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Le pire momment que vous avez vécu ?

:shock:

Waw! Je suis vraiment sur le c** de lire tout ça! Je sais qu'on peut être plus que con quand on est ado mais là...
49 ans meuse 1180
Le pire moment que j ai vécu ...
J étais jeune ...trop jeune maman pour certaines personnes
Je sortais de mon lycée ,j allais acheter le journal de mon pere
La buraliste devant tout le monde "ça fera tant et dis moi ma belle c est qui le pere de ta fille ??vu le nombre de garçon que tu fréquente (ha bon ???j étais pas au courant)
Et la !!!je ne sais pas madame !!j attends les résultats sanguins ,ont était plus de 6 pour cette partie de jambe en l air !!!et toc !
J ai ravalée mon orgueil ,ma fierté et je me suis effondrée ...j ai chialée comme la gosse que j étais
Je hais cette bonne femme ,quand je la vois et que maintenant elle me fait mille courbettes
Elle me donne la nausée....me répugne
Maintenant c est moi qui l a regarde de haut !!!
L heure de la revanche a sonné ,sa fille qui a 1an de moins que la mienne a chopé un drôle de virus ...une grossesse ...
Lui faire les mm réflexions ,j y songe ..nannnnn ça serait me rabaisser bien bas
La vie se charge de remettre les pendules a l heure !!
54 ans 4
C'est vrai que quand on aborde un sujet comme ça, faut vraiment se demander (en tout cas, moi je me demande) comment faire pour s'affirmer sans violence ? Et comment rester ouvert aux autres par la suite...

Parce que quand ça touche les émotions liées à l'acceptation ou le rejet, c'est violent ! Soit on réplique avec les poingts ou les mots,soit on s'effondre, on se tait et on met sa carapace... Personne ne veut vivre le rejet des autres. Vivre le rejet est souvent un choc quand on est pas préparé, on est sonné et ça prend un temps pour se relever, physiquement ou mentalement, moi ça me fait l'effet d'être désorientée.

Mais je me suis relevé notamment en lisant les écrits d'Alice Miller sur la violence dans l'éducation (si ça peut en intéresser d'autres). Pour comprendre quels sont les comportements violents au juste, parce que des fois ce ne sont pas des coups visibles... et parfois ce n'est pas toujours la communication qui résoud des liens difficiles, mais l'intelligence de ne pas chercher à communiquer et à s'enlever du chemin pour se protéger.

Ben voilà j'avais envie de partager ma réflexion je ne sais pas si c'est pertinent, mais d'après la question "le pire moment de votre vie" je pense que ça sous-entend "comment on fait pour continuer"...

À + ;)
33 ans 10
En ce qui me concerne, l'adolescence n'a pas été une partie de plaisir, d'ailleurs, probablement à cause de certains évènements je n'en suis pas sortie, je n'arrive pas à grandir. Bon c'est vrai je n'ai que 19 ans et on ne va pas parler du syndrome Peter Pan mais j'ai l'impression de ne pas avoir évolué. Je ne m'assume pas plus qu'avant, je suis toujours aussi sensible aux remarques des autres voire plus.

Personnellement, il a suffi qu'une année me "brise" pour que je devienne la paranoïaque que je suis devenue. J'étais en 4ème (2nde en France), je venais stupidement de changer d'école (parce qu'à priori en Belgique entre la 3ème et la 2nde il n'y a pas de changement d'école), j'étais venue dans l'école où mes deux meilleures amies étaient. Mon école précédente n'était certes pas toujours un lieu de rêve et mes amies me manquaient mais au moins, je n'y avais pas eu de réels problèmes et j'avais une bande de copines.

En arrivant dans l'école de mes meilleures amies, premières impressions plutôt bonnes, j'apprends à connaître des filles, plutôt bien "considérées", donc populaires si on veut, notamment grâce à mes meilleures amies qui bien qu'étant rondes, n'ont jamais eu de problèmes à s'intégrer. Mais l'histoire s'est dégradée au fil de l'année et sans que je m'en rende compte, plusieurs personnes ont commencé à se foutre de ma gueule et de me donner un super surnom que je ne citerai pas. Les critiques ne visaient pas mes rondeurs, de fait, j'étais peut-être en sur-poids mais très léger alors, et comme je suis grande, ça ne se voyait pas beaucoup et je ne semblais pas faire mon poids. Je ne suis pas très jolie, contrairement à beaucoup de rondes que je croise dans la rue, ou dont je vois les photos sur ce forum, je n'ai pas un joli visage, c'était pire encore à l'époque, quand je vois mes photos, je me trouve bouffie, il faut que je trouve un certain angle de vue pour que ça ressemble à quelque chose. Sans compter que j'avais des problèmes d'acné. De plus, j'étais plus grande que la plupart des garçons, très grande en fait. Et ça m'a toujours gêné énormément. Je ne passais pas inaperçue. J'aurais voulu que ça soit le cas en fait, j'aurais voulu être banale et qu'on me fiche la paix. Mais les critiques, les moqueries et le surnom, venait aussi en partie du fait que mes cheveux sont très épais, volumineux, bouclés, et ce n'était pas souvent des boucles bien définies, c'était plus souvent une espèce de touffe très moche.

On m'insultait, on riait dans mon dos, le pire étant que j'étais entourée d'hypocrites et que je le savais très bien, c'était plus facile quand je ne me rendais compte de rien. Les gens ont commencé à s'écarter de moi, bien sûr mes meilleures amies me sont restées fidèles, et elles me défendaient du mieux qu'elles le pouvaient, mais quand presque toute l'école est contre vous... Bref, deux filles ont commencé à s'en prendre à moi directement, on ne m'appelait plus par mon prénom, juste mon surnom. Combien de fois ai-je baissé les yeux, fait semblant de ne rien entendre ? Combien de fois me suis-je tue alors que j'aurais voulu crier à la fin du monde, la fin de mon monde ? Certaines filles à qui je n'avais jamais rien fait ont été jusqu'à dire dans mon dos qu'elles avaient envie de me "casser la gueule". Et là, j'ai vraiment paniqué. A un cours de sport d'ailleurs, les deux filles qui semblaient vraiment vouloir me faire du mal plus que les autres, ont commencé à me crier dessus et l'une m'accusait d'avoir frappé l'autre, alors que je ne l'avais pas touché d'un poil, cette dernière étant soi-disant atteinte d'une maladie très grave. Bref, après toutes ces insultes humiliantes criées durant tout le cours que nous avions, devant tout le monde, à bout de nerfs, j'ai explosé. Souvent c'est ce qui m'arrive, je me referme sur moi pendant longtemps, j'encaisse les coups et je finis par gueuler. Bref, devant tout le monde, pleurant je gueulais sur ces filles, je demandais ce qu'elles me reprochaient, pourquoi elles s'en prenaient à moi depuis tant de temps, qu'est ce que j'avais fait de mal ? Le soir en rentrant, j'ai tout déballé à ma mère et elle a envoyé un courrier à la directrice de l'école, qui quelques jours plus tard nous convoqua toutes trois dans son bureau. J'avais tellement espéré que ce ne serait pas le cas. Moi toute seule, contre ces deux langues de vipère. Comme je m'y attendais, elles m'ont faite passer pour une folle devant la directrice qui s'est laissée persuadée que j'étais juste paranoïaque. Elles ont ajouté que j'étais juste malheureuse parce que personne ne m'aimait dans cette école et que donc je m'inventais des délires, alors qu'elles ne faisaient rien de mal. Mais non ce n'était pas le cas, mes amies lucides et d'autres copines ont reconnu clairement qu'elles s'acharnaient sur moi sans cesse. Bref, la directrice les a crues et j'étais tellement "démolie", bouleversée, que je me suis laissée faire et que je n'ai pas riposté. Je n'en pouvais plus, je ne voulais pas me battre. Je voulais juste que ça s'arrête. J'ai du patienter l'année d'après pour changer à nouveau d'école. Mais le mal était fait et j'avais perdu toute trace de confiance en moi, et je me suis laissée aller, et je m'empiffrais, et ma mère me disait de faire attention, et mon père soulignait que j'étais ronde, et les gens dans ma nouvelle école devaient aussi certainement se moquer de moi. Mais que voulez-vous ? Je ne prenais pas soin de moi, je ne tentais pas de me mettre en valeur, j'avais juste l'air de n'importe quoi, de rien du tout. Et quand j'essayais, j'avais l'impression que ça ne servait à rien. Dès lors, partout où j'ai été, je me suis sentie très seule. Sauf quand je n'étais pas à l'école. J'avais encore mes vraies amies que je voyais de temps en temps, ma soeur, internet, le shopping et la bouffe.

Aujourd'hui, je suis sortie de l'enseignement secondaire depuis bientôt deux ans et je n'arrive pas à travailler dans les études que je fais, je n'arrive pas à m'y mettre, à me motiver et à m'en sortir. Sans doute vous direz-vous que les blessures que j'ai eues ont été moins profondes que celles des témoignages précédents, et je meurs de honte pour toutes ces personnes qui vous ont fait du mal. Je ne comprends pas cette volonté d'être méchant gratuitement. Je ne vois pas autre chose que de la méchanceté dans ces actes, enfoncer les autres pour s'élever soi-même, monter dans les paliers de la popularité et de l'école. Et tout ça pourquoi ? En finalité, cette prétendue popularité ne leur aura servi à rien pour la suite, juste à casser certaines personnes qui ne leur avaient rien fait. Ça doit être distrayant.
54 ans 4
Aimalee, je te comprends beaucoup... et à 19 ans, c'est une époque dure. Moi, la plus dure, ce fut avant, vers mes 7 ans, jusqu'à 14 ans... et jamais je ne voudrais y retourner. Courage, car ce genre d'expérience te donne une force que tu ne verras peut-être que plus tard mais que je te garantie qui est là pour traverser ce genre de situation ! Et ça te fera aller vers les gens au-delà des apparences qui ont vraiment du coeur, parce que mine de rien, tu développe un flair inouie pour les faux-semblants. Je te souhaite une belle route au sortir de l'adolescence. 8)
41 ans Normandie 12382
Mi-k-l a écrit:
Excuse-moi mais la conclusion n'a rien à voir avec le reste de ton message... :roll:

En quoi le fait d'être tombée sur une conne t'autorise à jeter tout le monde dans le même panier ?


Une seule ? J'ai eu 99% de profs comme ça , entre celui qui terrorisait chaque lundi matin tous les élèves et moi particulièrement , sauf sa chouchoute qui avait un nom à particule , au point que j'étais si stressée que j'allais parfois vomir dans les toilettes j'avais 10 ans , ou celle qui humilie notamment en mettant un élève sous son bureau pendant les 1h de cours et en forçant les élèves présents à rire ou encore celle qui humilie la grosse de service ( pas moi cette fois là ) en lui disant tout haut qu'il fait chaud et qu'elle doit enlever sa veste ou maigrir ha ha que c'est drôle , j'en passe et des meilleurs , à mon avis des frustrés mal baisés qui étaient des têtes de turc quand ils étaient jeune , sauf une prof d'allemand qui adorait tout le monde et qui me poussait en me disant que j'avais de grandes capacités et à qui je regrette de ne pas avoir parler !

Avant de juger , vis ce que j'ai vécu , enfin non tu n'en sortirais pas vivant :roll: ou alors garde ton avis que les profs ont un métier dur , très dur avec un grand niveau , si bien que la France est le pays européen ou le niveau de cancre est le plus haut , on se demande pourquoi tiens :roll:
84 ans Bretagne 724
Lorely a écrit:


Une seule ? J'ai eu 99% de profs comme ça , entre celui qui terrorisait chaque lundi matin tous les élèves et moi particulièrement , sauf sa chouchoute qui avait un nom à particule , au point que j'étais si stressée que j'allais parfois vomir dans les toilettes j'avais 10 ans , ou celle qui humilie notamment en mettant un élève sous son bureau pendant les 1h de cours et en forçant les élèves présents à rire ou encore celle qui humilie la grosse de service ( pas moi cette fois là ) en lui disant tout haut qu'il fait chaud et qu'elle doit enlever sa veste ou maigrir ha ha que c'est drôle , j'en passe et des meilleurs , à mon avis des frustrés mal baisés qui étaient des têtes de turc quand ils étaient jeune , sauf une prof d'allemand qui adorait tout le monde et qui me poussait en me disant que j'avais de grandes capacités et à qui je regrette de ne pas avoir parler !

Avant de juger , vis ce que j'ai vécu , enfin non tu n'en sortirais pas vivant :roll: ou alors garde ton avis que les profs ont un métier dur , très dur avec un grand niveau , si bien que la France est le pays européen ou le niveau de cancre est le plus haut , on se demande pourquoi tiens :roll:


Juste scandaleux. J'ai connu bien des professeurs maladroits, blasés ou même abusifs. J'en ai parfois souffert. Il y a des cons partout. Mais ta généralisation m'ecoeure completement.

Ma mère est prof, son entourage aussi. Et leur métier est dur.
D'autant plus pour ceux qui travaillent dans les collèges ou lycées, d'autant plus pour ceux qui travaillent dans des quartiers difficiles, et ce pour une reconnaissance quasi inexistante : considérés comme des glandeurs, des incompétents, des ingrats, sans cesse dans les rues quand "avec tous leurs avantages, ils pourraient fermer leur gueule au lieu d'emmerder les usagers" par une partie relativement importante de la population. (et, cela, je le dis de moi même. Jamais je n'en ai entendu se plaindre autrement que sur le ton de l'humour.)
Quant à ta remarque entendant que le bas niveau des cancres français est du aux professeurs, elle est assez significative de la bêtise de ce que tu étales. Le problème aujourd'hui est que le système scolaire français est presque dévoué à encourager les meilleurs élèves, sans le soutien adéquat pour ceux qui décrochent. Il faudrait que ceux-ci soient pris en charge, afin de les aider à rattraper leur retard, au lieu de s'acharner à les faire redoubler, mesure qui n'a généralement aucun effet. Mais aidés par qui? Le nombre de postes ne cesse de diminuer.
Les profs qui se plaignent ne se plaignent pas pour leur confort personnel mais pour l'inefficacité du système scolaire actuel. Pour leurs élèves.

"à mon avis des frustrés mal baisés qui étaient des têtes de turc quand ils étaient jeunes"

Admirable. Est-ce que je dois même répondre? Ce serait tellement inutile...Non, tu fais fort, vraiment.

Je ne dis pas que les profs sont merveilleux, fantastiques, incroyablement bons et intelligents. Je dis que tu n'as tout simplement pas le droit d'insulter ainsi toute une catégorie de la population. Que tu n'as pas le droit de véhiculer ainsi des préjugés totalement dénués de fond sur une rancune issue de ta seule experience personnelle.

J'aime pas qu'on insulte ma maman, bordel.
48 ans 1896
Artio a écrit:
Lorely a écrit:


Une seule ? J'ai eu 99% de profs comme ça , entre celui qui terrorisait chaque lundi matin tous les élèves et moi particulièrement , sauf sa chouchoute qui avait un nom à particule , au point que j'étais si stressée que j'allais parfois vomir dans les toilettes j'avais 10 ans , ou celle qui humilie notamment en mettant un élève sous son bureau pendant les 1h de cours et en forçant les élèves présents à rire ou encore celle qui humilie la grosse de service ( pas moi cette fois là ) en lui disant tout haut qu'il fait chaud et qu'elle doit enlever sa veste ou maigrir ha ha que c'est drôle , j'en passe et des meilleurs , à mon avis des frustrés mal baisés qui étaient des têtes de turc quand ils étaient jeune , sauf une prof d'allemand qui adorait tout le monde et qui me poussait en me disant que j'avais de grandes capacités et à qui je regrette de ne pas avoir parler !

Avant de juger , vis ce que j'ai vécu , enfin non tu n'en sortirais pas vivant :roll: ou alors garde ton avis que les profs ont un métier dur , très dur avec un grand niveau , si bien que la France est le pays européen ou le niveau de cancre est le plus haut , on se demande pourquoi tiens :roll:


Juste scandaleux. J'ai connu bien des professeurs maladroits, blasés ou même abusifs. J'en ai parfois souffert. Il y a des cons partout. Mais ta généralisation m'ecoeure completement.

Ma mère est prof, son entourage aussi. Et leur métier est dur.
D'autant plus pour ceux qui travaillent dans les collèges ou lycées, d'autant plus pour ceux qui travaillent dans des quartiers difficiles, et ce pour une reconnaissance quasi inexistante : considérés comme des glandeurs, des incompétents, des ingrats, sans cesse dans les rues quand "avec tous leurs avantages, ils pourraient fermer leur gueule au lieu d'emmerder les usagers" par une partie relativement importante de la population. (et, cela, je le dis de moi même. Jamais je n'en ai entendu se plaindre autrement que sur le ton de l'humour.)
Quant à ta remarque entendant que le bas niveau des cancres français est du aux professeurs, elle est assez significative de la bêtise de ce que tu étales. Le problème aujourd'hui est que le système scolaire français est presque dévoué à encourager les meilleurs élèves, sans le soutien adéquat pour ceux qui décrochent. Il faudrait que ceux-ci soient pris en charge, afin de les aider à rattraper leur retard, au lieu de s'acharner à les faire redoubler, mesure qui n'a généralement aucun effet. Mais aidés par qui? Le nombre de postes ne cesse de diminuer.
Les profs qui se plaignent ne se plaignent pas pour leur confort personnel mais pour l'inefficacité du système scolaire actuel. Pour leurs élèves.

"à mon avis des frustrés mal baisés qui étaient des têtes de turc quand ils étaient jeunes"

Admirable. Est-ce que je dois même répondre? Ce serait tellement inutile...Non, tu fais fort, vraiment.

Je ne dis pas que les profs sont merveilleux, fantastiques, incroyablement bons et intelligents. Je dis que tu n'as tout simplement pas le droit d'insulter ainsi toute une catégorie de la population. Que tu n'as pas le droit de véhiculer ainsi des préjugés totalement dénués de fond sur une rancune issue de ta seule experience personnelle.

J'aime pas qu'on insulte ma maman, bordel.

On ne saurait mieux dire!
35 ans 52
Je suis d'accord avec toi Artio, j'ai moi-même été du côté des enseignants (j'étais EVSi) et sincèrement... c'est pas forcément évident de gérer une trentaine d'enfants qui ne sont pas au même niveau, et dont certains ont des parents qui pensent que l'éducation la plus rudimentaire (s'il-te-plaît, merci, bonjour, au revoir etc) doit être faite à l'école (?!)

J'ai eu des profs cons, mais aussi des profs géniaux, et ça se retrouve dans tous les corps de métier, police, administration et compagnie, y'a des cons partout, c'est pas pour autant que tout le monde l'est!!
1289
+1000000 avec Artio

Mes parents sont tous les deux dans l'education nationale, et ils n'ont jamais terrorisé qui que ce soit. Ma mère a commencé comme MA à enseigner l'anglais aux gamins des bidonvilles qui savaient à peine lire ou écrire, mon père est resté 10 ans comme principal en ZEP, si tu es capable de faire pareil vas-y lance toi et après tu nous raconteras à quel point c'est facile.
S
44 ans Région parisienne 606
Pareil que les filles.

Moi aussi j'en ai connu des profs cons, dont un qui avait presque réussi à me dégoûter de la filière que je voulais suivre. Mais ce genre de choses se retrouve effectivement dans tous les corps de métier, malheureusement.

Je suis moi même passée de l'autre côté de la barrière aujourd'hui, et en te lisant je me suis senti blessée.
Et oui,je me plains. Oui, je considère que justement on manque de considération, que ce n'est pas évident de se frotter quotidiennement à l'insolence de certains ados et même enfants, et parfois je suis découragée qd je vois comment tourne notre système éducatif.

Et pourtant je continue en me disant que non, ce qu'on fait ne sert pas tt à fait à rien, on s'accroche à cette idée, on se bat contre des parents qui parfois sont loin de nous aider, et le tout avec des moyens dérisoires. Et ayant plusieurs amis profs également je peux te dire qu'ils sont comme moi.

Alors j'avoue que ton jugement à l'emporte-pièce...ben j'ai un peu de mal.
44 ans Dans un arbre à Tecolotlan 962
Bon je ne veux pas en rajouter, mais j'ai aussi trouvé la remarque agressive. Bien-sûr, moi non plus je ne dis pas que tous les profs sont géniaux. Comme partout, il y en a qui font bien leur boulot et puis il y a des c*ns.

Je voulais aussi dire à toutes les personnes qui ont souffert de persécutions à l'école que, malheureusement, un prof n'a pas toujours la possibilité de jouer les justiciers avec ses élèves. Ce n'est déjà pas facile de surveiller la classe dans son intégralité (vous avez déjà réussi à fixer 30 personnes en même temps, tout en expliquant le cours, en l'écrivant au tableau, et en engueulant au passage celui qui envoie un texto, l'autre qui gribouille sa table et les trois qui arrivent en retard ?), alors ce qui se passe dans les couloirs et dans la cour de récré.... Quand 650 élèves se retrouvent encadrés par 3 surveillants, le pire est possible sans que cela soit dû à de la mauvaise volonté de la part des adultes encadrants...de plus, à l'heure actuelle, les élèves ont souvent peur de se plaindre. Ils n'osent déjà pas se plaindre quand ils sont rackettés, alors quand ils se font insulter parce qu'ils sont en surpoids, c'est rare qu'ils le signalent (sans compter que beaucoup ont dû intégrer que c'était normal).
Toutefois, je condamne les profs qui ferment les yeux ou cautionnent certaines réflexions. Il suffit de peu pour briser la confiance en soi d'un ado.
B I U


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