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Le pire momment que vous avez vécu ?

38 ans 87
Tout est dans le titre.

Alors je commence quel est le plus mauvais moment que vous avez vécu.

J'avais 18 ans mais ça m'a quand même marqué et j'ai quand mm  
bcp pleuré sur le coup.

Perso c'était une soirée entre collègue plutôt bien arrosée devrais je dire.

J'ai finit par m'écroule dans un bar en bas des marche et y ai dormi facile deux heures. Au réveil trou noir mais en attendant a coter de moi un pot avec des pièces jaunes, des bougie, un croque a moite mangé et la pancarte je s""e pour un euros.

Bref j'ai compris à ce moment que les ami c'était tout sauf ça pour faire ce genre de plaisanterie et le racontais ensuite à tout le personnelle de la boite avec photo bien sur.

Depuis cette accident là j'ai fait une crois sur les sorties.
1834
P'tain... :shock:


Tu n'aurais surement pas dû faire une croix sur les sorties en général,
mais par contre sur ce groupe d'"amis" oui c'est certainement judicieux...

Faire des photos à la con avec des amis en "coma" oui j'ai déjà vécu ça,
mais pas dans un lieu public et pas de façon aussi méchante...

Note aussi que le premier coupable dans cette histoire c'est d'abord l'alcool.
Il faudrait toujours être parfaitement sûr du lieu et de l'entourage pour
se prendre une cuite, sinon on devient extrêmement vulnérable finalement.

Mais enfin bon... tout ce qui ne tue pas rend plus fort dit-on souvent !
51 ans 219
C'est facile à dire mais je ne bois JAMAIS au point de perdre le contrôle et de vivre des choses comme ça, surtout entre collègues... le problème n'est pas de faire une croix sur les sorties mais d'arriver à ne pas boire à ce point là !!

Sinon j'ai quelques moments sympas à raconter... pour le pire, j'hésite entre ma mère qui m'a fait lever devant environ 20 personnes (repas de famille) en hurlant à tout le monde de regarder à quel point j'avais grossi (je devais avoir 12 ou 13 ans) ou mon 1er amoureux qui n'a jamais osé me dire franchement qu'il me larguait et qui n'a pas assumé notre relation, donc qui m'a serré la main devant tous nos potes alors que tout le monde était au courant qu'on était ensemble et qui a envoyé son pote pour m'annoncer la nouvelle.
38 ans 87
En faite c'est pas le fait d'avoir bu a outrance mais c'est plus le 7.14.21 qui' ma tué avec des mélange bizarre et la fatigue du fait que je bosse en restauration et que j'avais pris mon service a 7h du mat et que j'ai terminé ce soir la à 11h et surtout on fêtait ma seconde place de meilleur apprentie Régional et départemental. Finalement c'est le fait d'etre repasser au coca et d'avoir voulu prendre un peu d'air frais qui m'a achevé."enfin bref 4 verre pouffe a plus personne.

En tout cas pas trés sympa le coup de ta mére.... Quand au reste ça se qualifie pas.
S
89 ans 4951
Alors si on parle des pires moments d'humiliation seulement car autrement les pires moments cela a été la perte de certains de mes proches.

Je n'arrivais pas à m'intéger à l'école primaire et secondaire dont solitaire. Mais ensuite j'ai changé de ville pour aller au lycée vers 16 ans et je me suis dis qu'il était temps pour moi de tourner le dos au passé et d'essayer d'aller vers les autres qui ne me connaissaient pas d'avant.

Il y avait dans la classe les 3 filles populaires, belles, bien habillées, milieu social très aisé, coiffée parfaitement et tout et tout. Leur surnom c'était "les 3 grâces" et elles avaient une cour. Bref voilà qu'on part en camp et je me retrouve dans le groupe de ses filles. Je m'intéresse à elles, je les fais parler, je leur fait des compliments et devant moi, sympas les filles. C'est tout juste si je suis pas rentrée euphorique en me disant ouah, j'ai enfin réussi à m'intégrer avec le groupe des populaires. Bref, je plane un peu quelque temps.

Viens un moment ou le prof de géo malade on a un remplaçant qui avait lui même juste 3 ans de plus que nous étant encore à l'uni. Le remplaçant dit on va pas faire de géo on va faire un jeu pour resserrer les liens de la classe. Chacun va écrire quelque chose sur quelqu'un de la classe en signant mais sans dire de qui il s'agit et la personne doit se reconnaître et ensuite cela peut donner lieu à des échanges. Moi j'écris un truc genre : merci les filles de m'avoir accepté dans votre groupe : signé Zelda.
On écoute les billets, des trucs sympas, les gens se reconnaissent, rigolent et tout.

Ensuite le prof lit :"on en a marre de toi et de tes sales manières de paysanne lesbienne, tu nous dégoûtes, laisse-nous tranquille signé les 3 grâces. Silence, puis éclats de rires généraux.

Moi je dis à ma voisine de droite, p'tin, elles sont dures sur ce coup-là les 3 grâces, cela me fait mal au coeur et là
réponse tout fort de ma voisine :" Mais c'est pas possible en plus t'es stupide au point de ne pas comprendre que c'est de toi qu'elles parlent ?

Ouh là, je me suis sentie très mal, j'avais les oreilles qui bourdonnaient, j'avais chaud, froid, j'aurais voulu mourir, j'aurais voulu que la terre s'ouvre sous mes pieds pour que je disparaisse.

Bon cela a signé la fin du jeu car le prof a trouvé que cela allait un peu loin.

A la fin du cours j'en ai chopé une des trois à part, je l'ai prise par le cou et je lui ai dit t'inquiètes c'est la dernière fois que je te touche car c'est toi qui me dégoutes.

Quelques semaines après j'ai arrêté l'école, car cette humiliation faisait écho à toutes les autres humiliations de mes écoles précédentes et j'avais perdu tout espoir.

Je m'en suis remise, j'ai quitté ma région, mes parents et j'ai réussi à passer là-dessus. Pendant longtemps cependant cet épisode me faisait encore pleurer quand je le racontais, mais maintenant en l'écrivant je me rends compte que cela n'est plus le cas et j'en suis contente.
40
J'ai vécu quelques histoires terribles, mais la plus récente date de jeudi dernier, le 06 janvier. Je me suis présentée à une cession de recrutement d'hôtesses d'accueil pour diverses missions allant de la distribution de bons d'achat à l'accueil en salons ou congrès en passant par des animations commerciales.... Je passe sur les sacrifices que j'ai dû faire pour m'y rendre sachant que je travaille déjà à tps plein.

Après avoir patienté 1h debout avec des talons, nous sommes, une dizaine de filles et moi, accueillies dans une salle de réunion par un monsieur que nous appellerons mr t.. du c.. . Nous remplissons chacune une fiche renseignant sur nos expériences, compétences et souhaits, et ce dans une bonne ambiance. il nous parle un peu de sa boite et des missions en cour bref tt va bien.

2ème étape: chaque demoiselle rend sa fiche+cv+photo d'identité puis se présente aux autres en racontant un peu son parcours, voire en parlant un peu en langue étrangère...tout va tjs bien. Puis arrive mon tour, je me lève pour remettre mon dossier puis prends la parole le sourire aux lèvres pendant que t* du c* jète un oeil sur ma fiche et y agraffe même ma photo. Et après 1 minute de mon bla bla c'est le drame, il me regarde dans les yeux et me dit: "mais mlle, vous pesez *kg?! mais vous voulez que je vous donne quoi comme mission? je n'aurais même pas de tenue pour vous, on recherche plutôt du 36 38!!!!!" ( je m'habille en 48)

La colère me montant à la tête (mon sang aussi) j'ai tt fait pr garder mon sourire voire un air autain. "Ok très bien je veux bien récupérer ma photo et je m'en vais" . Je suis partie tête haute et joues rouges sans répondre à son au revoir et sans un regard pr qui que ce soit. Une fois sortie bien sur, je me suis effondrée en sanglots et voulus mourrir. Crise de migraine immédiate, cigarette alors que je ne fume pas et dégout indescriptible de moi et de t* duc'.


Hummiliation en beauté, comme si il ne pouvait pas me dire discrètement que je n"étais pas la bienvenue avant de me laisser entrer. J'y suis allée intéressée par une offre sur le site de pole emploi recherchant des hotesses d'accueil pour le salon de l'Etudiant, domage pour ma gueule, je ne suis pas manequin. Je souhaite à ce c***d beaucoup de malheur je lui souhaite de connaître la maladie longue durée et la mort dans son entourrage.Je maudis toutes les personnes qui comme lui ont fait du mal aux personnes sortant de la "norme"
1289
Je suis sciée de lire vos histoires... c'est vraiment de la méchanceté pure, le plaisir du faire du mal aux gens, je comprendrais jamais ça.
En tous cas vous êtes fortes, à votre place je serais déjà sous le métro.
maybesomeday a écrit:
Je suis sciée de lire vos histoires... c'est vraiment de la méchanceté pure, le plaisir du faire du mal aux gens, je comprendrais jamais ça.
En tous cas vous êtes fortes, à votre place je serais déjà sous le métro.


+1 :(
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Maybysomeday tu sais sur le coup ça fait tres mal mais après ça passe, en tout cas après en avoir pleuré et en avoir parlé à mes proches, ja vais très bien, je continue de vouloir rester ronde je continue de m'aimer, et je ne me suiciderai jamais pour des bassesses pareilles! Les filles, ne vous faites pas de mal pour des moutons abrutis par la dictature de la minceur. Je suis trop charmante, trop voluptueuse, trop originale et trop vraie et encore plein d'autres choses positives pour être malheureuse à cause de conneries pareilles et vous devriez toutes vous dire la même chose
1289
Bravo à toi, petitelionne. Malheureusement toutes les filles (et les mecs) qui ne sont pas dans la "norme" ne s'acceptent pas aussi bien que toi. Je ne plaisante pas quand je dis que j'aurai fini sous le métro, c'est bien pour ça que je ne postule jamais aux trucs qui pourraient demander une présentation spécifique, justement parce que si quelquechose de ce style m'arrivait je m'en remettrais pas.
Je me demande, si un jour une personne qu'ils humilient comme ça se tirait une balle dans la tête devant eux, est ce qu'ils trouveraient encore le moyen de se justifier?
41 ans Normandie 12382
J'ai vécu deux ans d'enfer au collège , j'ai été la tête de turc d'un groupe d'environ de 5 personnes dont deux filles qui étaient d'anciennes amies , je m'en suis jamais vraiment remise , ma mère n'a jamais vraiment réagit mon père encore moins et mes "amis" avaient trop la trouille pour me défendre puis certaines copinaient avec elles , et les profs faisaient style de pas voir , elles ont commencé à me tomber dessus quand mes parents m"ont offert un scooter :

Crachat sur ma chaise , sur mon scooter , vol , l'une m'a frappé devant plein de personne qui applaudissait ( elle a juste été collée ) , insulte et imitation d'animal devant moi et devant des collégiens qui riaient , me faire tomber dans les escaliers , elles ont écrit aussi des trucs dans les toilettes genre que j'étais amoureuse de untel etc et le mec qui vient devant moi je le connaissais pas et qui me demande si je veux sortir avec et qu'il sort pas avec les thons , éclat de rire général ...j'en passe et des meilleurs ... En y repensant je me demande comment j'ai tenu le coup , j'ai bcp séché et mes notes se sont effondrés ! Je regrette de ne pas avoir affronté et de ne pas m'être plonger dans mes cours

13 ans plus tard , j'en croise une régulièrement dans un magasin , elle m'a reconnu alors que j'ai changé en bien xd pas elle 8) Elle a baissé la tête , toute gênée quand je suis arrivée devant sa caisse ( j'ai fait exprès de choisir la sienne ) moi je n'ai pas baissé la tête , j'ai affiché un grand sourire , un bonjour merci et aurevoir , j'étais fière car pendant ces deux années j'ai tjrs baissé la tête et pas broncher !

Concernant le suicide , je n'ai pensé qu'à ça pendant deux ans , je pleurais tous les jours même devant elle ( elles riaient encore plus ) mais jamais je ne me serais suicidée , j'aime trop la vie , se suicider pour des gens qui ne valent rien non merci , la roue tourne j'en suis sûr et ce genre de personne payent toujours ! Après tout , on doit drôlement être malheureux pour aimer humilier d'ailleurs quand mon père s'est finalement pointé chez l'une d'elle , sa mère à elle était complètement bourré , son père s'était barré , finalement ce jour là elle a quand même du être humilié ;)
43 ans Houilles 381
Mon pire moment à moi, c'était en 6ème.

J'ai eu mes règles, jusque là rien d'anormal pour moi, je les ai depuis l'âge de 9ans.

Ayant mal au ventre, je descend à l'infirmerie, et demande un cachet. L'infirmière rigole lorsque je lui dit que j'ai mes règles et me donne tout de même un cachet.

Sans regarder, je lui fait confiance, je l'avale : c'était de l'aspirine ... :?

J'ai du sang plein les fesses 1h après, mais je "gère", je mets mon manteau autour de ma taille, et la journée continue...

Dernière heure de cette looooonnnngue journée : dessin, avec le prof le plus taré et le plus flippant du collège-lycée : Monsieur Rich...et :shock:

Imaginez un homme barbu, grand et sec comme un balai, toujours habillé de noir, avec des sabots qui font "clap...clap..." depuis le bout du couloir...on le surnommait le corbeau.

Il nous terrorisait.

On entre en cours, en silence, deux par deux et "au pas" (si!si!)je m'assoie au fond de la classe, toujours avec mon manteau autour de la taille.

Tout à coup il se met à me hurler dessus : je dois aller mettre mon manteau sur l'estrade, sur le devant de la classe.

Bon...je "gère", et m'avance par l'allée centrale, jusqu'au milieu de la salle, dans un silence de mort, tous les yeux braqués sur moi, et le manteau autour de la taille.

"STOOOP!! ...Mademoiselle, veuillez enlever votre manteau et le tenir à la main pour aller le poser sur l'estrade".

La Honte suprême, inclassable, j'ai obéis, et ai fini de traverser la salle, tournant donc le dos à mes camarades, avec sur le pantalon (de lin crème, sioux plait !!) une tâche de sang grande comme la paluche de ce prof taré. :oops: :oops: :oops:

La Hooonnte suprême bis repetita :

Bien des années après, je visitais les ateliers d'artistes à l'occasion des portes ouvertes du (...)ème arrondissement de Paris, et passais d'adresses en adresses, sans bien regarder le nom des artistes...bien mal m'en a pris ce soir là !!

Chez qui donc que je me retrouve ?? Monsieur Rich...et, tout fier d'exposer ses nouvelles œuvres,représentant, je vous le donne non pas en 10, ni en 100 mais en 1000 :

Des sexes de femmes en sang et en gros plan, se masturbant avec un crâne. :shock:

Véridique.

Suis pas restée longtemps... :lol: :lol: :lol:
S
89 ans 4951
Maybe

Je n'ai jamais eu envie de mourir pour cela, quand j'ai dit sur le moment j'aurais voulu mourir, non en fait c'est seulement disparaitre par un coup de baguette magique. Par contre j'ai longtemps rêvé des pires vengeances, j'espérais qu'il leur arrive plein de trucs vilains.

J'aime assez la phrase ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Ben oui, on en meurt pas de ce genre de chose, on en souffre, c'est dur, humiliant mais on en meurt pas et on peut s'en servir pour se dire, si j'ai survécu à cela, je peux survivre à autre chose.

Je rejoins petitelionne à fond pour dire que cela ne vaut pas la peine de mourir pour ces gens-là, notre mort ne les atteindrait pas, par contre elle atteindrait profondément et irrémédiablement les gens qui nous aime comme on est.

De plus je suis convaincue que la roue tourne toujours et que la vie se charge de remettre en place les choses. Souvent je suis frappée d'entendre des témoignages de personnes qui disent qu'ils ont seulement compris les vraies valeurs quand il leur est arrivé une tuile sur la tête. Accident,handicap, maladie grave, décès, souvent je me dis mince ils y a des gens qui ne comprennent les choses que quand cela les touchent directement et c'est dommage, mais on ne peut rien y changer.

Parallèlement il existe des gens qui ont des sensibilités égale à la mienne et qui sont tolérants avec autrui. C'est pour des rencontres comme celles-là que j'ai envie de vivre et de partager, les autres c'est égal, c'est eux qui sont perdants.
41 ans Normandie 12382
A l'époque y avait pas internet mais aujourd'hui des jeunes se suicident à cause d'humiliation lié à internet , y en avait surement à notre époque aussi mais on en parlait pas ... A chaque fois que j'entends parler de ce genre de fait divers ( le mec qui s'est suicidé après la diffusion d'ébats avec son mec par exemple ) ça me rend en colère à un point ... :roll:
Z
34 ans Dans le Sud. 494
Moi c'était au collège. Je ne me rappelle pas des tout les détails ( je crois que j'ai refoulé ).
J'étais la risée du collège ET des lycéens. On m'avait affublé d'un surnom, que je préfère taire car j'ai peur que quelqu'un me reconnaisse ... Beaucoup d'humiliations, de moqueries.
ça me faisait très mal car je ne comprenais pas pourquoi. J'étais gentille, sympa. Mais j'étais grosse ... Et même pour le fait d'être grosse, je ne comprenais pas cet acharnement.
ça a duré 3 ans de façon intensive je crois.

Un peu avant le lycée j'ai commencé à devenir extrêmement agressive, grossière. On ne m'embêtait presque plus, voire plus du tout. J'utilisais mon corps large pour faire peur.
Tout s'est calmé ... Je sais que ça fait cliché comme histoire. Mais depuis quelques temps j'y repense et je constate les dégâts que cela a fait en moi. Je ne suis pas sûre que je sois récupérable lol.
Le suicide j'y ai pensé mais je ne voulais pas faire de peine à ma mère ( d'ailleurs ma mère ne sait pas ce que j'ai enduré, je ne sais pas si je lui dirais un jour ).
En revanche j'en veux énormément à ceux qui se moquaient de moi. Avant je pensais que c'était une petite rancune mais l'an dernier l'un d'entre eux a été tué et j'ai ressenti de la joie. J'ai eu franchement honte de ressentir ça. Depuis j'ai compris que j'avais un côté bien sombre ... Je pense fortement a consulté ! ( ne me jugez pas là-dessus, je suis d'une grande gentillesse dans la vie )

En tout cas je suis heureuse, dans une certaine mesure, que ça se soit passé il y a 10 ans environ, car actuellement je crois que j'aurai eu droit à un groupe Facebook et là ...
B I U


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