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Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

51 ans à la maison ! 10072
chacun a des réactions physiologiques différentes, chacun supporte plus ou moins ces réactions, aussi. Les vertiges, les tremblements, sont dus à une hypoglycémie (chacun va "puiser dans ses réserves" plus  
ou moins rapidement); les gargouillis sont dus au vide de l'estomac. c'est pour ça aussi que la RA est si particulière à chacun !
96 ans 229
En lisant le post de Mebele qui résonne en moi, j'ai eu envie de faire un petit point sur ma RA.

J'ai l'impression d'avancer. Comme beaucoup, j'ai constaté des périodes où j'avais l'impression de manger en trop grande quantité par rapport à d'habitude (mais vraiment par faim), et où j'ai eu quelques peurs de repartir dans le mauvais sens, de me détacher de moi. Et puis finalement, je constate qu'au bout de quelques jours, une semaine, j'ai des périodes où je ne mange vraiment pas grand chose.
Je pense que ces variations me surprennent parce que j'y suis devenue attentive.

Pour les fêtes, j'ai bien mangé, sans doute parfois par gourmandise mais sans besoin de compenser quoi que ce soit. Et naturellement, cette semaine j'ai eu beaucoup moins faim et des envies de fraîcheur. Je crois que je commence à éliminer l'idée d'aliments tabous même dans ma tête, et pour une bourrique comme moi, c'est une immense victoire.

Du côté de mon obsession pour mon poids, j'avance. Je suis stable depuis environ six mois (en gros, je suis sur une fourchette de deux kilos) et j'ai bien vu que mes craintes quand je mange plus n'étaient pas fondée. Du coup, je suis devenue beaucoup plus sereine et je commence à me détacher (timidement) de la balance. Je me pèse encore trop, mais plus tous les jours (et encore moins plusieurs fois par jour, ce que je faisais encore il y a quelques semaines).
Et pour la première fois depuis longtemps, en rentrant d'une semaine de vacances, je n'ai même pas pensé à me peser.

Bref, il y a encore des choses à faire, mais j'évolue, et je pense que c'est dans le bon sens.
49 ans Paris 9874
Lillll a écrit:
En lisant le post de Mebele qui résonne en moi, j'ai eu envie de faire un petit point sur ma RA.

J'ai l'impression d'avancer. Comme beaucoup, j'ai constaté des périodes où j'avais l'impression de manger en trop grande quantité par rapport à d'habitude (mais vraiment par faim), et où j'ai eu quelques peurs de repartir dans le mauvais sens, de me détacher de moi. Et puis finalement, je constate qu'au bout de quelques jours, une semaine, j'ai des périodes où je ne mange vraiment pas grand chose.
Je pense que ces variations me surprennent parce que j'y suis devenue attentive.

Pour les fêtes, j'ai bien mangé, sans doute parfois par gourmandise mais sans besoin de compenser quoi que ce soit. Et naturellement, cette semaine j'ai eu beaucoup moins faim et des envies de fraîcheur. Je crois que je commence à éliminer l'idée d'aliments tabous même dans ma tête, et pour une bourrique comme moi, c'est une immense victoire.

Du côté de mon obsession pour mon poids, j'avance. Je suis stable depuis environ six mois (en gros, je suis sur une fourchette de deux kilos) et j'ai bien vu que mes craintes quand je mange plus n'étaient pas fondée. Du coup, je suis devenue beaucoup plus sereine et je commence à me détacher (timidement) de la balance. Je me pèse encore trop, mais plus tous les jours (et encore moins plusieurs fois par jour, ce que je faisais encore il y a quelques semaines).
Et pour la première fois depuis longtemps, en rentrant d'une semaine de vacances, je n'ai même pas pensé à me peser.

Bref, il y a encore des choses à faire, mais j'évolue, et je pense que c'est dans le bon sens.


Ton post hyper positif me donne envie de donner quelques news.
La période des fêtes est pour moi (depuis plusieurs années) la plus propice à la ra: tellement de bonnes choses à goûter que ça se fait quasi tout seul de ne prendre qu'une bouchée de chaque.
Du coup, c'est festival de saveurs pendant deux semaines et jamais le sentiment "d'abuser" (on sait très bien qu'il y en aura encore le lendemain, et encore).
Autour de moi beaucoup de "jefaisrégimedèsle5"... mais je m'en offusque de moins en moins. J'ai l'impression qu'il veulent se laver d'une période crade, alors qu'on a mangé en commun des choses sympas, pas de quoi se renier. Tout le monde évoque les "cochonneries" avalées, alors que la veille on les regardait avec des yeux brillants de gourmandise. Je trouve ça stupide de regretter le plaisir pris. C'est le meilleur moyen de le transformer en frustration, et donc en excès futur. Toutes les soupes/tisanes du 5 janvier vont se transformer en orgie de nutella dix jours plus tard, mais bon! :roll:

J'en profite pour vous adresser mes meilleurs vœux de tranquillité, apaisement, lâchage du contrôle, doux plaisirs, écoute de soi, conscience... et amour :kiss:
96 ans 229
Je pense aussi que ce discours a pour but de se dédouaner auprès des autres. Manger gras et riche, c'est mal, on le dit partout, donc même si le 5 on ne fera pas régime, il faut rentrer dans le moule. J'ai envie de dire des choses des fois, mais je pense qu'on ne peut être convaincu que lorsque l'on a expérimenté dans ce genre de situation.
37 ans 1547
Je suis contente de vous lire.
Lill je trouve ça très encourageant ce que tu décris. Continue à ton rythme.

C'est impressionnant ce que les thèmes de la nourriture, du poids, de la santé sont présents dans les échanges. Quelque part je n'ai pas l'impression d'y échapper: moi aussi j'y pense souvent. Mais par contre, je n'en parle pas.

Je n'avais plus fêté noël depuis que j'ai commencé la rééducation alimentaire, c'était du coup différent pour moi. J'ai préparé avec plaisir plein de bonnes choses, j'ai autant aimé le préparer qu'à m'imaginer le manger. Je me sentais tranquille grâce à la RA. C'était comme un appui pour profiter. Je me souvenais de toutes ces fois, où je mangeais toujours trop dès le début et où je n'avais plus faim très vite et où je continuais à manger jusqu'à l'inévitable ventre trop plein. Comme j'avais participé à la préparation du repas, je savais ce qui me faisait très envie, ce que je connaissais déjà et ce que j'allais découvrir. Je voulais préserver ma faim pour le meilleur, de façon tout à fait volontaire, j'ai évité de grignoter en cuisinant pour avoir faim au repas, et j'ai fait en sorte de goûter chaque chose en ne mangeant plus que ce qui me faisait vraiment envie. Du coup même si j'ai dépassé ma satiété, ça n'a été qu'après le dessert. Et j'étais très loin d'avoir mal au ventre ou le sentiment d'avoir mangé pour la semaine comme d'autres semblaient s'en plaindre. Du coup ce fut un bon moment à tous les niveaux: convivial, affectif, gustatif et ludique !

Ça m'a fait plaisir d'observer que même si je ne me sens pas dans une régulation alimentaire j'ai quand même intégré des choses avec la RA qui me permettent de profiter autrement et mieux de l'alimentation et des moments festifs. C'est vrai que de découvrir la faim et le plaisir gustatif qui va avec est pour moi quelque chose de central dans ce que la RA m'a amené à expérimenter.
C'est pas spontané, c'était vraiment choisi pour ce repas là, mais c'était bon de me sentir capable de choisir de manger de façon à en profiter et ce, tranquillement. Ça n'avait rien à voir avec ces repas où je choisissais de ne rien manger de calorique comme à l'anniversaire d'une amie il y a quelques années parce que j'étais dans une phase de restriction. Là, j'ai choisi de profiter du meilleur, sans m'inquiéter du tout de manger plus que ma faim à la toute fin du repas.

Sur le reste de la semaine, pour les autres repas du quotidien, j'ai très souvent mangé sans faim car mon rythme était différent, qu'il y avait toutes sortes de choses que je n'ai jamais chez moi, je sentais le côté: en manger "parce qu'après c'est fini" (pas parce qu'ils ne sont pas accessibles ou permis, mais parce que ce n'est pas dans mes habitudes/mes possibilités/mon mode de vie). Je compensais aussi une certaine frustration physique et émotionnelle, je savais que c'était là et je ne cherchais pas à lutter, je savais que ça passerait une fois rentrée chez moi. Ce qui m'a rassuré, c'est de voir qu'en fait, j'avais assez vite ensuite envie d'autres sortes de repas, la fameuse régulation sur le long terme dans les envies de repas faisait effet. Jusque là je l'observais plus sur des périodes plus longues. Est-ce que le rythme de la régulation varie pour une même personne ? Peut-être que cela est plus rapide quand le changement est plus contrasté, je ne sais pas.

Par contre je me rends compte que pour moi, manger moins ou plus léger, c'est toujours synonyme implicitement d'espoir d'amaigrissement, et que manger plus lourd et plus qu'à ma faim (ou sans faim) l'est de risque de grossir. Je crois que ma façon de manger n'arrive pas à se dissocier de l'idée de mon poids. Je ne me pèse que très rarement, parce que ça a moins de sens maintenant, et quand je le fais ben ça ne change rien, mais j'ai toujours envie d'être moins lourde et volumineuse, et aucun moyen accessible à mon goût pour y parvenir. J'ai des idées du genre "allez c'est décidé tu perds X kilos ça te fera du bien" qui tombent aussitôt le bec dans l'eau. Je crois que je suis dans la phase où je dois digérer que je n'y peux rien, que je ne veux pas faire le régime ou me faire opérer, et que du coup, ben va bien falloir que je laisse tomber quelque chose dans cette drôle de persévération mentale. Je ne sais pas ce que ça sera, par contre.

Poupoule, je me blottis dans tous tes voeux ;)
49 ans Paris 9874
papille a écrit:
Poupoule, je me blottis dans tous tes voeux ;)


Tu as bien raison! :D

Et j'oubliais (tellement je n'y pense pas!): aucune différence entre ra avant opé et ra après opé. Depuis plusieurs années j'avais le même type de rapport à la période des fêtes, c'est-à-dire dégustation et absence de crainte.
Ma devise reste "une bouchée de tout", seule la taille des bouchées a un peu changé, et la gestion des liquides (eau 2h après les repas).
96 ans 229
papille a écrit:
C'est vrai que de découvrir la faim et le plaisir gustatif qui va avec est pour moi quelque chose de central dans ce que la RA m'a amené à expérimenter.
C'est pas spontané, c'était vraiment choisi pour ce repas là, mais c'était bon de me sentir capable de choisir de manger de façon à en profiter et ce, tranquillement.


Ca, ça me parle vraiment ;) . Hier, pour le réveillon, je n'avais rien grignoté et j'ai vraiment savouré le repas. Je crois que je n'avais jamais réussi à le faire avant mon déclic d'il y a un an et demi. C'est un véritable plaisir.

papille a écrit:
Est-ce que le rythme de la régulation varie pour une même personne ? Peut-être que cela est plus rapide quand le changement est plus contrasté, je ne sais pas.


Je pense que tu as raison. Au moment des fêtes, c'est la deuxième année que je constate que j'ai besoin de fraîcheur très vite après Noël. En temps normal, la régulation varie plus lentement, même s'il y a des exceptions.

papille a écrit:
Je crois que je suis dans la phase où je dois digérer que je n'y peux rien, que je ne veux pas faire le régime ou me faire opérer, et que du coup, ben va bien falloir que je laisse tomber quelque chose dans cette drôle de persévération mentale. Je ne sais pas ce que ça sera, par contre.


Je pense que c'est l'un des sacrifices les plus durs de la RA, et j'ai eu la chance de ne pas avoir à le faire. Être apaisée vis-à-vis de la nourriture coûte un prix qui paraît parfois bien injuste. J'espère que tu feras le bon choix, même si nos quelques échanges me laissent penser que ça finira par aller. ;)
52 ans Lorraine 4326
les fetes de fin d'année sont un peu particulieres niveau repas pour moi.
Comme je ne mange pas d'animaux, je n'ai pas de tentations particulieres. Je vois defiler pendant des heures , des plats auquels je ne touche pas .
pour peu que les legumes d'accompagnement aient eté cuits dans le jus de viande, j'attends le dessert pour manger enfin un truc.


les lendemains sont plus "difficiles" .
Aujourd'hui par exemple , nous nous sommes couchés à 6h30 , levés à 16h . J'avais faim , frigo à peu pres vide, de toute facon , envie de rien . Pas du tout envie d'etre à table et encore moins de cuisiner .
incapable d'ecouter mes sensations .
mais ce n'est pas grave, ca ne dure pas .
52 ans Lorraine 4326
et quid de l'alcool ? je suis pas accro à l'alcool mais j'adore le champagne . la nuit a eté longue j'ai du en boire une bouteille . Je me dis que niveau calories c'est ouch' !

ca ne s'ecoute pas si une envie de champagne ?
52 ans Lorraine 4326
ladybugette a écrit:
Je me dis que niveau calories c'est ouch' !



vieux "reflexe" , pensée automatique ... mais encore une fois, pas grave .
je n'ai plus ce reflexe pour les aliments "solides" , comme si l'alcool ne sert à rien , c'est qu'un liquide qui "passe", traverse mon corps .
54 ans 5519
Ici tout s'est bien passé, tout a été géré aussi, sans aucune frustration. Moi aussi je suis végétarienne, mais tout le monde pense à moi et je n'attends jamais le dessert pour manger quelque chose. Au pire, comme chez mon veau-père, je me fais un truc pour moi, pcq lui, ça le dépasse...

Je ne me suis pas pesée, je sais que de toutes façons, j'ai un peu abusé, mais pcq justement j'ai attendu d'avoir faim pour manger, et au final, je me suis précipitée. Mais aucun regret, c'est pour ça que je dis que j'ai géré finalement, pcq par ex her soir, je n'ai pas mangé, je n'avais absolument pas faim. Et hier, j'ai dit à mon mari : demain soupe, pas pcq c'était "régime", mais bien pcq j'en avais ENVIE. je rêvais après tous ces feuilletés et bûches, de légumes réconfortants, comme une soupe.
Et ? Et bien à midi j'ai mangé de la semoule avec des légumes, et ce soir ce sera pâtes. Je n'ai plus du tout envie de soupe finalement :lol: :lol: Et puis il fait un peu moins froid aussi faut dire...
49 ans région parisienne 5831
papille a écrit:
Est-ce que le rythme de la régulation varie pour une même personne ? Peut-être que cela est plus rapide quand le changement est plus contrasté, je ne sais pas.
Lillll a écrit:
Je pense que tu as raison. Au moment des fêtes, c'est la deuxième année que je constate que j'ai besoin de fraîcheur très vite après Noël. En temps normal, la régulation varie plus lentement, même s'il y a des exceptions.


Oui, je remarque moi aussi que plus je mange gras à un repas, plus j'ai rapidement envie de salades ensuite, alors que je peux, par exemple, manger moyennement gras à plusieurs repas de suite avant qu'une envie de salade ne vienne.

ladybugette a écrit:
ca ne s'ecoute pas si une envie de champagne ?


L'alcool est assez calorique, il me semble, encore que ça peut se discuter en fonction de ses effets: perso, la prise d'alcool me rendait insomniaque et hyperactive, ce qui, forcément, compensait la prise calorique... :lol:

Sinon, perso, l'alcool est typique de ces aliments dont je me méfie, et que je ne considère pas comme étant identiques aux autres, tout simplement parce que ce sont aussi des drogues. Or, une drogue rend dépendant, ce qui, à mon avis, différencie fortement ces aliments des hamburgers, frites, tomates et autre.

Perso, quand je me sens en forme, j'écoute mes envies d'alcool comme mes autres envies: je sais que j'en prendrais un petit verre, voir deux ou 3, et que ce sera fini. Par contre, quand je me sens déprimée, là, je m'empêche de boire de l'alcool, car j'ai l'impression que l'alcool me rendra artificiellement un état euphorique, mais engendrera une dépendance...

Enfin, peut-être ai-je tort, je ne sais pas, mais la question est intéressante.

Carole_78 a écrit:
Au pire, comme chez mon veau-père, je me fais un truc pour moi, pcq lui, ça le dépasse...


:lol: Acte manqué ou voulu? :lol:
96 ans 229
mamykro a écrit:
Carole_78 a écrit:
Au pire, comme chez mon veau-père, je me fais un truc pour moi, pcq lui, ça le dépasse...


:lol: Acte manqué ou voulu? :lol:


Oui, moi aussi je me suis posé la question. :lol:

Pour l'alcool, je ne bois que des cocktails quasiment, donc j'imagine qu'en calories ça doit juste être une bombe. La seule chose qui me fait limiter ma prise est le fait que du coup ça me coupe l'appétit pour le reste. Mon corps semble aussi régler ma satiété en tenant compte de ces prises.

Mais comme tu le dis Mamykro, ce n'est pas un aliment comme un autre. Je ne me dis jamais "tiens, j'ai une envie irrépressible de tel ou tel cocktail". J'aime bien, mais simplement dans des conditions festives, sinon je n'y pense pas (alors qu'un jus d'orange ou un coca, je peux en avoir envie).
45 ans 91 1474
Pour la RA en ce moment, c'est compliqué.
J'ai du mal à dépasser mon manque de sensation et mon manque d'envie de manger, ce qui fait que je mange totalement décalé, je ne cuisine presque pas.

J'ai du mal à manger à chaque fois qu'il y a du monde que je ne connais mal autour de moi ou que je ne suis pas chez moi. ça bloque.

A noël ça n'a pas aidé, je me suis arrêté après l'entrée. Je me sentais pas bien. anxieuse. après ça n'a plus voulu passer. pourtant c'était alléchant. Mais en ce moment envie de rien donc peu de sensation de faim.

C'est quand même impressionnant de passer de crises d’hyperphagie gargantuesques à "miss chipoteuse" qui n'aime rien et n'a envie de rien.

Je me dis que ça va passer... mais là ça fait 2 mois.

Déjà expérimenté une telle situation???
54 ans 5519
Oui, je pense que c'est un acte manqué, il m'a tellement gonflé pendant ces fêtes ! Enfin bref, c'est pas le sujet.

Aujourd'hui j'avais ma mère et ma soeur pour la galette, et pour ma part, la prochaine fois que je vai smanger un peu plus que d'hab sera dans presque 2 mois, pour les 70 ans de ma mère. Et il ne me tarde pas du tout, j'ai l'impression de ne plus rien pouvoir avaler ! Ce qui est totalement faux, bien sur.

Fila91, je comprends ce que tu veux dire, je suis en plein dedans depuis quelques temps, MAIS, et c'est là que j'ai un pb avec la RA, c'est que je mange quand même... Et donc c'est un cercle sans fin. Je ne sais pas comment faire, je n'ai pas faim, je n'ai envie de rien, mais je mange quand même :puppydogeyes:
B I U