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La dépression et l'amour

33 ans 172
le_chat_du_cheshire a écrit:
Juste pour résumer ce que je crois comprendre après avoir lu tout ce que tu as pu écrire :

Tu en as ta claque de jouer  
les infirmières et tu aimerais pouvoir vivre enfin une petite vie de couple sympa' avec un gars à peu près potable ?...


Quel résumé... :roll: Si c'est une blague, elle n'est pas de très bon goût !

Les précédentes interventions étaient très pertinentes, pas grand chose à ajouter, si ce n'est que je trouve que tu gères vraiment bien cette situation pas facile.

Pour le suivi psy(chiatrique!), il est indispensable, ton ami doit absolument le reprendre ! La dépression n'est pas une fatalité, la plupart des gens s'en sortent durablement à l'aide d'un traitement adapté bien suivi. Ça vaut vraiment le coup de faire confiance à la médecine sur ce coup là !
38 ans 359
Je pense qu'il n'a vraiment rien compris :lol:
Mais je me doutais bien que quelqu'un allait me la sortir, celle-là :lol:

Je suis loin de jouer les infirmières, il n'a pas besoin de moi pour s'occuper de lui ;)
Et il n'est pas question d'être "potable", il est question d'amour, de respect (de soi et de l'autre) et de savoir continuer à prendre soin de soi quand l'autre va mal, tout en réussissant à le soutenir. C'est compliqué, hein?
Il n'est pas question de rupture dans mon message, et je ne considère pas les relations amoureuses, en particulier la mienne, comme l'union de deux êtres qui cherchent quelqu'un de potable pour vivre une vie de couple tranquille.

Sinon je suis bien d'accord, je ne dois pas m'oublier, et je ne m'oublie pas: il n'y a rien que je ne fais pas à cause de lui. Au contraire, il a plutôt tendance à me pousser à faire des choses pour moi, à ne pas l'attendre pour sortir, m'amuser, et il a raison, et c'est ce que je fais.

L'essentiel pour moi, c'est de continuer de m'épanouir, bien sûr il faut aussi qu'on s'épanouisse dans notre couple, et ce n'est pas impossible puisque c'est ce qu'on a fait pendant 2 ans où il allait mal (avec des hauts et des bas) et malgré les contraintes liées à sa maladie.

Les moments à deux, on les trouvait ailleurs que dans les restos et les cinés, je n'ai pas souffert ni été détruite, j'ai eu beaucoup de peine et d'interrogations en revanche, et je pense que c'est normal.

Aujourd'hui je ne m'interroge pas vraiment sur le fait de rester ou partir, j'ai conscience que ça ne peut pas durer de cette manière et que bien qu'on s'aime on ne pourra pas construire un avenir dans ces conditions. J'essaie seulement d'agir au mieux pour moi d'abord, et pour lui, et pour nous, pour qu'on conserve une vie de couple même si les projets sont mis entre parenthèses pour le moment, et surtout pour qu'il prenne confiance dans le fait qu'il peut aller mieux.
38 ans 359
robinetterie a écrit:


Pour le suivi psy(chiatrique!), il est indispensable, ton ami doit absolument le reprendre ! La dépression n'est pas une fatalité, la plupart des gens s'en sortent durablement à l'aide d'un traitement adapté bien suivi. Ça vaut vraiment le coup de faire confiance à la médecine sur ce coup là !


On est d'accord.
Son avis sur ça fluctue en fonction de son humeur.
Quand il va bien il pense ne plus en avoir besoin (c'était le cas quand il a retrouvé du boulot et repris sa vie en mains).
En novembre il m'a dit qu'il pensait que finalement il en avait toujours besoin car ses angoisses l'empêchaient de faire certaines choses et que même pour notre couple ce n'était pas possible de continuer comme ça.

Mais quand il va très mal il est persuadé que la médecine et la psychologie ne peuvent rien pour lui.

Je lui ai toujours dit que la guérison n'était pas un chemin sans encombre et que les rechutes ne devaient pas être considérées comme des échecs. Il est tantôt d'accord, tantôt défaitiste.
Aussi qu'il est toujours arrivé à se relever plus fort de ses épisodes dépressifs, ce qui est vrai par ailleurs.

Pour le moment c'est trop frais et la colère (contre lui-même) est encore un peu trop présente pour qu'on essaie d'en parler. Mais je compte bien lui dire avec, j'espère, les mots justes qu'il doit prendre soin de sa santé (mentale et physique), avec ou sans moi.
38 ans 2879
Coucou,
Shyrelle a écrit:

Lui est persuadé de me faire perdre mon temps, mon énergie, ma santé... moi je n'ai jamais eu l'impression de tout cela.

J'ai aussi voulu envoyer balader mon couple lors de ma période TCA (qui était accompagnée de déprime), plusieurs fois. Parce qu'être malade empêche de s'y impliquer vraiment et parce qu'on culpabilise d'être ce qu'on imagine comme un boulet pour l'autre.

Ce qui m'a aidée c'est que mon compagnon dise fermement que lui n'avait pas envie d'arrêter, qu'il me fasse sentir que sa décision (et il en est maître) est de continuer la relation avec moi. Et je me suis rendue compte qu'en fait je n'avais pas envie d'arrêter réellement, j'avais envie de continuer cette relation avec la seule personne que je sentais me convenir même si c'était à travers ma prison de TCAs.

C'est certain qu'il faudra qu'il arrive à se soigner. Je pense que le bénévolat pourrait l'aider car c'est quelque chose de stable (pas comme créer son entreprise) et qui ne tentera pas de l'exploiter (comme le travail). Ensuite il faut voir si c'est possible au niveau financier.
Ou bien faire de l'aide à la personne, des cours particuliers...Il y a souvent plus d'humain dans ces emplois, plus de sens.

Enfin, ne prends pas ses doutes pour argent comptant en tout cas. Une personne en dépression n'a envie de voir personne, se renferme, et il vaut mieux se fier à ses actes. S'il avait vraiment envie de te quitter il l'aurait fait ; là c'est la maladie qui parle.

J'espère qu'il trouvera la sortie dans un temps raisonnable, dis-lui juste que tu es certaine de vouloir continuer de vivre à ses côtés.
53 ans au feu rouge à droite puis au prochain carrefour à gauche ....... 1367
heuuu c'est curieux ce que je vais dire , mais si toi aussi tu consultais un psy .

ne serai ce que pour qu'il te donne quelques clefs pour "gérer" ton compagnon , mais aussi pour te soulager .
tu nous parles sur un forum , certes c'est très bien , mais un professionnel pourrai t'aider à extirper ce qui te ronge mieux que nous , et là aussi te donner des clefs pour affronter certaines situations.

là quand je te lis j'ai la sensation que tu es à bout de souffle et que tu en cherche un deuxième .

bref que tu es en train de sombrer tout doucement de manière imperceptible mais bien réelle ....
38 ans 3196
Pecsfamily >>> C'est marrant, moi j'ai eu le sentiment inverse en lisant Shyrelle. Je trouve qu'elle réussit très bien à gérer la situation sans mettre en danger son équilibre.

Okapi a écrit:

Ce qui m'a aidée c'est que mon compagnon dise fermement que lui n'avait pas envie d'arrêter, qu'il me fasse sentir que sa décision (et il en est maître) est de continuer la relation avec moi.


Même chose pour moi. Je me rappelle une discussion avec mon compagnon, au plus fort de ma dépression, où je lui répétais pour la énième fois qu'il devait me quitter, que ce n'était pas gérable pour lui, etc. Un dépressif a souvent envie de rompre toutes les amarres quand la culpabilité est trop forte.

Ce jour-là, il m'a regardé très sérieusement. Je ne crois jamais l'avoir vu aussi sérieux. Quand je lui ai demandé s'il voulait me quitter, il m'a répondu : "Je me suis déjà posé la question. J'ai décidé de rester." Point final.
Il avait pesé le pour et le contre, et pris sa décision ; il n'y avait pas à revenir là-dessus, et nous n'en avons plus reparlé.

Je crois que cet instant, où j'ai compris qu'il restait avec moi par choix et non par devoir, m'a beaucoup aidée à m'en sortir par la suite.
38 ans 359
J'ai déjà évoqué l'idée d'aller consulter moi-même.

J'y pense sérieusement car c'est dur à gérer au quotidien, surtout les sauts d'humeur.

Aujourd'hui il m'a demandé mon rib pour me faire le virement du loyer et il a rallumé son portable.

Et il a fait un pas vers moi. Alors que j'allais chez une amie, il m'a envoyé un texto pour me dire qu'il était sur le point de faire une bêtise, qu'il allait aller retirer de l'argent pour s'acheter une console, et il me demandait de lui dire que c'était immature et irresponsable.

Je lui ai répondu que ce n'était ni l'un ni l'autre, mais que ce n'était tout simplement pas le bon moment. Je lui ai proposé d'attendre que je rentre pour qu'on en discute. Il m'a dit ok.

Je me suis dit que c'était le bon moment.
En rentrant il dormait, il a passé une mauvaise nuit alors je l'ai laissé dormir un peu, je lui ai dit que je l'attendais dans le salon quand il se sentirait prêt. C'est ce moment qu'a choisi son père pour l'appeler, puis voyant qu'il ne répondait pas, m'appeler moi. Je n'ai pas répondu. Son père m'a laissé un message pour me demander de lui dire de le rappeler car il n'arrivait pas à le joindre depuis quelques jours.

Quand je suis revenue, il semblait énervé. Je l'ai laissé. Il s'est levé, je lui ai dit que je sortais vite fait pour acheter un truc que j'avais oublié, il m'a envoyé balader en me disant "tu fais ce que tu veux" l'air de dire je m'en fous.
Je lui ai dit on pourra parler après il me dit je n'ai rien à dire.
J'étais énervée mais j'ai gardé mon calme et je lui ai dit que s'il changeait d'avis j'étais là.

Tout ça pour dire que ce soir, je suis assez perdue.

Aphasie, merci pour tes témoignages. Étais-tu toujours réceptive aux paroles de ton conjoint à l'époque? Ou l'as-tu envoyé balader comme il le fait quelques fois pour le faire partir?
38 ans 2879
Shyrelle a écrit:

Je lui ai dit on pourra parler après il me dit je n'ai rien à dire.
J'étais énervée mais j'ai gardé mon calme et je lui ai dit que s'il changeait d'avis j'étais là.

Tout ça pour dire que ce soir, je suis assez perdue.

Aphasie, merci pour tes témoignages. Étais-tu toujours réceptive aux paroles de ton conjoint à l'époque? Ou l'as-tu envoyé balader comme il le fait quelques fois pour le faire partir?

Bonsoir Shyrelle,

Ca n'est pas parce qu'il va mal que tu ne peux pas lui dire qu'il se conduit mal quand c'est le cas tu sais. Si tu es énervée tu n'es pas obligée de lui dire sur le moment (la colère est mauvaise conseillère) mais je pense qu'il est bon de ne pas digérer cela seule, et qu'il prenne ses responsabilités. Donc de lui dire que sa manière de te parler t'a peinée et même mise en colère.

Parce que Jésus qui tend l'autre joue c'est noble, mais je crois qu'il faut parfois montrer à l'autre qu'on existe et qu'il a franchi la limite de notre intégrité. Qu'il y réfléchisse et s'en excuse par la suite.

Je suis désolée que tout cela soit si compliqué pour toi, et je rejoins les posteuses disant qu'il faut que tu penses à toi, que tu te ménages une place dans ton couple, car tu sembles en effet surtout tournée vers lui et son bien-être.
Ce qui est très noble encore une fois, mais je crois qu'une voie plus équilibrée est préférable pour chacun.

Bon courage pour la suite, ce sont des moments pénibles mais j'espère que l'avenir te donnera raison de persévérer :)
38 ans 359
Tu as raison Okapi, et c'est pourquoi j'ai vraiment pris la décision de consulter. J'ai du mal à m'exprimer, surtout à exprimer mes sentiments négatifs en fait.

J'aurais aimé pouvoir lui dire qu'il n'était pas la peine de me parler ainsi et que je n'étais pas responsable de l'inquiétude de son père, ni de la culpabilité qu'il en ressentait.

J'ai pris sur moi, j'ai tendance à beaucoup prendre sur moi, pas que pour lui, pour tout en fait.

J'ai préféré me taire pour ne pas dire des choses que je ne pensais pas, mais il y avait une autre solution: lui dire calmement qu'il n'était pas nécessaire de me parler de manière si froide et désagréable et qu'il aurait pu me dire qu'il n'était pas en état de parler de manière calme et respectueuse.

Ce message qu'il m'a envoyé me paraît être un signe d'évolution, tout comme le fait qu'il ait rallumé son portable, qu'il pense à m'envoyer l'argent du loyer.

Maintenant, il est clair que ça ne suffit pas.

Je crois qu'il est plus à l'aise à l'écrit, ce qui est également mon cas, c'est pourquoi je suis en train de lui écrire une lettre en pesant savamment mes mots. Qu'en pensez-vous?
38 ans 3196
Okapi a écrit:

Ca n'est pas parce qu'il va mal que tu ne peux pas lui dire qu'il se conduit mal quand c'est le cas tu sais. Si tu es énervée tu n'es pas obligée de lui dire sur le moment (la colère est mauvaise conseillère) mais je pense qu'il est bon de ne pas digérer cela seule, et qu'il prenne ses responsabilités. Donc de lui dire que sa manière de te parler t'a peinée et même mise en colère.


Je plussoie Okapi sur l'ensemble de son message, et en particulier sur ceci. Reste toi-même, n'hésite pas à exprimer tes sentiments à ton compagnon. En général, il y a deux possibilités : soit il s'excuse, et ça s'arrête là, soit il va s'en servir pour te dire de le quitter parce qu'il culpabilise. Tu peux lui dire, dans ce dernier cas, que là n'est pas la question. Et n'hésite pas à le laisser ruminer dans son coin : tu n'es pas fautive, c'est sa dépression qui l'est.
Dans tous les cas, tu ne dois pas le laisser aller trop loin dans ses paroles, et poser tes limites. Je me rappelle que j'étais très en colère sur le moment contre mon conjoint quand il me posait des limites, mais je revenais toujours vers lui tôt ou tard.

J'insiste aussi sur le fait qu'il faut qu'il fasse la démarche de se soigner. C'est la condition à tes efforts. Une fois qu'il se sera un peu reposé, il faut qu'il fasse la démarche d'aller voir quelqu'un.
38 ans 359
C'est vrai que c'est parfois difficile pour moi de savoir à quel moment j'ai raison de mettre des limites ou pas, j'ai souvent peur de le froisser. C'est sûrement aussi là-dedans qu'il s'engouffre pour me prouver entre guillemets qu'il a raison de me dire de mettre fin à tout cela.

Là dessus j'ai d'énormes efforts à faire, par ailleurs on en a déjà parlé et il est vrai que j'ai tendance à fuir le conflit mais du coup, j'encaisse et ça finit en cocotte prête à exploser.

Ce n'est pas parce que j'accepte qu'il soit malade que je dois accepter qu'il me parle mal par exemple, sur un ton désagréable qui n'a pas lieu d'être. J'ai souvent du mal à m'imposer là-dessus.

La soirée s'annonce plus calme. Il s'est excusé et a pleuré en goûtant mon hamburger maison, je devrais peut-être me reconvertir en chef cuisto :lol:

Quoi qu'il en soit maintenant je vais prendre contact avec une psy. Prendre soin de moi m'apparaît comme une priorité.
Je vous remercie pour votre compréhension et vos mots rassurants, vos conseils.

J'espère pouvoir vous donner des nouvelles rassurantes d'ici peu ;-)
38 ans 2879
Shyrelle a écrit:
C'est vrai que c'est parfois difficile pour moi de savoir à quel moment j'ai raison de mettre des limites ou pas, j'ai souvent peur de le froisser. C'est sûrement aussi là-dedans qu'il s'engouffre pour me prouver entre guillemets qu'il a raison de me dire de mettre fin à tout cela.

Là dessus j'ai d'énormes efforts à faire, par ailleurs on en a déjà parlé et il est vrai que j'ai tendance à fuir le conflit mais du coup, j'encaisse et ça finit en cocotte prête à exploser.

Pour moi il y a un seul curseur : ton ressenti. Il faut s'écouter, pour savoir quand on a été froissée, fâchée, et en faire part à l'autre (en expliquant si besoin est le contexte, mais là ce n'est pas le cas).

La vie de couple c'est aussi des petits conflits, et cela n'abime en rien la relation (au contraire) que de les résoudre :)
Ca fait du bien à l'autre aussi d'avoir quelqu'un de présent, qui parle sincèrement de ce qui le rend triste, en colère ou heureux. Et ton rôle n'est pas d'éviter de le froisser ; évidemment, il sera froissé devant un reproche, mais cela lui permettra de réfléchir et de ton côté tu te seras exprimée, sans agressivité, mais sans maquiller non plus ce que tu es/ressens.
49 ans derrière toi!! 3399
Je pense aussi qu'il faut mettre des limites à ce qu'il peut se permettre de te dire, et donc ce que tu peux encaisser...car sinon il se sentira tout-puissant et risque d'aller crescendo...tu ne dois pas tout laisser passer parce qu'il est malade...Il est dépressif, certes, mais ça n'excuse pas tout.
38 ans 359
Bonjour :D

Comme promis quelques petites nouvelles fraîches.

Cette semaine a été difficile émotionnellement parlant. Cependant, il s'est progressivement rapproché de moi pour finir par proposer une discussion hier après-midi.

Ce qu'il en ressort, c'est que j'avais effectivement raison sur le fait qu'il était surtout très perdu. Il me dit qu'il se sent très triste, pas angoissé mais très triste.
Il m'a ensuite expliqué qu'il sait maintenant qu'il ne pourra pas reprendre le boulot de sitôt et que, du coup, pour le loyer ça va devenir compliqué.
Il culpabilise de me faire subir tout ça, je le rassure même si j'admets que ça n'a rien d'évident.

Il me dit alors qu'il ne peut pas me promettre d'aller mieux un jour, je lui dis que je n'en demande pas tant, et que personne ne peut savoir. Il me dit qu'il est décidé à faire les démarches pour reprendre une thérapie voire un traitement, je lui dis que c'est surtout ce que j'attends de lui. Il me dit que ce sera peut-être long, pas linéaire et qu'il ne sait pas combien de temps il lui faudra pour aller mieux ni s'il va aller mieux. Je lui dis que pour moi le plus important réside dans l'envie de faire quelque chose et le fait qu'il s'en donne les moyens.

On a alors discuté des solutions qui s'offraient à nous. Je n'ai pas la possibilité d'avoir accès à un logement au 1% pour le moment, mais après avoir parlé avec ses parents, ses derniers nous ont proposé de vivre dans leur maison. Ses parents étant en pleine séparation, son père cherchait un appartement dans notre ville. Sa mère vit dans leur maison mais est souvent absente. Nous allons donc vivre dans cette maison, en participant aux charges (même s'ils ne nous l'ont pas demandé cela me paraît normal) mais pas de loyer à proprement parler. Son père quand à lui reprend notre appartement. Il y a sûrement des meubles qui vont rester ici.

De mon côté je compte toujours aller voir quelqu'un. J'ai parlé au boulot pour envisager une mutation à condition qu'elle soit assortie d'une promotion et mes supérieurs sont d'accord avec ça. Je vais en profiter pour mettre de côté et passer mon permis.

On est donc sur le point d'emménager dans un autre département.

Je lui ai demandé qu'il ne se force pas à me demander de venir avec lui là-bas, il m'a dit qu'il ne se forçait pas et que pour lui on formait une famille et qu'il ne voulait pas me perdre. Il m'a aussi confirmé que les sentiments sont bien là mais qu'il est tellement triste qu'il a du mal à leur faire une place dans sa tête.

Il m'a aussi dit qu'il comprendrait que je ne veuille pas déménager.

J'ai bien posé les choses clairement (je suis fière de moi :P ) sur le fait qu'il devait réellement entamer les démarches, même si je ne demande pas qu'il le fasse dès demain.

Voilà où nous en sommes.

De mon côté je suis soulagée pour tout vous dire. Je ne suis pas fan de la banlieue mais je vais continuer de bosser dans la même ville, je pourrai continuer de voir mes amis plus facilement.

Merci encore pour votre soutien à tous :)
49 ans derrière toi!! 3399
Que tu es courageuse Shyrelle. Tu forces mon admiration face à ta capacité à "gérer" votre histoire, votre vie. Ton mari a rencontré une perle. :D
B I U


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