Perte de poids et confiance en soit

Je n'ai jamais été en HP mais j'ai enchaîné les échecs sur plusieurs années et j'ai fini en lambeaux: TCAs, trichotillomanie, déprime, et surtout angoisse permanente. J'avais été anorexique plus jeune et je n'avais pas été soignée.
J'ai choisi d'aller voir un psychiatre qui travaillait en libéral et j'allais le voir quand le voulais, à peu près une fois toutes les 3 semaines. Il m'a donné des anxiolytiques légers, m'a fait faire de la relaxation et m'a fait découvrir l'analyse transactionnelle. En fait, ça m'a surtout aidé 1 an après avoir arrêté (il est parti à la retraite)car j'ai pu appliquer ces conseils tranquillement (avant, j'étais en plein dans l'affectif: je me demandais s'il était fier de moi, si j'étais d'accord avec lui, j'étais en colère quand il me disait des choses que je ne voulais pas admettre...).
Aujourd'hui je n'ai plus d'obsession du physique ou de la nourriture et je peux me consacrer aux choses importantes de façon confiante.

En fait je n'apprécie pas qu'on dénigre systématiquement les psys parce que mon père est malade mental (bipolaire)et a été en HP et HEUREUSEMENT qu'il est soigné par un psy compétent. Sinon il serait SDF, ou en prison, ou je ne sais quoi. Mais il a vu plusieurs psys auparavant qui ne l'ont pas bien aidé. Il y a aussi le fait qu'il faut un long moment aux personnes bipolaires pour accepter de prendre un traitement.

Donc voilà, je comprends qu'on ne soit pas satisfait mais je comprends aussi qu'on le soit. C'est juste qu'il n'y a pas 2 patients identiques ni 2 psys identiques et on ne peut rien prédire.

risperdalconsta a écrit:
Oui, clairement. Si je n'avais pas commencé une thérapie, si je n'avais pas été sous anti dépresseurs à une certaine période je ne serai plus de ce monde, c'est une certitude.

risperdalconsta a écrit:
Oui, clairement. Si je n'avais pas commencé une thérapie, si je n'avais pas été sous anti dépresseurs à une certaine période je ne serai plus de ce monde, c'est une certitude.

Dans tous les cas, tout le monde est différent : pour toi ce ne sont peut-être pas des "vrais" problèmes mais pour la personne qui le vit c'est existentiel, oui.
C'est comme les problèmes d'ados qui nous font des fois sourire, mais pour eux c'est très important, je vois pas l'intêret de négliger une personne plutôt qu'une autre sous prétexte que son cas à l'air plus sèrieux de ton point de vue..

Merci à toutes pour vos réponses!

J'ai longtemps pensé aussi que les psy étaient des bons à rien, mais au jour d'aujourd'hui je ressent vraiment le besoin d'aller "discuter" de tout ça avec quelqu'un de neutre...

Les copines, la famille sont de bons conseils mais au bout d'un moment je pense qu'il est nécessaire d'en parler à quelqu'un qui ne connait pas tout les tenants et les aboutissants.

La suite au prochain épisode!

Merci à toutes pour vos réponses!

J'ai longtemps pensé aussi que les psy étaient des bons à rien, mais au jour d'aujourd'hui je ressent vraiment le besoin d'aller "discuter" de tout ça avec quelqu'un de neutre...

Les copines, la famille sont de bons conseils mais au bout d'un moment je pense qu'il est nécessaire d'en parler à quelqu'un qui ne connait pas tout les tenants et les aboutissants.

La suite au prochain épisode!

risperdalconsta a écrit:

peut-être que ton erreur tient au fait que tu attends des miracles "ils sont inefficaces" mais heu,c'est le patient qui doit se guérir,le psy aide le cheminement il ne peut pas aller bien à ta place....
Autant j'admet qu'il est difficile de trouver vers qui se tourner,autant je suis totalement en désaccord avec ce que tu dis,j'ai l'expérience contraire à la tienne.Mais il faut dire que le travail c'est pas mon psy qui l'a fait,c'est moi.
Dans le cas précis de Djouuu,elle peut aller voir un psy juste pour avoir quelques pistes pour mieux vivre avec sa perte de poids,quelques exercices simples pour en prendre vraiment conscience,etc.Il ne s'agit pas d'une psychanalyse de 4 ans,mais de quelques séances pour discuter.Pareil sur le fait qu'elle tombe sur le même genre de (mauvaises) relation,quelqu'un d'extérieur peut nous aider à prendre conscience des erreurs que l'ont fait sans s'en rendre compte et qui amènent à ce genre de rencontres.Qu'il y a t-il d'incroyable là dedans,qui parle de maladie mentale...être aidée à se remettre en question,pas la peine d'en faire un foin.

happinesstherapy a écrit:
Je suis d'accord, mais je trouve que la démarche du psy dans ce cadre devrait être complémentaire d'une tentative de prise de recul personnelle. Je veux dire qu'il ne faut pas attendre d'être sauvé(e) par un psy, il peut être utile pour se remettre en question mais on peut déjà par soi-même commencer le chemin. Ne pas attendre d'être avec le psy pour réfléchir, pour se dire des choses à soi-même.

psy psy psy.... psss psss psss
une seule idée proposée à Djouuu

C'est un besoin de parler seulement qu'il te faut, ou le besoin aussi de te réapproprier ton corps, ta manière de bouger, d'appréhender la vie, les gestes au quotidien avec cette nouvelle masse corporelle qui n'est plus celle dont tu étais habituée. Parceque le coup de rein pour fermer les tiroirs... eh bien va falloir un peu plus de zeste...

Il te reste à explorer éventuellement ton rapport à l'estime de soi, esthéticienne vis à vis de ton tein qui a changé, nouvelle teinte de crème par exemple, important pour l'image que tu te renvois, un petit coup de peps. Une orthophoniste et/ou psychomotricienne pour ton dos qui a pris un coup avec cette baisse de poids importante et qui ne sait plus soutenir cette carapace fantôme, rapports cognitifs dans l'espace. Une séance de coaching en look vestimentaire peut-être, la mise en valeur de tes nouvelles formes... ou une bonne vendeuse dans un magasin, une séance de shopping avec des copines. Un bon ostéo pour remettre ton squelette en place, les volumes à porter par ta structure osseuse n'étant plus les mêmes.... un sport qui te plait... se remettre en route, visite des 5000 après transformation...

psy psy psy la danse des psys... c'est important mais pas que !

Ah oui et pour le dentiste quand tu as mal au dent... c'est simpliste aussi, exemple vécu, j'avais mal aux dents, et le dentiste ne trouvait rien, logique maux de dents donc dentiste, et puis une copine me conseille d'aller voir l'ostéo, j'avais des dents qui commençaient à se déchausser... et l'ostéo, première question qu'il me pose, vous avez eu un accident ? je lui dis "ben rien de bien méchant une voiture m'a tamponné avec refus de priorité, juste de la taule froissée et une marque à l'épaule causée par ma ceinture de sécurité", j'avais des vertèbres cervicales de déplacées mais pas particulièrement mal au cou, d'où les dents qui bougeaient et allaient se déraciner...
Eh oui depuis quelques années l'ostéo fait parti de ma panoplie de mes bobologues, gynéco, dentiste, ophtalmo,... nous vivons dans une société ou on apprend un certain confort mais aussi à prendre soin de soi, et quand on en a les moyens financiers, géographiques... etç... cela s'appelle aussi de la prévention... avant les grands maux.

Après cet aparté, revenons donc à Miss Djouuu qui a besoin de mettre des mots sur ses maux mais pas que...

Je te souhaite de rencontrer ta nouvelle "moi" et d'ancrer tes racines dans son nouveau terreau et d'y pousser joliment au soleil.... et tu verras les regards des autres tu t'en ficheras. Ce que tu te renverras et renverras aux autres fera que tu attireras, ou plutôt, tu feras plus attention aux personnes que tu souhaites réellement rencontrées. Je te souhaite plus de confiance en toi. Très bonne continuation.

P.S. : Ah oui et pour le psy, le pif paf pouf dans le bottin peut avoir du bon en fonction de ses intuitions, à moins qu'en fonction de ton histoire personnelle, tu te renseignes sur un professionnel (psychiatre, psychanaliste, psychothérapeuthe, comportementaliste... etç, etc... y'en a pléthore...) qui soit spécialisé dans le sens que tu veux donner à ton cheminement psychanalytique, aux clés que tu souhaites trouver pour mieux ouvrir certaines portes et cheminer plus librement dans ton esprit...

Okapi a écrit:


oui si tu lis aussi la 1ere partie de ce que je dis tu constates que je dis ça aussi:un psy ne peut pas faire le boulot à ta place.Donc bien évidemment il faut faire un travail sur soi-même.
On conseille un psy,mais ça peut être une autre personne empathique je ne connais pas son entourage.Dans mon cas perso un psy était nécessaire,j'ai fait quelques séances pour me guider,mais j'ai toujours tenu la barre moi-même..

happinesstherapy a écrit:
J'ai fini par me dépatouiller seule de mes déprimes pour ma part, ainsi que de mes TCAs. Ca a été long, je n'étais pas d'une grande efficacité, mais je suis finalement arrivée.

Il faut trouver le bon praticien. La personne qui arrive à cerner où tu te trouves et à te guider pour que tu fasses toi-même le chemin jusqu'à la sortie.

Autant dire que ça tient de la perle rare à mon sens. Il faut avoir un sens psychologique de folie.
Les psys que j'ai rencontrés ne s'impliquaient pas autant et me faisaient parler de mon enfance, ou de mon quotidien...je ne pense pas en avoir tiré grand chose.

J'ai malheureusement perdu 20 ans avec un PN ,j'ai lutté et me reconstruit avec ma famille et des amis qui ne m'ont pas lâchés même si je ne réagissais pas avant ,je n'ouvrais pas les yeux .Maintenant que je suis divorcée , j'apprends que c'est un pédophile ,j'ai vécu à côté d'un monstre sans le savoir .
Quelle horreur !je ne rêve que d'une chose ;lui faire la peau. J'attends la decision de justice ,trop longue à mon goût .Mais une chose est sure ,je veux vivre et j'ai déjà perdu 15 kg et je continue .la vie est trop courte ,je veux en profiter. Ces personnes ne doivent plus gâcher nos vies ,Bats toi ,tu trouveras qlq'un de bien et tu apprendras à t'aimer . courage :roll: