karen a écrit:kamae a écrit:Mais c'est Idem - au moins - pour les enfants : faire des enfants c'est prendre un engagement vis à vis d'EUX, c'est se mettre à leur disposition. Pour celà il faut quand même être en mesure d'être un pilier tant économique qu'affectif. Ce qui réduit les schemas de marginalité, si on se base sur les habituels groupes de marginaux (punks & co...)
bonjour les idées reçues... :roll:
perso, je connais des couples de punks qui ont un look à faire tomber raides les grand-mères dans la rue, des percings partout, des tatouages encore plus, on oserait à peine leur demander la route, et pourtant, ils sont en couples, on des gamins, s'en occupent très bien, ont des boulots qui leurs ressemblent (zicos, artistes...) et je ne vois pas ce qu'il leur manque...
Ce que je dis en substance Karen, c'est que moi je choisis de qualifier quelqu'un de "marginal" sur la base de ce qu'il a dans la tête, et pas de ses habits. Parce que des punks, des gothiques, des ce-que-tu-veux qui se distinguent par leur look et quelques gimmicks comportementaux, j'en ai connu et cotoyé et je continue à en cotoyer pas mal, par contre ce qu'ils ont dans leur tête, c'est du bien conventionnel de leur groupe social.
Un marginal, enfin dans ma conception, c'est quelqu'un qui créée quelque-chose qui provoque une vraie transgression. Faut m'expliquer en quoi un punk est transgressif aujourd'hui :roll:
Quant au fait qu'avoir de quoi assumer ses mômes financièrement est censé être une idée reçue, tu seras bien gentille de m'expliquer en quoi le contraire est vrai : tu fais comment pour nourrir, loger, éduquer ton môme sinon ? Je ne mets pas de côté l'amour, je ne dis pas qu'il faille non plus gagner beaucoup, mais que je sache pour gagner de l'argent il faut s'insérer dans le marché de l'emploi, qui est un tissu social comme un autre.