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La politique et le couple

50 ans Sur un gros arbre perché 7658
C'est très bien qu'il apprenne à repasser son linge, on ne sait jamais...
63 ans Franche Comté 995
Oui, c'est un monde de requins.

Mais est ce une raison pour le devenir soi même ?

Clairement non.

Les politiques édictent les règles du bien vivre ensembles dans une société et pourraient s'affranchir de ces règles qu'ils veulent voir mettre en œuvre ?


Il est possible de faire de la politique en respectant les autres et en refusant d'être un tueur.
S
89 ans 4951
Mathilde76 a écrit:
Ca fait peut être cliché mais je suis douce et gentille pour de vrai, trop, et avec tout le monde. Mais je sais aussi m'imposer et dans ce cadre si j'employais ces mots c'était surtout pour contraster avec ce qu'il vit toute la journée.

Le monde politique est un monde de requins et c'est un monde qu'il a de plus en plus à supporter, comme il dit quand il était plus jeune il n'avait aucun scrupule à écraser les autres pour atteindre ses objectifs. Maintenant il en a et du coup il ne parvient pas à atteindre ses objectifs.


Pour moi on est TROP gentille quand on accepte de faire des choses qu'on a pas envie de faire par peur de blesser, d'etre rejetée ou autre raison qui a avoir avec le rapport qu'on a avec les autres. Je suis assez gentille comme fille, mais j ai jamais le sentiment de l'etre trop, car j'exprime assez clairement mes limites, donc je n'ai jamais le sentiment de me faire avoir puisque j'estime que c'est mon problème si je n'ai pas réussi à mettre la limite (avec ma famille d origine cela arrive encore) mais j'ai le sentiment que c'est ma responsabilité. Il y a des gens qui reculent naturellement, ne sont pas envahissant, n'abusent pas des autres et d'autres a qui il faut mettre des limites claires. La plupart des gens acceptent la limite imposée, et ceux qui ne l'acceptent pas, à toi de voir si tu veux rester leurs amis. Je me suis d'ailleurs fait entuber une fois assez grandement par une personne que je croyais faire partie de mes amis, j'en ai tiré leçon et je l'ai rayée de la liste des mes proches en lui expliquant pourquoi.

Mathilde76 a écrit:
Le monde politique est un monde de requins et c'est un monde qu'il a de plus en plus à supporter, comme il dit quand il était plus jeune il n'avait aucun scrupule à écraser les autres pour atteindre ses objectifs. Maintenant il en a et du coup il ne parvient pas à atteindre ses objectifs.


C est là dessus que j'échangerais avec lui, lui faire voir qu'il a changé et qu'il n'est plus pres à écraser les autres pour atteindre son objectif, lui dire que c'est un changement que tu apprécies en lui. Apres, c'est à lui de savoir s'il a envie de continuer, en ayant changé de point de vue.


Mathilde76 a écrit:
La politique est chronophage, j'ai essayé de négocier avec lui le fait qu'il reste un jour sur 2 à la maison le week end. Il l'a fait quelques fois mais il s'est rendu compte que le jour où il n'y était pas, les autres (monde de requins) en profitaient pour décider des choses sans lui. J'ai quand même réussi à lui faire faire certaines choses à force de démonstration qu'il ne vit pas à l'hotel mais en couple, désormais il passe l'aspirateur une fois par semaine et repasse son linge, il fait aussi la vaisselle mais plus irrégulièrement car en plus avec son boulot il rentre tard. Petit à petit on avance, mais je n'arrive pas à passer devant la politique et ça me mine.


Il doit analyser quel est son rapport à la politique, qu'est-ce qui l'intéresse là-dedans, le pouvoir, l impression de pouvoir controler quelque chose ? Pourquoi veut t il faire partie d un monde qu il appelle lui meme un monde de requins ?

Mon beau-pere est complètement passé à coté de sa vie de famille pour la politique, c'est un choix qu'il a regretté sur la fin quand apres bien des histoires, il est retombé a été "destitué", mais pour autant, il aimait énormément cette image, ce pouvoir que ses fonctions lui amenait, l impression d'etre un homme respecté, admiré, il avait sous-estimé qu'il ne ferait pas l unanimité et s exposer demande un certain recul face aux attaques qu'on peut subir, justifiées ou non d'ailleurs.

Mais députée connait certainement bien mieux le sujet que moi, qui ne suit pas engagée dans cette voie là.
S
35 ans 3465
(Je vais répondre sans avoir lu tous les messages. Je m'en excuse d'avance.)

Avec mon copain, on est un peu comme vous. Lui se place plutôt à droite, sans forcément être radical (quoique parfois...) et pire, sans forcément connaître grand chose à la politique.

Moi je me situerai plutôt à gauche, bien que comme toi, la politique ne m'intéresse pas parce que j'estime qu'actuellement, tous les partis de gauches ne sont plus que des droites modérées... La gauche n'existe plus, pour moi.

Quoiqu'il en soit, j'essaie souvent d'éviter le sujet, parce que ça me fait vite monter les tours les discours capitalistes. La terre n'appartient à personne, pour moi tout le monde a le droit d'aller vivre là où il le veut... ETC... Si on ajoute à ça que j'ai un don pour aller contre l'avis général de manière assez virulente, parfois juste pour le plaisir de contredire (et ça même si dans le fond, je peux être d'accord avec la personne), du coup je m'étale et je fuis ce genre de sujet.
33 ans 1489
Mathilde76 a écrit:
Le truc c'est que je n'ai pas suffisamment confiance en moi pour supporter ses moqueries ou ses piques et je ne me sens pas non plus suffisamment forte pour argumenter et lui faire face. De toute façon ni lui ni moi ne parviendra à convertir l'autre.


Pour moi, ces moqueries et ces piques, tu ne devrais tout simplement pas les vivre. Je connais quelques personnes qui font de la politique, et autant certains peuvent passer des heures à écouter un interlocuteur avec intérêt, autant d'autres ne cherchent qu'à convaincre et n'essaient même pas de voir les choses d'un autre point de vue. Je ne dis pas que ton copain est comme ça, mais tu as le droit de ne pas être calée en la matière, tu as le droit de ne pas vraiment t'y intéresser. (pour moi, tant que tu respectes les opinions des autres, tu aurais même le droit de n'en avoir rien à f*utre).

Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que ton copain ne te laisse pas beaucoup d'exprimer. Avec mon ex, nos opinions en la matière étaient assez similaires, mais il y avait parfois des disputes. Par exemple il n'arrêtait pas de critiquer les "lobbys juifs", sans être réellement informé et d'une manière qui pouvait frôler l'antisémitisme. Du coup on s'engueulait un peu, mais on finissait par en parler et ça s'arrangeait toujours. Parce qu'on était tous les deux disposés à éventuellement changer d'avis, et qu'on écoutait l'autre.
38 ans 2879
Mathilde76 a écrit:

La politique est chronophage, j'ai essayé de négocier avec lui le fait qu'il reste un jour sur 2 à la maison le week end. Il l'a fait quelques fois mais il s'est rendu compte que le jour où il n'y était pas, les autres (monde de requins) en profitaient pour décider des choses sans lui.

Ah oui, en effet. Difficile de lâcher du lest lorsqu'il faut s'être donné en entier pour rester dans le peloton de tête.

C'est le drame des activités où il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus. Tous ont envie de l'être (élu), et c'est donc la bousculade générale dans le panier de crabes.

Ceci étant, il y a tout de même moyen j'imagine d'avoir des stratégies plus efficaces qui pourraient diminuer son implication. Parfois prendre de la distance n'est pas se faire distancer, si c'est bien dosé et si c'est accompagné d'actions/paroles fortes lorsqu'on est présent.
L'important c'est de garder de l'impact, et être en bruit de fond à se chamailler avec les autres n'en donne pas à mon sens.

Il faudra bien qu'il accepte les compromis, ou alors il donne sa vie au travail et à la politique et fait une croix sur une vie de famille. Qu'il prenne conscience que s'il ne ménage pas une place pour celle-ci, eh bien, ce n'est pas la peine d'espérer. La vie est faite de choix, et il n'aura pas le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.
M
47 ans Ici et là... 2051
saralou a écrit:
Mathilde76 a écrit:
Ca fait peut être cliché mais je suis douce et gentille pour de vrai, trop, et avec tout le monde. Mais je sais aussi m'imposer et dans ce cadre si j'employais ces mots c'était surtout pour contraster avec ce qu'il vit toute la journée.


Pour moi on est TROP gentille quand on accepte de faire des choses qu'on a pas envie de faire par peur de blesser, d'etre rejetée ou autre raison qui a avoir avec le rapport qu'on a avec les autres. Je suis assez gentille comme fille, mais j ai jamais le sentiment de l'etre trop, car j'exprime assez clairement mes limites, donc je n'ai jamais le sentiment de me faire avoir puisque j'estime que c'est mon problème si je n'ai pas réussi à mettre la limite (avec ma famille d origine cela arrive encore) mais j'ai le sentiment que c'est ma responsabilité. Il y a des gens qui reculent naturellement, ne sont pas envahissant, n'abusent pas des autres et d'autres a qui il faut mettre des limites claires. La plupart des gens acceptent la limite imposée, et ceux qui ne l'acceptent pas, à toi de voir si tu veux rester leurs amis. Je me suis d'ailleurs fait entuber une fois assez grandement par une personne que je croyais faire partie de mes amis, j'en ai tiré leçon et je l'ai rayée de la liste des mes proches en lui expliquant pourquoi.


Effectivement, je n'ai pas confiance en moi, je ne me sens pas digne de l'intérêt des autres depuis toute petite, déjà en maternelle je me laissait attacher à un arbre dans la cour par peur d'être rejettée. Donc tant que ce que l'on me demande reste dans la limite du raisonnable et du légal et ne va pas à l'encontre de mes convictions profonde je dis oui et je me retrouve parfois à faire des choses dont je n'ai pas envie mais que je trouve plus facile de faire que de rentrer dans des discussions sans fin.

saralou a écrit:
Mathilde76 a écrit:
Le monde politique est un monde de requins et c'est un monde qu'il a de plus en plus à supporter, comme il dit quand il était plus jeune il n'avait aucun scrupule à écraser les autres pour atteindre ses objectifs. Maintenant il en a et du coup il ne parvient pas à atteindre ses objectifs.


C est là dessus que j'échangerais avec lui, lui faire voir qu'il a changé et qu'il n'est plus pres à écraser les autres pour atteindre son objectif, lui dire que c'est un changement que tu apprécies en lui. Apres, c'est à lui de savoir s'il a envie de continuer, en ayant changé de point de vue.


Je ne l'ai pas connu avant, donc je ne sais pas si je l'aurait apprécié, si j'en serais tombé amoureuse à cette époque. Des fois j'ai l'impression que ça ne lui plait du tout, que ça lui apporte bien plus d'embêtement que de plaisir, mais d'un autre coté il dit que c'est sa passion, son seul moyen de se sortir des soucis, de voir des gens autre que moi, le chat et sa mère. Je lui ai expliqué que c'était normal quelque part de n'être plus à 33 ans comme on était à 18 ou 20 ans, ça s'appelle murir, mais il a du mal à admettre qu'il ait changé.

saralou a écrit:
Mathilde76 a écrit:
La politique est chronophage, j'ai essayé de négocier avec lui le fait qu'il reste un jour sur 2 à la maison le week end. Il l'a fait quelques fois mais il s'est rendu compte que le jour où il n'y était pas, les autres (monde de requins) en profitaient pour décider des choses sans lui. J'ai quand même réussi à lui faire faire certaines choses à force de démonstration qu'il ne vit pas à l'hotel mais en couple, désormais il passe l'aspirateur une fois par semaine et repasse son linge, il fait aussi la vaisselle mais plus irrégulièrement car en plus avec son boulot il rentre tard. Petit à petit on avance, mais je n'arrive pas à passer devant la politique et ça me mine.


Il doit analyser quel est son rapport à la politique, qu'est-ce qui l'intéresse là-dedans, le pouvoir, l impression de pouvoir controler quelque chose ? Pourquoi veut t il faire partie d un monde qu il appelle lui meme un monde de requins ?

Mon beau-pere est complètement passé à coté de sa vie de famille pour la politique, c'est un choix qu'il a regretté sur la fin quand apres bien des histoires, il est retombé a été "destitué", mais pour autant, il aimait énormément cette image, ce pouvoir que ses fonctions lui amenait, l impression d'etre un homme respecté, admiré, il avait sous-estimé qu'il ne ferait pas l unanimité et s exposer demande un certain recul face aux attaques qu'on peut subir, justifiées ou non d'ailleurs.

Mais députée connait certainement bien mieux le sujet que moi, qui ne suit pas engagée dans cette voie là.


Là je ne peux que répondre ce qu'il m'a dit, ce qu'il aime dans la politique c'est l'idée qu'il peut aider les gens. Cela fait la moitié de sa vie qu'il est militant et maintenant il aimerait être plus que ça, parce que militant tu bosses pour l'élection des autres, tu leur prépares leur dossier et personne ne sait que tu existes.
M
47 ans Ici et là... 2051
Okapi a écrit:
Mathilde76 a écrit:

La politique est chronophage, j'ai essayé de négocier avec lui le fait qu'il reste un jour sur 2 à la maison le week end. Il l'a fait quelques fois mais il s'est rendu compte que le jour où il n'y était pas, les autres (monde de requins) en profitaient pour décider des choses sans lui.

Ah oui, en effet. Difficile de lâcher du lest lorsqu'il faut s'être donné en entier pour rester dans le peloton de tête.

C'est le drame des activités où il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus. Tous ont envie de l'être (élu), et c'est donc la bousculade générale dans le panier de crabes.

Ceci étant, il y a tout de même moyen j'imagine d'avoir des stratégies plus efficaces qui pourraient diminuer son implication. Parfois prendre de la distance n'est pas se faire distancer, si c'est bien dosé et si c'est accompagné d'actions/paroles fortes lorsqu'on est présent.
L'important c'est de garder de l'impact, et être en bruit de fond à se chamailler avec les autres n'en donne pas à mon sens.

Il faudra bien qu'il accepte les compromis, ou alors il donne sa vie au travail et à la politique et fait une croix sur une vie de famille. Qu'il prenne conscience que s'il ne ménage pas une place pour celle-ci, eh bien, ce n'est pas la peine d'espérer. La vie est faite de choix, et il n'aura pas le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière.


N'évoluant pas dans ce monde là, j'ai du mal à savoir quels sont les compromis envisageables, celui d'un jour sur 2 me semblait bon et c'était surtout un compromis dans le sens où chacun acceptait un truc qui ne lui faisait pas forcément plaisir mais avait en échange un moment qui lui faisait plaisir. Mais il n'est pas réalisable de son point de vue car il manque des décisions importantes et aussi car les plannings ne se font pas longtemps à l'avance donc si il programme d'aller à la permanence du dimanche matin et qu'on lui rajoute une réunion pas prévue le samedi, il n'y peut rien... Et lui ne proposant rien d'autre, pour le moment il a bel et bien le beurre, l'argent et la crémière. Mais il est prévenu : un jour je ne pourrait plus supporter la situation et là le choix je le ferais pour lui.
M
47 ans Ici et là... 2051
deputee702 a écrit:
Oui, c'est un monde de requins.

Mais est ce une raison pour le devenir soi même ?

Clairement non.

Les politiques édictent les règles du bien vivre ensembles dans une société et pourraient s'affranchir de ces règles qu'ils veulent voir mettre en œuvre ?


Il est possible de faire de la politique en respectant les autres et en refusant d'être un tueur.


Je pense que c'est ce qu'il essaie de faire maintenant, faire de la politique sans écraser tout le monde mais ça le perturbe d'avoir changé.
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
Concrètement, il t'accorde combien de temps par semaine ?...

Je ne parle pas du temps à passer des coups de fil pour son trip', à trier des factures, ou bien à s'acquitter d'une mince fraction des tâches ménagères, mais du temps passé physiquement et émotionnellement avec sa compagne ?...
S
89 ans 4951
Mathilde76 a écrit:
deputee702 a écrit:
Oui, c'est un monde de requins.

Mais est ce une raison pour le devenir soi même ?

Clairement non.

Les politiques édictent les règles du bien vivre ensembles dans une société et pourraient s'affranchir de ces règles qu'ils veulent voir mettre en œuvre ?


Il est possible de faire de la politique en respectant les autres et en refusant d'être un tueur.


Je pense que c'est ce qu'il essaie de faire maintenant, faire de la politique sans écraser tout le monde mais ça le perturbe d'avoir changé.


Cela le perturbe dans quel sens, a t il été élevé dans un système de valeur de compétition par exemple ? parce que personnellement, ne devrait il pas se sentir soulagé d'avoir changé ? d'avoir de l'empathie pour les autres et de ne plus vouloir réussir au détriment d'autrui "plus faible". OU ce qui le perturbe serait de se rendre compte qu'aider les autres n'est pas si simple et que certains de ceux qui arrivent au sommet travaillent pour eux, pour leur pouvoir ?

Aider les autres, je pense que c'est une bonne chose, mais que pense t il du fait d'aider les autres à ton détriment ?

Continues à bien parler avec lui, a exprimer clairement tes ressentis, tes besoins, ne sois pas dans la reconnaissance d'etre aimée (vis à vis du manque de confiance en toi par exemple), je l'ouvre tout le temps et mon mari n'a pas pris la fuite, malgré que des fois je l'ai soulé ;) .

Ce dont je me suis rendu compte avec les années c'est qu'il vaut mieux etre ce qu'on est réellement dans la relation, en effet, avec les années sinon, on a tendance à reporter notre frustration de ne pas avoir été entendue sur l'autre, alors qu'à la base il n'a pas eu toutes les données sur nos limites.

Alors oui, parfois, cela peut t'occasionner une discussion enflammée, voir une dispute, pourtant toutes ces choses peuvent aider sur le long terme.
M
47 ans Ici et là... 2051
le_chat_du_cheshire a écrit:
Concrètement, il t'accorde combien de temps par semaine ?...

Je ne parle pas du temps à passer des coups de fil pour son trip', à trier des factures, ou bien à s'acquitter d'une mince fraction des tâches ménagères, mais du temps passé physiquement et émotionnellement avec sa compagne ?...


Si je répond que c'est pas la quantité mais la qualité qui compte j'ai bon ???

Tu me demandes des calculs d'apothicaire là lol

Une semaine normale : on va dire qu'on se croise le matin, ensuite il rentre vers 20 h et on est ensemble jusqu'au dodo donc environ 4 h, sauf les soirs où il a des réunions et qu'il rentre à minuit, mais c'est pas régulier. Le samedi et le dimanche il revient des réunions/permanences vers 15-16h . Voilà je te laisse faire les calculs...

En même temps, il y a une norme niveau temps à passer avec son conjoint ?
M
47 ans Ici et là... 2051
saralou a écrit:
Mathilde76 a écrit:
deputee702 a écrit:
Oui, c'est un monde de requins.

Mais est ce une raison pour le devenir soi même ?

Clairement non.

Les politiques édictent les règles du bien vivre ensembles dans une société et pourraient s'affranchir de ces règles qu'ils veulent voir mettre en œuvre ?


Il est possible de faire de la politique en respectant les autres et en refusant d'être un tueur.


Je pense que c'est ce qu'il essaie de faire maintenant, faire de la politique sans écraser tout le monde mais ça le perturbe d'avoir changé.


Cela le perturbe dans quel sens, a t il été élevé dans un système de valeur de compétition par exemple ? parce que personnellement, ne devrait il pas se sentir soulagé d'avoir changé ? d'avoir de l'empathie pour les autres et de ne plus vouloir réussir au détriment d'autrui "plus faible". OU ce qui le perturbe serait de se rendre compte qu'aider les autres n'est pas si simple et que certains de ceux qui arrivent au sommet travaillent pour eux, pour leur pouvoir ?

Aider les autres, je pense que c'est une bonne chose, mais que pense t il du fait d'aider les autres à ton détriment ?

Continues à bien parler avec lui, a exprimer clairement tes ressentis, tes besoins, ne sois pas dans la reconnaissance d'etre aimée (vis à vis du manque de confiance en toi par exemple), je l'ouvre tout le temps et mon mari n'a pas pris la fuite, malgré que des fois je l'ai soulé ;) .

Ce dont je me suis rendu compte avec les années c'est qu'il vaut mieux etre ce qu'on est réellement dans la relation, en effet, avec les années sinon, on a tendance à reporter notre frustration de ne pas avoir été entendue sur l'autre, alors qu'à la base il n'a pas eu toutes les données sur nos limites.

Alors oui, parfois, cela peut t'occasionner une discussion enflammée, voir une dispute, pourtant toutes ces choses peuvent aider sur le long terme.


Apparemment pas de compétition mais plutot un manque d'estime de lui, son père, aujourd'hui décédé, ayant tendance à écraser ses enfants de par son fort caractère. Je pense qu'il est un peu entré en politique pour prouver à son père qu'il pouvait le faire. Il faut savoir qu'il est Marseillais et faire de la politique à Marseille c'est encore plus "dur" qu'ailleurs.

Changer le perturbe parce que pour lui on ne peut pas changer son caractère, or là il a changé de caractère donc ça colle pas avec ses convictions. Ce n'est pas quelqu'un d'empathique à la base mais maintenant il a des scrupules à jouer les tueurs...

Je continuerais bien évidemment à en discuter avec lui, à lui dire ce que j'aimeraiset puis soit il fera des concessions, des compromis soit un jour je ne pourrais plus supporter d'être abandonnée. Pour le moment je le supporte car je l'aime et que malgré tout le voir heureux et s'épanouir (même si parfois je doute que ce soit le cas) me rend heureuse et que je n'ai pas envie de le priver de sa passion, sinon il m'en voudra et je culpabiliserais.
S
89 ans 4951
pourtant oui, on peut changer, simplement qu'on ne change pas pour quelqu'un.

Je ne suis plus la meme jeune fille de 20 ans (et heureusement) j'ai acquis plus de bienveillance, de tolérance avec les années en réglant mes problèmes, mes souffrances d'enfant, en ayant des enfants, en vivant 26 ans avec un homme qui n'est plus le meme (personnellement je le trouve mieux qu'avant).

Parfois on joue un role, pour prouver à notre pere ceci, à notre conjoint cela, pourtant, a l intérieur on sent que ce modèle ne nous correspond pas totalement, en vieillissant, on s'accorde plus le droit d etre nous meme.

Comme tu en parles, je ne suis pas sure que cela soit encore une si grande passion et s'il à le meme genre d'age que toi, je pense qu'une remise en question peut etre intéressante, je trouve qu'il y a des tournants, des questionnements qui se font.

J'ai eu ce passage à la quarantaine, une envie d avancer, de changer et mon mari c'est plus maintenant à plus de 50 ans, qui se pose des questions par rapport à certaines choses, des priorités etc.... .

Lui as-tu demandé s il pensait qu'on gardait le meme caractère toute sa vie ? Est-ce que cela pourrait avoir un lien avec la personnalité de son pere par exemple.
P
56 ans 3727
Pour le sujet de base, je ne m'intéresse guère à la politique et encore moins de façon engagée. J'ai certaines idées sur des sujets de société mais je conçois mal partager ma vie avec une militante, quand bien même elle serait de mon "bord". J'aime pouvoir parler de manière naturelle des choses qui nous entourent et donner mon point de vue sans devoir subir des remarques moralistes (ou même directement méprisantes) sur mes idées. Facile de remettre en place un proche qui nous gonfle, plus délicat avec une femme qu'on aime.
B I U


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