44 ans
Au pays des cigognes ~
1629
C'est vrai qu'une fois que nous même devenons parents, il y' a toujours une certaine prise de conscience. Parce que tout à coup on se retrouve face à cet être qui ne nous avez rien demandé à la base et qui là exige tout de nous, et le meilleur si possible :lol:
Quand j'ai mis ma fille au monde, j'ai clairement compris que les billes désormais je les avais en main ... je n'étais plus juste la fille de ... mais maintenant la mère de ...
Je me rends compte que pour beaucoup d'entre nous, nous avons fait des choix ensuite, celui de la tolérance, celui de la non espérance, celui de deuil face aux parents parfaits.
Je ne sais pas vous mais dans les moments où j'ai tenté le diable pour faire table rase du passé en affrontant mes parents, est ce que tout comme moi vous avez entendu cette sacro sainte phrase du " Oui mais j'ai fait ce que je pouvais, j'ai fais au mieux" Après cela je n'avais jamais de quoi rétorquer, oui effectivement ça devait être le mieux. Puis un jour je me suis posé face à cette phrase et j'en ai pris tout le sens. Oui en tant qu'adultes mes parents ont fait des choix, oui ils ont fait avec leurs moyens, oui ils ont fait au mieux ... mais au mieux pour qui au fond? De ce jour j'ai arrêté d'accepter cette phrase comme le point final d'une discussion, mais plutôt comme leur constat d'échec.
Je m'interroge souvent dans mon rôle de parent, quand on en a pas eus, sur quoi se base les principes à apporter à nos enfants, sur quoi peut on juger que nous les rendons heureux? Sur le fait qu'ils sont justes moins malheureux que nous au même âge?Est ce que l'on fait mieux? Est ce que l'on fait pire?
Quand j'ai mis ma fille au monde, j'ai clairement compris que les billes désormais je les avais en main ... je n'étais plus juste la fille de ... mais maintenant la mère de ...
Je me rends compte que pour beaucoup d'entre nous, nous avons fait des choix ensuite, celui de la tolérance, celui de la non espérance, celui de deuil face aux parents parfaits.
Je ne sais pas vous mais dans les moments où j'ai tenté le diable pour faire table rase du passé en affrontant mes parents, est ce que tout comme moi vous avez entendu cette sacro sainte phrase du " Oui mais j'ai fait ce que je pouvais, j'ai fais au mieux" Après cela je n'avais jamais de quoi rétorquer, oui effectivement ça devait être le mieux. Puis un jour je me suis posé face à cette phrase et j'en ai pris tout le sens. Oui en tant qu'adultes mes parents ont fait des choix, oui ils ont fait avec leurs moyens, oui ils ont fait au mieux ... mais au mieux pour qui au fond? De ce jour j'ai arrêté d'accepter cette phrase comme le point final d'une discussion, mais plutôt comme leur constat d'échec.
Je m'interroge souvent dans mon rôle de parent, quand on en a pas eus, sur quoi se base les principes à apporter à nos enfants, sur quoi peut on juger que nous les rendons heureux? Sur le fait qu'ils sont justes moins malheureux que nous au même âge?Est ce que l'on fait mieux? Est ce que l'on fait pire?