"Avouer" à son copain qu'on a avorté ?

Enfin ya des fois ou quand on veut vraiment pas créer de polémiques on se tait... :roll:
Sinon on assume...

Jazz a écrit:

+1. D'autant plus que la nous debattrons pas les aspects "moral" de l'avortement ni les aspects legal.

Pitchiou - En plus tu as raté ton quote. Ce n'est pas Oarystis qui à dit ca mais Amnesis :roll:

Pour ma part non je ne pense pas que j'aurai dit. Ca ne regarde que moi et le personne concerné au moment de l'acte.

Le declarations de ce nature peux creer plus de problems qu'on puisse imaginer et peux avoir des consequences lourdes par la suite.

Je ne comprends pas le mot "avouer" dans le sens moral, reconnaître une faute, plutôt dans le sens révélation.
Je n'ai jamais avorté, et clairement je ne l'aurais jamais fait sauf en cas de viol. D'ailleurs j'avais annoncé la couleur à zom dès que je l'ai rencontré.
Mais si j'avais été amenée à le faire, je pense que j'en aurais parlé. Dans la mesure où ce n'est pas un acte anodin, je pense que ça laisse des traces, des failles... Ce genre de choses si on ne le dit, ça se sent quand même. Et dans un relation de confiance, même si c'est difficile d'en parler, c'est indispensable de communiquer au moins pour que l'autre sache un peu ce que l'on ressent.
Après bien sûr il y a des moments et des façons de faire ça.

C'est vrai que peut-être pour certains hommes qui n'adhèrent pas à l'avortement, ça peut avoir des conséquences... Mais enfin s'il y a de l'amour, il doit pouvoir comprendre les raisons qui ont poussé à ça.
Je suis plutôt partisane de la transparence.
Parfois c'est aussi tellement douloureux qu'on préfère se taire. Mais quand on souffre ça transparaît toujours d'une manière ou d'une autre.
Autant jouer franc-jeu.

Moi je lui ai dit (et non avoué) parce que ça faisait parti de mon passé et de mes expériences qui m'ont forgées telles que je suis. Je trouvais important qu'il le sache, que dans cette situation j'avais pris cette décision pour différentes raisons.

Après moi je ne l'ai pas vécu comme une expérience traumatisante et je ne l'ai pas fait passer comme telle. Il le sait point barre.

Mais je crois qu'en fait ça dépend vraiment du caractère de chacune de garder ou non son jardin secret avec plus ou moins de choses.

Pour répondre à pitchiou, c'est ton opinion, la mienne est qu'il ne s'agit pas d'un crime. En espèrant que tu ne sois jamais confronté à une situation pareille et à ce douloureux dilemne.

Merci les filles pour vos réponses.

Je précise tout de même quelque chose : j'ai utilisé le terme "avouer" parce que c'est celui qui a été utilisé au cours de cette conversation. Je l'ai mis en titre entre guillemets parce que dans mon esprit, l'avortement est un droit dont disposent les femmes, ce n'est pas un crime du tout, quoiqu'en pense pitchou.

Cependant, lors de cette discussion, il m'a semblé que pour certaines, c'était quelque chose de difficile à dire, par parce que c'est "honteux" mais plutot effectivement parce que c'est un acte difficile et parfois traumatisant, parce que ça fait partie d'un passé amoureux et/ou sexuel qu'on n'a pas forcément envie de partager avec son homme.

Petitefraisedesbois a effectivement raison dans le sens qu'elle donne au mot "avouer" : il s'agit d'une révélation importante sur son passé. Il n'y a pas de connotation morale, et ce n'est pas le sujet du post d'ailleurs.

Pour ma part, je suis plutôt de celles qui n'en parlerait pas si le cas se présentait. Je crois que c'est effectivement quelque chose que je voudrais garder pour moi, non pas par manque de confiance ou de transparence mais plutôt parce que cela pourrait potentiellement plus "choquer" que cela ne le mérite.

Je crois qu'un enfant est le seul lien eternel entre un homme et une femme, et que le fait de choisir de ne pas garder un enfant peut être, surtout quand le mec et la fille ne sont plus ensemble est le signe que cetter elation n'était pas si forte, qu'on n'y tenait pas tant. Chose que le copain actuel pourrait ne pas comprendre.

après il y a tellement de cas différents que peut être je pourrais revoir mon point de vue. Je n'en sais rien en fait. Ce n'est pas un sujet très facile et c'est pour cela que je voulais avoir vos points de vue.

Je me permets de venir poster parce que ça m'est arrivé.

Et je l'ai dit à mon homme actuel. Non pas parce que je voulais qu'il le sache mais parce que la discussion a été soulevée et que j'ai ressenti le besoin qu'il le sache.

Après chacun agit comme il le souhaite. Je n'aurai pas su le lui cacher comme je l'ai lu, le passé est ce qui nous façonne, on ne peut prétendre que quelqu'un nous connait si il ne sait pas ce qui nous a marqué, laissé des traces...

Je suis quelque part heureuse qu'il soit au courant, je n'avais pas peur de son jugement (et heureusement! être avec une personne dont on redoute le jugement ... pas glop!) il a compris, c'est ce dont j'avais besoin.

Pour qu'il comprenne que si cela m'arrive à nouveau, je n'avorterai pas une seconde fois.

Délicat sujet que celui ci !

thetoad a écrit:

heu il y a d'autres raisons qui poussent à faire le choix d'interrompre une grossesse, pas seulement le fait que les 2 partenaires ne s'aiment pas assez :roll:

comme il y a des couples qui vont rester liés ensemble sans avoir d'enfant ensemble :roll:

cilou_cile a écrit:

je sais; je juge absolument personne, au contraire, :(
j'ai juste dit ce que je pense,
ça sert à cela aussi un forum? non? à réagir, et à dire ce que l'on pense, même si dans certaines discussion on fait un peu mouton noir! :shock:

Bon courage à toutes celles qui on vécu cette épreuve.

je pense qu'il y a une nette différence entre les filles qui supposent qu'elles feront ceci ou cela et les filles qui ont vécu la situation

on ne peut pas selon moi etre vraiment objective quand on ne l'a pas vécu.

c'est facile d'imaginer mais de le vivre est bien plus dur :!:

Beautiful_xxl a écrit:

tout a fais qu on j avais 20 ans je disais l avortement est un crime blablaba
mais je me suis faite violé :cry: et pire je suis tombé enceinte de ce viol donc j ai avorté mais je regrette encore maintenant presque 10 ans apres , le viol a été commis par une connaisance j ai tourné la page la dessus mais pas sur le viol le jour ou j ai accouché de ma fille j ai pleuré en pensant a ce bébé et là je me suis dis j ai bien fais de le dire a mon mari car il a pu me soutenir et me comprendre.

je crois qu'on ne doit pas forcément tout dire à son homme mais qu'on doit lui dire ce qui le concerne. et un avortement passé a, il me semble, je n'ai heureusement pas vécu ça, des répercussions sur notre façon d'envisager la contraception et ensuite la vie de mère et, ça le concerne dès lors que c'est une relation appelée à durer...
et d'une manière générale, il me semble qu'il vaut mieux avoir une idée "à froid" des volontés de l'autre sur ce point... moi qui suis une anxieuse chronique, je me vois toujours enceinte (et là j'ai pas envie pour le moment) et aau début pour moi c'était clair que si j'étais enceinte je réfléchirai sérieusement à avorter. lui était contre dans la mesure où on avait la possibilité matérielle et psychologique d'élever un enfant. maintenant, 4 ans et demie après, je ne me poserais même plus la question. n'empêche que si j'apprenais maintenant que je suis enceinte, même si je ne veux pas dans l'idéal d'enfant pour l'instant (je me suis promis que contrairement à mes parents je règlerai mes problèmes existenciels avant d'avoir des enfants pour pas qu'ils en souffrent), je pense que ça m'enlèverait une bonne partie du stress de savoir qu'on est sur la même longueur d'onde à ce sujet...

pour quelqu'un qui aurait avorté et aurait un autre accident de contraception, je crois que ce serait un peu violent de dire à son homme à ce moment-là "bon au fait, on le garde, j'ai déjà avorté une fois" ou quoi que ce soit qui serait forcément influencé par ce passé...

Beautiful_xxl a écrit:

On peut pas dire mieux.

J'ai rencontré mon copain 2 mois après seulement. On peut dire qu'il s'en pris plein la poire avec ça ( le pauvre ). Toutes les filles qui sont passées par là savent que c'est impossible de garder un IVG secret, vu les états dans lesquels cela nous met pendant des mois... En tout cas, si j'essaie de me mettre à la place d'un homme, je voudrais le savoir, ne serait-ce que pour comprendre les possibles souffrances de ma copine.

Et que celles qui pensent que c'est un crime, qu'elles relisent leur code pénal. Y'a même pas besoin de discuter avec des gens comme ça.