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Le sentiment d'être inadaptée socialement

41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Big_Pumpkin a écrit:
Hier, je discutais avec une nana et elle me parlais de la fête surprise que son chéri lui avait organisée pour son anniversaire, avec plein d'amis,  
etc.
Et je me suis dis que moi, à ma fête, j'aurai personne à inviter.
Et, plus loin, je me suis dis que si je disparaissais, je ne manquerais finalement à pas grand monde.
Et cette idée m'a terrifiée.
Je ne crois pas être heureuse en tant que solitaire, le manque d'échanges, de liens, de partages, m'attriste...


Je te rassure ... Idem.
A ma fête, il y aurait 3 personnes : ma meilleure amie et un couple de potes (que je vois très peu)fâchés avec ma meilleure amie . Ambiance ^^
Et je me fais souvent la même réflexion que toi et ça me glace le sang.
J'essaie d'accepter le fait d'être associable mais j'ai tout de même besoin de voir des gens de temps en temps. Et c'est là où le manque de réponse me gêne : pourquoi je repousse les amitiés quand cela se présente alors qu'au fond trop de solitude me fait souffrir ?

Tu repousses les amitiés toi ? ou ce n'est pas le cas spécialement ?
En parallèle de ta recherche d'emploi, as-tu envisagé peut-être de devenir bénévole dans une assos qui tient à coeur ? Genre restos du coeur, SPA ou autres ?
37 ans 31
C'est exactement la question qui reste en suspend...
Mais aujourd'hui, je rencontre un autre soucis, même si je voulais doucement essayer de me faire de nouvelles connaissances, je ne saurais même pas comment m'y prendre.
Je ne connais personne dans la région, et je me vois mal aborder des inconnus...
Mais peut-être as-tu raison, peut-être devrais-je accepter le fait d'être simplement insociable, asociale, solitaire.
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Être une asociale finie limite à aller vivre sur une île déserte que ça dérangerait pas et être une solitaire à qui des interactions sociales de temps en temps lui conviendraient, il y a de la marge ;)
Il serait déjà peut-être bien que tu arrives à te situer par rapport à ça, et plus globalement à te connaître toi (et à t'aimer, mais ça c'est l'étape d'après ^^).

Se faire des amis, ou du moins des connaissances quand on débarque dans un lieu nouveau, c'est clair que cela ne doit pas être facile. Mais je réitère ma suggestion : être bénévole dans une assos ne te plairait pas ? ou commencer une activité dans une assos (gym douce, loisirs créatifs ou que sais-je) ? Cela te permettrait de sortir un petit peu, à ton rythme et de côtoyer des gens.
37 ans 31
Sans doute...Je vais creuser la piste :)
Merci beaucoup pour tes conseils, je vais essayer de les appliquer et mieux cerner mes besoins et mes attentes :)
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Si je peux aider ... :) Courage, ça va aller, j'en suis sûre :kiss:

(mais ce serait bien que je les applique pour moi aussi :D :lol:
S
89 ans 4951
j'ai été une grande inadaptée sociale pendant longtemps.

j'ai travaillé sur moi quand j'ai fondé une famille, j'avais envie d'ouvrir ce cercle, j'ai appris à communiquer.

Pour que les gens s'intéressent à vous, il faut d'abord s'intéresser à eux et être bienveillant.

Cela ne me dérange pas trop si les gens ne s'intéressent pas profondément à moi, dans le sens, ou de toute façon j'ai un coté un peu bizarre dans mes réflexions et autres qui fait que je n'attends plus que les gens me comprennent.

Je suis redevenue plus asociale maintenant que mes enfants sont adultes, car ils se débrouillent très bien sans moi. L ainé est asocial assumé et le second est un jeune homme très sociable assumé également, le principal étant qu'ils sont heureux comme ils sont. L'ainé malgré le fait qu'il soit asocial a appris les clés de la communication et donc est capable de s'en servir en cas de besoin.

Je ne fréquente maintenant plus que des personnes dans le cadre du bénévolat que je fais (je partage l'avis de stephania sur le sujet) et des personnes qui m'apportent un minimum d 'échanges sur des sujets profonds, je m'éloigne maintenant de tous ceux qui affichent des sympathies d'extrême droite par exemple, alors qu'avant j'étais plus tolérante.
S
53 ans suisse 993
Quand je vous lis je me reconnais en partie surtout jeune adulte. Le fait d'avoir un enfant a fait change la situation. Et aussi j'ai découvert la notion d'hypersensibilité. Allez regarder sur le net, faites des tests, peut être vous y retrouverez vous.

Depuis que j'ai découvert cette hypersensibilité je ne me vois plus comme associale. C'est juste que je fonctionne différemment, je pense différemment et cela peut provoquer une mise à distance.
Il y a des choses que je ne supporte pas ne terme d'ambiance de bruits de mode de communication etc.....j'ai appris à en tenir compte, à ne pas culpabiliser et vivre au mieux avec.
S
89 ans 4951
sirelle a écrit:
Allez regarder sur le net, faites des tests, peut être vous y retrouverez vous.

Depuis que j'ai découvert cette hypersensibilité je ne me vois plus comme associale. C'est juste que je fonctionne différemment, je pense différemment et cela peut provoquer une mise à distance.
Il y a des choses que je ne supporte pas ne terme d'ambiance de bruits de mode de communication etc.....j'ai appris à en tenir compte, à ne pas culpabiliser et vivre au mieux avec.


C'est exactement cela !
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
C'est marrant que tu parles d'hypersensibilité Sirelle. Car il y a quelques mois de cela, je suis tombée sur cet article : http://www.lexpress.fr...-hypersensibilite_1650440.html

Et c'est fou comme je m'y suis reconnue, comme cela a posé pas mal de réponses sur des comportements que j'ai pu ou que je peux avoir : le fait de surréagir à des situations, de beaucoup réfléchir, la sensation d'être sur le fil en permanence, la fragilité identitaire, etc. Bref, l'article aurait pu parler de moi et de beaucoup de filles de ce post sans doute !

Et c'est clair que ce trait de caractère peut se révéler handicapant socialement et peut participer à un isolement souvent subit.

Mais bon, perso, je ne pense pas vouloir d'enfant, donc je voudrais pas tenter d'en faire pour "guérir" :lol:
S
89 ans 4951
StefaniaW a écrit:


Mais bon, perso, je ne pense pas vouloir d'enfant, donc je voudrais pas tenter d'en faire pour "guérir" :lol:


C'est sur que c'est pas un médicament ;) .

Je ne suis pas guérie, je suis moins hypersensible qu'avant par contre, c'est sur. Je m'étonne moi-meme parfois :D
F
31 ans Lyon 18
Merci Stefania! Super lien, je me reconnais aussi là dedans. D'ailleurs plusieurs psy/médecins m'ont dit que j'étais une hypersensible parce que j'absorbais toutes les peurs/soucis de mes proches mais je ne savais pas que ça englobait plus de chose que ça comme l'intuition, le regard des autres etc...
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Contente que ça puisse t'aider :kiss:
37 ans 31
Je ne sais pas si je suis hypersensible mais vos réponses me touchent, m'interpellent, m'intéressent.
J'ai quitté FB aujourd'hui, je viens de supprimer mon compte...
Une nana a posté un statut très raciste et cela m'a fait l'effet d'un coup de poignard dans le coeur.
Comme certaines autres causes, le mal-être animal par exemple, l'injustice, l'homophobie, toutes les formes de méchancetés gratuites. Cela me touche d'une manière très intense et je ne regarde plus les informations car il m'arrivait de pleurer.
J'ai pris un jour la décision de changer mon monde, et de ne plus vouloir changer le monde car ça me faisait trop de mal de constater tous les trucs moches qu'il s'y passe...
Est-ce de l'hypersensibilité ? Je ne sais pas.
Quand on me parle méchamment, qu'on me crie dessus, cela me blesse intensément. J'ai la larme facile.
Peut-être un effet secondaire du syndrome de Peter...
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Je te comprends ... Et ce que tu décris ressemble à de l'hypersensibilité oui. As-tu lu l'article ? Il permet d'y voir un peu plus clair sur ce terme qu'on emploie un peu à la va vite parfois.

Comment te sens-tu maintenant que tu as supprimé ton compte ? Libérée et contente car tu sens que tu as respecté ce que tu souhaitais ? ou tu l'as fait à contre coeur ?
37 ans 31
Oui j'ai lu mais j'ai du mal à me positionner sur ma propre personne en fait, je ne sais pas trop comment définir ce que je suis, ce que je ressens.
Je me sens libérée et heureuse, en accord avec moi-même mais une petite partie de moi semble vouloir faire le deuil de certaines "amitiés" ou plutôt de certaines connaissances, liens, qui sont mortes en même temps que mon compte.
Je sais que j'ai fais ce que je devais et ce dont j'avais envie, mais ça renforce un petit peu le coté isolement social en fait.
B I U


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