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Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

S
53 ans suisse 993
Les pâtisseries étaient un exemple en fait pas du tout un truc habituel. Au quotidien manger trop c'était beuacoup de petits suisse avec du sucre et les cristaux qui  
craquent sous les dents (et ca j'étais petite et ca a bien duré). Les tartines en tout genre, les craquottes au nut, le fromage en quantité massive partout dan sles soupes les pâtes le riz sur les légumes etc.....et le truc dingue: les petits sachets de croutons tout prêts que ma mère achetait pour la salade et que moi je mangeais à même le paquet au gouter.

A postériori je sais que tout cela est lié à l'ambiance familiale de l'époque, aux tensions en tout genre (c'est peu dire mais je fais soft c'est un forum public). Avec une mère constamment au régime j'ai vite pris le train de la restriction cognitive vers 13 ans suivi des nombreuses pertes/ reprises de poids. Aujourd'hui les médecins ont l'honnêteté de reconnaitre que tant d'années de régime tuent le métabolisme et que le set point se déplace vers le haut. A ma grande tristesse quand même.

Aujourd'hui le vie est belle j'ai construit un chouette quotidien une famille super, je mange de tout etc.....et je reste avec mes kilos.

Dans le fond ca me semble bizarre de me dire "ok voilà maintenant tu fais ce poids c'est comme ca à vie". Il y a toujours en moi ce foutu espoir que peut être qui sait un jour.....

Ces dernières semaines , particulièrement disponible et attentive à mes sensations j'ai mangé des quantités moindres ou en fractionné (ce sont des exercices classiques de linecoaching que je refais). Oui mais bon mauvais nouvelle la faim revient très très vite. Mon organisme pas content du tout que je déguste lentement une tartine, 2 heures plus tard il réclame la suite.

C'est là la limite pour moi de la ra. La faim. C'est là que les chirurgies font la différence, en diminuant le volume de l'estomac et en agissant sur la grhéline qui diminue nettement les sensations de faim (enfin de ce que j'en ai compris).

Donc mon cerveau cogite sur soit vivre en ayant bine bein faim tout le temps mais dur dur est ce que ca va le faire? (en même temps dans toutes les cultures asiatiques on mange en sortant de table avec "un petit creux"). Est ce que c'est ca que je veux vraiment? ou est ce que ej continue comme cela à m'écouter, à prendre soin de mon corps et de ma santé en faisant une croix sur un changement morphologique?

Ce qui me gave c'est la cpap, dormir ave ce truc à vie je ne l'envisage pas, quelques mois oui mais à vie.......pourtant j'en ai besoin j'ai passé uen nuit sans l'horreur le lendemain au réveil. Je me suis mise au didgeriddoo, pratique alternative qui permet de muscler toute la zone bouche gorge larynx etc. sympa mais j'en fais 3 fois par semaine et selon les études c'est 5 fois par semaine 30mn. Bonjour les voisins!!!!!!! c'est l'été je vais jouer dans la forêt mais cet hiver je me vois mal me balader avec mon didg mon bonnet mes gants.

Bon bref je vais la semaine prochaine faire un test d'effort spécial qui s'appelle ergospirométrie pour comprendre comment focntionne mon organisme because mon médecin quand elle voit mes carnets alimentaires, le sport que ej fais la méditation etc etc bein elle ne comprend rien.

Une piste mais qui n'est peut être pas RA :
Si en étant au plus près de ses sensations, sachant que je mange peu déjà (mais des bons trucs goutus) je passe cette phase de la faim, qui sait si mon organisme ne fera pas "avec" sans sensations d'être privé, sans pulsions de vider un placard, sachant que quoi qu'il arrive il aura toujours droit à du bon chocolat, des bonnes lasagnes (qui sont en train de mijoter).

En fait j'ai l'espoir de devenir une très-petite-mageuse-régulée.

Et ne même temps ca m'a l'air impossible.

J'en viens à jalouser les personnes (comme un certain pote) qui mangeant en grosse quantité sans travail sur les sensations n'ont qu'à diminuer leur nombre de bières et ne pas se resservir pour fondre au soleil. Je n'ai pas de bières à enlever si de 2ème service alors quoi?

Allez la bolo est prête pour les lasagnes, la salade et le melon aussi.
49 ans Paris 9874
Sur cette faim qui revient "vite" Sirelle: quelle est son intensité? comment y réponds-tu? par une bouchée ou par un vrai repas?

Je reste convaincue que ce qui empêche de maigrir c'est de manger trop, de stocker par crainte de la faim qui pourrait arriver trop vite, avant le repas suivant.
En revanche, plusieurs petites faims dans la journée, auxquelles on répond avec modération et attention... là on doit être au plus près de ses besoins réels, non?
S
53 ans suisse 993
Oui oui oui je veux bien être convaincue. Le soir j'ai dégusté mon repas, par exemple hier soir un filet de truite poëllé, du mélange de céréales (riz soja lentilles etc..) 3csp en gros, de la salade verte, 2cc de guacamole. Une tisane.

A minuit impossible de dormir j'avais FAIM. Donc j'ai pris un demi pot de sojasun et une pèche plate.
Ce matin retour de la grande faim.

J'ai l'impression quand je mange à faim moyenne que le faim revient vite. La grande faim n'en parlons pas c'est trop fort et difficile de manger lentement en dégustant. Parfois après le sport grande faim je mange et je me retrouve frustrée d'avoir l'impression d'avoir dévoré (même si ce n'est pas le cas).

Donc théoriquement oui. Mais pratiquement Poupoule je suis sure que tu en as fait l'expérience, on peut s'écouter tout ce qu'on veut et ne pas maigrir. Et encore j'ai de "la chance" de ne pas continuer à grossir.

Ma stabilité depuis des années laisse penser que voilà le set point est là. 10 ans en gros que je reste entre 95 et 100 kilos. Pus haut en période de grosses emmerdes plus bas ne période de grand calme.

Je pense rechercher autour de chez moi un spécialiste de la question membre du G.R.O.S.

Le soucis étant que ceux que j'ai rencontré finissaient tous à un moment ou un autre à proposer de les restriction ou des trucs genre manger des pommes au lieu d'un carré de chocolat et ca je ne pourrai plus.
49 ans Paris 9874
Tu penses qu'il y a des fois où tu manges sans faim ou au-delà de ta faim?
Si oui, parce que tu aurais attendu trop longtemps?
56 ans Région nîmoise 1567
Marrant -et très intéressant- vos derniers échanges. Cependant il me semble qu'un mangeur régulé depuis toujours qui n'a jamais été gros, et donc n'a jamais connu ni TCA ni restrictions (j'en ai deux exemples dans ma famille donc je vois très bien comment ils fonctionnent)ne se pose pas le dixième de ces questions.
S'il dépasse sa faim, il aura moins faim au repas suivant -et le contraire s'il n'a pas mangé suffisamment.
Jamais il ne regarde, par exemple, quelle quantité il a mangé, s'il s'est resservi, etc. C'est très instructif d'observer -et de reproduire- ce comportement.
S
53 ans suisse 993
Oui j'admire les mangeurs régulés, mon amie d'enfance qui n'a jamais fait un régime et n'a aucune idée des calories ou quoi que ce soit et qui ne se pèse jamais. Ce sont des extraterrestres. J'en ai pas mal dans mes amis mais pas ma famille.

Hier soir 'ai fait un cauchemar, première fois que je rêve de poids je crois. je voulais acheter des fringues, j'essayais des habits tout se passait bien jusqu'à ce que le vendeur me dise que non en fait je ne faisais pas du 48 mais du 54, que les fringues que je mettais était d'une marque qui trafiquait ses tailles pour vendre plus. J'étais complètement paniquée.

Je crois que dans cette période ou je suis, relax, soucis du boulot derrière mois, toutes les tuiles de l'année réglées (en gros tout est tombé en panne et tout a été réparé, 10 ans de couple= 10 ans des machines obsolescence programmée). Même fiston fini l'année sur des moyennes très honorables et mon mari a enfin pu se faire payer ses heures sup. Bref tout baigne donc c'est comme si mon attention se focalisait sur le seul truc "problématique" .

Bizarrement cette après-midi piscine super soleil etc..(et très peu de monde vive le mondial) je me suis sentie assez "mince" dans mon bikini. Energique, j'ai nagé avec plaisir, je me sentais vraiment bien. C'est insidieux ces effets collatéraux du poids excessif. L'apnée du sommeil m'a filé un coup plus sérieux que je ne le pensais.

Ensuite ma lasagne était absolument délicieuse avec une salade toute fraiche du jardin de la voisine . petite portion. Plus faim. Ma compote d'abricots-amandes devra attendre. Et effectivement tout cela est très très réfléchi et pas naturel et spontané.

Je vais essayer de moins me connecter, moins penser à tout cela et le vivre de manière plus ressentie.
42 ans très au sud 7915
Je viens vider un peu mon sac par ici...
Mon alimentation devient un peu compliquée. Non par rapport aux calories ou autre, si c'était ça ça serait tellement simple au final parce que ça ne viendrait que de moi, ou du moins de ma tête.
Il y a qques temps j'ai eu des soucis à la vésicule. Les toubibs ont de suite pensé à des calculs mais non. j'avais eu une "période" avec un peu les mêmes symptômes il y a 3 ans sans que personne comprenne trop ce qu'il c'était passé. Sauf que cette fois il y a une autre piste qui se dessine et qui est plutôt effrayante.
Mon facteur 5 de Leiden peut être en train d'évoluer et atteindre mon foie, le boucher petit à petit. J'ai eu un Doppler qui n'est ni vraiment bon ni vraiment mauvais, il va falloir désormais faire des vérifications régulières, mais une chose est sûre c'est que mon foie ne fonctionne pas de manière optimale.
Là j'ai RDV le 12 aout en hématologie, mais cette fois je vais être suivie dans une autre ville dans un service bien plus compétent et dynamique.

Et je stresse beaucoup parce que depuis la fin de l'année scolaire (juin) je joue un peu à la roulette Russe quand je mange. Je peux ne pas digérer des tas de choses sans que cela ai la moindre logique. Je peux ne pas digérer un plat vapeur et le lendemain digérer parfaitement une pizza au fromage. Mais en même temps il y a des aliments que je ne supporte plus comme tout ce qui est crémeux (lai demi écrémé, yaourt non allégés, crème fraiche etc...). C'est compliqué de manger et je mange encore moins qu'avant me semble t il.
C'est que c'est dur d'avoir du plaisir à manger et ensuite ne plus pouvoir voir l'aliment en peinture parce que le roter (désolée du glamour) ensuite pendant 4H ça vous en dégoute pour un bail, sans parler des désagréables sensations digestives.

Je me dis qu'à nouveau mon corps me trahit. Que je n'y peux rien et ça me rend dingo. J'ai même pas 33 ans merde, j'ai déjà donné pendant 3 mois à 25, ça va être quoi là?! Je suis dans une colère pas possible, contre moi, contre tout et contre rien en fait... dans le fond il n'y a rien à blâmer à part la faute à pas de chance.
Je veux bien lutter mais contre quoi? Si on me donnait quelque chose pour taper dessus je lui mettrais la pâtée de sa life, mais là... ça veut dire quoi se battre? manger et prier pour que ça passe bien?
et si mon foie lâchait à terme? comment on se bat contre ça? Un régime sera alors une forme de combat, dans le sens où je devrais adapter mon alimentation pour protéger mon foie, mais c'est pas se battre ça, c'est subir...
Bref je suis une boule d'angoisses à nouveau, j'ai peur et je me dis qu'un scénario catastrophe peut arriver. Alors manger c'est dur, c'est pas de la détente, c'est pas du plaisir.
Là je vais partir en Corse la semaine prochaine, je vais essayer de décompresser mais je dois partir avec des injections au cas où (héparines) et surtout un stock de Sorbitol. Je ne vais pas pouvoir boire trop d'alcool et donc faire la fête avec les 3 autres célibataires. Je vais surtout essayer d'oublier tout et voir.

Désolée du pavé.
49 ans région parisienne 5831
je ne sais aps trop quoi te dire, je suis bien désolée de ce qu'il t'arrive. :cry: Je ne sais même pas ce que c'est qu'un "facteur 5 de Leiden", donc difficile pour moi de t'apporter une aide pertinente.

Avec ta maladie, est-ce qu'il y a un régime particulier que tu devrais suivre? Des aliments non recommandés? Si tu digères mal un aliment et qu'ensuite, tu n'en as plus envie, c'est plutôt bien, non? Parce que cela n'engendre pas de frustration du coup: les aliments que tu ne dois pas manger ne te font pas envie. Enfin, bien sûr, à condition qu'il n'y en ait pas trop... :?

Je repense aussi à cette envie de perdre du poids pour mieux danser dont tu nous faisait part, et à ce que tu faisais pour cela: tu es sûre que ce n'est pas ce qui est en train de détraquer ton corps? Parce que ça arrive en même temps... :?

Je comprends que tout cela t'angoisse un max. D'un autre côté, cette angoisse ne te sert pas à grand chose, il vaudrait mieux rester zen (même si c'est plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens).

Je te fais de gros bisous et j'espère que tu vas finir par trouver une solution. Après tout, ton corps réagit peut-être au stress et à l'angoisse de ces dernières semaines, et après quelques semaines de vacances et de détente, ça ira peut-être beaucoup mieux: c'est très possible tu sais, et je te le souhaite. ;)
42 ans très au sud 7915
merci mamikro
Le facteur 5 de leiden est une prédisposition génétique donnant une hyper coagulation sanguine. c'est à cause de ça que j'ai fait une phlébite spontanée à 25 ans et une autre il y aura bientôt 2 ans. Ça me cause aussi des crampes nocturnes et diurnes, de marquer très facilement (hématomes pour un oui ou un non) et donc maintenant ça serait aussi à l'origine de mes soucis de foie.
En fait le facteur 5 qui joue un rôle dans la coagulation du sang est sécrété par le foie et peut conduire à l'obstruction de celui ci dans certains cas.
Le traitement je ne sais pas encore, c'est une maladie découverte il y a peu, années 90, seule la spécialiste pourra dire.
Ce que je crains c'est de devoir prendre des anti coagulants à vie, là c'est très compliqué et le suivi lourd: prise de sang au moins toutes les semaines, prise de cachets à heure fixe, effets secondaires tels que possibilité d'hémorragie (et donc interdiction de certains sports), migraines ophtalmiques, règles hémorragiques... bref pas glop et plutôt envahissant dans le quotidien. Et il y a des interdits alimentaires aussi avec ce traitement (éviter la vitamine K et donc les salades, les choux, bref beaucoup de légumes surtout verts). Donc là aussi manger devient encore plus compliqué quand tu as des migraines ophtalmiques qui te causent des nausées et que la seule chose que t'as envie c'est un bonne salade...
J'ai déjà vécu 3 mois sous anti coagulant et ça a été très dur.

Pour ce qui est de ma perte de poids et la danse non cela n'a rien à voir avec le facteur 5 de Leiden. Quoique je fasse c'est et ça sera toujours en moi, c'est dans mes gènes... et au contraire la perte de poids m'a bien aidée pour ça aussi au quotidien, j'ai moins de crampes qu'avant et moins de douleurs, plus de pieds qui enflent (ah je précise au passage que si j'ai une circulation sanguine pourrie je n'ai pas l'ombre d'une varice :roll: ).
Donc au contraire c'est que du bénèf' pour ce soucis là.

Là je ne prends pas de traitements, juste un petit stimulant pour le foie de phytothérapie et idem pour le stress. Que des plantes.
Sans le traitement anti coag' je mange ce que je veux. Enfin ces derniers temps surtout ce que je peux...
je sais en effet que je devrais dé stresser et j'essaie hein, mais pas facile! Je devrais arrêter de me faire du mauvais sang pour faire un jeu de mots pourri :lol:

J'ai pas du tout envie de tomber dans toutes les contraintes alimentaires d'un traitement, je ne me sens pas prête à ça. Je suis encore trop fragile pour ça.
Je commence à peine à moins compter et même à recuisiner des trucs moi même, à lâcher prise là dessus.
56 ans Région nîmoise 1567
Courage,
c'est tout ce que je peux te dire.
Quand les maladies s'en mêlent...
56 ans Région nîmoise 1567
Ces derniers jours, grosses crises anxieuses, donc grande difficulté à repérer la vraie faim parce que j'ai en permanence l'estomac noué et souvent la fameuse "boule" dans la gorge. Pas évident tout cela.
49 ans Paris 9874
sandydidou a écrit:
Ces derniers jours, grosses crises anxieuses, donc grande difficulté à repérer la vraie faim parce que j'ai en permanence l'estomac noué et souvent la fameuse "boule" dans la gorge. Pas évident tout cela.


Alors... pompe à chocolat! ;)
56 ans Région nîmoise 1567
poupoule a écrit:
sandydidou a écrit:
Ces derniers jours, grosses crises anxieuses, donc grande difficulté à repérer la vraie faim parce que j'ai en permanence l'estomac noué et souvent la fameuse "boule" dans la gorge. Pas évident tout cela.


Alors... pompe à chocolat! ;)


Au sens propre, je n'ai pas du tout envie de chocolat...
J'ai quelques envies, cependant, mais il faut vraiment que j'attende de crever de faim pour les identifier. C'est essentiellement du salé, fréquemment de la viande rôtie -et je crois que je tuerais pour un méchoui !
48 ans 701
Bonjour à tous et toutes.
Juste un petit passage par ici pour mettre un peu mes idées en ordre :
j'ai du mal avec la ra.
En fait je n'arrive pas/ne prends pas le temps/n'ai pas toujours envie (au choix :? ) de m'écouter suffisamment.
Le stress et la fatigue accumulés cette année m'ont incitée à me lâcher plus que nécessaire sur la nourriture. j'ai parfaitement identifié les situations qui posent problème mais pour le moment je n'arrive pas (pas envie ?) à les gérer autrement qu'en grignotant.

Depuis ma visite l'an dernier chez l'endocrino (qui a mis tous mes soucis sur mon poids et mon alimentation sans même chercher quoi que ce soit d'autre, alors que j'avais pris de nombreux kg sans avoir modifié ma façon de m'alimenter) j'ai du mal à réagir.
Je ne vais même plus voir le médecin en cas de soucis car pas envie de m'entendre dire " perdez moi tous ces kg et ça ira mieux". Car au fond, je me dis qu'ils ont raison. j'en serai presque à vouloir faire un régime, alors que depuis de nombreux mois je soutiens que ça ne sert à rien. Mais une petite voix au fond de moi dis qu'au moins, ça me cadrerai.

Je ne m'aime plus trop. Je n'ai plus envie de prendre soin de moi vu que je me trouve de moins en moins jolie dans la glace.

Depuis 10 jours, je n'ai plus les enfants, partis en vacances chez les grands parents, et je réapprends à ne manger que lorsque j'ai vraiment faim. Donc petit déj vers 11H, déjeuner vers 15H30 et dîner 21h. Mais je me suis rendue compte aussi qu'il m'est difficile, si on se met à table avant la faim de ne rien prendre. Or, en temps ordinaire (c'est à dire avec les enfants et la reprise du boulot) je ne peux pas suivre ces horaires décalés.
J'appréhende donc le stress de la reprise qui va entrainer de nouveau du grignotage intempestif. Je le vois vraiment comme une fatalité.

Même si le papa fait beaucoup de choses à la maison (je n'ai pas à me plaindre à ce niveau, il assure), j'ai du mal à lâcher prise et à prendre du temps pour moi. Je pense continuer le taï chi à la rentrée, je me suis réinscrite, mais j'ai peur de le prendre comme une contrainte de temps supplémentaire plutôt que comme un moment de bien être et de détente. La natation me ferai beaucoup de bien, mais je crains de repartir comme l'an dernier et de ne pas pouvoir/vouloir prendre ce temps....

bref, j'ai beaucoup de mal à mettre en pratique toutes les bonnes idées qui fourmillent dans ma tête.

:roll:

heureusement que je vous lis encore régulièrement, c'est tout ce qui me retiens de basculer dans le comptage des calories...
50 ans à la maison ! 10072
viva a écrit:

Depuis 10 jours, je n'ai plus les enfants, partis en vacances chez les grands parents, et je réapprends à ne manger que lorsque j'ai vraiment faim. Donc petit déj vers 11H, déjeuner vers 15H30 et dîner 21h. Mais je me suis rendue compte aussi qu'il m'est difficile, si on se met à table avant la faim de ne rien prendre. Or, en temps ordinaire (c'est à dire avec les enfants et la reprise du boulot) je ne peux pas suivre ces horaires décalés.
J'appréhende donc le stress de la reprise qui va entrainer de nouveau du grignotage intempestif. Je le vois vraiment comme une fatalité.


Déjà, chasse le mot "grignotage" à consonance négative de ton vocabulaire.
Toute seule, tu fais 3 repas parce que tu as faim 3 fois dans la journée ou par habitude ?
B I U