MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Consultations RA

49 ans Paris 9874
SunSet a écrit:
poupoule a écrit:
Ah oui je comprends! ce n'est pas tant du régime que se forcer à redevenir curieuse avec la nourriture... passage important en  
effet ;)


Voilà :) Maintenant je mange avec plaisir du chou-fleur, des haricots, carottes, courgettes, tomates, salade, concombre, asperges tout comme les pommes, poires, raisins, bananes, kiwis, pêches, abricots, fraises, framboises, mangues, ananas, etc...

Tout ça, je ne pouvais pas l'avaler avant, c'était impossible. Donc je me suis fait violence, j'ai eu du mal les premiers temps, jusqu'à en être nauséeuse. Et finalement, la persévérance a payé :) J'en mange tous les jours, sans exception et je les apprécie.
Je crois que c'est ma plus belle victoire.

Et surtout, je n'ai plus de compulsions ! Parfois, de gros craquages où je mange une tablette de chocolat mais c'est surtout du grignotage conscient et je ne culpabilise absolument pas.


Sacré chemin que tu décris!
Pour en aider d'autres, tu dirais que c'est quoi qui a été le plus utile dans ton expérience?

Par exemple, moi je dirais que c'est d'avoir découvert que je n'étais pas accro à la bouffe, comme je le croyais, mais accro aux régimes (sous toutes leurs formes, même les plus déguisées), accro à des croyances en fait.
S
53 ans suisse 993
Mebele mon fils est né j'avais 33 ans. Ca a été un tel boulersement de vie et aussi niveau alimentation.

Avant je faisais des régimes ou je prenais du poids. il n'y avait pas d'alternative, il y a avait ce mirage du "un jour je serai mince un jour je ferai un jour...." et donc des régimes et ensuite du grand n'importe quoi alimentaire avec reprise de poids culpabilité mal être etc.

J'ai allaité mon fils et de le voir têter, grandir, être heureux, savoir exactement quand il n'avait plus faim et tout à coup poussée de croissance il tétait toutes les 2 heures, ca a été révélateur.

Moi qui après l'accouchement était dans l'optique "ok maintenant un petit régime" je n'ai plus pu et plus voulu. Tout à coup ce que je voulais c'est manger de tout, connaitre la faim, arrêter les stupidités de me gaver de fromage blanc avec du faux sucre et tous ces trucs. Sur internet j'ai cherché avec des mots clés comme maigrir sans régime et je suis arrivée ici et j'ai décoré les bouquins etc.

Mais après la prise de conscience le chemin est long.

Quelqu'un parlait ailleurs d'abus. C'est long pour ouvrir ses oillères et accepter que j'abusais de moi, que je me traitais durement, que je n'écoutais jamais la faitgue et que j'utilisais la nourriture pour tenir le coup émotionnellement. Et les régimes faisaient partie de cet abus de soi.
S
89 ans 4951
c'est très intéressant à lire comme post !

Merci du partage Sirelle.

C'est toi qui m'a parlé lors de mon inscription sur ce site du site du G.R.O.S et je t'en suis vraiment reconnaissante, car cela a vraiment correspondu à ce qu'il me fallait dans ma vie à ce moment là.

:D :D
37 ans 1547
sirelle a écrit:
Quelqu'un parlait ailleurs d'abus. C'est long pour ouvrir ses œillères et accepter que j'abusais de moi, que je me traitais durement, que je n'écoutais jamais la faitgue et que j'utilisais la nourriture pour tenir le coup émotionnellement. Et les régimes faisaient partie de cet abus de soi.


Je trouve très intéressante la façon dont tu soulignes le côté actif de l'agressivité que l'on se fait vivre, que l'on agit de soi à soi.

Saralou, super contente de te retrouver sur le forum :D
S
89 ans 4951
papille a écrit:


Saralou, super contente de te retrouver sur le forum :D



Merci Papille :D
551
Sirelle, tu es mon heroine^^

Je sais pas comment tu as fais mais je t'admire d'avoir réussi à faire la paix avec toi meme comme ca.

J'espère un jour arriver a ce point.

Kiss
S
53 ans suisse 993
Non non je ne me vois pas comme une héroïne. Chaque soir quand pour dormir je dois mettre mon masque de "dark vador" qui fait un boucan de ventilateur avec son tuyau de babar hyper sexy je ne me sens pas héroïne du tout. Je sais que les apnées c'est sans doute lié au poids . Et que sans ce foutu masque je risque trop de faire des avc des arrêts cardiaques etc......

J'essaye de faire au mieux chaque jour avec ce corps qui m'est donné, sans héroïsme. Et dans le fond chacun fait au mieux avec ce qu'il a .

Juste je ne veux plus que la nourriture soit une guerre en quoi que ce soit.

Aujourd'hui j'ai mangé au delà de ma faim, trop de tout, pas asssez de sommeil, les douleurs etc...voilà j'ai mangé un peu trop de mon repas et plus de chocolat que d'habitude et c'est comme cela. Sans culpabilité. Je n'ai pas eu le moyen de faire autrement.
S
53 ans suisse 993
Derniers exercices avec ma diét resteront 2 séances , une pour parler de l'exercice. Puis une dernière pour se dire au revoir (à priori).

Exercices pour tester/connaitre la faim:

sur 4 jours je note l'heure de mon réveil, dans une autre case l'heure d'apparition de la faim puis chaque jour je décale ma prise alimentaire. jour un 30mn après l'apparition de la faim, jour 2 45 mn jour 3 une heure. Dernier jour je mange quand cela me semble le plus adéquat/ confortable au niveau faim.

Pour les 4 jours je dois manger une collation "identique" assez conséquente, genre pas un fruit . J'ai choisi de prendre un sandwich (j'ai varié ce que je mettais dedans). Plus facile pour moi pour emporter et manger en route au travail.

Le but de l'exercice est de tester différentes faim de la légère moyenne et forte et voir comment je déguste ensuite (ou pas)

Pas de méga apprentissage pour moi sur ce coup là, j'ai faim assez tôt, je me prépare ma collation et je la mange un peu en décalé. Ca a juste pour effet de décaler mes autres prises alimentaires. Si on rajoute que durant le week end on a eu un méga repas de famille qui a grandement décollé ma faim........

J'en arrive à la conclusion que je connais bien mes signaux de faim, glouglous dans le ventre qui s'intensifient, bruits d'intestins, et si grande faim attention focalisée sur manger quelquechose n'importe quoi, fatigue et mal de tête et difficulté à manger lentement.

Voilà j'arrive au bout de ces consultations avec toujours la même conclusion: les jours de vacances/congés: je mange en suivant bien mes signaux, j'ai du temps pour faire du sport etc..etc.....les jours de travail intense: je suis moins à l'écoute, trop crevée pour faire du sport etc...etc......

Me reste à espérer changer de job ou jouer au loto.
Je mets aussi de l'espoir dans le pratique de la pleine conscience pour mieux supporter tous les inconforts liés à mon travail et cultiver toutes les manières possibles de me réconforter autres que de consommer quelquechose.

Pour le moment j'observe que les jours très très chargés j'ai tendance à vouloir me payer un truc (une fringue un livre.....) pour me "récompenser" de mes efforts. Mais je n'ai pas le budget.........
37 ans 1547
Beaucoup de chose semblent surtout liées au rythme du quotidien.
Avoir besoin de quelque chose pour se "réconforter" ou se "récompenser" lors des journées chargées semble tellement naturel au fond, même si un peu curieux qu'on veuille rajouter un truc en plus là où il y a déjà eu beaucoup.
Ça me fait réfléchir au plaisir du "vide", et je crois qu'un des moments où je trouve ça agréable c'est quand je m'allonge et que je peux fermer les yeux.
De mon côté, qui dit "journée chargée" dit souvent besoin d'aller dans l'eau après, pour reprendre "vie" après m'être sentie contrainte et saturée.

En tout cas tu sembles vraiment bien régulée maintenant, non ? C'est encore volontaire, conscient, ou tu as l'impression que les choses sont devenues intuitives ?

De mon côté là où j'en suis c'est plutôt de ne pas chercher à me réconforter autrement qu'avec la nourriture mais arriver à le faire avec la nourriture.
J'ai eu ma révélation du moment: quand une envie de manger arrive, ne pas manger est une promesse à compulsion future. Jusque là j'étais convaincue que manger pour se réconforter n'était pas grave, mais qu'il valait mieux éviter. Je ne luttais pas forcément, mais quand même, j'essayais, l'air de rien, parfois ce n'était pas bien difficile de différer, alors pourquoi pas. Mais en fait, j'entretenais toujours ma culpabilité d'y répondre et ma frustration d'éviter de le faire. Là j'essaie plutôt de voir comment je peux arriver à me réconforter réellement, avec plaisir, sans culpabiliser de manger sans faim, et donc sans transformer l'envie de manger en compulsion. Quelque chose qui peut m'aider par rapport à ça c'est la dégustation.
Avec ma diététicienne j'aborde plus particulièrement cela et les croyances alimentaires en ce moment.

J'étais contente de constater avec elle que depuis cet été je me sens portée dans une dynamique plutôt favorable par rapport à la RA, sans que le rythme du travail vienne justement tout bousculer comme avant, quand j'ai commencé les consultations avec elle où j'étais très perméable à tout ce qui faisait mon quotidien.

Maintenant je sens aussi quelque chose d'important du côté de ce que maigrir représente pour moi et me fait vivre. Après avoir tellement évolué dans mon rapport au corps et à l'autre, ça me paraît le bon moment pour avancer aussi par rapport à ça.
S
101 ans 4480
Coucou, je m'incruste.
Comme je l'ai déjà raconté ici il y a quelques temps, j'ai mis en place une RA il y a plusieurs mois qui m'a permis de faire la paix avec moi même et de perdre du poids.
J'ai gagné un comportement serein avec la nourriture, plus de grignotage, j'ai retrouvé le plaisir de manger.

Or, ces derniers jours, j'ai fait des "excès" dans le sens où je n'ai absolument pas mangé à ma faim mais je me suis plutôt remplie. Je ne comprends absolument pas pourquoi. Et surtout, je culpabilise, chose qui ne m'était pas arrivée depuis une éternité.

J'ai peur de retomber dans mes anciens mécanismes d'avant...
Pas envie de revivre ça.
HIer, j'ai mangé comme. Ce matin, je suis barbouillée, du coup petit dej devant juste un bon de thé, je n'ai pas faim du tout. J'essaie de repartir sur mes réflexes habituels.

Pourquoi ce changement brusque ? :(
49 ans région parisienne 5831
Sunset, moi, je vis tout le temps ce cycle de retours avant-arrière: 3 pas en avant, 2 pas en arrière, 3 pas en avant, 2 pas en arrière et ainsi de suite. Globalement, ça avance, mais en incluant des phases où je regresse.

Je ne sais pas si il y a forcément une "raison"... Peut-être le besoin de se rassurer? Je ne sais pas, mais cela ne me semble pas forcément vouloir dire que tu vas régresser à vie dans ton comportement premier, mais peut-être juste que tu as besoin de cette phase, avant de repasser à la suite.

Un peu comme un enfant de 3 ans qui rentre à la maternelle: au début, il est content, il est "grand", il fait des trucs de grands, et puis, soudain, il veut à nouveau la tétine, manger dans sa chaise haute... comme pour se souvenir de comment c'était avant, pour mieux aller de l'avant ensuite...

Peut-être que tu as besoin de revivre ces phases de "remplissage", pour être bien sûre que c'est mieux maintenant, que tu ne veux plus de cela?
S
89 ans 4951
exactement comme mamyko, dans l'ensemble j'ai progressé , mais j'ai tout le temps des périodes comme tu décris Sunset.

Actuellement j'en traverse une par exemple. Au début, j'ai aussi paniqué, culpabilisé etc,, car au départ la RA me paraissait simple, je ne pensais plus jamais manger sans faim, compulser etc,,, mais au final j ai accepté ces périodes là car plus je culpabilisais, plus je voulais controler, plus longue était la période.

Chez moi, si c'est juste un jour comme cela, je n'y prete pas plus attention que cela, il n'y a pas toujours de raison, mais j'essaie de me recentrer sur ma faim, si cela dure plusieurs jours j'arrive à identifier l'émotion ou ce qui me donne cette envie de manger sans faim.

Cela n'a pas d'incidence durable sur mon poids donc je le vis mieux maintenant, c'est à dire que je peux prendre un peu, mais cela redescend quand j'arrive à écouter ma faim.

Mais j'ai toujours au fond de moi cette peur de repartir "comme avant", comme après les régimes ou passé ta période euphorique ou tu peux manger ce que tu veux sans reprendre, l'ascenceur arrive et les kilos s'envolent, chez moi à coup de 10 ou 20 kilos a chaque fois, donc il m'est parfois difficile d'etre complètement zen.

Mais je sais qu'en me concentrant sur le fait de m'accorder du plaisir autre que la nourriture, en me chouchoutant un peu autrement, en essayant de mieux dormir (ces périodes sont aussi liées à trop de fatigue parfois, car j'ai un sommeil assez compliqué) au bout d'un moment cela ira mieux, donc j'essaie d'anticiper du positif plutot que du négatif comme je le faisais avant.
S
101 ans 4480
Merci à vous deux pour vos réponses ! :)

mamykro a écrit:
Sunset, moi, je vis tout le temps ce cycle de retours avant-arrière: 3 pas en avant, 2 pas en arrière, 3 pas en avant, 2 pas en arrière et ainsi de suite. Globalement, ça avance, mais en incluant des phases où je regresse.

Je ne sais pas si il y a forcément une "raison"... Peut-être le besoin de se rassurer? Je ne sais pas, mais cela ne me semble pas forcément vouloir dire que tu vas régresser à vie dans ton comportement premier, mais peut-être juste que tu as besoin de cette phase, avant de repasser à la suite.

Un peu comme un enfant de 3 ans qui rentre à la maternelle: au début, il est content, il est "grand", il fait des trucs de grands, et puis, soudain, il veut à nouveau la tétine, manger dans sa chaise haute... comme pour se souvenir de comment c'était avant, pour mieux aller de l'avant ensuite...

Peut-être que tu as besoin de revivre ces phases de "remplissage", pour être bien sûre que c'est mieux maintenant, que tu ne veux plus de cela?


Ton approche est intéressante. Effectivement, j'ai le sentiment que je "teste" des choses. QUand je mange comme avant, je suis vite nauséeuse, moins bien. Hier soir, j'ai trop mangé et ce matin, je me sentais toujours pleine. Ce qui n'aurait pas été le cas il y a 1 an.
Quand j'ai besoin de me remplir comme ça, je cède car je sais que si je ne le fais, je serai mal ensuite.
C'est cette culpabilité qui revient qui m'inquiète. Je sais qu'au pire, j'aurais repris quelques grammes mais je flippe de "payer" cet excès.
Alors que depuis que je fais ma RA, je n'ai aucun aliment tabou et je mange absolument de tout (le nombre de repas fromage/chocolat que j'ai pu faire !)

Je vais essayer de me zénifier et me dire que ce n'est qu'une passade effectivement. Ce qui est sur, c'est que je ne veux pas revenir à avant, que ce soit au niveau du poids ou de l'alimentation. Les deux étant extrêmement liés chez moi...

Saralou a écrit:
exactement comme mamyko, dans l'ensemble j'ai progressé , mais j'ai tout le temps des périodes comme tu décris Sunset.

Actuellement j'en traverse une par exemple. Au début, j'ai aussi paniqué, culpabilisé etc,, car au départ la RA me paraissait simple, je ne pensais plus jamais manger sans faim, compulser etc,,, mais au final j ai accepté ces périodes là car plus je culpabilisais, plus je voulais controler, plus longue était la période.

Chez moi, si c'est juste un jour comme cela, je n'y prete pas plus attention que cela, il n'y a pas toujours de raison, mais j'essaie de me recentrer sur ma faim, si cela dure plusieurs jours j'arrive à identifier l'émotion ou ce qui me donne cette envie de manger sans faim.

Cela n'a pas d'incidence durable sur mon poids donc je le vis mieux maintenant, c'est à dire que je peux prendre un peu, mais cela redescend quand j'arrive à écouter ma faim.

Mais j'ai toujours au fond de moi cette peur de repartir "comme avant", comme après les régimes ou passé ta période euphorique ou tu peux manger ce que tu veux sans reprendre, l'ascenceur arrive et les kilos s'envolent, chez moi à coup de 10 ou 20 kilos a chaque fois, donc il m'est parfois difficile d'etre complètement zen.

Mais je sais qu'en me concentrant sur le fait de m'accorder du plaisir autre que la nourriture, en me chouchoutant un peu autrement, en essayant de mieux dormir (ces périodes sont aussi liées à trop de fatigue parfois, car j'ai un sommeil assez compliqué) au bout d'un moment cela ira mieux, donc j'essaie d'anticiper du positif plutot que du négatif comme je le faisais avant.


Tu décris vraiment mon état d'esprit Saralou.
Je suis épuisée en ce moment, dur dur au boulot, du coup, je crois que ça joue vraiment sur mon moral.
Même si je sais que je n'ai fait aucun régime, que mes kilos partis rapidement sont ceux que j'ai pris à cause de mes TCA tout aussi rapidement, je n'arrête pas de me dire que je vais peut etre regrossir. Je suis flippée.
Alors que je mange normalement, à ma faim, selon mes envies. Pas un repas n'est pris à contrecoeur, pas un. Je me fais plaisir à chaque repas, même avec une assiette de légumes. J'ai énormément progressé de ce côté là. Mais j'ai tellement perdu que je me dis "et si en fait, c'est un genre de régime que j'ai fait, sans m'en rendre compte ?".

Un peu l'esprit tordu non ? :)

Ma diet du GROS est très positive avec moi, elle croit en moi à fond et me dit que je suis dans la bonne direction.

Mais je me mets une pression de dingue pour tout et là, bam, l'alimentation en reprend un coup.
Pfffff moi qui croyait que ça irait mieux une fois la RA bien intégrée, tu parles...
52 ans Lorraine 4326
Salut Sunset !

moi j'ai appris des discussions avec Saralou , qu'on peut reculer sans rechuter , et ce dans tous les domaines. Donc aussi dans la RA .
Quand on "retombe" bonne le fait jamais aussi bas qu'au début .
je suis pas sure d'être claire mais moi ça m'aide super bien :)

Bon je ne te cache pas que ça me ferait suer de reprendre quelques kgs , meme si je n'ai aucunement souffert pour perdre ceux que j'ai perdu à la salle de sport .



cela fait quelques temps que je me rends compte aussi que la fatigue joue sur ma façon de m'alimenter .
quand je suis naze ,Je mange sans faim , comme pour me tenir éveillée , comme si la nourriture devait me tenir "vivante" .
Voilà , je le note , et c'est tout .

bisous !
S
101 ans 4480
ladybugette a écrit:
Salut Sunset !

moi j'ai appris des discussions avec Saralou , qu'on peut reculer sans rechuter , et ce dans tous les domaines. Donc aussi dans la RA .
Quand on "retombe" bonne le fait jamais aussi bas qu'au début .
je suis pas sure d'être claire mais moi ça m'aide super bien :)

Bon je ne te cache pas que ça me ferait suer de reprendre quelques kgs , meme si je n'ai aucunement souffert pour perdre ceux que j'ai perdu à la salle de sport .



cela fait quelques temps que je me rends compte aussi que la fatigue joue sur ma façon de m'alimenter .
quand je suis naze ,Je mange sans faim , comme pour me tenir éveillée , comme si la nourriture devait me tenir "vivante" .
Voilà , je le note , et c'est tout .

bisous !


Je crois qu'en fait, c'est mon état émotionnel du moment qui joue. J'ai les nerfs en pelote, le moindre truc me fait partir en live.
Là, j'ai envie de me gaver de chocolat et de fromage, mais vraiment !!
Et je sais que je ne vais pas résister.
Cette perte de contrôle est angoissante en fait.
Mais je vais essayer de garder en tête que ce n'est qu'une chute et que je vais me relever, comme j'ai toujours fait.
Et qu'au pire, si j'ai repris 1 ou 2 kg, et bien, ça ne sera qu'une pause.

Mon corps m'envoie t'il un signal ?
B I U