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Genres et codes sociaux

35 ans 940
Bonjour à toutes et à tous,

Peut-être aurait-il fallu poster cette question sous "discussions, débats", mais comme ça concerne les relations hommes-femmes, je tente ma chance ici.

Voilà, question existentielle: vous identifiez-vous  
à votre genre, en adoptez-vous les comportements "types" dans vos rapports à l'autres, et particulièrement à l'autre sexe?

Je vous pose la question car je suis en pleine réflexion à ce sujet suite à ce que j'expérimente dans ma vie ces temps, et ça m'intéresserait assez d'avoir votre point de vue sur la question. Mais comme la question est peut-être un poil abstraite, je vous propose un exemple (en l'occurrence le mien, c'est le meilleur que j'ai sous la main :lol: ):

Je suis une femme, j'en ai les attributs sexuels et je m'habille en femme, mais la plupart du temps je ne me pense pas en terme de genre (femme, homme, ou autre dérivés - on ne va pas se lancer dans les détails ou la théorie du genre, là c'est juste une question très générale ;) ) mais en terme d'individu. Autrement dit, avant de me voir comme une femme, je me vois comme une personne capable de penser, réfléchir, éprouver, etc., bref, comme un individu. Et du coup, lorsque j'agis, parle, etc., je le fais avant tout et spontanément en tant qu'individu, et pas en tant que femme.

La conséquence de ce fonctionnement est que je me retrouve parfois dans des situations un peu délicates, car mon comportement n'est pas "conforme" à mon genre. En d'autres termes, je peux passer, dans certains contextes, pour une femme très masculine à cause de la façon dont je parle, me comporte, etc. Et de la même façon, je me sens souvent totalement décalée/"à côté"/mal à l'aise/pas concernée lorsque dans une discussion sont évoquées les différences entre les hommes et les femmes ("les hommes viennent de mars, les femmes viennent de vénus", pour donner un titre évocateur :lol: ).

Jusqu'à présent, cela ne me préoccupait pas tellement, je vivais ma petite vie, mais certains nouveaux événements dans mon quotidien me font vraiment prendre conscience de ce point et des difficultés que je pourrais rencontrer dans mes relations avec les hommes. C'est pourquoi j'avais envie de vous poser la question, pour avoir vos avis, vos témoignages, expériences, etc.
Et je me permets de préciser encore que mon but ici n'est pas de lancer un débat du type "le genre est-il inné ou acquis?", mais bien de reccueillir des points de vue sur la façon de vivre son genre. :D
40 ans Niort 1336
Tribulations a écrit:



La conséquence de ce fonctionnement est que je me retrouve parfois dans des situations un peu délicates, car mon comportement n'est pas "conforme" à mon genre. En d'autres termes, je peux passer, dans certains contextes, pour une femme très masculine à cause de la façon dont je parle, me comporte, etc. Et de la même façon, je me sens souvent totalement décalée/"à côté"/mal à l'aise/pas concernée lorsque dans une discussion sont évoquées les différences entre les hommes et les femmes ("les hommes viennent de mars, les femmes viennent de vénus", pour donner un titre évocateur :lol: ).



Sexiiiiiisme ! sexisme ordinaire :?

Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )

Je comprends ta question (bon, j'avoue que j'ai mis un peu de temps :D )mais je suis désolée que tu aies à te poser la question, car pour moi je range cela dans la catégorie du complexe créé par le sexisme... (on va me dire que je vois du sexisme partout... Ben peut être !)
On rappellera qu'à Paris une femme n'a le droit de porter un pantalon que pour monter à cheval. C'est une trèèèèèèèèèèès vieille loi qu'on a jamais pensé à retirer du code civil (ou alors il y a juste quelques mois, genre). Les codes sociaux ont la vie dure, la dent dure, et surtout servent à la classe dominante.

La question est donc : à qui cela pose t'il problème que tu ne t'intègre pas au "genre féminin" tel que décrit dans le bouquin sus-cité ou dans les magazines, les pubs, etc ? à qui profite le crime (de te culpabiliser) ?

Ahhh la question du genre...

Bon, allez, je réponds à la question par ma propre expérience (car je diverge, et dix verges c'est beaucoup pour un seul homme, alors une femme ! Desproges, forever):
Avant de me poser la question des codes de genre, j'ai dû comme nombre d'entre nous ici me poser (me poignarder avec) la question de mon anormalité pondérale.
Au moins j'ai des attributs qui n'ont jamais posé question sur mon genre. Il se trouve que petit à petit j'ai trouvé dans la féminité (qu'on nous autorise) le moyen de faire parler mon caractère, ma joie de vivre et ma créativité (j'ai des supers ongles en ce moment !!) mais, par exemple, ma soeur pas, et pourtant personne ne doute de son genre. Je ne sais pas si je m'exprime bien...
Des fois je suis triste de ne pas pouvoir vernir les ongles de mon mec, parce que c'est joli et que je trouve que ça termine joliment la main... Pareil pour les bijoux... Et il ne peut pas connaitre le bonheur de la jupe ! je le plains.

Ce qui est fou, c'est que les transgressions de codes (notamment vestimentaires), je les ai vu régulièrement chez les homosexuels. Pourtant, pour eux, même si cela peut paraitre étrange, la question du genre ne se pose pas. Elle se pose chez un transexuel, mais un homosexuel (homme, par exemple), est un mâle, ya pas de doute !!

Donc le genre, des codes et la sexualité créeraient un tout contradictoire ?

Je vais me coucher, je reviens...
P
56 ans 3727
Je ne sais pas quelles choses te tracassent et t'empêchent un peu de vivre mais personnellement je ne me suis jamais posé la question, je suis un homme, je m'habille en homme, conformément aux styles vestimentaires masculins de mon pays, je fais tout comme les hommes et ça ne me chiffonne pas du tout.

Par rapport aux autres, que mon interlocuteur soit un homme ou une femme, je ne vois pas faire d'excentricités comportementales ou vestimentaires et je me porte très bien comme ça. ;)
30 ans Ici 284
Comme LaPo le dit, tu me sembles te questionner face au sexisme assez répandu dans notre société avec des codes dans lesquels tu n'entres pas (qui y entre vraiment au fond?)

Tribulations a écrit:
Jusqu'à présent, cela ne me préoccupait pas tellement, je vivais ma petite vie, mais certains nouveaux événements dans mon quotidien me font vraiment prendre conscience de ce point et des difficultés que je pourrais rencontrer dans mes relations avec les hommes. C'est pourquoi j'avais envie de vous poser la question, pour avoir vos avis, vos témoignages, expériences, etc.


Ce serait intéressant que tu développes ce point-ci (si tu es d'accord bien sûr). Imaginons que ta façon d'être pose problème à autrui, que vas-tu faire? Changer/ne plus être toi? Te forcer à rentrer dans les codes standards de la féminité? Ça amènerait d'autres problèmes non?

D'un point de vue plus personnel, je pense être comme toi en peut-être plus "poussé" puisque pour moi il n'y a aucun code genré, aussi bien pour l'intérieur que l'extérieur. Si j'aime quelque chose que ce soit une activité ou un vêtement , et bien je m'y plongerai ou l'achèterai sans me poser de question... et c'est là que je rejoins prax, car pour moi le plus important ce n'est pas essayer de correspondre à tel ou tel mode de fonctionnement, c'est de ne pas se poser de question et suivre sa façon de faire, de rester soi-même dans ce qui nous correspond.
34 ans La Ville Rose 2324
Je ne comprends la problématique pour être honnête.
Tu pourrais être plus spécifique ? Ou quelqu'un veut bien m'expliquer ?
43 ans 191
Moi je comprends un peu la réflexion.

Depuis toujours je traine plus avec des garçons qu'avec des filles. Je suis un vrai "garçon manqué" (comme le veut l'expression).

Attention, je sais que je vais parler de préjugés, mais je le dis comme je le ressens ...

Les discussions de "filles" ne m’intéressent pas. Du moins celles que j'ai pu côtoyer. Je n'aime pas parler mode, je ne porte pas de robe ou de talons, etc.

Ca amène quand même une grosse réflexion personnelle sur ce qu'est la féminité, et comment exprimer SA féminité, sans être restreinte par ce que renvoit la société ou certains membres de la gente masculine.

J'essaye juste d'exprimer qui je suis, moi, en me détachant de tout ça, mais j'y arrive à peine à 30 ans passés ^^'

Est ce donc dans ce sens la réflexion amenée par Tribulations ?
(sinon gros HS et je sors :roll: )
49 ans région parisienne 5831
Je comprends ce que tu veux dire. Moi, je n'ai jamais été excessivement "féminine": la mode ne me parle pas plus que ça, j'aime les sciences, je ne porte pas de talons, le maquillage me rebute un peu (sur moi-même), j'aime argumenter, aller chez le coiffeur me soule...etc... Cela m'a posé parfois quelques soucis, mais pas tant que cela.

Là où je me suis posée le plus de questions, c'était quand j'avais entre 18 et 20 ans: mon grand doute, c'était sur le fait de pouvoir plaire à un mec avec un tel caractère "peu féminin". Je me suis vite rendue compte que cela plaisait à pas mal de monde. :lol:

Tribulations a écrit:
Voilà, question existentielle: vous identifiez-vous à votre genre, en adoptez-vous les comportements "types" dans vos rapports à l'autres, et particulièrement à l'autre sexe?


Autrefois, j'adoptais parfois un peu des comportements "type", je me forçais pour "être comme tout le monde" et aussi parce que j'avais l'impression que je ne pourrais plaire à un homme que comme ça. Maintenant, plus du tout: je fais ce qu'il me plait de faire, point. Si ça correspond à "ce qu'une femme doit faire", ok, sinon, ok aussi.

Et surtout, je fais très très attention à ne pas forcer mes filles à avoir des comportements genrés contre leur gré, car pour ma part, je sais que c'est ce qui m'a le plus rebuté. Le fait que ma mère me dise "une fille doit être féminine, met une jupe" m'a incité à mettre des pantalons, alors que finalement, c'est sympa aussi, les jupes, mais je n'ai pu en mettre avec plaisir que quand j'ai réussi à dépasser mon refus dû au fait que la société voulait m'imposer le port de la jupe (enfin, selon ma mère).
31 ans 307
LaPo a écrit:


Sexiiiiiisme ! sexisme ordinaire :?

Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )

Je comprends ta question (bon, j'avoue que j'ai mis un peu de temps :D )mais je suis désolée que tu aies à te poser la question, car pour moi je range cela dans la catégorie du complexe créé par le sexisme... (on va me dire que je vois du sexisme partout... Ben peut être !)
On rappellera qu'à Paris une femme n'a le droit de porter un pantalon que pour monter à cheval. C'est une trèèèèèèèèèèès vieille loi qu'on a jamais pensé à retirer du code civil (ou alors il y a juste quelques mois, genre). Les codes sociaux ont la vie dure, la dent dure, et surtout servent à la classe dominante.

La question est donc : à qui cela pose t'il problème que tu ne t'intègre pas au "genre féminin" tel que décrit dans le bouquin sus-cité ou dans les magazines, les pubs, etc ? à qui profite le crime (de te culpabiliser) ?

Ahhh la question du genre...

Bon, allez, je réponds à la question par ma propre expérience (car je diverge, et dix verges c'est beaucoup pour un seul homme, alors une femme ! Desproges, forever):
Avant de me poser la question des codes de genre, j'ai dû comme nombre d'entre nous ici me poser (me poignarder avec) la question de mon anormalité pondérale.
Au moins j'ai des attributs qui n'ont jamais posé question sur mon genre. Il se trouve que petit à petit j'ai trouvé dans la féminité (qu'on nous autorise) le moyen de faire parler mon caractère, ma joie de vivre et ma créativité (j'ai des supers ongles en ce moment !!) mais, par exemple, ma soeur pas, et pourtant personne ne doute de son genre. Je ne sais pas si je m'exprime bien...
Des fois je suis triste de ne pas pouvoir vernir les ongles de mon mec, parce que c'est joli et que je trouve que ça termine joliment la main... Pareil pour les bijoux... Et il ne peut pas connaitre le bonheur de la jupe ! je le plains.

Ce qui est fou, c'est que les transgressions de codes (notamment vestimentaires), je les ai vu régulièrement chez les homosexuels. Pourtant, pour eux, même si cela peut paraitre étrange, la question du genre ne se pose pas. Elle se pose chez un transexuel, mais un homosexuel (homme, par exemple), est un mâle, ya pas de doute !!

Donc le genre, des codes et la sexualité créeraient un tout contradictoire ?

Je vais me coucher, je reviens...


Alors là j'adore, j'adhère :) Autant les références à Desproges que ton point de vue sur le sexisme et les rôles qu'on peut attribuer aux femmes comme aux hommes...

Mais en fait, le sujet que tu veux développer Tribulations ne peut pas vraiment être abordé sans ouvrir le débat du genre (inné/acquis) à moins que je n'ai pas compris non plus, dans ce cas là mon commentaire ne sert pas à grand chose (oui, j'adore parler pour ne rien dire 8) )
84 ans Bretagne 724
LaPo a écrit:

Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )


Nop nop nop. Tout l'inverse. La zigounette ou le pilou-pilou, ce sont des sexes. Le genre, justement, concerne les différences non biologiques entre les hommes et les femmes dans une société.

Tu peux avoir un pilou-pilou et un genre masculin, ou une zigounette et un genre féminin.
49 ans région parisienne 5831
Happier a écrit:
Mais en fait, le sujet que tu veux développer Tribulations ne peut pas vraiment être abordé sans ouvrir le débat du genre (inné/acquis)


Je ne vois pas trop pourquoi: j'ai bien l'impression qu'ici, tout le monde est complétement conscient que le genre est une construction sociale, et pas quelque chose d'innée.

A mon avis, la question de Tribulations est surtout: est-ce un problème pour notre vie sociale de ne pas avoir de comportement genrés, et en particulier (si j'ai bien compris ce que j'ai lu sur un autre topic) est-ce un problème pour notre vie amoureuse? Enfin, je peux me tromper, mais c'est comme ça que je l'ai compris. ;)

Tu sais, Tribulations, de tas de femmes se posent la même questions car elles ne se sentent pas totalement à l'aise dans leur rôle genré... mais beaucoup d'homme aussi! Du coup, c'est beaucoup plus simple que ce que l'on croit de plaire à quelqu'un de l'autre sexe, même lorsqu'on ne correspond pas totalement à ce que l'on croit être un comporetement correct pour notre sexe.
43 ans Angers 1764
C'est comme en amour, pour moi. On tombe amoureux d'une personne, pas de son sexe. Avant d'être une femme, ronde, blanche, aux cheveux frisés, qui dit plein de gros mots ben je suis un être humain. Et je fais, fais, fais, c'qu'il me plait, plait, plait (pardon).

Bref. Force est de constater que se contraindre à rentrer dans un moule peut marcher quelques temps mais soit on y laisse sa santé mentale/physique, soit le naturel revient au galop. Étant mauvaise comédienne, et considérant que je subis suffisamment de contraintes dans ma vie de tous les jours, j'entends rester telle que je suis. Donc, je me mets du vernis à ongles en tabassant des monstres. Même si parfois, l'envie d'être "normale" est forte (les filles ça aime le rose, ça ne dit pas de gros mots pis ça veut des bébés).
40 ans Niort 1336
Remus a écrit:
LaPo a écrit:

Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )


Nop nop nop. Tout l'inverse. La zigounette ou le pilou-pilou, ce sont des sexes. Le genre, justement, concerne les différences non biologiques entre les hommes et les femmes dans une société.

Tu peux avoir un pilou-pilou et un genre masculin, ou une zigounette et un genre féminin.


Merci mille fois Remus, je savais bien que je me trompais quelque part... Je suis un peu à la ramasse sur la théorie du genre
40 ans Niort 1336
LaPo a écrit:
Remus a écrit:
LaPo a écrit:

Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )


Nop nop nop. Tout l'inverse. La zigounette ou le pilou-pilou, ce sont des sexes. Le genre, justement, concerne les différences non biologiques entre les hommes et les femmes dans une société.

Tu peux avoir un pilou-pilou et un genre masculin, ou une zigounette et un genre féminin.


Merci mille fois Remus, je savais bien que je me trompais quelque part... Je suis un peu à la ramasse sur la théorie du genre


D'où la question du transgenre. Une personne née avec un piloupilou et qui se sent mec (ou inversement) ne m'a jamais posé de problème de conscience. Mais eux vivent un enfer...
84 ans Bretagne 724
LaPo a écrit:
Remus a écrit:
LaPo a écrit:

Un genre, à priori, c'est une zigounette ou un pilou-pilou. Je ne vois pas en quoi une attitude/une façon de parler/ une façon de s'habiller démontrerait un genre plus qu'une zigounette ou un piloupilou (oui, j'ai été élevée à Desproges :D )


Nop nop nop. Tout l'inverse. La zigounette ou le pilou-pilou, ce sont des sexes. Le genre, justement, concerne les différences non biologiques entre les hommes et les femmes dans une société.

Tu peux avoir un pilou-pilou et un genre masculin, ou une zigounette et un genre féminin.


Merci mille fois Remus, je savais bien que je me trompais quelque part... Je suis un peu à la ramasse sur la théorie du genre


huhuhu, je vois ça, la "théorie du genre" n'existe pas, c'est une manipulation de langage de la team manif-pour-tous pour faire passer le genre (c'est à dire l'idée que notre identité sexuelle soit en partie le résultat d'une construction sociale, et non exclusivement naturelle et donc immuable) comme hypothétique, comme une simple, justement, théorie.
On parle de concept du genre (qui peut être défini comme le sexe social), et d'études de genre pour parler des études qui sont faites pour analyser la place et la construction de ce sexe social. )(Autant le concept de genre est un fait, autant les études peuvent être questionnées, comme tous les études)

http://uneheuredepeine...t-pas-une-theorie-cest-un.html

(Enfin, je sais bien que tu ne remets pas le genre en question, hein ! C'est juste un concept aussi passionnant qu'utile à maitriser, donc je me permet d'arriver dans mes lourds sabots)
S
34 ans 3465
J'agis instinctivement, donc je ne me suis jamais vraiment demandée si mon comportement correspondait à celui d'une femme. Et à vrai dire, je m'en fous un peu... Et puis de toute manière, c'est quoi agir selon son genre? Même les codes de la sociétés ne peuvent pas dicter ça. On est tous des personnes avec des personnalités avant d'être un genre. Je me sens femme, mais ma condition féminine ne me fait pas me sentir mentalement différente d'un homme. J'estime que les différences entre hommes et femmes sont physiques pas psychiques. On a le même cerveau, la même capacité de penser.

Après, il y a certainement des fonctionnements communs de femme à femme et d'homme à homme, tout comme il y en a de femme à homme. C'est plus l'éducation que tu reçois qui te dirige vers un sens ou un autre. Une petite fille on va l'élever on petite fille et réciproquement pour un petit gars. Je n'émets aucun jugement de valeur, mais je n'estime pas qu'il y ait un comportement spécifique à adopter selon son sexe ou son genre.
B I U