84 ans
Bretagne
724
Salammbo a écrit:
Je trouve ça pas très naturel de ne lire que les femmes pour "compenser". Ni très productif. On aura beau relire Germaine de Staël, même si son écriture est de qualité, eh bien pour moi ce n'est pas immérité qu'on étudie plutôt Rabelais à sa place.
Le féminisme pour moi ne consiste pas à rechercher les femmes qui tiennent la route dans les siècles passés et à les porter aux nues en dédaignant les hommes, mais plutôt à traiter avec un intérêt objectif une oeuvre, sans tenir comtpe du sexe de son auteur. Et aussi à encourager la production actuelle par les deux genres pour une littérature égalitairement produite.
[...]
De plus, les auteures femmes sont je trouve relativement étudiées, il suffit de regarder les programmes et les manuels, notamment Fred Vargas, Yasmina Reza, Marguerite Duras (omniprésente dans les manuels), Sarah Kane, Louise Labé, Mme de La Fayette (jamais étudiée en bac L ??), Mme de Sévigné (en 4ème), Mme du Chatelet justement ainsi que Olympe de Gouge, Mme de Staël et Simone de Beauvoir (toutes les 4 dans le manuel Magnard), Christa Wolf, Marie de France, Colette...
A ce moment-là on peut aussi raler sur le peu d'auteurs noirs...
Et bien, oui, on peut effectivement râler sur le peu d'auteur-e-s noir-e-s... Surtout autour du sujet de la colonisation.
Et perso, ma scolarité ? Pas une seule femme auteure étudiée. Pas une seule. Par contre, étudier plusieurs bouquins d'un même auteur homme (au hasard, Zola, Voltaire), oui.
Du coup, "traiter avec un intérêt objectif une oeuvre, sans tenir comtpe du sexe de son auteur", je ne vois pas vraiment à quel moment l'occasion nous en a été donnée.
Je trouve ça pas très naturel de ne lire que les femmes pour "compenser". Ni très productif. On aura beau relire Germaine de Staël, même si son écriture est de qualité, eh bien pour moi ce n'est pas immérité qu'on étudie plutôt Rabelais à sa place.
Le féminisme pour moi ne consiste pas à rechercher les femmes qui tiennent la route dans les siècles passés et à les porter aux nues en dédaignant les hommes, mais plutôt à traiter avec un intérêt objectif une oeuvre, sans tenir comtpe du sexe de son auteur. Et aussi à encourager la production actuelle par les deux genres pour une littérature égalitairement produite.
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De plus, les auteures femmes sont je trouve relativement étudiées, il suffit de regarder les programmes et les manuels, notamment Fred Vargas, Yasmina Reza, Marguerite Duras (omniprésente dans les manuels), Sarah Kane, Louise Labé, Mme de La Fayette (jamais étudiée en bac L ??), Mme de Sévigné (en 4ème), Mme du Chatelet justement ainsi que Olympe de Gouge, Mme de Staël et Simone de Beauvoir (toutes les 4 dans le manuel Magnard), Christa Wolf, Marie de France, Colette...
A ce moment-là on peut aussi raler sur le peu d'auteurs noirs...
Et bien, oui, on peut effectivement râler sur le peu d'auteur-e-s noir-e-s... Surtout autour du sujet de la colonisation.
Et perso, ma scolarité ? Pas une seule femme auteure étudiée. Pas une seule. Par contre, étudier plusieurs bouquins d'un même auteur homme (au hasard, Zola, Voltaire), oui.
Du coup, "traiter avec un intérêt objectif une oeuvre, sans tenir comtpe du sexe de son auteur", je ne vois pas vraiment à quel moment l'occasion nous en a été donnée.