38 ans
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Merci beaucoup Nessie pour ton message qui est vraiment plein de sagesse et qui me touche beaucoup car je sais au fond de moi que c'est sur cette voie que je dois aller.
Au final j'aime quand même mon père et je n'ai pas du tout envie de perdre le contact. Mais c'est tellement compliqué tout ca que parfois ca me décourage.
J'en ai parlé avec la maman de mon copain. Elle avait invité il y a 2 ou 3 ans mes parents à venir manger et elle m'a dit qu'une phrase qu'il avait dite l'avait beaucoup choquée:
"J'ai élevé mes filles comme un dictateur".
Ben c'est ça au fond. Mais pas que ça, pas que du baton. Si il avait toujours été super dur je pense que ca fait longtemps que je l'aurai sorti de ma vie. Il y a aussi les carottes, les phases où il est gentil. Les phases où je me dis que peut être que je me fais des films et qu'au fond je devrais être plus indulgente. Que c'est pas si grave.
L'électrochoc ca a vraiment été Noël. J'ai jamais autant pleuré de ma vie. Je crois que tant que c'était moi qui en prenait plein la gueule, je prenais sur moi, avec l'espoir que le papa gentil qui vient parfois reviendrai bientôt.
Sauf que là il a fait du mal, beaucoup de mal à mon chéri. Même si il a pas voulu le montrer. Et ca ca m'a juste brisé le coeur encore plus que tout ce qu'il avait pu me faire. J'étais habituée à ce qu'il s'en prenne à moi, mais je pouvais pas le laisser faire ça à mon copain qui en a déjà super morflé avec son propre père.
Ensuite il y a les rivalités avec ma soeur. On s'adore, mais c'est elle la chouchou de Papa, c'est elle qu'il appelle, c'est pour elle qu'il se fait du souci, c'est à elle qu'il accorde tous les privilèges. Et ça ça fait quand même super mal. Même si j'adore ma soeur ca reste une barrière.
Ma maman elle, a plutôt un comportement passif. Elle aimerait que sa famille reste soudée, mais elle est un peu dépassée par la situation tout de même. Elle veut arranger les pots pour repartir comme si de rien n'était.
Alors voilà, la perspective d'une confrontation me fait peur, me panique, me coupe le souffle. Et en même temps j'ai pas le choix. Mais si je m'écroule, le peu de crédibilité qu'avait ma pseudo révolte va se faire souffler comme un chateau de carte.
Au final j'aime quand même mon père et je n'ai pas du tout envie de perdre le contact. Mais c'est tellement compliqué tout ca que parfois ca me décourage.
J'en ai parlé avec la maman de mon copain. Elle avait invité il y a 2 ou 3 ans mes parents à venir manger et elle m'a dit qu'une phrase qu'il avait dite l'avait beaucoup choquée:
"J'ai élevé mes filles comme un dictateur".
Ben c'est ça au fond. Mais pas que ça, pas que du baton. Si il avait toujours été super dur je pense que ca fait longtemps que je l'aurai sorti de ma vie. Il y a aussi les carottes, les phases où il est gentil. Les phases où je me dis que peut être que je me fais des films et qu'au fond je devrais être plus indulgente. Que c'est pas si grave.
L'électrochoc ca a vraiment été Noël. J'ai jamais autant pleuré de ma vie. Je crois que tant que c'était moi qui en prenait plein la gueule, je prenais sur moi, avec l'espoir que le papa gentil qui vient parfois reviendrai bientôt.
Sauf que là il a fait du mal, beaucoup de mal à mon chéri. Même si il a pas voulu le montrer. Et ca ca m'a juste brisé le coeur encore plus que tout ce qu'il avait pu me faire. J'étais habituée à ce qu'il s'en prenne à moi, mais je pouvais pas le laisser faire ça à mon copain qui en a déjà super morflé avec son propre père.
Ensuite il y a les rivalités avec ma soeur. On s'adore, mais c'est elle la chouchou de Papa, c'est elle qu'il appelle, c'est pour elle qu'il se fait du souci, c'est à elle qu'il accorde tous les privilèges. Et ça ça fait quand même super mal. Même si j'adore ma soeur ca reste une barrière.
Ma maman elle, a plutôt un comportement passif. Elle aimerait que sa famille reste soudée, mais elle est un peu dépassée par la situation tout de même. Elle veut arranger les pots pour repartir comme si de rien n'était.
Alors voilà, la perspective d'une confrontation me fait peur, me panique, me coupe le souffle. Et en même temps j'ai pas le choix. Mais si je m'écroule, le peu de crédibilité qu'avait ma pseudo révolte va se faire souffler comme un chateau de carte.