MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Avez-vous déjà douté de vos sentiments pour votre compagnon?

M
39 ans 5
e te remercie de ta reponse mon mari a ete en arret maladie durant 6 mois pour de gros probleme de santé et je pense que le fait de l  
avoir eu toute la journée a la maison sans rien meme lui en avais marre de rester comme ca m a gonflé en fait et moi qui ne travail plus pour m occuper de mes loulous me fais bizarre car j ai toujours travaillé meme a reculon
peut etre la routine aussi et puis on ne sort pas beaucoup car du fait de son arret nous avons perdus beaucoup d argents donc pas facile et puis j ai toujours du desir pour lui a part quand la fatigue se fait ressentir j aime tous en lui et ne veux surtout lui faire aucun mal en fait je sais que je l aime car c est lui mon ami mon confident mon amour jusque la j ai toujours entretenus la "flamme"
pour la st valentin on a tous de meme ete au resto j ete heureuse mais je pense que c est le fait de la routine enfin je me pose trop de questions
en fait en me lisant je me rend compte que je l aime d amour moins a la folie comme au debut bien sur mais je l aime c est sur que de vivre sans lui ca irais un temps mais pas a vie je suis toujours jalouse malgres que j ai confiance qu il n irais pas voire ailleurs
enfin merci de me lire et de ton message
M
39 ans 5
en fait j ai peur de ne plus l aimer un jour peur que mes sentiments ne soit pas a la autour des siens enfin trop de questions
sinon tu as des enfants?
38 ans 3170
Non, mais je travaille avec les enfants, pourquoi?
M
39 ans 5
non comme ca c est un metier que j aurais bien voulus faire
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Certes, ça ne fait que deux ans, mais je n'ai jamais douté ni des siens, ni des miens. On se prend la tête régulièrement, mais c'est des engueulades d'intendance, de fonctionnement. Le reste du temps, ce n'est que de la tendresse, des rires et des bisous.
40 ans toulouse 54
Je doute souvent et si ce n'etait pas le bon, et si il me quittait, j'ai peur d'avoir des enfants avec lui, car si je me trompait, je l'aime enormement mais parfois je sais meme plus ce que c'est qu'aimer! Est ce de l'attachement, de l'habitude, le trouver a mon gout, le fait quil tienne a moi. Je me pose question qu'est ce qui fait que je suis amoureuse là, est ce une passion? Est ce que l'amour dure toujours vraiment?
La première année je n'ai pas douté, puis j'ai disont pété un plomb suite a l'arret brutal ( ce quil faut jamais faire) de mes médicament anti stress. Et il a paniqué, il a pas su géré comme je l'esperai "la folie" que m'avait causé l'arret des ces médicament que je maudit.
Depuis je doute de mes sentiments car il n'ai pas a l'image de ce que je me presentai dans ma tete de l'homme de ma vie. Mais est ce que cette image ne fausse pas tout!! Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire par la. Mais si je doute c'est que je me faisai des idées de ma vie de couple et que je vois que mon idéale c'est effrité, mais je pense que tout le monde doute, que ce n'est pas pour ça que notre histoire ne peut pas marcher, car justement on se rend compte que c'est un doute! et pas un Fait!
Désolé pour le mélange de mot et d'idée mais j'ai ecrit comme ça m'est venue, par flot car quand j'ai lu le titre du sujet, je me suis dit Oh Que OUI!
La peur de se tromper c'est plus qu'humain. C'est pas rien qui se joue, c'est notre vie sentimentale qui si elle se joue mal peut affecter tant de chose. Je me fais violence parfois pour la vivre comme elle vient, me dire que c'etait une turbulence qu'on a traverser sur la route du bonheur, car tout va bien entre nous. Mais le doute est la, je ne suis pas jalouse, on est facile a vivre tt les deux on est meilleur ami. Mais je ne pourrai jamais m'empecher de douter, car c'est dans ma personnalité.
R
39 ans 15384
En 3 ans je n'ai jamais douté..
C'est lui l'homme de ma vie!
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
C'est marrant car la semaine dernière, dans la salle d'attente du médecin, je lisais justement un article dans un vieux Elle intitulé "Je l'aime mais pas tous les jours" (comme quoi, ça sert parfois de poireauter en attendant le rendez-vous :lol: ).

J'ai trouvé cet article décomplexant et rassurant, surtout pour celles et ceux qui se posent un tas de question et décortique leur relation sans arrêt.

Du coup, avec l'autorisation bien sûr, j'ai piqué le magazine et je pense que quelques passages de l'article pourrait te rassurer mamzelle-bulle ;) J'essaierai d'en mettre quelques lignes ce soir.


Cute, ta relation a vraiment l'air super ;) A chaque fois que je te lis, je me demande pourquoi ce genre de relation "qui coule de source" à certains et pas à d'autres. Enfin, ça fait partie de mes nombreuses questions lol. En tout cas, ça fait plaisir à lire :)
38 ans Orgrimmar 6511
Jamais, mais ça ne fait "que" 3 mois ;)
Cependant je prends ça pour un très bon présage car avant, je me pausais des questions dès les 1ers jours...
Mais je pense surtout que j'ai un rapport plus sain à l'amour qu'avant :)
S
89 ans 4951
En 25 ans je n'ai jamais douté de mes sentiments pour mon compagnon.

Par contre, son comportement m'a irrité, agacé, déçu, énervé plusieurs fois, mais je ne remets jamais en question l'amour que j'ai pour lui, je n'y pense pas.

Je pense que je l'aimerai jusqu'à ma mort.

Je n'ai pas d'attentes particulières de sa part, il n'est pas là pour réparer des manques, donc il peut être lui, sans être parfait, cela n'a rien à voir avec l'amour que je lui porte.
S
35 ans 3465
Je doute toujours...Même quand j'aime. Mon ex, je m'en suis rendue compte quand on a rompu, je l'aimais profondément. Pourtant tout du long où j'étais avec lui, je me suis posée des questions. Etait-ce lui que j'aimais ou l'image que je m'en faisais? Enfin bref, tu vois. Pourtant au fond j'étais sûre de l'aimer, en tout cas d'une certaine manière. Mais j'ai du mal à lâcher mon introspection et mon auto-analyse perpétuelle.

D'ailleurs je remarque, qu'en fait j'ai du mal à me lancer dans une histoire d'amour tout court. Typiquement avec mon ex, au tout début un gros point d'interrogation planait dans mon esprit. Je me suis forcée et finalement, je suis tombée amoureuse.

Et je suis entrain de répéter le schéma... Je fréquente un gentil jeune homme, il ne s'est encore rien passé. Par contre pas sûre que cette fois-ci j'ai envie de me forcer.

Malheureusement le coup de foudre, je ne connais pas. Ca me prend du temps à développer de vrais sentiments et le temps que j'y arrive plein de questions envahissent mon esprit. Souvent j'abandonne avant de réussir à aimer. :lol:
M
39 ans 5
cela me rassure que je ne suis pas la seule en fait nous sommes tres fusionnel je ressens quelque chose de fort lorsque on est ensemble j a ibesoin de lui dire que je l aime mais je me demande comment serait ma vie sans lui bien sur je sais que je ne pourrais pas vivre sans lui
comme je le disait plus haut je doute de mes sentiments a chaques naissances de nos enfants c est absurde mais bon c est sur que par moment j ai des bouffé d amour pour lui mais la plupart de temps non
j ai toujours autant de desir pour lui ne lui trouve que des qualités enfin ca me soulage un peu d en parlé ici
mais je n arrive pas a m enlevé ca de la tete alors que je ne veux plus douté de mon amour
R
39 ans 15384
_Mumu_ a écrit:

Cute, ta relation a vraiment l'air super ;) A chaque fois que je te lis, je me demande pourquoi ce genre de relation "qui coule de source" à certains et pas à d'autres. Enfin, ça fait partie de mes nombreuses questions lol. En tout cas, ça fait plaisir à lire :)


Merci _Mumu_ :)
Moi même je me demande tout les jours comment il fait pour me supporter :lol:
Mais lui me trouve "parfaite" ;)

Tu es encore jeune,et qui sait,peut être que toi aussi tu trouvera ta moitié idéale!
Sinon,tu verra,il est tout a fait possible de s'épanouir sans être en couple,comme tu l'expliquais dans ton post "Je refuse l'amour" ;)
40 ans toulouse 54
_Mumu_ : Je veux bien quelques extrait oui!! Merci
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Ayéééé, j'ai tout recopié ^^

Source : Elle - Septembre 2011

Désolée, c'est un peu long :oops:

Au début d’une histoire, on pense qu’on aimera toujours autant l’autre, et puis, un jour, un détail, un doute … et on s’image que tout est fini. Et si la fluctuation des sentiments était inévitable ? Enquête et témoignages.

A 20 ans, on ne voyait pas l’amour comme ça : inconstant. La faute aux contes de fées de notre enfance (« Ils vécurent heureux … »), qui mentent par omission ? Peut-être. Car c’est le genre de vérité qui ne se raconte pas mais se découvre par soi-même : on peut aimer quelqu’un pendant des années, sans l’aimer tout le temps ni à chaque instant. On rencontre un homme, on tombe amoureuse, on le pare de mille attraits, alors, on le choisit. Seulement, tôt ou tard, quelque chose nous fait douter, ouvrant une brèche angoissante. C’est la première expérience du désamour passager. Pas seulement parce qu’il n’a pas refermé le tube de dentifrice ou oublié de mettre son linge sale dans le bon panier, alors qu’on lui en a fait la remarque cinquante fois. Mais parce que, soudain, une des qualités de cet homme, qu’on croyait aimer les yeux fermés, se transforme en défaut, un aspect de sa personnalité devient rédhibitoire. Cette belle force tranquille qu’on appelait « sérénité », ne serait-ce pas plutôt du je-m’en-foutisme ? Et cette endurance au travail, un « workaholisme » déguisé ? Du coup, d’autres questions surviennent : est-elle normale, cette aversion soudaine pour ce que j’aimais ? Me serais-je trompée ? Et si c’était le premier signe que je ne l’aime plus vraiment ?

Psychologue clinicienne exerçant depuis trente ans et spécialiste des difficultés des relations amoureuses, Rose-Marie Charest est formelle : désaimer quelque temps son conjoint est normal, fluctuations et variations étant des phénomènes inhérents au concept de sentiment. « La complexité du sentiment amoureux, c’est qu’il possède plusieurs composantes paradoxales : la passion, l’intimité, l’attachement et la volonté. La passion ne dure pas longtemps. Elle se nourrit d’imaginaire et de ce qui est inconnu, comme le désir se nourrit du manque. Après ces premières années de passion et de désir, dans tous les couples, c’est l’intimité qui prend le relais, puis l’attachement, l’attachement étant proportionnel à la somme des événements vécus ensemble », précise Rose-Marie Charest. La difficulté, c’est que cette régularité de l’intimité, qui crée le lien solide d’un couple, met à mal et tue provisoirement ce qui avait favorisé l’élan originel ! Certains couples n’y résistent pas. Pour les autres, le « passage » se fait de manière plus ou moins sereine … Léa, 31 ans, se souvient : « C’est en m’installant avec Julien que j’ai éprouvé la certitude de l’aimer, doublée du sentiment vif que oui, mais pas tout le temps ! Lorsque je le retrouvais avachi sur le canapé, plongé dans ses BD, je l’aurais volontiers trucidé ! Je crois qu’il ne faut jamais oublier pourquoi on aime quelqu’un et se le réciter comme un mantra … Sinon, franchement, je mets au défi quiconque d’aimer 24 heures sur 24 ! ».Même expérience pour Sophie, 36 ans, mariée depuis huit ans : « Je ne supporte pas quand Thomas va mal, parce qu’il devient mollasson. L’envie est brutale de le secouer et, au début de notre mariage, c’est ce que je faisais, je l’agressais. Maintenant, j’ai une autre tactique. Soit je fiche le camp de l’appartement, soit je me plonge dans un bouquin. Je me renferme sur moi-même, comme dans une bulle. Pour autant, je n’ai jamais eu envie de quitter Thomas. Je sais que je l’aime, même quand je n’ai pas le sentiment de l’aimer ! Je sais aussi qu’il est plus facile de détruire que de construire … ».

Voilà bien le genre d’histoire que les jeunes amoureux ne veulent pas entendre, car il faut de la volonté pour aimer dans la durée. Rosalie, 54 ans, se dit « en état de veille » permanent, à la fois tournée vers l’avenir et vers le souvenir sensible et vivace du sentiment d’origine. Sagesse et maturité que la jeunesse ignore forcément. Au cours de sa consultation, Rose-Marie Charest le constate : « A 20 ans ou au début d’une relation, on est dans l’idéalisation. On ne voit pas les défauts de l’autre, ou on décrète que ce ne sont pas des défauts ! On pense que le sentiment d’amour va vivre et faire vivre la relation à lui tout seul. C’est un leurre. L’erreur la commune, c’est de vouloir garder et retrouver toujours la même émotion pour l’autre. » Pour autant, rien n’est inscrit fans le marbre. Une période sans éprouver l’amour ne signifie pas qu’il n’y a plus d’amour. Pour revenir au stade de la passion et du désir, on peut s’éloigner quelque temps, réellement ou dans sa tête, comme Sophie. On peut aussi entrer en conflit car, d’après notre psychologue, un des facteurs qui éteint le désir est la colère non exprimée. Réveiller ses sentiments pour l’autre en commençait par le sentiment colérique, c’est la technique de plus d’une d’entre nous. Barbara, 38 ans, se souvient : « Après sept années vécues avec Ludovic, il y a des tas de choses que j’aimais chez lui mais que je n’aime plus, et inversement, sans que cela remette en cause le choix initial. L’amour est une matière vivante. Pour moi, la colère, la joie, l’agacement sont des moyens pour l’alimenter. Les excès, les moments de « haine » font que la relation ne se dessèche pas : l’amour se nourrit aussi du désamour. Est-ce que j’aurais envie de rester avec quelqu’un qui ne me ferait jamais réagir ni ne m’agacerait ? Non. Est-ce que j’ai envie d’être contente de mon mari ? Non. J’ai envie d’être contente de ma femme de ménage, ça oui. L’amour, c’est autre chose qu’un service ; Plusieurs fois par an, après quinze jours où je ne peux plus l’encadrer, je provoque une engueulade pour vérifier les sentiments que j’ai pour lui et ceux qu’il a pour moi. »

N’empêche, « désaimer », que ce soit pour deux jours ou deux semaines, est souvent source d’inquiétude, de doute et de tristesse. La première chose à faire est donc de se dire que tous les amoureux en sont passés par là. Si ce n’est pas une consolation, cela rassure. Ensuite, il faut se poser les bonnes questions. Y’a-t-il quelque chose que je n’ose pas exprimer ? Est-ce que c’est pas moi que je n’aime pas ? « Croyez-vous que les personnes qui vivent seules se lèvent toujours de bonne humeur et sont prêtes à manger la vie à pleines dents ? C’est ce que je demande à mes patientes lorsqu’elles arrivent dans mon cabinet en exprimant une lassitude générale qu’elles mettent sur le compte de leur couple, raconte Rose-Marie Charest. Les célibataires aussi ont leurs passages à vide ! Il y a des périodes où l’on ne se sent pas capable d’aimer, parce qu’on ne s’aime pas soi-même. Il faut alors s’interroger : « Est-ce avec lui ou avec moi que j’ai du mal ? » On se lève un matin et on se trouve moins jeune, moins belle. Alors, le garçon à côté de nous, comme par hasard, on ne le trouve plus aussi aimable et désirable. Dès le réveil, quelque chose en lui s’avère insupportable : par exemple boire son thé suivi d’un café en faisant semble d’écouter France Inter (pour Anne, 35 ans, en couple depuis cinq ans). Du coup, on remet tout en question et on évalue son histoire d’amour comme une marchandise, ou presque. Sybille, 32 ans, a failli en faire les frais. « L’année dernière, j’ai été maltraité au bureau. Résultat : je me suis mise à trouver l’ensemble de ma vie minable. Je ne supportais plus ni l’appartement, ni le chat, ni le fiancé ! Si ma mère ne m’avait pas mise en garde –en me disant de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain-, je crois que j’aurais tout largué, Vincent en premier ! »

Et les maris et les fiancés justement, dans tout ça ? Leur arrive-t-il de douter de leurs sentiments pour nous ? Rarement, d’après notre spécialiste. « C’est assez féminin d’ausculter son couple en permanence. Peu d’hommes viennent consulter en disant « Je me pose des questions ». Contrairement à nous, ils sont prêts à vivre une relation où le sentiment amoureux serait affaibli. Alors que, pour les femmes, le sentiment amoureux est la condition sine qua non. Au risque d’agacer, je rappelle que cette volonté de l’amour intense est infantile. L’amour ne peut être évalué en termes de performances et de bilan de compétences ! Il faut faire confiance à la force du lien et à sa longévité, en le réinscrivant dans le temps … » Autrement dit, une histoire d’amour n’est pas égale à la somme des événements positifs et négatifs vécus ensemble. Un sentiment d’amour ne se résume pas à l’équilibre des défauts et des qualités de l’autre : il faut que ça bouge, que ça évolue. C’est compliqué à vivre, mais passionnant. Quoi qu’en disent les contes de fées.
B I U


Discussions liées