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Ma RA, moi...et les autres

32 ans Tongres 36
Bonsoir à toutes!

Voilà un mois environ que j'ai commencé une RA (ou que j'ai tenté) et je dois dire que j'en suis arrivée à des conclusions qui me sont plutôt  
difficile à accepter et surtout à dépasser et j'aurais voulu les partager avec vous (parce j'ai besoin parfois de vider mon sac mais dans la vraie vie, c'est carrément impossible pour moi...)

1) J'ai PEUR d'avoir faim! J'ai du me rendre à l'évidence, je me disais "mais non, la faim, je connais, pas de souci". Mais je n'arrive pas à accepter le fait d'avoir faim, je me dis "non je vais avoir mal à l'estomac ou à la tête" alors que je saurais même pas savoir, vu que je n'ai jamais eu VRAIMENT faim :) Je comptais peut-être essayer l'exercice de Zermati avec le petit-déjeuner car je pense que ça pourrait m'aider à accepter ma faim... :?

2) Le chocolat, les biscuits, les gâteaux, ça ne fait pas grossir...eh ben non! Enfin, cette idée pour moi, est en fait HYPER dur à intégrer. Je me disais "yeah, manger du chocolat en ayant faim, no souci!" Mais reste la culpabilité lancinante de mes 2 ans de diététicien qui m'avait interdit le chocolat et qui me disait "non, il ne faut pas en manger, vous perdrez le contrôle etc..." Donc vraiment du mal à ne pas me dire en mangeant ce carré de chocolat "purée, tout ça dans les fesses" :oops:

3) Depuis un mois où j'essaye de me concentrer sur moi, d'essayer de comprendre pourquoi je me sens mal, angoissée, stressée, énervée, je me suis rendue compte d'une chose: je dépend des autres! Pas au niveau matériel mais au niveau émotionnel. J'ai BESOIN de leur approbation, de leur gratitude, de leur reconnaissance...J'ai besoin d'être appréciée et qu'on se soucie de moi, de ce que je veux car je ne suis pas capable de l'exprimer toute seule. Mais mes attentes sont rarement satisfaits...Je me retrouve dans un état de peine/colère parce que je n'ai pas reçu ce que j'attend des autres alors que je fais tout ce que je peux pour leur faire plaisir (les autres = ici les proches/amis mais rendre service des inconnus dans la rue ou autre et ne même pas recevoir un merci, pas coooool non plus :evil: ). Et quand j'y pense, je me rend bien compte que ces sentiments de peine/colère sont excessifs, ma mère m'a déjà dit de ne pas m'en faire, de pas m'énerver pour ça...Mais c'est plus fort que moi, je suis hypersensible à ça et ça fait mal...Mais je ne vois pas comment sortir de cette "dépendance émotionnelle" parce que je sais à présent que ce que je cherche est une cause perdue...

Merci de m'avoir lue, voilà mon état d'esprit après un mois de RA. En conclusion: sur le plan nourriture, pas vraiment de progrès progrès mais j'arrive à mettre un mot sur mes "états d'âme" et ça me soulage un peu :)

Bonne soirée à tous/toutes! :kiss:
36 ans 11
Bonsoir Duff

Je viens de te lire et je me dis qu'il faut que je te réponde, que nous avons des addictions communes, celle des autres et bien sur celle du chocolat. Je suis tout comme toi hyper susceptible et sensible. De ce fait je ne peux malheureusement pas t'apporter un regard objectif, ni une grande aide face à tes soucis mais saches que je me joint entièrement à toi dans tes peines...Bise
S
89 ans 4951
Waouh, je suis impressionnee de tout ce que tu as decouvert sur toi en 1 mois !

ne te mets pas une trop grande pression de reussite. L idee de commencer par ne pas prendre de petit dejeuner et de voir comment evolue ta faim est bonne a mon sens.

C est comme cela que j ai decouvert qu en fait je navais pas faim le matin alors que je mangeais quasi des que j avais le pied hors du lit avant.


si tes emotions sont trop envahissantes sans l aide de la nourriture n hesites pas a consulter pour un travail psy.
49 ans Paris 9874
saralou a écrit:
Waouh, je suis impressionnee de tout ce que tu as decouvert sur toi en 1 mois !


Pareil! tu as déjà fait un travail énorme!!
32 ans Tongres 36
saralou a écrit:

ne te mets pas une trop grande pression de reussite. L idee de commencer par ne pas prendre de petit dejeuner et de voir comment evolue ta faim est bonne a mon sens.

[...]

si tes emotions sont trop envahissantes sans l aide de la nourriture n hesites pas a consulter pour un travail psy.


C'est un grossss défaut; j'aime que les choses aillent vite, je me précipite souvent (vie, études) et le résultat est pas toujours tip top...Là j'essaye de prendre mon temps et de pas me mettre la pression mais c'est pas facile...Mais ça m'aide beaucoup de venir sur le forum et de lire les témoignages pour voir comment ça se passe pour l'une ou l'autre et de voir que je ne suis pas la seule à ressentir certaines choses ou à avoir certaines difficultés...

Pour la démarche psy, c'est encore une étape que je ne m'imagine pas trop parce que chez moi, on a une image assez négative des thérapies chez le psychologue: mon frère en a consulté une pour des troubles bipolaires et ça n'a jamais eu l'air de l'aider beaucoup...Maintenant, ça dépend du psychologue, sans aucun doute...
S
89 ans 4951
la démarche de la RA comme décrite par zermati est une sorte de thérapie comportementale en tout cas.

Indépendamment d'un travail psy avec un professionnel, tu peux avancer, tranquillement, sans hâte. Tu n'es absolument pas pressée de réussir, toute démarche que tu fais pour un travail personnel tel que la RA est un bénéfice en soi.

La Ra englobe aussi des jours ou on mange au dela de notre faim, qu'on se réconforte avec de la nourriture apres avoir ananlysé notre émotion, c'est pas grave, rien n'est interdit.

Si tu recentres sur ta faim pour remanger, tu te rends compte que tu n'as pas faim tout de suite, c'est pour cela que je trouve le travail sur la faim très important.

J'ai vu 3 psys avant de trouver celle avec qui j'ai pu avancer, mais la démarche psy est une envie que tu dois ressentir au fond de toi et qui n'est pas là pour faire plaisir aux autres, les rassurer ou au contraire les affoler. Un psy c'est comme un coiffeur, il y a en plein, mais il faut trouver celui qui te convienne pour que cela fonctionne, c'est juste un métier comme un autre, il n'y a pas à les diaboliser, ni les encenser.

J'ai beaucoup appris en lisant des personnes comme poupoule, Angia, et je me sers encore beaucoup des témoignages que je peux lire ici.

J'avais consulté une dièt du gros l'année passée pendant deux fois, pour voir ce que je peux faire pour la satiété qui bloque encore un peu, mais mon poids est stable depuis 3 ans déjà et je suis en paix, donc le but premier est déjà atteint. Elle a eu des problèmes de santé et on a plus pu se voir, on se reverra en aout de cette année.

Mais tu peux tout à fait y arriver sans aide, travaille sur le lâcher-prise et la bienveillance avec toi-meme.
32 ans Tongres 36
saralou a écrit:
la démarche de la RA comme décrite par zermati est une sorte de thérapie comportementale en tout cas.

Indépendamment d'un travail psy avec un professionnel, tu peux avancer, tranquillement, sans hâte. Tu n'es absolument pas pressée de réussir, toute démarche que tu fais pour un travail personnel tel que la RA est un bénéfice en soi.

La Ra englobe aussi des jours ou on mange au dela de notre faim, qu'on se réconforte avec de la nourriture apres avoir ananlysé notre émotion, c'est pas grave, rien n'est interdit.

Si tu recentres sur ta faim pour remanger, tu te rends compte que tu n'as pas faim tout de suite, c'est pour cela que je trouve le travail sur la faim très important.
[...]

Mais tu peux tout à fait y arriver sans aide, travaille sur le lâcher-prise et la bienveillance avec toi-meme.


En tout cas, merci de tous ces conseils saralou :)

J'ai vraiment du mal en fait à me détacher de "préjugés" qu'on nous rentre dans le crâne quand on fait régime.
Par exemple, je pense avoir pris un peu de poids (je pense mais je ne me pèse pas donc c'est une impression) et ben ma première réflexion, c'est "je mange trop de chocolat, pas assez de légumes" et pas "je mange peut-être au-dessus de ma faim". Ah préjugés ^^
Et puis, pendant mes précédents régimes, j'avais vraiment des heures fixes où je mangeais (p'tit dej 7h, déj 12h, gouter 16h, etc) et j'ai du mal à m'en dépêtrer.
Donc, je pense que je commence à avoir plus de bienveillance (écouter mes sensations, manger ce que j'aime, prendre un peu plus soin de moi, etc) mais je n'ai pas encore CONFIANCE en mes sensations, en ma faim :? Le lâcher prise, ça viendra mais ça va encore coincer un moment je pense :)
32 ans Tongres 36
Bon je continue à raconter ma vie :D

Niveau nourriture, pour le moment, c'est très émotionnel...Tant que je n'aurais pas trouvé d'autres "moyens" pour diminuer le stress et me réconforter, je crois que la nourriture (sucrée hein) restera mon doudou...Quoique: j'ai recommencé à manger du chocolat comme dessert et maintenant, je me rend compte que je ne le considère plus comme un aliment "sacré"; j'en mange parce que j'aime bien mais bon, je n'ai plus l'impression de l'idéaliser comme il y a deux mois...Niveau faim, ça dépend des fois: le matin, j'arrive à attendre la faim (elle vient parfois à 6h30 ou vers 9h) mais dans la journée, si je suis stressée, pas moyen parfois....En plus, je suis en surconsommation du coca zéro et j'ai l'impression que ça m'ouvre la faim (peut-être qu'une impression)
Par contre, maintenant j'ai envie de LEGUMES. J'en mange bcp moins depuis 2 mois, parce que je les considérais comme des aliments "punition" (surtout les crudités: allez on est au régime on mise à fond sur les légumes). Mais demain, c'est le jour des courses et je sens que je vais me prendre de quoi faire une salade....
Niveau poids, j'en ai sans aucun doute pris mais je m'en fous un peu (je rentre tjrs dans mes vêtements, pas besoin d'en acheter des nouveaux :p). Ma mère ne le voit pas comme ça mais bon! Je sais que c'est dans sa tête aussi donc je relativise ^^
Par contre, je crois que j'ai un peu "peur" de perdre du poids pour une raison précise: le regard des autres, surtout des garçons/hommes. je m'explique: quand j'avais perdu du poids (est-ce parce que je m'habillais différemment/avais plus confiance en moi? boh), j'avais l'impression que des remarques (genre: "t'es bonne" ou se faire siffler) ou des tentatives de drague étaient plus fréquentes (enfin pas bcp plus hein), ça me mettait horriblement mal à l'aise. En fait, je préfère qu'on me traite "grosse" plutôt qu'on me fasse un commentaire déplacé parce que je suis "bonne" (pas vraiment de sens mais bon). En fait, je ne sais pas comment faire pour me défendre ou riposter en cas de remarque déplacée...C'est bête mais je suis HYPER timide et la répartie, j'en ai mais je ne l'exprime jamais tout haut au risque des réactions des autres :oops:

Enfin, voilà où j'en suis, merci de m'avoir lue, une bonne soirée à toutes (et tous) !
M
64 ans région parisienne 47
Je ne peux rien te dire sur la RA (je me renseigne) mais j'ai - tout au fond de moi - la peur panique de devenir désirable si je perds ma carapace de graisse. Il m'est également arrivé, lors d'une gastro sévère, de paniquer en voyant mon poids dégringoler (3 kgs dans une semaine) et penser que je devais être sérieusement malade. Je suis sure qu'il s'agit de cadeaux empoisonnés de mon éducation : comme tu es grosse tu seras "sérieuse" et quand on perd beaucoup de poids c'est qu'on est malade. Comme ça c'était verrouillé.
Je sais que ma mère était toxique mais elle n'était sans pas très différente d'un certain nombre d'autres mères de son époque.

Bravo, tu as fait un chemin énorme en très peu de temps (surtout après avoir vu un diet qui te disais le chocolat c'est MAL)
S
89 ans 4951
princesse_Raiponce91 a écrit:
Bon je continue à raconter ma vie :D

Niveau nourriture, pour le moment, c'est très émotionnel...Tant que je n'aurais pas trouvé d'autres "moyens" pour diminuer le stress et me réconforter, je crois que la nourriture (sucrée hein) restera mon doudou...Quoique: j'ai recommencé à manger du chocolat comme dessert et maintenant, je me rend compte que je ne le considère plus comme un aliment "sacré"; j'en mange parce que j'aime bien mais bon, je n'ai plus l'impression de l'idéaliser comme il y a deux mois...Niveau faim, ça dépend des fois: le matin, j'arrive à attendre la faim (elle vient parfois à 6h30 ou vers 9h) mais dans la journée, si je suis stressée, pas moyen parfois....En plus, je suis en surconsommation du coca zéro et j'ai l'impression que ça m'ouvre la faim (peut-être qu'une impression)
Par contre, maintenant j'ai envie de LEGUMES. J'en mange bcp moins depuis 2 mois, parce que je les considérais comme des aliments "punition" (surtout les crudités: allez on est au régime on mise à fond sur les légumes). Mais demain, c'est le jour des courses et je sens que je vais me prendre de quoi faire une salade....
Niveau poids, j'en ai sans aucun doute pris mais je m'en fous un peu (je rentre tjrs dans mes vêtements, pas besoin d'en acheter des nouveaux :p). Ma mère ne le voit pas comme ça mais bon! Je sais que c'est dans sa tête aussi donc je relativise ^^
Par contre, je crois que j'ai un peu "peur" de perdre du poids pour une raison précise: le regard des autres, surtout des garçons/hommes. je m'explique: quand j'avais perdu du poids (est-ce parce que je m'habillais différemment/avais plus confiance en moi? boh), j'avais l'impression que des remarques (genre: "t'es bonne" ou se faire siffler) ou des tentatives de drague étaient plus fréquentes (enfin pas bcp plus hein), ça me mettait horriblement mal à l'aise. En fait, je préfère qu'on me traite "grosse" plutôt qu'on me fasse un commentaire déplacé parce que je suis "bonne" (pas vraiment de sens mais bon). En fait, je ne sais pas comment faire pour me défendre ou riposter en cas de remarque déplacée...C'est bête mais je suis HYPER timide et la répartie, j'en ai mais je ne l'exprime jamais tout haut au risque des réactions des autres :oops:

Enfin, voilà où j'en suis, merci de m'avoir lue, une bonne soirée à toutes (et tous) !


Ton parcours est très intéressant et j'apprécie de lire ton cheminement.

Je me suis rendu compte aussi que ma graisse je l'aimais bien car elle me protégeait du regard de certains hommes et j'y suis attachée.

Je pense etre arrivée à mon set point puisque mon poids ne bouge plus depuis plus de trois ans, donc je resterai obèse, mais je sais que j'aurais du reprendre ma thérapie si j'avais maigri plus, car j'ai un chemin à parcourir encore.

bon l'avantage c'est que comme j'ai bientot 50 ans, meme si je devais mincir, je serai quand meme tranquille du point de vue du regard de certains. :D

Et bravo encore pour le chemin que tu fais avec la nourriture.
32 ans Tongres 36
saralou a écrit:

Ton parcours est très intéressant et j'apprécie de lire ton cheminement.

Je me suis rendu compte aussi que ma graisse je l'aimais bien car elle me protégeait du regard de certains hommes et j'y suis attachée.

Je pense etre arrivée à mon set point puisque mon poids ne bouge plus depuis plus de trois ans, donc je resterai obèse, mais je sais que j'aurais du reprendre ma thérapie si j'avais maigri plus, car j'ai un chemin à parcourir encore.

bon l'avantage c'est que comme j'ai bientot 50 ans, meme si je devais mincir, je serai quand meme tranquille du point de vue du regard de certains. :D

Et bravo encore pour le chemin que tu fais avec la nourriture.


Merci Saralou :)
Je me rends compte en plus que cette réflexion est absurde parce que je reçois parfois des commentaires "positifs" même avec mes kilos "en trop". Mais c'est plus fort que moi ^^
J'ai la même réflexion quand je m'habille le matin: j'aime bien mettre des robes/jupes mais je déteste tellement qu'on me remarque ou qu'on fasse un commentaire que j'essaye de mettre des vêtements passe-partout ^^ Je sais que les autres, on devrait s'en foutre mais j'ai du mal :oops:
S
89 ans 4951
princesse_Raiponce91 a écrit:
saralou a écrit:

Ton parcours est très intéressant et j'apprécie de lire ton cheminement.

Je me suis rendu compte aussi que ma graisse je l'aimais bien car elle me protégeait du regard de certains hommes et j'y suis attachée.

Je pense etre arrivée à mon set point puisque mon poids ne bouge plus depuis plus de trois ans, donc je resterai obèse, mais je sais que j'aurais du reprendre ma thérapie si j'avais maigri plus, car j'ai un chemin à parcourir encore.

bon l'avantage c'est que comme j'ai bientot 50 ans, meme si je devais mincir, je serai quand meme tranquille du point de vue du regard de certains. :D

Et bravo encore pour le chemin que tu fais avec la nourriture.


Merci Saralou :)
Je me rends compte en plus que cette réflexion est absurde parce que je reçois parfois des commentaires "positifs" même avec mes kilos "en trop". Mais c'est plus fort que moi ^^
J'ai la même réflexion quand je m'habille le matin: j'aime bien mettre des robes/jupes mais je déteste tellement qu'on me remarque ou qu'on fasse un commentaire que j'essaye de mettre des vêtements passe-partout ^^ Je sais que les autres, on devrait s'en foutre mais j'ai du mal :oops:


c'est pas facile tout cela et il m'arrive aussi de me sentir mal encore alors que franchement j ai énormément changé par rapport au regard d'autrui. Pas plus tard que hier soir, je me balladais au bord du lac, comme il faisait beau pleins de gens étaient dehors et tout d'un coup je me suis sentie comme regardée, alors que certainement que cela n'avait rien changé des autres jours, mais j'avais un legging rose (d'habitude ils sont tous foncés).

Je sais aussi que c'est lié à mon intérieur , j'ai accepté l'idée qu'il y a des jours ou je me sens mieux que d'autres vis à vis de cela, ces jours là je m habille plus camouflage, et d'autres différemment.
32 ans Tongres 36
saralou a écrit:

c'est pas facile tout cela et il m'arrive aussi de me sentir mal encore alors que franchement j ai énormément changé par rapport au regard d'autrui. Pas plus tard que hier soir, je me balladais au bord du lac, comme il faisait beau pleins de gens étaient dehors et tout d'un coup je me suis sentie comme regardée, alors que certainement que cela n'avait rien changé des autres jours, mais j'avais un legging rose (d'habitude ils sont tous foncés).

Je sais aussi que c'est lié à mon intérieur , j'ai accepté l'idée qu'il y a des jours ou je me sens mieux que d'autres vis à vis de cela, ces jours là je m habille plus camouflage, et d'autres différemment.


Ah non, pas facile du tout...Il faudrait aussi que j'accepte l'idée qu'il y a des jours "avec" et des jours "sans"...

Mais par contre, vendredi, je suis sortie avec des amies dont une que je ne vois pas souvent car on étudie pas dans la même ville et donc se voir en période d'examens, c'est quasi "mission impossible". Elle m'a d'abord demandé: "T'as pas maigri?" Je lui ai dit que non, surement tout le contraire d'ailleurs. Puis je lui ai dit que j'avais arrêté les régimes parce que [quelques raisons déjà évoquées maintes fois sur le forum :) ] et elle m'a dit "oh mais ça se voit, tu as l'air mieux dans ta peau, etc". Enfin ça m'a fait plaisir de voir que mon début d'acceptation de moi n'est pas que dans ma tête mais aussi dans mon attitude :) Ca me donne un peu plus confiance en moi (ce qui n'est pas peu dire vu ma très basse estime de moi :) ). Bonne soirée à toute!
32 ans Tongres 36
Je reviens donner des nouvelles car j'ai besoin de me confier un peu avec des personnes qui ont sûrement vécu la même chose...
J'ai replongé.J'ai refait régime (honte sur moi!). Grosse erreur quand j'y pense...
Elément déclencheur? Visite chez ma gynéco (je pense en changer d'ailleurs). J'ai pris 3 kg sur la dernière année. "Oh mais ça ne va pas. Vous ne faites plus régime? Vous devriez, weight watchers avait bien marché, etc..." J'en ressors avec l'impression d'avoir doublé de volume. Et malgré mon admiration pour toute la philosophie de la RA et de ce forum...j'ai repris un régime. WW, en effet. Réflexion: c'est vrai que ça avait bien marché et puis c'est pas cher. Je reprend donc. Perte de poids, légère euphorie, chouette alors!
Mais depuis 1 mois, rien ne va plus. Je ne mange plus, je m'empiffre. Je rentre chez moi après les cours, et je mange. Je mange. Je mange. Et je grossis. Je grossis. J'attribue ça au stress de la dernière année, mon travail de fin d'année, et toutes les préparations, l'angoisse de devoir chercher un travail après, le fait d'être célibataire, etc. J'en ai un peu marre (de manger et ce mal-être que je ressens avant et après). Je me vois grossir, mes pantalons me serrent, j'ai envie de maigrir. Je pense à me restreindre et je mange. Cercle vicieux que beaucoup connaissent sur ce forum.
Point positif: j'en ai parlé à ma mère qui a eu l'air de comprendre. Elle m'a même proposé d'aller chez un psy (pas pour la nourriture mais pour le stress qui s'amplifie cette année-ci). Je suis assez contente qu'elle ait réagi comme ça et elle ne me parle plus de régime.
Quant à ma gynéco, je pense sérieusement à en changer car, d'après ma mère, "elle te dira de maigrir à chaque fois que tu iras". Pour ensuite rajouter (une phrase qui m'a franchement étonnée de sa part et soulagée en même temps) "l'important, c'est d'être bien dans sa peau."

Enfin, voilà, rien de bien exceptionnel mais juste envie de partager avec vous :)

Bonne soirée à toutes!
33 ans 16
Assez classique le coup de retomber dans une tentative de régime même si au fond on sait très bien que ça agrave les choses ;) Je plaide aussi coupable lol :twisted:
Allez brise ce cercle vicieux tout de suite :lol:

Tu avais apparemment pas mal avancé quand même dans ta RA, tu as des pistes sur les raisons qui te poussent à manger ans faim...ça va le faire!

Et puis si tu peux oui change de gynéco. Pas besoin des conseils à la noix de certains médecins pour renforcer le stresseur "poids"! ;)
B I U