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le poids de ma vie

J
36 ans 1530
Merci pour vos commentaires, poupoule, j'ai peur de l'eau donc je n'ai pas envie d'apprendre à nager.
Sirelle c'est vrai que la marche doit faire du bien, j'envisage d'acheter  
un tapis de course car je ne me vois pas aller marcher seule, en fait je n'ai me pas ça ( la solitude ).
J'hésite avec un velo d'appartement mais je pense qu'a force ca doit faire mal au derrière...lol
Jaime vraiment ce que je mange mcdo le plus souvent, mais j'adore aussi les bon plats maison de ma maman, ya pas de soucis et c'est vrai que c'est meme meilleurs ( de bonne lasagne maison...:D ) mais c'est toujours tres calorique :(
Je suis consciente que la chirurgie n'est pas LA solution mais je me disait qu'avec ca au moins je n'aurai plus le choix, du moins au debut.
Mais comme je suis émétophobe, je le vivrai tres tres mal je pense.
Biensur quand je mange je me sens réconfortée, ça je ne dis pas le contraire, mais je ne mange pas que pour ça.
Donc je reste sur ce que je pense le meilleur pour moi, apprendre à réduire et sport tout doucement pour commencer et ne pas m'en dégouter.
Il y a aussi sans doute le fait que je ne suis pas du tout un cordon bleu et donc je vais au plus simple en cuisine, au surgelé etc...
49 ans Paris 9874
CurvesCake a écrit:
Merci pour vos commentaires, poupoule, j'ai peur de l'eau donc je n'ai pas envie d'apprendre à nager.
Sirelle c'est vrai que la marche doit faire du bien, j'envisage d'acheter un tapis de course car je ne me vois pas aller marcher seule, en fait je n'ai me pas ça ( la solitude ).
J'hésite avec un velo d'appartement mais je pense qu'a force ca doit faire mal au derrière...lol
Jaime vraiment ce que je mange mcdo le plus souvent, mais j'adore aussi les bon plats maison de ma maman, ya pas de soucis et c'est vrai que c'est meme meilleurs ( de bonne lasagne maison...:D ) mais c'est toujours tres calorique :(
Je suis consciente que la chirurgie n'est pas LA solution mais je me disait qu'avec ca au moins je n'aurai plus le choix, du moins au debut.
Mais comme je suis émétophobe, je le vivrai tres tres mal je pense.
Biensur quand je mange je me sens réconfortée, ça je ne dis pas le contraire, mais je ne mange pas que pour ça.
Donc je reste sur ce que je pense le meilleur pour moi, apprendre à réduire et sport tout doucement pour commencer et ne pas m'en dégouter.
Il y a aussi sans doute le fait que je ne suis pas du tout un cordon bleu et donc je vais au plus simple en cuisine, au surgelé etc...


Tu sembles avoir pas mal de sources d'anxiété, non? tu n'as jamais pensé à consulter un thérapeute pour en parler? un tel besoin de réconfort peut venir de là aussi...
J
36 ans 1530
C'est vrai que je suis dans une période pas evidente, la solitude, pas d'emploi, pas de vie sociale et ne plus c'est une période qui dure depuis longtemps et à laquelle je ne vois pas trop d'issue, j'ai perdue toute confiance en moi.
S
89 ans 4951
personellement c'est la marche qui m'a énormément aidé.

Une demi-heure tous les jours, sauf trois fois par semaine je fais une heure.

Je te conseillerais de sortir marcher plutôt que de marcher sur un tapis de marche, je trouve cela plus sympathique.

Je n'ai pas de mérite car j'ai une chienne et c'est vrai que cela me pousse à sortir.

Pour la nourriture, je vois un peu ce que tu veux dire, dans le sens ou avant j'étais comme toi, je pensais n aimer que la nourriture grasse, je suis très difficile en plus, je n'aime pas beaucoup de choses en plus.

j ai regoûté plusieurs aliments et je me suis lancée dans des recettes faciles avec d'autres types d'aliments et j' ai étonnée de voir que j'aimais quand même d'autres choses.

J'avais un amour immodéré pour macdo pizza, car ils avaient été diabolisés quand même et que j'étais difficile, mais petit à petit j'ai découvert d'autres choses. Maintenant j'aime toujours macdo etcc., mais j'aime aussi d'autres choses. Là par exemple à midi je vais manger des courgettes au gruyère et je me réjouis déjà.

Avec une opération, tu perds au début de toute façon avec la malabsortion mais de toute façon tu dois redécouvrir la nourriture et réapprendre à manger, sinon tu regrossis passé l'effet "magique" post-op.

Donc je ne te dis pas de ne te pas te faire opérer, mais juste que le travail sur soi tu devrais le faire de toute façon et travailler sur ce qui nous pousse à manger au dela de la satiété aussi.

Mon fils ainé mange pas de légumes (à part de temps en temps un peu de salade) il aime que pizza kebab, frites, pates etc.. et il est tout mince. Pourquoi ? Il s'arrête de manger quand il a plus faim et ne remange pas avant d'avoir faim. Des fois il ne reste qu'une bouchée mais il ne finit pas.

Donc en soi ce n'est pas la nourriture elle-même le problème, mais de manger au dela de ses besoins et de sa faim, je pense.
49 ans Paris 9874
CurvesCake a écrit:
C'est vrai que je suis dans une période pas evidente, la solitude, pas d'emploi, pas de vie sociale et ne plus c'est une période qui dure depuis longtemps et à laquelle je ne vois pas trop d'issue, j'ai perdue toute confiance en moi.


Alors ça semble valoir le coup de travailler sur les aspects psychologiques, en plus de l'attention portée à la faim et à la satiété que décrit Saralou... ;)
J
36 ans 1530
Merci Saralou, je suis bien d'accord avec toi, le soucis est surtout que je mange plus que ma faim et que je ne bouge pas du tout.
Apres comme je dis, ça ne me dérange pas d'etre grosse, je suis toujours féminine, coquette, meme si je ne sors pas beaucoup.
Mais ce que je veux c'est etre en bonne santé, je me rapelle quand j'avais perdu un peu ( 15kg ) et que je faisais du velo elliptique, 20min chaque jour, je me sentais deja tellement mieux ! mais j'ai lacher.
49 ans Paris 9874
CurvesCake a écrit:
Merci Saralou, je suis bien d'accord avec toi, le soucis est surtout que je mange plus que ma faim


Est-ce une chose que tu serais prête à abandonner? manger au-delà de la faim?
J
36 ans 1530
Je sais poupoule, je ne remet pas en cause l'aspect psychologique, loin de là ! je sais que j'ai pas mal de chose à regler mais avant tout je dois reprendre confiance en moi, pour peut etre trouver un job quand la puce ura à l'ecole, meme si je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire en ayant rien.
Mais je sais et depuis longtemps que c'est ce qui me manque, me sentir utile...
J
36 ans 1530
Franchement je vais avoir du mal :(
je l'ai deja fait et cette frustration qui s'ajoute au reste me rend dingue.
Je sais que je pourrai si je n'avais que ce soucis à regler.
49 ans Paris 9874
CurvesCake a écrit:
Franchement je vais avoir du mal :(
je l'ai deja fait et cette frustration qui s'ajoute au reste me rend dingue.
Je sais que je pourrai si je n'avais que ce soucis à regler.


La frustration, ce serait ne pas manger alors qu'on a faim (= régime). Ne pas dépasser la faim, serait-ce vraiment une frustration? ou juste une attention plus fine à ce que ton corps te réclame ou non? C'est connu, mais on n'enfouit pas la douleur ou l'ennui sous la nourriture. Le GROS travaille de plus en plus sur la question des émotions... quoi faire de sa solitude pour ne pas y répondre par la nourriture? C'est très intéressant ce qu'ils proposent. Ne pas chercher à faire disparaître le sentiment désagréable mais le regarder en face, y porter de l'attention, le décrire, le circonscrire... et en fait on s'habitue à y répondre par autre chose que la nourriture, ou par la nourriture mais en maîtrisant la prise (cf. la "pompe à chocolat" chez Zermati). Je crois vraiment que tu pourrais t'intéresser à tout cela de plus près.
S
89 ans 4951
on peut toujours se dire, je ferai telle ou telle chose quand j'aurai maigri, je me sentirai bien donc tout s'enchainera en positif dans ma vie.

J'ai longtemps pensé comme cela, j'attendais, j'attendais et un jour j'ai compris que c'était uniquement moi qui me mettait des barrières et j'ai décidé de vivre et de profiter de la vie que j'avais sans en rêver une autre.

Je ne te cache pas que j'ai fait un long travail thérapeutique auprès d'une professionnelle qui m'a été vraiment bénéfique.

Le fait de te sentir inutile est un sentiment fort que tu cherches certainement à masquer en mangent plus que ta faim.

Mais si tu dis que tu peux TOUTE ta vie continuer à manger TOUT ce que tu aimes, il faut juste attendre d'avoir faim et s'arrêter quand tu as plus faim (essaie de manger plus lentement, de savourer chaque bouchée, de profiter du gout et d'être heureuse). Tu pourras remanger de cet aliment quand tu auras de nouveau faim, tous les jours si tu veux.

Tu verras qu'au bout d'un moment (plusieurs mois dans mon cas), petit à petit les choses deviennent plus simples.

Du fait que je ne mange que ce que j'aime j'ai le sentiment de plus manger qu'avant car je suis satisfaite à chaque repas et je profite bien mieux de ce que j'ai dans mon assiette.

Cela ne se fait pas en un jour, mais je rejoins poupoule que de travailler sur son vide intérieur ou son sentiment d'inutilité est une étape importante également.
J
36 ans 1530
Je comprends tout à fait ce que vous me dites, mais je ne me sens pas " prete " a aller consulter, surtout que je connais chacun de mes problèmes, je n'ai pas a les chercher ou les identifier, juste à les résoudres mais ça me semble impossible.
Tellement d'envies, de projets au oubliettes...
J'ai besoin de me lever pour autre chose que pour ma fille, je l'aime mais ça ne fait pas tout je suppose.
49 ans Paris 9874
CurvesCake a écrit:
Je comprends tout à fait ce que vous me dites, mais je ne me sens pas " prete " a aller consulter, surtout que je connais chacun de mes problèmes, je n'ai pas a les chercher ou les identifier, juste à les résoudres mais ça me semble impossible.


C'est à ça que servent les thérapeutes, t'aider à sortir tes situations d'impossibilité apparente.
Se dire qu'on connaît ses problèmes ne sert pas à grand chose, tout le monde connaît ses problèmes, les affronter devant un tiers c'est vraiment autre chose.
S
89 ans 4951
poupoule a écrit:
CurvesCake a écrit:
Je comprends tout à fait ce que vous me dites, mais je ne me sens pas " prete " a aller consulter, surtout que je connais chacun de mes problèmes, je n'ai pas a les chercher ou les identifier, juste à les résoudres mais ça me semble impossible.


C'est à ça que servent les thérapeutes, t'aider à sortir tes situations d'impossibilité apparente.
Se dire qu'on connaît ses problèmes ne sert pas à grand chose, tout le monde connaît ses problèmes, les affronter devant un tiers c'est vraiment autre chose.


+ 1'000
40 ans 74
CurvesCake a écrit:
Je comprends tout à fait ce que vous me dites, mais je ne me sens pas " prete " a aller consulter, surtout que je connais chacun de mes problèmes, je n'ai pas a les chercher ou les identifier, juste à les résoudres mais ça me semble impossible.
Tellement d'envies, de projets au oubliettes...
J'ai besoin de me lever pour autre chose que pour ma fille, je l'aime mais ça ne fait pas tout je suppose.


J'ai eu une période qui ressemblait peut-être un peu à la tienne...
chômage, sentiment d'inutilité... très grosse déprime (ou petite dépression, je ne sais pas...) envie de rien, le strict nécesaire fait et parfois même pas cela, idées noires, repli (recluse? parfois je ne sortais même pas pour le pain... deux minutes de marche était une idée insurmontable)

une chose que j'ai comprise quand j'ai été mieux :
si je n'allais pas bien, ce n'est pas parce que je ne faisait rien.
c'est le contraire : je ne faisait rien car je n'allais pas bien.
De l'aide te serait utile, ce n'est vraiment pas la peine de souffrir plus que nécessaire
B I U


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