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Concernant le don de moelle et les médecins de l'EFS ...
Je donnais mon sang, et maintenant surtout mes plaquettes dès qu'on me relançait. Le médecin ne me demandait rien.
Je perds du poids, on me relance, j'y vais. Là, le médecin me propose de m'inscrire sur le registre pour les donneurs de moelle. Je sais, je suis naïve, mais je n'ai pas fait le rapport de cause à effet.
Puis, je reprends du poids, on me relance, j'y retourne. Le médecin me demande mon poids, je le lui donne. Il me dit que ce n'est pas bien, que si c'est comme ça, il me retire du registre. Je lui ai répondu qu'il faisait ce qu'il voulait en pensant "Ah ! Mais mon grand, je suis tout à fait volontaire pour apporter de l'aide à mon prochain, si tu penses que ce n'est plus possible, tant pis ! Ce n'est pas non plus une partie de plaisir tu sais." Finalement, il m'a conservée sur le registre en me disant qu'il me laissait une chance, qu'on verrait la prochaine fois. Je pense qu'il n'a pas bien compris pourquoi j'ai éclaté de rire.
Aucun médecin ne m'en a reparlé depuis.
Quant aux raisons pour lesquelles ils préfèrent refuser les obèses, je peux arriver à comprendre leur point de vue. Mais je ne sais pas si les malades en face bénéficient du coup de toutes les chances, surtout quand on sait à quel point les chances sont infimes de trouver un donneur compatible en dehors de sa famille proche.
Je donnais mon sang, et maintenant surtout mes plaquettes dès qu'on me relançait. Le médecin ne me demandait rien.
Je perds du poids, on me relance, j'y vais. Là, le médecin me propose de m'inscrire sur le registre pour les donneurs de moelle. Je sais, je suis naïve, mais je n'ai pas fait le rapport de cause à effet.
Puis, je reprends du poids, on me relance, j'y retourne. Le médecin me demande mon poids, je le lui donne. Il me dit que ce n'est pas bien, que si c'est comme ça, il me retire du registre. Je lui ai répondu qu'il faisait ce qu'il voulait en pensant "Ah ! Mais mon grand, je suis tout à fait volontaire pour apporter de l'aide à mon prochain, si tu penses que ce n'est plus possible, tant pis ! Ce n'est pas non plus une partie de plaisir tu sais." Finalement, il m'a conservée sur le registre en me disant qu'il me laissait une chance, qu'on verrait la prochaine fois. Je pense qu'il n'a pas bien compris pourquoi j'ai éclaté de rire.
Aucun médecin ne m'en a reparlé depuis.
Quant aux raisons pour lesquelles ils préfèrent refuser les obèses, je peux arriver à comprendre leur point de vue. Mais je ne sais pas si les malades en face bénéficient du coup de toutes les chances, surtout quand on sait à quel point les chances sont infimes de trouver un donneur compatible en dehors de sa famille proche.