La chose la plus difficile que vous ayez pardonnée ?

margellina a écrit:

Justement je n'avais pas répondu non plus, croyant que ça concernait que les mecs... parce que sur ce sujet, rien de spécial ni de mémorable à dire. ou alors j'ai rien pardonné du tout, j'les ai viré comme des merdes....

La seule personne a qui j'ai pardonné, c'est mon père. J'ai pardonné sa dépression, son alcoolisme, sa violence verbale et physique envers moi et ma mère, son absence, sa honte avouée envers moi, son manque d'encouragements... j'ai pardonné. J'ai compris qu'il n'était pas parfait, j'ai grandi moi aussi et pû prendre de la distance par rapport à lui..; et je sais qu'à sa manière il m'aime, malgré tout (même si j'aurais terriblement besoin de l'entendre dire parfois).

C'est marrant parce qu'il suffit que je regarde une série, ou un film ou une famille est heureuse, entourée, pour que je fonde en larmes! Mon modèle? la famille ingalls.. :roll: Comme quoi ça me touche toujours quelque part...

comme je l'ai dis precedemment, je ne pardonne pas mais j'excuse donc je peux pas trop faire part de ce que j'ai "subi" comme trahison ou d'autre chose qui aurai ete a pardonner

gurgle a écrit:

La même mais avec "mère" à la place de "père".

J'ai pardonné, une fois, mais pas oublié, la fois où j'ai capté que mon mec était sur des sites de rencontres gay, qu'il y mettait des photos de son postérieur (réellement), choquée, très choquée, traumatisée même.. J'ai gobé ses explications minables ("je voulais voir si j'en étais capable" "je te jure, c'est fini" bordel, mes oeillères étaient ENORMES !!) j'ai essayé de comprendre, de dialoguer, de refaire confiance.. Par contre, j'ai pas pardonné la deuxième fois.

Ecila a écrit:

tu as bien pardonné le fait qu'il cherche a aller voir ailleurs pas qu'il se soit decouvert gay?

margellina a écrit:
Bah c'est-à-dire qu'il n'y a qu'à lui que j'ai pardonné.

J'ai tellement un caractère "à la c*n" que j'ai tendance à tirer un trait sur les gens plutôt que de tirer un trait sur ce qu'il s'est produit.
En fait, je me dis que la vie est tellement difficile "au naturel" que je n'ai pas besoin de l'assaisonner avec des gens qui ne me conviennent pas.
Donc, tous les gens qui se sont amusés à me faire souffrir ont été rayés vite fait bien fait (au point que j'ai même du mal à en reconnaître certains depuis le temps :lol: ).
Par contre, je garde ce qui m'a été fait dans un coin de ma tête histoire de ne pas oublier de faire attention.

:D

Athy a écrit:

je me pose la même question...

Mdr les filles.. Homo, bi, hétéro, je m'en fous.. J'aurais juste apprécié un peu de considération : 1/ Qu'on en discute, 2/ Qu'il évite de se chercher des plans Q sous mon nez, 3/ Qu'il évite de me mentir.

Je ne sais pas si vous imaginez le choc et la souffrance que ça représente, la crise de doutes, d'angoisse que ça provoque de voir que la personne qui partage votre vie illustre ses différents profils à grands coups de photos de lui dans une position lassive, fesses écartées, qu'elle prévoit, lorsque vous vous séparez pour rejoindre vos familles respectives lors des fêtes, d'aller à un de ses rdv Q..

ecila...
je sais pas ce que ça fait de voir le mec que tu aime dans des positions les fesses à l'air, mais je sais ce que c'est que d'attendre toute la journée l'homme que tu aimes (avec toutes les angoisses que ça entraine, accident, cocue, pire...) et le voir débarquer le soir, ne pas te regarder dans les yeux, quand tu lui demande où il était, il te répond qu'il était dans un endroit où les mecs rencontrent des mecs...

qu'apres une journée plus que torrid il a finalement fait son choix, c'est les hommes qu'il préféère...
(bon là ok je savais qu'il était "bi" )

c'est vrai qu'on se sent trahie, mais je me serai vraiment et totalement trahie si il avait été avec une femme...

donc pour moi rien à pardonner, sauf m'appeler pour me dire "m'attends pas"...


pour moi rien à pardonner parceque pas de trahison ;)

Pour moi, tromper c'est tromper.. Homme, femme, même combat.

Ce que j'ai pardonné, ce sont les mensonges, c'est le refus de communiquer, le manque de confiance. J'ai essayé d'ouvrir le dialogue, je me doute bien que ce n'est pas facile de découvrir, d'admettre que finalement, on préfère les mecs. Bref, je ne lui ai pas fait de reproches, je ne l'ai pas accablé ni rien, j'ai fait de mon mieux pour l'inviter à s'ouvrir à moi ou au moins à être honnête avec lui même (et donc avec moi)

Je veux dire.. Quand on découvre qu'on a plus d'affinités avec quelqu'un, on largue les amarres, on l'exprime clairement mais on ne continue pas à faire "semblant", on ne s'engage pas avec quelqu'un.

Accessoirement, pardonner n'implique pas forcement qu'il y ait eu "trahison" ;)

Bein moi j'ai une question... :-s Avant tout désolée d'être un peu hors sujet, quoique pour moi, ça se recoupe: qu'est ce que ça veut dire "j'oublie ms je ne pardonne pas " ou l'inverse? Ma question n'est pas (pas du tout) ironique ou provocatrice hein, mais chaque fois que j'entends cette expression, bein je ne la comprend pas...
Si on n'oublie pas, on se souvient bien de la vacherie et cela veut dire qu'on l'a pas digeré non?
Et si on pardone ms qu'on n'oublie pas, c'est que c'est tjrs vivace et dc, pas vraiment pardonné, non?...
:-k

Ecila a écrit:

t'inquiete, j'imagine tres bien meme si je ne l'ai pas vecu comme ca ;)

selkys a écrit:
Pardonner mais ne pas oublier c'est (voilà une comparaison qui plairait aux hommes de mon entourage :lol: ) comme sortir le carton jaune et, à la prochaine, le carton rouge. Est-ce que l'arbitre en veut indéfiniment aux joueurs lorsqu'il sort son carton jaune ? (je dirais même que l'arbitre, lui, il s'en bat un peu l'oeil :lol: contrairement à nous qui mettrons sans doute un peu de temps à pardonner) Mais il n'oublie pas qu'il en a donné un et qu'au prochain c'est carton rouge. Ben là c'est pareil.

Après, je ne sais pas comment on peut faire pour oublier sans pardonner...

Personnellement, je raye la personne de ma vie (je l'oublie, donc) mais je garde ce qu'elle m'a fait dans un coin de ma tête histoire de me dire "attention, ne sois pas naïve, c'est comme ça qu'on t'a eu la dernière fois !" Ca n'est pas plus "à vif" que ça dans mon esprit c'est juste un peu comme un post-it sur mon frigo mental :D (faut que je la note, celle-là, histoire de la répéter à mon homme ce soir, ça le fera sûrement rire)

Bah oublier sans pardonner, c'est très facile, tu occultes, tu enfouis ça au plus profond de toi, tu n'y penses plus, tu effaces, tu fais comme si il ne s'était rien passé.. Mais ça finit toujours par te revenir dans la poire, d'une manière ou d'un autre :/

Oaip...Bein c'est bien ce qui me sembe aussi: cette phrase n'a pas grand sens en fait. On garde tjrs une trace émotionnelle d'un sale coup. La vivacité du sentiment s'attenue ms elle est tjrs ds un p'tit coin de tête...
C'est interessant, Ecia, que tu parles d'occulter la chose. Je crois que c'est vraiment ça, le truc : on décide de ne plus y penser.Mais en lisant les posts je me rends bien compte que l'outrage, quel qu'il ait pu être, reste.Le tps ne fait qu'apaiser la violence de la souffrance, pour pouvoir avancer et ne pas devenir completement taré.