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Ma psy ne comprends pas, et vous?

41 ans Montréal 1666
Hier je suis revenue de chez le psy et je suis passée à la bibliothèque pour rapporter un livre... sur la liposuccion!

Puis je me suis trouvée idiote de même y  
penser.

Je suis suivie par une psy depuis quelques temps. Je l'apprécie beaucoup. On a bien parlé de ce qui tourne autour de mes troubles alimentaires, de leurs origines, de ce que je suis là dedans, etc... Ça me fait du bien.

Puis hier, je lui ai parlé de comment j'avais de la difficulté à accepter que mon corps change lentement et surtout de l'idée que peut-être, il ne changera plus.

Je lui ai dit que la seule façon pour moi de ne pas retomber dans l'anorexie ou la boulimie, même si je m'y sens poussée parfois, c'est de manger à ma faim et d'explorer ce qu'il y a en dessous, mais que j'avais de la difficulté ces temps ci a respecter un appétit quasi inexistant, et à m'accepter avec ce corps.

J'ai bien vu qu'elle n'y connaissait rien en perte de poids. Au moins, elle me l'a avoué. Elle est mince naturellement depuis toujours. Elle m'a demandé ce que je pensais de régimes comme Montignac. Je lui ai expliqué et je crois qu'elle a compris. Elle m'a demandé ce que je pensais de médicaments comme la sibutramine. Je lui ai expliqué et elle a vu que je connaissait bien et que je n'y croyais pas vraiment. J'ai eu l'impression de tout devoir lui expliquer, même si elle était bien ouverte. Elle ne connaissait pas les chirurgies bariatriques.

Elle avais l'air un peu étonnée que je fasse déjà plein de sport et que je mange bien sans perdre. Alors elle m'a dit que j'avais l'air d'avoir trouvé une façon de vivre saine avec la RA. Elle a ajouté que je n'étais pas obèse. (non, mais presque!) Puis elle m'a parlé de liposuccion. Je lui ai dit que je ne croyais pas que ça marchait bien si ce n'était pas localisé, mais elle m'a conseillé d'aller voir un chirurgien pour savoir les faits, qu'elle ne connaissait pas non plus.

J'ai trouvé ça étrange. Moi je lui parle que j'ai de la difficulté avec la pression de la société (et la mienne!) et que j'essaie de m'accepter comme je suis comme je ne vois pas de moyens de changer, et elle me parle de tous les moyens pour changer.

Je sais que c'est moi qui lui ait dit que je voulais changer plutot que m'accepter, mais bon, je suis en thérapie, j'ai le droit de dire des conneries sans qu'on m'y encourage, non?

Je suis revenue avec l'idée que mes rondeurs étaient tout, sauf acceptable. Et depuis hier, je mange trop.

Depuis quelques temps, je n'ai jamais faim et je mange un peu quand même. Je ne perds plus vraiment. Je sais que zermati dit que c'est positif de ne pas avoir faim, que le corps cherche à perdre et à rétablir son équilibre, mais c'est psychologiquement difficile d'être rassasiée avec une bouchée de pomme. Je n'y arrive plus. J'ai l'impression que ça tombe aussi dans la restriction cognitive d'essayer de se rassasier émotivement de si petites quantités...

Bon, je file retourner mon livre de liposuccion à la biblio. Le pire c'est que dans ma tête, l'idée est lancée...
A
40 ans France 2875
Hello,

depuis combien de temps es-tu suivi en thérapie avec cette psychologue?

Quelque chose me "frappe" un peu dans ton discours ; tu dis :

"Je sais que c'est moi qui lui ait dit que je voulais changer plutot que m'accepter, mais bon, je suis en thérapie, j'ai le droit de dire des conneries sans qu'on m'y encourage, non?"

Une psy n'est pas voyante... si tu manifestes un mal être et une volonté de changer physiquement, et le refus de t'accepter telle que tu es, comment peut-elle savoir si tu dis des conneries? Elle est aussi (je dis aussi, parce que pas seulement, bien entendu) là pour trouver avec toi des solutions aux problèmes dont tu parles avec elle... à partir de là, c'est peut être pas si illogique qu'elle t'ai parlé de tout ça...
Ceci dit, je pense que, comme tu dis qu'elle n'y connait rien en régime, et problèmes de poids, elle a pris des infos à partir de tes connaissances, et de ton expérience à toi. Et ça... je pense que c'était pas très "pro"... Elle aurait, je pense, plutot du s'informer de son coté, pour mieux aborder ce sujet là avec toi... Te demander ce que tu penses de telle ou telle méthode de perte de poids peut etre tout à fait constructif, à partir du moment où elle sait de quoi elle parle sinon... elle s'informe elle meme, et là n'est pas le but de ta thérapie si je ne m'abuse...

Maintenant que l'idée est lancée dans ton esprit... c'est un peu plus déliquat... Il existe de nombreux psys spécialisés dans les troubles du comportement alimentaire, et peut être qu'avant de te lancer dans quelque chose de TRES lourd qu'est la chirurgie, il serait peut etre bon de consulter un psy spécialisé dans ce domaine. Il t'apportera peut etre plus que ne le fait cette psy dans ton rapport à ton corps et à l'alimentation, et aura peut etre une écoute différente... Peut etre pas me diras tu, mais ça vaut peut etre le coup de tenter ;)
57 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
je faisais du kung-fu 4 fois par semaine à une époque ou je pouvais et j'ai grossis
pas musclée grossis

l'idée que le sport fait maigrir est completement fausse ça aide a avoir un corps tonique et ferme et a etre moins fatiguée oui mais pas a maigrir

sinon moi je me suis aperçue recemment que j'avais litéralement stockéé certaines angoisses dans mon corps, c'est le fait que la situation qui me les ait crées se résolvent qui m'en a fait prendre conscience
tu vis peut etre la meme chose sans avoir encore mis le doigt sur la situation qui te bloque?
C
58 ans 37
Je suis franchement choquée! Une psy qui te suggère la lipo ? Es-tu sûre que ce n'est pas toi qui en a parlé en premier ? U,e psy n'a en principe pas pour fonction de te suggérer ce que tu dois faire !
41 ans Steenwerck (59) 121
ta psy est bidon ! excuse moi du terme mais tu as total raison quand tu dis que meme si tu deraille dans tes propos c'est a elle ( la personne dont c'est le metier et qui est censé etre mature et stable) de te faire retrouver le droit chemin et non pas taper des discours sur tout ce que tu as dit !

j'hallucine la.
d'ailleurs c'est a elle aussi de te recadrer.
et j'ai souvent eu moi aussi la sensation penible de tout devoir apprendre a des personnes censées etre des pro !
c'est affligeant !
et ca donne pas envie de continuer...

mais bon si encore elle t'aidait...

maintenant je ne sais pas peut etre que si toi tu continue a la voir c'est que tu y trouves ton compte... et si du moins elle a pu te faire arreter tes tca c'est deja un grand pas a mon sens !

enfin bon le sujet "lipposuccion " ca m'a un peu choqué...venant d'une psy.
U
48 ans 1910
Je pense pas que ce soit très "pro" de la part de la psy d'avoir abordé le sujet comme ça !
J'ai trouvé ça étrange. Moi je lui parle que j'ai de la difficulté avec la pression de la société (et la mienne!) et que j'essaie de m'accepter comme je suis comme je ne vois pas de moyens de changer, et elle me parle de tous les moyens pour changer.

Ben moi, je pense que très peu de psy sont capables de nous conseiller (d'ailleurs, ils n'ont pas forcément un rôle de "conseil" non plus !!). Je crois que si elle t'a mise mal à l'aise, qu'elle t'a donné encore plus de doutes et de mal être (tu le dis : depuis hier, tu manges trop... donc, elle a bien joué qq part ! ) Et si maintenant tu penses que tes rondeurs ne sont pas acceptables, parce que la seule solution qu'elle est pu te donner c'est de les faire disparaitre... ben y'a un souci.
Je ne dis pas que ce soit une mauvaise psy... je pense simplement, qu'elle a encore pas mal de travail à faire.
Parce qu'au final, au lieu de trouver du réconfort et des solutions (y'a jamais qu'une seule solution) ben... tu te retrouves à te tracasser le cerveau !

Petite expérience personnelle (j'ai épuisé 4 psys ! sisi) : chaque fois que j'abordais les soucis du comportement alimentaire et de mon problème d'image, la seule solution qu'on m'avançait était de perdre du poids ! de faire 3 repas par jour, d'arrêter de grignoter etc... alors que je leur disais que justement, je ne POUVAIS pas faire ça ! Parfois ils convenaient que oui, je mangeais pour combler qqch... mais bon, j'avais qu'à arrêter de grignoter, c'était pas compliqué, quoi !
Ils ne savent pas comment faire... (enfin, pas tous, j'ose espérer !)

Reprends toi en tous cas. Relis les posts ici. Si tu veux continuer de voir cette psy, parle lui de la RA, amène lui un livre, je sais pas.
A
40 ans France 2875
Je le répère, tous les psys ne sont pas formés, ni sensibilisés aux troubles du comportement alimentaire... C'est pourquoi il est ESSENTIEL de changer de psy, si l'on ne se sent pas suffisamment aidé, ou écouté dans ce domaine, et qui plus est si c'est la demande initiale que vous avez.

N'hésitez pas à demander conseil auprès de médecins, ou de diététiciennes, pour avoir des coordonnées, car il sont souvent en relation avec des psys qui connaissent bien cette problématique et qui sont compétents à ce sujet.

La psychologie est un domaine extrèmement vaste, avec plusieurs spécialisations possibles, c'est juste dommage que certains psys ne savent pas admettre que certaines problématiques dépassent de leur champ de compétence et ne savent pas rediriger les patients dans ces cas là vers quelqu'un de plus spécialisée...
C
53 ans 1965
J'ai déjà rencontré des psy d'une connerie inépuisable... le pire c'était le genre "vous vous faites vomir depuis 2 ans...ha...ça doit être gênant" :o (ben oui gros débile mental, c'est juste comme un cil dans l'oeil, c'est gênant... )

En même temps, je me suis rendue compte que la rage que j'avais sur lui, au moins, je ne la portais pas sur moi...

A savoir qu'ils n'ont pas la science infuse et qu'il ne faut pas reporter ses espoirs de compréhension sur un psy mais sur soi... en ce sens, avec ce psy je me suis rendue compte que je me "battais" pour "défendre" la maladie... chose absurde je me suis dis... Bon, nul doute qu'après ses dires, je n'y suis plus retournée...mais ça m'a fait réfléchir...

Citation:
J'ai trouvé ça étrange. Moi je lui parle que j'ai de la difficulté avec la pression de la société (et la mienne!) et que j'essaie de m'accepter comme je suis comme je ne vois pas de moyens de changer, et elle me parle de tous les moyens pour changer.


C'est ce que je disais... en fait tu connais la réponse (t'accepter) et tu aurais attendu d'elle aille dans ton chemin... pour avoir son approbation? des solutions?

Bon, en tout j'ai du voir 7 psychiatres, 4 psychologues et 1 psychanalyste et je ne me suis sentie comprise par aucun... Ils me rendent plus folle qu'autre chose... j'ai toujours été énervée par leur condescendance (malgré eux, c'est du aux rôles cette impression). Je ne suis tous simplement pas faite pour les méthodes "psy"...

Au fait...ces psy en tt genre...étaient spécialisés dans mes troubles... bien compétents à la base... diplomes, renommée et expériences... niveau méthode et personnalité, ils étaient bien tous différents...
53 ans Sud ouest 356
angelic a écrit:
Je le répère, tous les psys ne sont pas formés, ni sensibilisés aux troubles du comportement alimentaire... C'est pourquoi il est ESSENTIEL de changer de psy, si l'on ne se sent pas suffisamment aidé, ou écouté dans ce domaine, et qui plus est si c'est la demande initiale que vous avez.


Mais au delà du problème de TCA, un psy est là pour nous aider à nous accepter, pas pour nous pousser à se renier pour être plus conforme à la société.
Moi, ça me choque vraiment, et je crois que je me sentirais un peu trahie.
C
58 ans 37
Pour la plupart des psys , le problème alimentaire n'existe pas et le poids n'est qu'un symptôme d'autre problèmes plus inconscients .Perso, ma psy m'a toujours dit (et elle avait raison) que parler du poids et de ses difficultés avec son poids et son alimentation évitaient de parler d'autres problèmes ...jusqu'au jour où...
Maintenant tout dépend de la formation du psy :plutôt comportementaliste ou plutôt psychanalytique ...
U
48 ans 1910
Ben c'est bien là le problème, sa psy n'a pas eu l'air de lui parler d'autres problèmes enfouis... mais bien de mettre en avant celui là !
49 ans Belgique - Ardennes 197
Bonjour, je me permets de mettre mon petit grain de sel... les psys... :D :D :D

Il me semble qu'il y a deux idées reçues dans ce domaine fondamentalement fausses:

- la psychologie est une "science" (donc sous-entendu "exacte")... le jour où on sait mettre l'être humain en case comme un problème mathématique, on m'appelle... et si cette idée est fausse, il est normal qu'il n'y ait pas de méthode infaillible pour tel ou tel trouble! La pychologie peut, dans le meilleur cas, nous apporter des méthodes plus ou moins efficaces, des éclairages particuliers sur notre vécu particulier, rien de plus, rien de moins, et c'est parfois ce qui fait toute la différence et qui nous amène à aller mieux.

- "la" psychologie... en fait, il y a autant de type de psychologie que de courant de pensée dans cette branche: si tu vas voir un comportementaliste, il se basera sur ton comportement et travaillera dessus essentiellement; si tu vas voir un psychologue-psychanalyste, il se concentrera sur l'histoire, les "causes antérieures" en les réduisant souvent à leur plus simple expression; il existe aussi des psychologues qui se centrent sur les "réseaux" autour de la personne (son entourage, sa famille, son travail, son lieu de vie,...).
Chaque "courant" peut être intéressant, en fonction de la personne qui consulte et du type de problématique qu'elle voudrait faire évoluer, il est donc essentiel de savoir à qui on a à faire.

Pour conclure cette tartine pontifiante, je dirai qu'il faut rajouter à cela le rapport de personne à personne: oui, le psy est a priori un pro, mais ça reste une personne, avec ses croyances, son caractère,... qui travaille avec une autre personne, ses croyances, son caractère,... Il ne faut donc pas hésiter d'un côté à prendre le temps de mettre en place une relation qui fonctionne, d'un autre côté d'aller voir ailleurs si le contact ne passe pas, jusqu'à trouver quelqu'un avec qui ça colle...

Bref, bon courage!!!
41 ans Montréal 1666
Merci à toutes de vos réponses!

Ça m'a aidé à prendre le temps d'y réfléchir.

Ma psy n'est pas spécialiste du comportement alimentaire. Dommage parce que c'était le but initial de mes consultations. Toutefois, je dois dire que je partage l'idée que les préoccupations sur le poids et les régimes sont, dans mon cas, une manière de me distraire l'esprit de choses plus profondes. On les explore beaucoup ces choses là, moi et elle, sans mettre le lien directement aux problèmes alimentaires, et ça me fait du bien.

Je crois que lorsque je l'ai consulté la dernière fois, j'avais envie de lui parler de l'aspect moins profond de mon poids, la souffrance esthétique, et le dilemme devant lequel je suis de ne pas croire à des méthode d'amaigrissement durable saines mais de vouloir maigrir quand même. Je ne l'ai pas trouvée très douée pour me répondre, mais je sais que je m'aventurais dans une discussion ou elle n'y connait rien. C'est dommage mais c'est comme ça.

Je suis très à l'aise avec elle, ça m'a fait suer de devoir tout lui expliquer, mais au moins, elle était ouverte. J'irais bien voir un autre psy en complément, j'avais été référée à une spécialiste, mais elle pratique à un tarif impossible pour mes moyens... Comme ma psy travaille à l'université, les tarifs sont abordables.

Là je me dis que je connais la limite de son champ de compétence et que je devrai relativiser. Sa job, après tout, c'est de me faire trouver mes propres réponses et même dans son ignorance, elle me fait explorer des pistes même quand elle me choque.

La liposuccion, ce n'est pas pour moi à ce moment ci de ma vie. Je veux d'abord être stable au niveau de mon poids et de mon comportement alimentaire depuis un certain temps et m'accepter. Ensuite, je n'ai pas réglé la question, je la repporte à plus tard si elle se repose un jour...

Merci beaucoup de vos réponses et de votre écoute!

xx
60 ans Région parisienne 2154
J'arrive après la bataille mais je pense qu'il est important de ne pas jeter le bb avec l'eau du bain : si par ailleurs cette femme t'a et t'aide encore, elle n'est pas néfaste. Maladroite, certes, humaine et faillible. Comme tous les psys... Et il semble qu'elle ait au moins l'extrème honnêteté de le reconnaître.
Sûr que ça te demande à toi une grande maturité, pour ne pas l'idéaliser tout en pouvant bénéficier de l'aide qu'elle peut par ailleurs t'apporter.
En l'occurence sans doute s'est-elle laissé emporter par une grande sympathie à ton égard et une envie maladroite de t'apporter une solution, en sortant de son cadre.
Ce serait par contre bien que tu puisses lui dire le malaise que cela a éveillé chez toi. Et aussi travailler le pourquoi tu as réagi en mangeant. Ce n'est pas juste incompétence de sa part. Ou plutôt, tu pouvais avoir une réaction autre (colère, rejet, que sais-je...) Est-ce que tu t'es sentie trahie, déçue, rejetée, incomprise ??? Cela pourrait te donner des pistes.

La liposucion, mouai.... J'en ai aussi rêvé (et une des nutris croisées dans mon parcours -inscrite au GROS ! comme quoi... m'a même proposée une adresse... C'était y a longtemps et je faisais 10 kilogs de moins...) sauf que : - ça coûte cher
- faut que la peau soit suffisament souple
- ça ne changera rien à mon problème de compulsion et je regonflerai sûr après
Bref, ça n'est que l'illusion que devenir autre aurait résolu tous mes problèmes.

La satiété me pose à moi aussi problème. Je craignais en commençant la RA de bafer comme 4 et en fait c'est extrèmement frustrant de reconnaître n'avoir plus faim. Sans doute le corps se cherche-t-il un nouvel équilibre.
Je n'ai pas la réponse, vu que pour d'autres causes déclenchantes je retraverse une phase d'hyperphagie, mais je me disais juste qu'il allait falloir - que j'accepte de manger peu en choisissant au mieux mes aliments pour en tirer un maximum de plaisir
- apprendre à trouver du plaisir par ailleurs, en me relaxant, avec des bougies parfumées, des huiles essentielles...

Pour l'instant j'en suis là de mes réflexions.
Si tu veux bien dire où tu en es des tiennes... :D
41 ans Montréal 1666
Salut Pomdereinette!

Je mentirais si je disais que je ne pense plus jamais à la liposuccion. Mais je me dis que ce n'est certainement pas pour maintenant. Quand mon poids sera stable depuis un bout de temps et si mon poids de consigne est un peu trop haut à mon goût, peut être, je dis bien peut-être, que j'irai confier quelques économie et mon corps à un bon chirurgien. Mais c'est vrai que c'est très cher...

Je ne veux pas être parfaite, loin de là, et je crois que la RA sera suffisante pour avoir les résultats que je veux. On verra quand je serai rendue là. Plus ça va, plus je me dis que je suis bien comme je suis. Il y a des hauts et des bas dans ma vision de mon corps.

Pour ce qui est de la RA, je traverse un deux jours de n'importe quoi dans ma tête et quand c'est n'importe quoi dans ma tête, c'est n'importe quoi partout jusque dans mon assiette. Ce n'est qu'une conséquence, ce n'est pas le problème. Je manque malheureusement de temps pour me relaxer, pour les huiles et les chandelles; monde de fou... Ça faisait une éternité que ça ne m'étais pas arrivé et ça me donne un peu d'humilité et une belle occasion de me questionner.

Tant qu'a ma psy, je la vois toujours et je l'apprécie beaucoup. Elle arrive à me donner l'impression que ce que je lui raconte l'intéresse et elle est tellement authentique, tout en restant professionnelle. On a pas vraiment reparlé de cette rencontre mais ça serait surement à faire un de ces 4... J'imagine que j'aurais préféré qu'elle me dise que je suis très bien comme ça...

Je dois retourner étudier... Les intras sont excellents pour déstructurer un équilibre précaire... Bonne soirée à toi et à la prochaine!

xx
B I U