50 ans
aix en provence
204
Difficile de faire partager une expérience de cette sorte à des gens qui ne l'ont pas vécue et qui voient ça du coté du "jugement" ou du "yaka".
Il me semble que ces comportements ont quelque chose à voir avec les addictions : addict à la bouffe, comme d'autres à la cigarette ou à d'autres produits, avec le même côté irrépréssible et autodestructeur.
C'est toujours cette même référence à la volonté : arrêter de fumer c'est une question de volonté, maigrir ou arrêter de manger aussi... sauf que nous savons toutes que ce n'est pas comme ça que ça marche !
Moi aussi, quand j'étais ado, j'allais piquer des trucs dans les placards pour manger en cachette, parce que j'étais hyper frustrée par les phases de régime qui m'étaient imposées, parce que je vivais mal le regard de mes parents sur mon poids.
J'ai connu ces besoins irrépréssibles de manger, pas par faim, pas par envie, mais par "besoin" de se remplir, même si mes crises restaient très légères par rapport à ce que certaines d'entre vous décrivent.
Mais si je dois donner un sens à ces crises je dirais qu'elles étaient reliées à des moments d'insécurité (angoisses,etc : manger pour se rassurer, se sentir lourde pour se sentir exister,...), et/ou à des pulsions morbides auto-agressives. Parfois aussi c'était comme des "revanches" après des périodes de privation à l'époque ou je faisais des régimes, ou des "anticipations" avant la phase de régime ( genre "c'est mon dernier repas avant de mourir")
Rien à voir donc avec les grignotages liés à l'ennui ou au désoeuvrement, ou avec les excès liés aux repas conviviaux.
C'est juste profondément irrationnel et in-contrôlable tant qu'on a pas reussi à désamorcer un tant soit peu les mécanismes sous-jacents qui nous conduisent à ces crises.
Il me semble que ces comportements ont quelque chose à voir avec les addictions : addict à la bouffe, comme d'autres à la cigarette ou à d'autres produits, avec le même côté irrépréssible et autodestructeur.
C'est toujours cette même référence à la volonté : arrêter de fumer c'est une question de volonté, maigrir ou arrêter de manger aussi... sauf que nous savons toutes que ce n'est pas comme ça que ça marche !
Moi aussi, quand j'étais ado, j'allais piquer des trucs dans les placards pour manger en cachette, parce que j'étais hyper frustrée par les phases de régime qui m'étaient imposées, parce que je vivais mal le regard de mes parents sur mon poids.
J'ai connu ces besoins irrépréssibles de manger, pas par faim, pas par envie, mais par "besoin" de se remplir, même si mes crises restaient très légères par rapport à ce que certaines d'entre vous décrivent.
Mais si je dois donner un sens à ces crises je dirais qu'elles étaient reliées à des moments d'insécurité (angoisses,etc : manger pour se rassurer, se sentir lourde pour se sentir exister,...), et/ou à des pulsions morbides auto-agressives. Parfois aussi c'était comme des "revanches" après des périodes de privation à l'époque ou je faisais des régimes, ou des "anticipations" avant la phase de régime ( genre "c'est mon dernier repas avant de mourir")
Rien à voir donc avec les grignotages liés à l'ennui ou au désoeuvrement, ou avec les excès liés aux repas conviviaux.
C'est juste profondément irrationnel et in-contrôlable tant qu'on a pas reussi à désamorcer un tant soit peu les mécanismes sous-jacents qui nous conduisent à ces crises.