71 ans
Charente Maritime
3080
Ce que je pense de la méthode des agraffes, ou Manson pu Manson McLean, ou anneau fixz selon les cas (la McLean comporte une découpe suivant la ligne d'agrafage) :
Elle présente les même inconvénients que l'anneau, à savoir à terme migration de l'anneau fixe à l'intérieur de l'estomac, avec une réversibilité moins aisée que l'anneau.
Un anneau ajustable bien mené a les même résultats qu'une Mason puisque c'est le même principe : une petite poche (volume identique de la poche au dessus de l'anneau) est cerclée avec un anneau. Le diamètre intérieur de l'anneau détermine la fermeture du sablier. Si le diamètre de l'anneau est trop grand ou trop faible dans le cadre de l'agrafage, il faut une réintervention, au plus assez rapide sous fibroscopie pour dilater l'anneau, au pire sur le billard pour réajuster l'anneau.
Pour l'anneau ajustable, il faut par contre un bon dialogue entre le chirurgien et le patient. Il faut que le patient est parfaitement compris le rôle des serrages et desserages, sache demander un serrage ou un déssérage quand celui est nécessaire. Et il faut que le chirurgien sache écouter le patient et accepter que le traitement se fasse à deux. Certains chirurgiens pensent que eux seuls savent quand le patient doit être sérré ou désséré.
serrage : stagnation de la perte ou faim à la faim des repas et perte inférieure à 2-3k par mois, sinon, si la perte est supérieure, il vaut mieux, passé les 2-3 premeirs mois, avec l'aide du nutritioniste ou de la diététicienne augmenter légèrement la valeur calorique de la ration journalière. Mais le simple fin que l'anneau ajustable soit posé sur un estomac pas ou partiellement dégraissé justifie que des serrage puissent se révéler nécessaires.
désserrage :
- il faut bien sûr déssérer l'anneau dès qu'il y a des problèmes de vomissements fréquents, ou autres (aliments coincés, aérophagie...). Et avoir la patience d'attendre, de 1 heure à plusieurs mois que le problème soit résolu avant de ressérér.
- ensuite entreprendre, en fin d'amaigrissement, dans les 2-3 ans qui suivent la pose de l'anneau, entreprendre le lent travail de désserage et de stabilisation du poids avec l'aide ddu nutritionniste et du psy, afin qu'au bout de 5 ans le poids soit stabilisé à un niveau acceptable, les risque de migrations de l'anneau à l'intérieur de l'estomac minimisé. Et dans ce cadre, que l'ablation de l'anneau ne soit pas vécu comme un drame.
Dans quel cadre aller vers l'anneau fixe ou agrafage vertical :
- quand le patient ne veut pas avoir de boitier et les serrages ou desserages.
- quand l'hyperphagie reste importante après l'année de prise encharge préalable par une équipe pluridisciplinaire (nutritioniste +psy + reprise des activité sportives). Donc au bout d'un an, il n'y a pas eu d'amorce de perte du poids et plutôt prise de poids, avec une ration alimentaire restée forte.
- quand il existe une hernie hyatale incompatible avec l'anneau ajustable, mais compatible avec l'agrafage vertical.
Bien sûr les autres troubles alimentaires, compulsions et boulime entre autres, ont du être résolue préalablement, lors de la prise en charge pluridisciplinaire, que l'anneau soit fixe ou ajustable. La personne doit être parfaitement consciente que ses rations alimentaires vont être divisées définitivement par 2, 3 ou 4 que l'anneau soit fixe ou ajustable. Enfin, les sweat eater (personnes dont une bonne partie de la ration alimentaire est constituée de produits sucrés stylez soda, glaces, bonbon gateau) ne sont en aucun cas candidats pour un anneau qu'il soit fixe ou ajustable. En effet, l'anneau a peu ou pas d'action de renforcement de la satiété sur ses produits.
A remarquer, la prise en charge multidisciplinaire, normalement recommandée avant l'anneau par l'OMS est encore moins sytématique en Belgique qu'en France. C'est pourtant souvent la clé d'une intervention réussie par la suite. Car le plus difficle est ce comprendre ce qui nous attend après ces opérations. Il faut du temps pour apprendre et accepter que l'intervention est une aide, mais seulement une aide et qu'elle amène de toutes façons son lot de problèmes, même si ceux ci au final sont plus compatible avec la vie qu'un poids excessif et des complication de ce poids sur le plan de la santé.
Personnellement, pour moi, l'agrafage vertical n'est pas l'opération que j'aurai choisi. Après m'être renseigné longuement sur ces opérations, mon choix a été l'anneau en première intention, et objectif m'en passer un jour. Pour une opération définitive, j'aurai préféré un bypass, plus simple à vivre au niveau alimentaire et donc sur le plan des relations sociales et de la vie en famille.
Elle présente les même inconvénients que l'anneau, à savoir à terme migration de l'anneau fixe à l'intérieur de l'estomac, avec une réversibilité moins aisée que l'anneau.
Un anneau ajustable bien mené a les même résultats qu'une Mason puisque c'est le même principe : une petite poche (volume identique de la poche au dessus de l'anneau) est cerclée avec un anneau. Le diamètre intérieur de l'anneau détermine la fermeture du sablier. Si le diamètre de l'anneau est trop grand ou trop faible dans le cadre de l'agrafage, il faut une réintervention, au plus assez rapide sous fibroscopie pour dilater l'anneau, au pire sur le billard pour réajuster l'anneau.
Pour l'anneau ajustable, il faut par contre un bon dialogue entre le chirurgien et le patient. Il faut que le patient est parfaitement compris le rôle des serrages et desserages, sache demander un serrage ou un déssérage quand celui est nécessaire. Et il faut que le chirurgien sache écouter le patient et accepter que le traitement se fasse à deux. Certains chirurgiens pensent que eux seuls savent quand le patient doit être sérré ou désséré.
serrage : stagnation de la perte ou faim à la faim des repas et perte inférieure à 2-3k par mois, sinon, si la perte est supérieure, il vaut mieux, passé les 2-3 premeirs mois, avec l'aide du nutritioniste ou de la diététicienne augmenter légèrement la valeur calorique de la ration journalière. Mais le simple fin que l'anneau ajustable soit posé sur un estomac pas ou partiellement dégraissé justifie que des serrage puissent se révéler nécessaires.
désserrage :
- il faut bien sûr déssérer l'anneau dès qu'il y a des problèmes de vomissements fréquents, ou autres (aliments coincés, aérophagie...). Et avoir la patience d'attendre, de 1 heure à plusieurs mois que le problème soit résolu avant de ressérér.
- ensuite entreprendre, en fin d'amaigrissement, dans les 2-3 ans qui suivent la pose de l'anneau, entreprendre le lent travail de désserage et de stabilisation du poids avec l'aide ddu nutritionniste et du psy, afin qu'au bout de 5 ans le poids soit stabilisé à un niveau acceptable, les risque de migrations de l'anneau à l'intérieur de l'estomac minimisé. Et dans ce cadre, que l'ablation de l'anneau ne soit pas vécu comme un drame.
Dans quel cadre aller vers l'anneau fixe ou agrafage vertical :
- quand le patient ne veut pas avoir de boitier et les serrages ou desserages.
- quand l'hyperphagie reste importante après l'année de prise encharge préalable par une équipe pluridisciplinaire (nutritioniste +psy + reprise des activité sportives). Donc au bout d'un an, il n'y a pas eu d'amorce de perte du poids et plutôt prise de poids, avec une ration alimentaire restée forte.
- quand il existe une hernie hyatale incompatible avec l'anneau ajustable, mais compatible avec l'agrafage vertical.
Bien sûr les autres troubles alimentaires, compulsions et boulime entre autres, ont du être résolue préalablement, lors de la prise en charge pluridisciplinaire, que l'anneau soit fixe ou ajustable. La personne doit être parfaitement consciente que ses rations alimentaires vont être divisées définitivement par 2, 3 ou 4 que l'anneau soit fixe ou ajustable. Enfin, les sweat eater (personnes dont une bonne partie de la ration alimentaire est constituée de produits sucrés stylez soda, glaces, bonbon gateau) ne sont en aucun cas candidats pour un anneau qu'il soit fixe ou ajustable. En effet, l'anneau a peu ou pas d'action de renforcement de la satiété sur ses produits.
A remarquer, la prise en charge multidisciplinaire, normalement recommandée avant l'anneau par l'OMS est encore moins sytématique en Belgique qu'en France. C'est pourtant souvent la clé d'une intervention réussie par la suite. Car le plus difficle est ce comprendre ce qui nous attend après ces opérations. Il faut du temps pour apprendre et accepter que l'intervention est une aide, mais seulement une aide et qu'elle amène de toutes façons son lot de problèmes, même si ceux ci au final sont plus compatible avec la vie qu'un poids excessif et des complication de ce poids sur le plan de la santé.
Personnellement, pour moi, l'agrafage vertical n'est pas l'opération que j'aurai choisi. Après m'être renseigné longuement sur ces opérations, mon choix a été l'anneau en première intention, et objectif m'en passer un jour. Pour une opération définitive, j'aurai préféré un bypass, plus simple à vivre au niveau alimentaire et donc sur le plan des relations sociales et de la vie en famille.