40 ans
Niort
1336
Tribulations a écrit:
La conséquence de ce fonctionnement est que je me retrouve parfois dans des situations un peu délicates, car mon comportement n'est pas "conforme" à mon genre. En d'autres termes, je peux passer, dans certains contextes, pour une femme très masculine à cause de la façon dont je parle, me comporte, etc. Et de la même façon, je me sens souvent totalement décalée/"à côté"/mal à l'aise/pas concernée lorsque dans une discussion sont évoquées les différences entre les hommes et les femmes ("les hommes viennent de mars, les femmes viennent de vénus", pour donner un titre évocateur :lol: ).
Sexiiiiiisme ! sexisme ordinaire :?
Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )
Je comprends ta question (bon, j'avoue que j'ai mis un peu de temps :D )mais je suis désolée que tu aies à te poser la question, car pour moi je range cela dans la catégorie du complexe créé par le sexisme... (on va me dire que je vois du sexisme partout... Ben peut être !)
On rappellera qu'à Paris une femme n'a le droit de porter un pantalon que pour monter à cheval. C'est une trèèèèèèèèèèès vieille loi qu'on a jamais pensé à retirer du code civil (ou alors il y a juste quelques mois, genre). Les codes sociaux ont la vie dure, la dent dure, et surtout servent à la classe dominante.
La question est donc : à qui cela pose t'il problème que tu ne t'intègre pas au "genre féminin" tel que décrit dans le bouquin sus-cité ou dans les magazines, les pubs, etc ? à qui profite le crime (de te culpabiliser) ?
Ahhh la question du genre...
Bon, allez, je réponds à la question par ma propre expérience (car je diverge, et dix verges c'est beaucoup pour un seul homme, alors une femme ! Desproges, forever):
Avant de me poser la question des codes de genre, j'ai dû comme nombre d'entre nous ici me poser (me poignarder avec) la question de mon anormalité pondérale.
Au moins j'ai des attributs qui n'ont jamais posé question sur mon genre. Il se trouve que petit à petit j'ai trouvé dans la féminité (qu'on nous autorise) le moyen de faire parler mon caractère, ma joie de vivre et ma créativité (j'ai des supers ongles en ce moment !!) mais, par exemple, ma soeur pas, et pourtant personne ne doute de son genre. Je ne sais pas si je m'exprime bien...
Des fois je suis triste de ne pas pouvoir vernir les ongles de mon mec, parce que c'est joli et que je trouve que ça termine joliment la main... Pareil pour les bijoux... Et il ne peut pas connaitre le bonheur de la jupe ! je le plains.
Ce qui est fou, c'est que les transgressions de codes (notamment vestimentaires), je les ai vu régulièrement chez les homosexuels. Pourtant, pour eux, même si cela peut paraitre étrange, la question du genre ne se pose pas. Elle se pose chez un transexuel, mais un homosexuel (homme, par exemple), est un mâle, ya pas de doute !!
Donc le genre, des codes et la sexualité créeraient un tout contradictoire ?
Je vais me coucher, je reviens...
La conséquence de ce fonctionnement est que je me retrouve parfois dans des situations un peu délicates, car mon comportement n'est pas "conforme" à mon genre. En d'autres termes, je peux passer, dans certains contextes, pour une femme très masculine à cause de la façon dont je parle, me comporte, etc. Et de la même façon, je me sens souvent totalement décalée/"à côté"/mal à l'aise/pas concernée lorsque dans une discussion sont évoquées les différences entre les hommes et les femmes ("les hommes viennent de mars, les femmes viennent de vénus", pour donner un titre évocateur :lol: ).
Sexiiiiiisme ! sexisme ordinaire :?
Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )
Je comprends ta question (bon, j'avoue que j'ai mis un peu de temps :D )mais je suis désolée que tu aies à te poser la question, car pour moi je range cela dans la catégorie du complexe créé par le sexisme... (on va me dire que je vois du sexisme partout... Ben peut être !)
On rappellera qu'à Paris une femme n'a le droit de porter un pantalon que pour monter à cheval. C'est une trèèèèèèèèèèès vieille loi qu'on a jamais pensé à retirer du code civil (ou alors il y a juste quelques mois, genre). Les codes sociaux ont la vie dure, la dent dure, et surtout servent à la classe dominante.
La question est donc : à qui cela pose t'il problème que tu ne t'intègre pas au "genre féminin" tel que décrit dans le bouquin sus-cité ou dans les magazines, les pubs, etc ? à qui profite le crime (de te culpabiliser) ?
Ahhh la question du genre...
Bon, allez, je réponds à la question par ma propre expérience (car je diverge, et dix verges c'est beaucoup pour un seul homme, alors une femme ! Desproges, forever):
Avant de me poser la question des codes de genre, j'ai dû comme nombre d'entre nous ici me poser (me poignarder avec) la question de mon anormalité pondérale.
Au moins j'ai des attributs qui n'ont jamais posé question sur mon genre. Il se trouve que petit à petit j'ai trouvé dans la féminité (qu'on nous autorise) le moyen de faire parler mon caractère, ma joie de vivre et ma créativité (j'ai des supers ongles en ce moment !!) mais, par exemple, ma soeur pas, et pourtant personne ne doute de son genre. Je ne sais pas si je m'exprime bien...
Des fois je suis triste de ne pas pouvoir vernir les ongles de mon mec, parce que c'est joli et que je trouve que ça termine joliment la main... Pareil pour les bijoux... Et il ne peut pas connaitre le bonheur de la jupe ! je le plains.
Ce qui est fou, c'est que les transgressions de codes (notamment vestimentaires), je les ai vu régulièrement chez les homosexuels. Pourtant, pour eux, même si cela peut paraitre étrange, la question du genre ne se pose pas. Elle se pose chez un transexuel, mais un homosexuel (homme, par exemple), est un mâle, ya pas de doute !!
Donc le genre, des codes et la sexualité créeraient un tout contradictoire ?
Je vais me coucher, je reviens...