Quand on entends pas de reflexions, parfois on les invente...
J'ai connu les deux changement, trop grossir et trop maigrir, et j'ai toujours vu le regard des autres comme le celui que je me porte.
Je suis mon némésis.
Le regard des autres...
Et j'attache beaucoup trop d'importence aux autres. Avoir un enorme besoin de reconnaissance alors qu'on se deteste est assez paradoxal et d'autant plus dur à gérer. Lorsque l'on me prete ne serai-ce qu'un peu intéré, j'étouffe la personne car je me sent vivre a travers elle. Mon exces d'altruisme ne doit pas etre de la gentillesse mais au contraire de l'égoïsme pour me sentir vivant.
Le regard des autres...
L'importance que je lui donne. Je m'aime quand on m'aime. Sans l'autre je ne suis rien, sans l'autre je deviens invisible, inerte, dénué de sens et d'intéré. Pour me punir, je me laisse aller histoire de m'enlaidir encore pour me conforter dans cet opinion. Mon histoire m'a façonné ainsi, les années passent, la solitude pèse chaque jours plus lourd.
Le regard des autres...
Alors un masque de clown, un semblant de joie, des boutades, blagues, j'enchaine l'ensemble de façon a trompé mon monde. Mieux vaut etre agréable, c'est plus sympa pour tout le monde. Mais voilà, des fois, la fatigue, une journée plus sombre que les autres, et une bile deversée involontairement sur un inocent. La rancoeur est profonde. Plus rien ne va, il est tard et je ne pense qu'à ça.
Le regard des autres...
Je lui donne un tel intéré que même mes pleurs sont deguisés. Harmonisé au mieux pour etre agréable aux yeux. Il faut que les sonnorités soient légérent et que les mots glissent et roulent dans les pensées. Pourtant des fois je fairai sans doute mieux de me taire, de rester à ma place et de prendre ce que le regard des autres m'accorde.
Une existance...