Mathilde76 a écrit:Ca fait peut être cliché mais je suis douce et gentille pour de vrai, trop, et avec tout le monde. Mais je sais aussi m'imposer et dans ce cadre si j'employais ces mots c'était surtout pour contraster avec ce qu'il vit toute la journée.
Le monde politique est un monde de requins et c'est un monde qu'il a de plus en plus à supporter, comme il dit quand il était plus jeune il n'avait aucun scrupule à écraser les autres pour atteindre ses objectifs. Maintenant il en a et du coup il ne parvient pas à atteindre ses objectifs.
Pour moi on est TROP gentille quand on accepte de faire des choses qu'on a pas envie de faire par peur de blesser, d'etre rejetée ou autre raison qui a avoir avec le rapport qu'on a avec les autres. Je suis assez gentille comme fille, mais j ai jamais le sentiment de l'etre trop, car j'exprime assez clairement mes limites, donc je n'ai jamais le sentiment de me faire avoir puisque j'estime que c'est mon problème si je n'ai pas réussi à mettre la limite (avec ma famille d origine cela arrive encore) mais j'ai le sentiment que c'est ma responsabilité. Il y a des gens qui reculent naturellement, ne sont pas envahissant, n'abusent pas des autres et d'autres a qui il faut mettre des limites claires. La plupart des gens acceptent la limite imposée, et ceux qui ne l'acceptent pas, à toi de voir si tu veux rester leurs amis. Je me suis d'ailleurs fait entuber une fois assez grandement par une personne que je croyais faire partie de mes amis, j'en ai tiré leçon et je l'ai rayée de la liste des mes proches en lui expliquant pourquoi.
Mathilde76 a écrit:Le monde politique est un monde de requins et c'est un monde qu'il a de plus en plus à supporter, comme il dit quand il était plus jeune il n'avait aucun scrupule à écraser les autres pour atteindre ses objectifs. Maintenant il en a et du coup il ne parvient pas à atteindre ses objectifs.
C est là dessus que j'échangerais avec lui, lui faire voir qu'il a changé et qu'il n'est plus pres à écraser les autres pour atteindre son objectif, lui dire que c'est un changement que tu apprécies en lui. Apres, c'est à lui de savoir s'il a envie de continuer, en ayant changé de point de vue.
Mathilde76 a écrit:La politique est chronophage, j'ai essayé de négocier avec lui le fait qu'il reste un jour sur 2 à la maison le week end. Il l'a fait quelques fois mais il s'est rendu compte que le jour où il n'y était pas, les autres (monde de requins) en profitaient pour décider des choses sans lui. J'ai quand même réussi à lui faire faire certaines choses à force de démonstration qu'il ne vit pas à l'hotel mais en couple, désormais il passe l'aspirateur une fois par semaine et repasse son linge, il fait aussi la vaisselle mais plus irrégulièrement car en plus avec son boulot il rentre tard. Petit à petit on avance, mais je n'arrive pas à passer devant la politique et ça me mine.
Il doit analyser quel est son rapport à la politique, qu'est-ce qui l'intéresse là-dedans, le pouvoir, l impression de pouvoir controler quelque chose ? Pourquoi veut t il faire partie d un monde qu il appelle lui meme un monde de requins ?
Mon beau-pere est complètement passé à coté de sa vie de famille pour la politique, c'est un choix qu'il a regretté sur la fin quand apres bien des histoires, il est retombé a été "destitué", mais pour autant, il aimait énormément cette image, ce pouvoir que ses fonctions lui amenait, l impression d'etre un homme respecté, admiré, il avait sous-estimé qu'il ne ferait pas l unanimité et s exposer demande un certain recul face aux attaques qu'on peut subir, justifiées ou non d'ailleurs.
Mais députée connait certainement bien mieux le sujet que moi, qui ne suit pas engagée dans cette voie là.