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Anne a écrit:
Il n'y aura pas de remise en question du système : ou c'est à l'accusation d'apporter des preuves de culpabilité (état de droit), ou à l'accusé d'apporter des preuves de son innocence (dictature). Je ne vois pas quelle troisième voie ou système "hybride" il pourrait y avoir. D'autant plus que si le système devait être modifié en profondeur, il concernerait tous types de crimes et délits, pas spécifiquement ceux liés à l'agression des femmes.
Dans le meilleur des cas, les policiers sont compétents et à l'écoute des victimes. Mais ils ne peuvent pas juger ou croire l'un plutôt que l'autre en fonction de leur intime conviction. Ils ont besoin d'éléments tangibles pour approfondir (ces éléments étant le plus souvent très minces ou inexistants, c'est pour cette raison que tant de plaintes sont classées sans suite) et de preuves ou d'aveux pour placer les suspects en garde à vue et transmettre à la Justice.
Même si je suis contente que le débat se soit ouvert, je pense que cela devrait apporter une véritable remise en question du système
Il n'y aura pas de remise en question du système : ou c'est à l'accusation d'apporter des preuves de culpabilité (état de droit), ou à l'accusé d'apporter des preuves de son innocence (dictature). Je ne vois pas quelle troisième voie ou système "hybride" il pourrait y avoir. D'autant plus que si le système devait être modifié en profondeur, il concernerait tous types de crimes et délits, pas spécifiquement ceux liés à l'agression des femmes.
Dans le meilleur des cas, les policiers sont compétents et à l'écoute des victimes. Mais ils ne peuvent pas juger ou croire l'un plutôt que l'autre en fonction de leur intime conviction. Ils ont besoin d'éléments tangibles pour approfondir (ces éléments étant le plus souvent très minces ou inexistants, c'est pour cette raison que tant de plaintes sont classées sans suite) et de preuves ou d'aveux pour placer les suspects en garde à vue et transmettre à la Justice.