour est bien plus fort que celui que j'éprouve pour mon mari. C'est viscéral, c'est un morceau de moi-même. Je n'ai pas peur de dire que si nous avons un accident de voiture et que je ne peux en sauver qu'un, j'irai chercher ma fille sans réfléchir. Je ne sais pas comment je réagirais si je perdais ma fille, personne ne peut vraiment le savoir, mais dans la mort, il ne faut jamais oublier les vivants. Combien de couples se séparent à la mort d'un enfant, combien de frères et soeurs ont souffert de voir leurs parents les oublier au profit de l'enfant mort...

Dans l'article, elle dit bien qu'elle serait anéantie par la mort de ses enfants, ça veut dire ce que ça veut dire. Et le fait qu'elle aime passionnément son mari ne change rien. Il y a une phrase que nous a dites un jour mon professeur de biologie et qui m'a fortement marquée. Il disait qu'à notre âge (16-17 ans), nous faisions des grandes promesses et ne cessions de dire "Je ne pourrais pas vivre sans toi !" Selon lui, la phrase à dire, et qu'il disait à sa femme, est plutôt "Je pourrais vivre sans toi mais ça me serait très difficile". Plus le temps passe et plus je pense comme lui.
40 ans 70
Bonjour,

En ce qui me concerne, je trouve que les amours sont différents, il n'y en a pas un qui surpasse l'autre, c'est comme l'amour envers deux enfants, certaines mères disent en aimer un plus que l'autre, j'avais vu ça sur une ancienne émission "c'est mon choix" et elles assumer le fait d'avoir un chouchou, notamment qu'elles trouvaient l'un plus beau ou plus intelligent que l'autre, perso je trouve ça triste, surtout pour l'enfant qui est moins "valorisé" ou moins "aimé". De même, il existe des femmes qui préfèrent un homme à leur enfant, une de mes amies a été abandonnée enfant par sa mère car cette dernière avait tout quittée pour un homme dont elle était tombée amoureuse, elle n'a jamais revu sa mère depuis l'enfance et espère un jour la revoir, une copine de lycée aussi a été délaissée par son père quand il a divorcé pour sa maitresse, il a fait table rase sur son passé, elle en a d'ailleurs beaucoup souffert.

Bref, c'est compliqué, et cela dépend du fonctionnement de chacun, l'amour conjugual tout comme l'amour filial ne va pas de soi, ce n'est pas toujours inconditionnel ni meme automatique, il existe meme des gens qui n'aime pas leur conjoint, voir meme leurs enfants ou leurs parents.

Bref, moi dans ma conception, je trouve que l'idéal c'est de ne pas faire de "hiérarchie" aussi bien envers l'amour de son conjoint ni envers les enfants entre eux.
Dans l'exemple de l'accident où il faut faire un choix, perso je préfère me sacrifier pour que les deux vivent, choisir je pourrais pas.

Il y a un roman qui aborde ce thème du choix, intitulé "le choix de Sophie" où une femme dans un camp d'extermination pour déportés juifs doit choisir entre ses deux enfants qui peut vivre, j'imagine le cruel dilemme.
R
39 ans 15384
Ah,pareil l'exemple de l'accident ou il faut faire un choix,je préfèrerais mourir que de choisir parce que le choix serait vraiment impossible a faire...

J'ai posé la question a mon homme,si par exemple le jour de l'accouchement,urgence vitale pour nous deux, les médecins doivent soit me sauver,soit sauver le bébé ( bon truc soit impossible soit hyper rarissime hein xD ),il m'a dit qu'il me sauverait moi.
Pourtant il est déjà fou de son bébé. Mais j'ai compris ce sentiment.
135
Je n'ai pas lu les réactions des autres mais je souhaite donner mon avis personnel sur la question...

J'ai du mal à concevoir qu'on puisse aimer "plus" son mari ou ses enfants.
Quand on est dans une vraie vie de couple, je pense que l'amour n'est pas quantitatif!
On aime ses enfants et on aime son mari. On les aime différemment tout simplement.
Personnellement je ne pourrais pas choisir entre l'un ou l'autre.
Et l'exemple de cette femme me laisse perplexe quand elle évoque l'éventuelle perte d'un enfant.

Personnellement si je venais à perdre un enfant, c'e n'est pas un autre enfant qui "remplacera" celui perdu!
Et pareil pour mon mari... s'il venait à décéder, ce n'est pas un autre homme qui pourrait le "remplacer".

Mais bien entendu, même si le chagrin serait incroyablement lourd à supporter, un avenir est toujours possible dans un cas comme dans l'autre!

Je prends pour exemple ma propre maman.
Elle a eu une première fille. Ensuite elle en a eu une seconde. Celle-ci, d'après ce que je sais, est décédée vers 12 mois... une malformation cardiaque ou autre chose, je n'en sais pas plus que ça...

Par après, environ 5 ou 6 ans plus tard, je suis née...
Mais ce n'est pas pour autant que j'ai remplacé ma soeur.
Et ma mère ne l'a jamais oubliée et son coeur saigne encore... alors que ça fait 40 ans que c'est arrivé.

Je crois que je n'ai rien de plus à dire...
L
43 ans 691
Sauf que dans la vraie vie, on peut rarement se sacrifier pour que les deux vivent, on ne marchande pas avec la mort, ça se saurait.

Cute, si tu choisis de mourir pour ne pas choisir, c'est déjà un choix. Car soit tu en sauves un et vous etes deux à survivre, soit tu n'en sauves aucun et il y a 3 morts.
R
39 ans 15384
Alors il y aura 3 morts,parce qu'un choix pareil,c'est réellement infaisable pour moi...
C
50 ans 137
Anneliese a écrit:
Ah,pareil l'exemple de l'accident ou il faut faire un choix,je préfèrerais mourir que de choisir parce que le choix serait vraiment impossible a faire...

J'ai posé la question a mon homme,si par exemple le jour de l'accouchement,urgence vitale pour nous deux, les médecins doivent soit me sauver,soit sauver le bébé ( bon truc soit impossible soit hyper rarissime hein xD ),il m'a dit qu'il me sauverait moi.
Pourtant il est déjà fou de son bébé. Mais j'ai compris ce sentiment.

Je ne suis pas sûre que ce cas de figure existe encore, en tout cas en France. La vie de la mère est prioritaire et je ne suis pas persuadée qu'on demanderait l'avis au mari. Et heureusement d'ailleurs. C'est fini le temps où on avait le droit de vie ou de mort sur femme et enfants.
R
39 ans 15384
Non mais je sais bien que ca n'arriverais pas,évidemment,c'était uniquement pour donner un exemple .. ;)
E
23 ans 1
bonjour, je ne sais pas du tout si des gens verront ce message parce qu’il s’est écoulé 10 ans… mais après des semaines de recherche je tombe enfin sur un site ou des gens (plus âgés n’empêche) ont la même peur que moi, et ça me rassure un peu, je me sens moins seule.
je suis mineure (j’ai du mentir sur l’âge pour publier ce message, en réalité j’ai 17 ans) et en couple depuis un moment, et je ne veux absolument pas d’enfants. mon copain, lui, m’a dit que depuis qu’il me connaissait, il en voudrait bien avec moi. mais moi, je ne veux toujours pas. d’un côté, je sais que je suis mineure et qu’au final je pourrais sûrement pas être sûre à 100% de si j’en voudrais ou non plus tard, mais à l’heure actuelle, je n’en veux pas a cause des peurs que ça me provoque.
tout d’abord, je n’aime pas particulièrement les enfants, rien que pour ça, je n’en voudrais pas. mais surtout, j’ai très peur de devenir maman, je me sens pas d’être maman un jour, et, je ne sais pas si c’est un peu égoïste, mais j’aurais peur que mon copain me fasse passer après l’enfant, ou qu’il m’aime moins. on en a déjà parlé et il m’a assuré qu’il m’aimerait toujours autant, autant que l’enfant, mais que ça serait un amour différent.
sauf que moi, je pense que j’aimerais forcément mon copain plus que mon enfant, et j’ai même peur de ne pas réussir à l’aimer du tout.
j’ai très peur, d’une part d’être une mauvaise mère, comment pourrais-je être une bonne mère si je ne suis même pas capable de l’aimer? et d’une autre part, d’être moins aimé par mon copain.
j’ai réellement une peur bleue de passer après l’enfant, et certain.e.s dans les réponses remarquaient faire passer leur.s enfant.s avant leur mari/femme. et j’ai peur qu’au final, même si mon copain me dit que ça n’arriverait pas, qu’il fasse passer l’enfant avant moi, j’ai peur de me sentir délaissée, abandonnée, moins aimée, pour un être qui est arrivé après moi.
104 ans 348
emmataraxieee a écrit:
bonjour, je ne sais pas du tout si des gens verront ce message parce qu’il s’est écoulé 10 ans… mais après des semaines de recherche je tombe enfin sur un site ou des gens (plus âgés n’empêche) ont la même peur que moi, et ça me rassure un peu, je me sens moins seule.
je suis mineure (j’ai du mentir sur l’âge pour publier ce message, en réalité j’ai 17 ans) et en couple depuis un moment, et je ne veux absolument pas d’enfants. mon copain, lui, m’a dit que depuis qu’il me connaissait, il en voudrait bien avec moi. mais moi, je ne veux toujours pas. d’un côté, je sais que je suis mineure et qu’au final je pourrais sûrement pas être sûre à 100% de si j’en voudrais ou non plus tard, mais à l’heure actuelle, je n’en veux pas a cause des peurs que ça me provoque.
tout d’abord, je n’aime pas particulièrement les enfants, rien que pour ça, je n’en voudrais pas. mais surtout, j’ai très peur de devenir maman, je me sens pas d’être maman un jour, et, je ne sais pas si c’est un peu égoïste, mais j’aurais peur que mon copain me fasse passer après l’enfant, ou qu’il m’aime moins. on en a déjà parlé et il m’a assuré qu’il m’aimerait toujours autant, autant que l’enfant, mais que ça serait un amour différent.
sauf que moi, je pense que j’aimerais forcément mon copain plus que mon enfant, et j’ai même peur de ne pas réussir à l’aimer du tout.
j’ai très peur, d’une part d’être une mauvaise mère, comment pourrais-je être une bonne mère si je ne suis même pas capable de l’aimer? et d’une autre part, d’être moins aimé par mon copain.
j’ai réellement une peur bleue de passer après l’enfant, et certain.e.s dans les réponses remarquaient faire passer leur.s enfant.s avant leur mari/femme. et j’ai peur qu’au final, même si mon copain me dit que ça n’arriverait pas, qu’il fasse passer l’enfant avant moi, j’ai peur de me sentir délaissée, abandonnée, moins aimée, pour un être qui est arrivé après moi.


Bonjour @Emmataraxieee,

Je vois 2 choses dans ton message :
1/ Le souhait (pour le moment) de ne pas avoir d'enfant
2/ La peur que la venue d'un enfant ne te prenne de l'Amour de ton copain.

Pour la première chose, cela me semble un peu normal qu'à 17 ans on ait pas spécialement envie d'avoir un enfant. On a du temps devant soi et on a envie d'en profiter car une fois que l'enfant est là, beaucoup de choses sont plus difficilement réalisables. On a moins de temps, on ne peut pas sortir comme on veut et même si un enfant est une grande source de bonheur, c'est aussi une source de stress important. Pour ce qui est du fait que tu n'aimes pas particulièrement les enfants, c'est peut-être parce qu'à 17 ans ton enfance n'est pas si éloignée donc ton rapport avec elle n'est pas le même qu'une personne plus âgée.
Le fait que tu te demandes si tu seras une bonne mère montre quand même de la maturité et beaucoup de gens ne se posent même pas la question avant de faire un enfant (et clairement certaines personnes auraient dû se la poser avant 🙄).

Pour le 2ème point, je pense que c'est ce que pensent aussi beaucoup d'hommes quand un enfant arrive. Ma conjointe va t'elle toujours autant m'aimer ?
Comme ça a été exprimé dans des messages précédents, l'amour que l'on porte à son enfant n'est pas le même que celui que l'on porte à son / sa conjoint.e donc là dessus tu n'as pas d'inquiétude. C'est plus en terme de disponibilité que le problème se pose car certes ton/ta conjoint.e t'aimera toujours autant mais sa disponibilité pour toi (et la tienne pour lui) pourra être moins grande car s'occuper d'un enfant prend pas mal de temps. Tu pourras donc avoir l'impression que l'autre t'aime moins mais ce n'est pas le cas.
Après si les 2 personnes sont investies dans leur rôle de parents, le temps sera partagé et on cherchera toujours à se retrouver à 2. Mais il est clair que ce sera difficilement "comme avant".

Ta réflexion est saine mais je pense que c'est ton jeune âge qui te fait réfléchir à tout ça. Par contre, il ne faut pas céder à la pression, c'est ton corps, c'est TOI qui décide d'avoir un enfant (même si à 17 ans, je pense qu'il est un peu tôt pour être catégorique...d'ailleurs à 17 ans, je ne pensais même pas à avoir des enfants). Et puis être une femme n'implique pas obligatoirement être une mère et beaucoup s'accomplissent sans enfant et ne sont pas moins heureuse pour autant.

Mon seul conseil, profitez de la vie au maximum avant d'avoir un enfant !!, c'est ce qu'il faut que tu fasses comprendre à ton conjoint si il insiste et quoiqu'il en soit, il ne t'aimera pas moins après le venue d'un enfant, ce sera plus, je pense, une question de disponibilité mutuelle.

J'ai été en couple 7 ans avec mon Ex-conjointe avant d'avoir un enfant et on en a bien profité et fait pas mal de choses que l'on aurait pas pu faire avec un enfant....donc rien ne presse ! et avant d'envisager un enfant, il faut déjà bien solidifier son couple et être OK tous les 2 pour se lancer dans l'aventure.
B I U


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