51 ans
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J'ai entamé une démarche proche de la RA après l'avoir découvert ici. J'aime beaucoup manger, je suis gourmande, j'aime bien faire la cuisine, faire un régime où je devrais me priver de choses c'est maintenant impensable pour moi. Partager ma cuisine, les repas avec mes proches, c'est vraiment super important.
Et pourtant je n'ai eu aucune difficulté à "rentrer" dans la RA. Je n'avais pas tout à fait le même souci que toi avec la nourriture, j'avais plutôt tendance à l'hyperphagie pendant les repas mais pas trop au grignotage (parce que je trouve que ce que tu décris c'est une forme de grignotage, et surtout j'ai l'impression que c'est de la nourriture "émotionnelle", je ne sais pas trop comment dire). Je me suis rendue compte que quand je mangeais trop (au delà de ma faim) en fait ça n'était pas agréable. Pour moi le goût, le plaisir de manger, change quand j'atteins la satiété, et si c'est vraiment quelque chose que j'adore je le garde pour manger plus tard quand j'aurais faim parce que j'ai le sentiment que j'en profiterai mieux.
Je n'ai absolument pas le sentiment d'avoir mis de côté le plaisir de la nourriture, au contraire même. J'ai l'impression de mieux apprécier ce que je mange, je suis maintenant très attachée à la qualité des produits, je choisis où je les achète, je mange des choses de saison, j'ai pris des cours de cuisine, j'utilise des épices... Le fait de faire la cuisine ça me fait déjà une bonne partie du plaisir de la cuisine, après il me suffit parfois de quelques bouchées où je me dis "oh là là c'est trop bon!" pour satisfaire le plaisir.
Je ne sais pas si mon témoignage t'aide beaucoup mais vraiment pour moi la RA c'est totalement indissociable du plaisir de cuisiner et de manger, et faire une RA pour moi ça a augmenté ce plaisir. En fait dans ce que tu décris je ne vois pas forcément du plaisir (en particulier le paquet de chips à la fin de la mauvaise journée : c'est pour ça que je parlais de nourriture "émotionnelle", j'ai l'impression que tu utilises la nourriture non pas pour le plaisir intrinsèque de la nourriture mais comme moyen pour gérer tes émotions).
Et pourtant je n'ai eu aucune difficulté à "rentrer" dans la RA. Je n'avais pas tout à fait le même souci que toi avec la nourriture, j'avais plutôt tendance à l'hyperphagie pendant les repas mais pas trop au grignotage (parce que je trouve que ce que tu décris c'est une forme de grignotage, et surtout j'ai l'impression que c'est de la nourriture "émotionnelle", je ne sais pas trop comment dire). Je me suis rendue compte que quand je mangeais trop (au delà de ma faim) en fait ça n'était pas agréable. Pour moi le goût, le plaisir de manger, change quand j'atteins la satiété, et si c'est vraiment quelque chose que j'adore je le garde pour manger plus tard quand j'aurais faim parce que j'ai le sentiment que j'en profiterai mieux.
Je n'ai absolument pas le sentiment d'avoir mis de côté le plaisir de la nourriture, au contraire même. J'ai l'impression de mieux apprécier ce que je mange, je suis maintenant très attachée à la qualité des produits, je choisis où je les achète, je mange des choses de saison, j'ai pris des cours de cuisine, j'utilise des épices... Le fait de faire la cuisine ça me fait déjà une bonne partie du plaisir de la cuisine, après il me suffit parfois de quelques bouchées où je me dis "oh là là c'est trop bon!" pour satisfaire le plaisir.
Je ne sais pas si mon témoignage t'aide beaucoup mais vraiment pour moi la RA c'est totalement indissociable du plaisir de cuisiner et de manger, et faire une RA pour moi ça a augmenté ce plaisir. En fait dans ce que tu décris je ne vois pas forcément du plaisir (en particulier le paquet de chips à la fin de la mauvaise journée : c'est pour ça que je parlais de nourriture "émotionnelle", j'ai l'impression que tu utilises la nourriture non pas pour le plaisir intrinsèque de la nourriture mais comme moyen pour gérer tes émotions).