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J'étais une jeune fille laide ...

62 ans Québec, Canada 1664
Chapitre 8

En arrivant à la maison je fis le nécessaire pour placer dans trois grandes valises les vêtements que je voulais garder.

J’ai contacté l’armée du salut pour qu’ils viennent chercher  
mes meubles. Je m’engageais à leur donner tout en autant qu’ils vident l’appartement dans les 48 heures, ce qu’ils firent trop heureux de l’aubaine. Mes meubles étaient tout neufs ou presque !

Je mis fin à mon bail, en payant les huit mois qu’il restait à courir.

Dans l’intervalle je contactai la Clinique Mayo aux États Unis ou je m’inscris à un programme spécial d’une durée de six mois.

Par chance mon téléphone était sur la liste noire mais je reçus tout de même des tas d’appels « d’amis » m’ayant vu à la télévision. Je fis annuler le téléphone. Fit mettre mon courrier à la poste restante. Je fis le nécessaire pour faire parvenir à ma mère et à deux amies une importante somme d’argent.

Trois jours plus tard je quittai le Québec en direction des États Unis et je fus pris en charge par le personnel très qualifié de la clinique.

J’en sortis six mois plus tard complètement changé. Avec 48 000$ us en moins mais ils les valaient largement !

J’avais perdu 60 kilos. Les cours de conditionnement physique, les sessions de massages, les cours de maintiens et autres cours du même genre m’avaient transformé non seulement physiquement mais mentalement.

Les vêtements fait sur mesure. La nouvelle coiffure. Une opération au laser qui fit disparaître à jamais mes lunettes, les cours de maquillage, etc. firent en sorte que ma propre mère ne me reconnu pas.

J’étais très satisfaite. C’était l’étape un de mon plan.

A suivre …
62 ans Québec, Canada 1664
Euhh petite mise au point là ... cette histoire est une histoire ... il faut prendre ça avec un grain de sel rireee ... ne tirez pas sur le messager s'il vous plait ! :lol:

Chapitre 9

Je confiai à un ex-ami amant, détective privé de métier, une mission ... soit de faire des petites recherches pour moi.

Au début, il refusa. Puis il s’inclina de bonne grâce lorsque je lui fis parvenir par courriel une série de photos compromettantes avec une petite mention à l’effet qu’il me ferait plaisir d’envoyer ces magnifiques photos couleur à sa chère et tendre épouse. Je m’étais toujours dis que ce petit fantasme de monsieur pourrait m’être utile un jour.

Je lui envoyai un chèque de 2 500$ avec la promesse d’avoir des résultats dans un temps maximum de un mois.

Bien sur, je ne lui parlai qu’au téléphone. Je ne voulais absolument pas qu’il me voit. Mon nouveau « look » devait rester secret.

J’appelai mon agente de voyage et je partis faire le tour du monde en 180 jours.

J’adorai l’Italie. La réputation des Italiens n’était absolument pas surfaite. Ils aimaient la femme, la vénérait presque. J’appris la langue avec une facilité déconcertante. Il faut dire que j’avais des professeurs qui mettaient beaucoup … d’ardeur à la tâche.

J’aimai la France mais un peu moins les Français. Maniérés, beaux-parleurs mais d’un égoïsme sans nom. Je les comprenais de vouloir nous enivrer avant de faire l’amour histoire que nous ne puissions pas voir qu’ils étaient des nullards dans ce domaine.

Ah la Tunisie ! Déjà le décor était paradisiaque ! Mais en plus l’homme est homme dans tous les sens du mot la bas ! Je pris des leçons accélérés d’arabe. L’Arabe classique. Et je me fis faire des tas de Caftans et de Takchita vraiment magnifiques.

L’Inde me laissa plutôt froide. Je suis trop sensible aux odeurs et certaines étaient à lever le cœur !

Hawaï et son sable chaud me fit tourner la tête !

Bref, ce voyage me fit tout oublié … ou presque.

Je recevais chaque mois le compte-rendu des recherches de mon cher ami détective.

Finalement quelques jours à peine avant l’expiration du délai, et de mon retour prévu au Québec, je reçu un rapport final me donnant toutes les informations demandés.

Après quelques petites vérifications d’usage, en bon Prince que je peux être parfois, je fis parvenir un autre chèque de 2 500$ en paiement final et total.

Il était temps de rentrer … j’avais un petit travail à accomplir.

A suivre …
62 ans Québec, Canada 1664
Chapitre 10

A mon retour au Québec j’emménageai dans une toute nouvelle maison que j’avais achetée à distance par le biais d’une amie agente d’immeuble.

L’entrepreneur que j’avais chargé de divers travaux avait fait du bon travail. J’avais apporté à la maison des changements majeurs. Bien sur, j’aurais pu me faire construire une maison toute neuve mais j’avais toujours eu un faible pour les maisons centenaire et celle-ci avait, en plus, l’avantage d’être située sur le bord d’un lac magnifique.

J’avais donc fais refaire entièrement la cuisine. Armoires en pin, comptoir de granit, plancher de céramique radiant, dans des teintes chaudes qui donnaient à ma cuisine un petit air Méditerranéen.

L’étage, qui comprenait au départ cinq chambres de dimension moyenne, n’en comprenait maintenant plus que deux séparées par une salle de bain complète. L’autre portion de l’étage comprenait également une grande pièce qui me servirait de bureau bibliothèque.

J’installai ma chambre au 3ième étage, dans le grenier. Un toit en mansarde, ou j’avais fait installer deux grands puits de lumière me permettant de voir les étoiles la nuit. J’y avais fait installer une 3ième salle de bain, rustique. Un bain sur patte, porcelaine et bronze, fait sur mesure parce que je le voulais suffisamment grand pour pouvoir y prendre un bain à deux.

Et je passai les trois semaines suivantes à faire du magasinage afin de la meubler à mon goût.

Au bout de la troisième semaine je rencontrai ma première victime. Ce cher et tendre Alain. J’emboutis accidentellement avec ma BMW sa petite Honda.

Il ne me reconnut pas. Comment l’aurait-il pu ? Je n’étais plus le vilain petit Canard qu’il avait si cruellement blessé, il y avait vingt ans de ça.

Me confondant en excuse je m’engageai à faire réparer à mes frais ces dommages. Je lui tendis ma carte d’affaire, bien sur j'avais pris la précaution d’y faire graver un nom d’emprunt, et l’invitai à me téléphoner une fois qu’il aurait obtenu un devis de son garagiste.

Ce qu’il fit, trois jours plus tard.

Je l’invitai à passer chez moi histoire de lui remettre un chèque qui couvrirait l’ensemble des frais et j’y ajoutai même les frais pour la location d’une voiture.

Alain trouva ma maison magnifique. Il connaissait le marché immobilier et n’était pas sans savoir qu’il avait devant les yeux une maison d’un demi-million de dollars.


Alain était courtier en placement pour une importante firme de Montréal. Je lui racontai que j’avais hérité récemment d’une forte somme d’argent à la mort de mon mari et que je ne savais pas ou placer mon argent. Pouvait-il me conseiller ?

Ce jour là je commençai à tisser les toutes premières mailles de ma toile.

A suivre …

Hé hé hé ;)
62 ans Québec, Canada 1664
Chapitre 11

Je signai à Alain une procuration dans laquelle je faisais de lui mon courtier en placement.

Je fis ajouter au contrat une petite clause à l’effet que toutes les transactions devaient être autorisées par écrit.

Et je lui ai remis un chèque certifié la somme de 500 000$ en lui disant que je n’y connaissais rien mais que je lui faisais confiance.

Pendant les semaines qui suivirent cette entente j’épluchai et j’appris par cœur le code de déontologie de la profession de courtier en valeurs mobilières. Et je trouvai là tous les ingrédients qui me permettraient d’assouvir ma vengeance.

Un petit coup de fil à un ex-ami amant propriétaire d’une quincaillerie et je mis en branle la roue qui allait broyer à mort ce cher et tendre Alain.

Ce dernier m’était très … dévoué. Il m’appelait sous n’importe quel prétexte pour me faire signer des documents. Me tenir au courant des placements de la semaine etc.

Je le recevais à la maison. Lui servait un verre de vin blanc et l’écoutait religieusement tout en lui prodiguant des compliments à profusion

De professionnel notre relation évolua. Il me parlait de plus en plus de lui. De sa vie privée ou plutôt du fait qu’il n’avait pas de vie privée faute de temps car son travail l’accaparant totalement. Il m’avoua surtout ne pas avoir rencontré « la » femme pour lui. Son âme sœur.

Pour ma part j’étais très bien dans la peau d’une veuve éplorée. Je poussais parfois de profonds soupirs avouant à Alain à quel point mon défunt mari me manquait. Je lui confiai que jamais je ne pourrais trouver un homme aussi admirable, tendre et passionnée que lui. Lui racontant des détails sur notre vie intime à faire rougir même un acteur de film pornographique.

Je poussai l’audace jusqu'à l’embrasser un soir tout en m’excusant de mon attitude. « La solitude sans doute ! » Lui dis-je. Je ne pouvais pas ! C’était trop tôt. J’avais si honte de moi. Mon mari allait sans doute se retourner dans sa tombe !

Sans doute tout était lié au fait que nous nous voyions trop souvent. J'étais trop sensible à son charme à sa gentillesse. Je bredouillais mes excuses les larmes aux yeux.

Alain me rassura. Mon mari, s’il m’avait aimé aussi fort que je le lui avais dit, ne voulait sûrement que mon bonheur et il m’avoua qu’il était amoureux fou de moi.

Je résistai. Quelques semaines encore. Et puis …

A suivre …
62 ans Québec, Canada 1664
Chapitre 12

Quelques semaines plus tard j’avouai à Alain que j’étais moi aussi amoureuse de lui.

Il me prit dans ses bras et m’embrassa passionnément il m’attira vers le divan du salon mais je le repoussai.

J’expliquai à Alain que, comme il se savait déjà, j’étais très croyante et que je ne pouvais avoir de relations sexuelles hors mariage.

Alain me demanda aussitôt en mariage, si je le voulais nous pourrions être mari et femme dans quelques mois à peine.

Je prétextai la volonté d’attendre la fin de l’année. Mon défunt « mari » étant décédé en décembre il ne serait guère convenable que je l’épouse avant la fin de la période de deuil. De plus j’avais toujours rêvé d’un mariage en hiver.

Alain, toujours aussi romantique, proposa alors le samedi 14 février, date de la St-Valentin, fête des amoureux. C’était absolument, totalement parfait !

Cela me donnerait largement le temps de terminer les autres étapes de mon plan.

Je proposai à Alain un mariage tout simple. Puis peu à peu laissé sous-entendre que les patrons de son entreprise trouveraient peut-être curieux qu’il ne les invite pas à son mariage d’autant qu’Alain visait rien de moins qu’un poste de direction.

Quelques mois plus tard c’est près de 200 invitations qui furent expédiés.

Alain ne me refusait rien trop heureux de me faire plaisir. Son patron immédiat l’ayant complimenté sur son choix. Il faut dire que j’avais eu le loisir de le rencontrer lors de la petite fête de fiançailles et il n’avait cessé de me reluquer de toute la soirée.

Il avait été convenu, par respect pour le code d’étique, que mes comptes seraient désormais superviser par le directeur, dès le mariage prononcé, ce qui permettrait à Alain de garder la généreuse commission que mes placements lui rapportaient.

Pendant ce temps le piège se refermait doucement autour d’Alain tant et si bien que quelques semaines avant le mariage je reçu un appel d’un fonctionnaire du bureau de l’Autorité des marchés financiers, lequel aurait bien aimé me rencontrer pour me poser quelques questions.

Je l’avisai que j’étais très occupé par les préparatifs de mon mariage mais que pour toutes informations il pouvait contacter mon courtier et futur mari Alain C.

Quelques jours après cet appel je reçus la visite surprise d’un enquêteur de l’AMF. Ils devaient me poser quelques questions dont la plupart concernant diverses transactions faite par mon courtier. Et il y avait urgence ! Car, comme je le savais déjà, il m’aurait été impossible de témoigner contre lui une fois mariées comme le stipulait la loi.

Je répondis donc aux questions de l’enquêteur notamment concernant une certaine transaction impliquant une quincaillerie et dont les titres en bourses avaient quintuplé à peine trois semaines après un achat massif d’actions de ma part.

J’expliquai alors qu’Alain avait apprit que cette quincaillerie allait bientôt être rachetée par un consortium très important et il m’avait dit que c’était donc un bon placement en perspective.

Pourquoi avais-je vendu mes titres quatre jours avant le démentit à la presse ! Je dis à l’enquêteur que je ne savais même pas que mes titres avaient été vendus et que, de mémoire je n’avais jamais autorisé une telle transaction.

Je lui mentionnai que j’avais signé une entente avec Alain qui stipulait que toutes les transactions devaient être approuvées et que je signais alors un document à cet effet.

Je proposai d’appeler Alain pour faire en sorte d’obtenir mon dossier et ainsi lui démontrer que je n’avais jamais autorisé cette vente mais il refusa me disant qu’il aurait éventuellement l’occasion de rencontrer Alain pour tout mettre ça au clair.

Il me demanda de ne pas parler de cette rencontre avec Alain histoire de ne pas nuire à l’enquête et je jurai de ne rien en faire.

Je ne pus m’empêcher de sourire en refermant la porte de la maison. Tout se déroulait comme prévu.

La veille du mariage je dis à Alain que pour respecter les traditions il devrait aller passer la nuit chez ses parents car il ne devait sous aucun prétexte voir la mariée.

Il se plia de bonne grâce à ma demande car il savait à quel point j’étais respectueuse des traditions.

Le lendemain à 11 heures, Alain et les deux cents invités m’attendaient dans une ravissante église ou l’orgue faisait entendre des airs magnifiques.

A 11h15, Alain n’en pouvait plus de nervosité. A 11h20 un homme poussa la porte principale de l’église et se dirigea vers Alain lui tendant une grande enveloppe rouge.

A l’intérieur il y avait une carte de St-Valentin avec des cœurs.

Et un petit mot.

"Non mais tu ne croyais tout de même pas que j’allais marier un borgne !"

Et à l’intérieur de la carte se trouvait une autre petite carte de St-Valentin. Et oui. J’avais gardé la carte qu’il m’avait remise, il y avait de cela 21 ans!

Il le secoua brutalement et lui demanda en hurlant ou j’étais. Ce dernier lui répondit qu’il ne savait pas. Qu’il n’était que le messager !

Plus tard, je trouvai sur mon répondeur un message me disant qu’il avait bien remit l’enveloppe au destinataire. Que ce dernier avait blanchit en laissant tombé l’enveloppe par terre et qu’il eu alors un drôle de regard ! Comme s’il avait de la brume dans les yeux !

Alain s’est précipité hors de l’église en courant et s’est rendu à la maison devant laquelle une pancarte « A vendre! » Était plantée.

Il ne put entrer dans la maison puisque j’avais pris la précaution de changer les serrures.

Il tenta de casser une fenêtre mais le système d’alarme, tout neuf, se déclencha. Les policiers procédèrent à son arrestation.

Le lendemain au sortir du commissariat de police ou il avait passé la nuit des enquêteurs de la section des crimes économiques et des représentants de l’AMF procédèrent à son arrestation et l’inculpèrent sous divers chefs d’accusation dont le délit d’initié.

Une enquête le blanchis des chefs d’accusation les plus importants. Il fut condamner à une forte amande et perdit à tout jamais son permis. J’appris par la suite qu’il avait du déclarer faillite. Il faut dire que tous les fournisseurs lui avaient envoyé une note salée. Un si beau mariage !

Et moi ? Et bien j’étais dans un avion qui m’amenai au Japon. J’avais besoin de vacance. Depuis toujours je rêvais de devenir une Gheïsha.

Et puis il me restait tant à faire.

Et de un.

A suivre …
S
44 ans la ville rose 115
Vivement la suite, "les feux de l'amour" ou plutôt "les feux de la vengeance" en mieux et en plus croustillant, j'adore c'est super, je suis fan =D> =D> =D> =D> =D> =D> =D> =D> =D>
390
Moi aussi PouletteBBQ,

Excuse moi mais comme au début, tu me disait qu'il y avait comme une note d'autobiographie, maintenant, je sais que c'est une fiction, en tout les cas, c'est très bien écrit et je t'encourage à te faire publier un de ces quatres.
41 ans Bxl 449
La suite, la suite, la suite!!! :D
43 ans Rosporden (29) 224
M..de, c'est la première fois, OUI je dis bien la première fois que je lis un texte de plus de 40 lignes, ET j'attend la suite avec impatience ! ! ! :D :D :D :D
62 ans Québec, Canada 1664
Dany55 ... une partie de l'histoire est auto-biographique ... la portion de l'école par exemple ... l'histoire avec Alain ... l'histoire avec Youssef ... pour le reste ... c'est basée sur le témoignage de copine ou carrément pure invention (je n'ai malheureusement pas gagné 40 millions :lol:

Voila pourquoi j'ai insisté sur le caractère fantasmagorique de cette histoire ... lorsque j'écris ... pour sur il y a une partie de moi dans mes récits ... parfois beaucoup ... parfois moins ...

Bon pour la suite ... elle se corse ... et est même un peu ... olé olé ... donc ... avis aux âmes sensibles ... moins de 16 ans s'abstenir :lol:
62 ans Québec, Canada 1664
Chapitre 13

Pendant mon voyage au Japon mon agente d’immeuble vendit ma maison du lac à un très bon prix.

Mes cours de Geisha étaient très bien. Je fis la connaissance de Suki un professeur d’art martiaux et aussi acupuncteur de métier.

Mince comme une liane, les cheveux noir jais, les yeux noir, la peau basanée, des mains larges et habiles, un membre impressionnant, ce qui était assez rare chez les Asiatiques, il avait tout pour me plaire.

Je le rencontrai lors de mon inscription à un cours de Taï chi. De toute évidence j’étais un peu trop nerveuse à son goût ! Après 4 ou 5 cours il me proposa un traitement d’acupuncture pour m’aider à relaxer. Pour m’aider à trouver mon yin ou mon yang je ne sais plus. En fait, il m’aida à trouver plus que ça. Je n’avais jamais jouis comme ça de ma vie !

Cet homme avait un tel contrôle sur lui qu’il pouvait faire l’amour des heures sans se fatiguer.

Ce soir là il me massa avec de l’huile d’amande douce. Un massage énergique pour débuter puis de plus en plus doux. Ses mains huileuses glissèrent sur mes fesses, s’insérèrent entres elles, suivirent la raie jusqu'à ma vulve effleurant les lèvres tout doucement ouf !

Quand un de ces doigts caressa mon clitoris je ne mit guère de temps à jouir ! Il y avait si longtemps.

Il termina le massage en prenant bien soin d’éviter mon sexe. Puis me tournant sur le dos il me pénétra d’un violent coup de rein. Je sentis tout à coup une légère piqûre. Il venait de planter une aiguille. Ou ? Je n’en savais rien, mais je me sentis tout à coup traverser par une onde de choc.

J’eus alors une série d’orgasmes qui me laissa la bouche sèche et le corps recouvert d’une fine sueur.

C’était délirant !

Et lui, me labourait sans relâche m’amenant de plus en plus loin dans le plaisir. Je le suppliai d’arrêter. Je n’en pouvais plus. Il m’inonda alors de sa sève chaude et tout à coup je fus libre.

J’étais épuisé. Hyper fatigué. Mais il plaça sur mon corps une série d’aiguille. Me recouvra d’une couverture chaude et je m’endormis aussitôt comme un bébé.

Je me réveillai peu de temps. Il avait déposé près de la table de soin une cuvette d’eau, une éponge, du savon, de la lotion, tout pour me faire une toilette rapide.

Je le revis très souvent durant mon séjour. Et appris beaucoup sur l’acupuncture, le contrôle de soi, la relaxation.

J’avais retrouvé une certaine paix mais pas totalement.

Il était temps pour moi de repartir au Québec et de poursuivre ce que j’avais commencé.

A suivre …
62 ans Québec, Canada 1664
Chapitre 14

A mon retour au Québec je trouvais mon « loft » du vieux Montréal tout fin prêt pour me recevoir.

J’aimais beaucoup la mezzanine et la chambre aux murs en panneaux de verre ciselé.

La terrasse était aussi magnifique. Une rareté dans une grande ville comme Montréal. Le soir je pouvais prendre un bain dans un spa en regardant le ciel étoilé sans avoir peur d’être observé par quiconque.

Je mis quelques jours avant d’aller à la rencontre de ma deuxième victime. Ou plutôt de celle qui était devenue son épouse, Samira.

Quelle belle femme elle était que cette samira ! Mince, les yeux et les cheveux d’un noir profond, des mains de pianiste, une taille fine, une bouche gourmande et un teint basané, le portrait type de la Tunisienne dans toute sa splendeur.

Elle avait marié Jalel trois ans après notre séparation. Elle vivait au Québec depuis 2 ans maintenant. Elle ne travaillait pas et ne sortait guère si ce n’est que pour aller au marchée d’alimentation situé tout près de leur appartement.

Quant à Jalel il était follement amoureux de sa femme et était d’une jalousie telle qu’il l’appelait trois à quatre fois par jour pour s’assurer qu’elle était bien à la maison à l’attendre.

Une si belle femme, n’était pas sans attirer les regards et Jalel tout en étant conscient de sa chance la gâtait terriblement. Ces deux petits boulots ne rapportant guère et Samira ayant des goûts assez dispendieux il s’était mit à travailler au noir et à commettre quelques menus larcins de quoi avoir suffisamment d’argent pour acheter des tas de cadeaux à sa douce et tendre épouse.

Je contactai un de mes ami, Mustapha, ingénieur, que j’avais sauvé in-extremis d’une situation un peu fâcheuse lorsque j’étais secrétaire juridique pour une firme importante d’avocats.

La disparition de certains documents eurent pour effet de faire avorter un procès qui lui aurait coûté très cher et lui aurait possiblement valu une radiation de l’ordre des Ingénieurs.

Me rappelant à ses bons souvenirs, il eut à cœur de m’apporter toute son aide à un projet que je lui soumis, du moins en partie.

C’est trois jours plus tard qu’il établit un premier contact visuel avec la belle Samira.

Quelque mois plus tard, à l’épicerie du quartier, ils se mirent à échanger des sourires de reconnaissance, puis quelques mots et enfin Samira accepta de prendre une consommation dans le petit café adjacent à l’épicerie.

A suivre ....
62 ans Québec, Canada 1664
Chapitre 15

Mustapha était un homme extrêmement séduisant ! Son bon goût, son éducation, sa politesse en avait fait craquer plus d’une moi comprise !

Pendant ce temps j’organisai la seconde étape de mon plan. Jalel eut droit à une fâcheuse nouvelle. Il perdit coup sur coup ses deux boulots.

Il aurait pu se décourager vu la minceur de son compte en banque mais, oh ! bienheureuse nouvelle, un « ami » lui proposa un emploi au noir.

Il se retrouva donc avec un meilleur salaire que pour les deux emplois réunis précédent mais cela l’obligea à travailler un peu plus d’heures. Bah ! Samira fallait tous les sacrifices non ?

L’entreprise pour laquelle travaillait maintenant Jalel était une importante compagnie de camionnage. A longueur de journée, d’importantes quantités de marchandises étaient déposés dans les divers entrepôts de la compagnie.

Jalel constata vite qu’il y avait des lacunes importantes au niveau de la sécurité et, comme je l’aurais parié, il s’appropria quelques biens, en passant !

Quelques mois plus tard des policiers frappèrent à sa porte ! Ils procédèrent à son arrestation sous les yeux ébahis d’une Samira en robe de nuit.

Il y avait eu un important vol de marchandises quelques jours plutôt et les biens avaient été retrouvés, en partie du moins, dans un entrepôt loué par un certain Jalel x.

Jalel eu beau prétendre n’avoir rien à voir avec ce vol, diverses empreintes retrouvées sur les biens volés et le véhicule ayant servit au transport des marchandises le firent condamner à six mois de prison.

La belle Samira se retrouva seule, sans ressource financière. Mustapha se montra bon prince et lui offrit un petit travail de bureau.

Petit à petit au fil des jours leur relation évolua et Samira accepta alors d’épouser Mustapha.

Ce dernier mandata son avocat afin d’entamer les procédures de divorce. Jalel reçu les documents à la prison et cru devenir fou. Il tenta de joindre Samira plusieurs fois au téléphone et apprit que le numéro n’était plus en service et qu’elle avait déménagé sans
Laisser d’adresse.

A sa sortie de prison il se mit à sa recherche mais rien à faire. Elle était introuvable. Un ami lui apprit que Samira allait se remarier à un riche ingénieur et qu’elle vivait déjà avec lui. Ce qui le mit au désespoir.

Pendant ce temps, Samira et Mustapha filaient le parfait amour.

Je convoquai Mustapha pour lui demander de rompre immédiatement avec elle et de la chasser de chez lui.

Il refusa ! Il était devenu amoureux d’elle. Sincèrement. Et elle aussi de toute évidence.

Puisqu’elle n’avait en réalité rien à voir avec toute cette histoire je les laissai en paix.

Pour leur mariage je leur offris un magnifique abonnement dans un SPA et aux grands Ballets canadiens avec une petite carte qui disait : « Prenez soin l’un de l’autre, c’est votre plus grande richesse ! »

Ah ! oui pour ce qui est de Jalel.
Il sombra dans une profonde dépression et se mit à boire. Il fit plusieurs courts séjours à la prison locale pour coups et blessures, menus larcins, etc.

Aux dernières nouvelles il vit avec une femme dure et méchante qui lui fait laver les toilettes.

Et oui. Pas de chance !

Pour ma part je m’inscris à des cours pour apprendre à boursicoter histoire d’en connaître plus sur le monde de la Bourse. On ne sait jamais, ça pourrait servir !

Et de deux !
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Ce n'est pas fini, hein? Je voudrais bien encore te lire pouletteBBQ. Le nombre de visite pour ce post est considérable. Tu as vu?

Mais beaucoup ne disent pas ce qu'ils en pensent.

Bravo et j'attends la suite avec impatience.
62 ans Québec, Canada 1664
Non c'est pas fini ... il me reste 2 "victiimes" et la conclusion :lol:
B I U