Prax a écrit:a-nonyme a écrit:c'est peut-être parce que tu t'es fait agresser sexuellement moins souvent que nous ;)
Certes, mais donner des rendez-vous à de parfaits inconnus n'est pas non plus une preuve de grande prudence. Qu'attendre d'une personne qu'on connaît encore moins que si on avait flirté avec elle une heure ou deux dans une boîte après s'être trouvés ? :roll:
Mon avis se limite donc au fait que si on apprend à connaître cette personne "rencontrée" sur un site, même si ça élimine pas toutes les possibilités de tomber sur un bizarre, ça les réduit fortement. Sinon c'est comme si je rencontrais une femme de cette façon, avec aussi peu d'informations sur elle, et qu'en l'attendant à la terrasse d'un café je me mettais à scruter les environs pour savoir si je n'allais pas tomber sur une prédatrice et son complice qui attend dans l'ombre, prêt à me dépouiller et m'égorger une fois que j'aurai baissé la garde. Rien que d'imaginer ça ferait tomber toute l'excitation et le plaisir de cette rencontre.
Je rejoins les filles. Pour moi, ne pas prendre un minimum de précautions est de l'inconscience. Et pourtant, je rentre la nuit toute seule à n'importe quelle heure, je ne suis vraiment pas flippée de nature.
Mais c'est aussi parce que je ne pense pas une seconde que l'on se connaisse en ayant parlé plusieurs heures sur internet. Et que l'exigence d'excitation et de plaisir de la rencontre sur internet, en fait, n'est jamais passé par moi. Je dois être trop difficile.
Cela dit, IRL, je suis aussi très méfiante et je laisse assez peu facilement entrer dans mon intimité des gens que je ne connais pas. J'ai vraiment besoin d'un "lien" pour faire confiance: un ami d'ami, une connaissance de fac ou de boulot, etc Le mec sorti de nulle part qui te drague, dans un bar ou dans la rue, je rembarre direct.
Cela dit, ce n'est pas seulement amoureusement: je suis aussi méfiante avec le covoiturage, le bon coin, les annonces immos... IRL, sans internet, je suis aussi méfiante amicalement. Rien ne me saoulai plus à la fac que les filles qui tentaient d'instaurer une proximité alors qu'on ne se connaît pas.