Ces mots qui qui font mal...

MaudK a écrit:

Hallybell a écrit:

En effet elle est en léger surpoids, elle a en fait une assez bonne carrure et est assez fine/musclée mais à cause (principalement) de ses intolérances elle gonfle beaucoup du ventre... rien de bien grave en somme -si ce n'est son inconfort pour ses gonflements, mais bon elle consultait en partie pour cela aussi :roll: !
Je ne comprendrais jamais comment on peut recevoir un patient en détresse (douleur physique et/ou psychologique), l'envoyer promener et dormir sereinement ensuite :evil:

Black-Leather a écrit:

Les études, meme aussi longues et difficiles que les études de médecine, ca ne rend pas intelligent.
La mémoire et la connaissance encyclopédique d'un domaine scientifique n'a pas grand chose à voir avec la véritable intelligence ou avec l'empathie...
Et l'empathie et la psychologie (au sens courant du terme), ca ne s'apprend pas dans un amphi ou dans les bouquins.
Donc, oui, on peut malheureusement etre médecin et etre assez débile pour balancer ce genre de chose...
J'en ai tellement entendu que je ne m'étonne plus de rien...
Mais traiter comme une obese une personne qui s'habille en 40-42, c'est lamentable...
D'ailleurs, dire à une obèse, meme morbide comme moi, "je ne peux rien faire pour vous, revenez quand vous aurez maigri", c'est lamentable aussi...
Personnellement, je ne vais presque plus chez le médecin, malgré de graves problèmes de santé, parce qu'on me dit toujours que ceci ou cela vient de mon poids, alors que parfois c'est pas vrai et que meme si c'est vrai, ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas traiter les problèmes.
Une hernie discale, la logique voudrait qu'on la traite pareil quelle que soit sa cause...
Et une insuffisance respiratoire, je pense qu'il pourrait etre intéressant de la traiter autrement que par "c'est à cause de votre poids, donc si vous refusez de faire un régime, je ne peux rien faire pour vous tant que ce n'est pas assez grave pour justifier une assistance respiratoire"...
D'une part, il n'a jamais été démontré que c'était à cause de mon poids... Ca peut très bien venir de ma maladie neurologique... D'autre part, meme SI ca vient de mon poids, il pourrait etre intéressant de me traiter autrement que par le mépris...
Mais comme j'en ai marre, je me débrouille comme je peux avec mes symptomes... J'en ai marre de me prendre mon poids dans la figure, donc je pratique la politique de l'autruche: je ne vais presque plus chez le médecin. Comme ca, je ne sais pas si mon pré-diabete devient diabete ou si mon insuffisance respiratoire s'agrave... mais surtout, je ne me prends plus mon poids dans la figure en permanence...
J'imagine que je ne dois pas etre la seule à faire ca et je me demande quelle part ce phénomène joue dans les quelque 20 années d'espérance de vie en moins que sont censées avoir les obèses morbides...

Pour ma part, j'ai un très bon généraliste qui m'écoute, ne met pas tout sur le dos de mon obésité (1m57 pour 123 kgs).
D'ailleurs, il n'est pas pour la chirurgie de l'obésité.
Une fois, il m'a même dis qu'il préférais me voir arrêter de fumer que de maigrir.
Bon tout ça pour dire qu'il faut prendre le temps de choisir un médecin intelligent et conscencieux, je sais pas toujours facile :teddy:

matouzi a écrit:

Surtout quand on n'est pas prêt à déménager juste pour trouver le bon ;-)

Ça c'est sur quitter la région nîmoise pour un toubib ça le fait pas. Lol \:D/
:teddy:

matouzi a écrit:
Il y a au moins 3 obstacles:
1) l'histoire du médecin traitant référent et du parcours de soins, qui complique la chasse au médecin généraliste intelligent...
2) le problème des médecins spécialistes, encore plus difficiles à choisir, surtout si comme moi on est obligé de consulter à l'hopital
3) les zones où il y a peu de médecins, donc peu ou pas de médecins intelligents et peu ou pas de choix... Ce n'est pas mon cas, mais ca existe!