Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

Bonjour,

S'il s'agit ici d'éviter les produits à base de lait de vache (PLV ?), comme il est encore recommandé, je mangeais au moins un produit laitier à tous les repas (fromage, yaourt, fromage blanc et autres protéines de lait ajoutées). Systématiquement, je toussais à la fin du repas, une toux bien grasse, on me demandait si j'avais une bronchite. Le reste du temps, je ne toussais pas, je n'ai aucun problème de santé.

Depuis que j'ai arrêté d'en consommer à tous les repas (pas du tout à cause de ça), ça ne m'arrive plus. Sauf si je refais un repas avec un produit laitier, je tousse à la fin de nouveau. Je n'ai fait la relation que récemment d'ailleurs.

Ça vaut donc le coup de tenter ...

Merci du conseil A-no. Le seul truc qui me faisait peur, c'est de savoir si le fromage était vraiment pur chèvre, ou si ils mettaient du lait de vache avec... En même temps, la fromagère devrait pouvoir me renseigner avec honnêteté là-dessus, du coup, je vais lui demander.

Merci Mellyne, pour ton témoignage: ça me confirme dans mon idée de tenter le coup! Si ça peut m'empêcher de tousser, franchement, ça vaut le coup. Je pense que je vais commencer par un régime très strict sans aucun PLV, pour être sûre. Si je vois que la toux ne revient pas, j'essayerais de ré-introduire des PLV à petite dose, comme tu le fais, et je verrais bien.

Je pense que si l'élimination des PLV améliore vraiment ta santé, t'en passer ne sera pas vraiment de la restriction cognitive... C'est une contrainte comme une autre, et si la raison est fondée (i.e. ce n'est pas une fausse excuse pour perdre du poids), je pense que ton cerveau l'intègre facilement. Perso, pendant mes grossesses, je me passe très facilement de l'alcool, de la charcut' ou du fromage au lait cru sans même y penser.

Tu nous diras ce que ça donne en tout cas. Chez nous, on limite les PLV car mon mari y est de plus en plus sensible avec le temps, et on remarque vite les bénéfices (moins de tendinites pour lui, moins d'aigreurs d'estomac pour moi...)

merci Aphasie. :)

Effectivement, je crois que si grâce à l'éviction, je ne tousse plus, alors je me passerai des PLV sans aucun soucis, tellement j'en ai ras-le-bol de tousser sans cesse. Là, j'en suis à un point où je suis prête à tenter n'importe quoi pour ne plus tousser. Et vu que je cuisine moi-même ce que je mange, et que j'ai déjà fait des plats sans PLV, ce n'est pas une très grosse contrainte pour moi de ne plus utiliser de PLV... enfin, le seul truc qui me fait peur, c'est le fromage, car j'adore le fromage... On verra bien, en tous cas, pour le moment, étrangement, l'idée même de formage me donne la nausée, mais c'est sans doute très psychologique! :lol:

Mamykro, tu as continué de profiter du mouvement alors depuis la dernière fois où tu disais que ça te faisait du bien d'avoir fait d'autres choses pendant les vacances ?

J'ignorais totalement ce lien entre PLV et toux (d'ailleurs j'ai dû chercher sur google ce qu'étaient les PLV ^^).
Est-ce que le fromage est encore un aliment tabou pour toi ? (si tant est qu'il a l'a été)
Je crois que c'est ce qui a fait que je n'ai pas réussi à exclure totalement les PLV pour ma part, c'est parce que ça faisait trop écho à une restriction encore présente et ça a renforcé son caractère attracteur.

(En parlant de "caractère attracteur", c'est vraiment ta bouche ?...)

Non, franchement, le fromage n'est pas vraiment un aliment tabou pour moi: ce serait plutôt les truc sucrés qui le sont, les bonbons, le chocolat, les gâteaux. Quand je craque sur de la nourriture (du style un gros craquage dû à une frustration), c'est souvent sur des trucs sucrés, alors qu'en fait, je préfère le salé.

Ce qui est vraiment étrange, c'est que, pour le moment, je n'ai pas vraiment envie de fromage. Parfois, ça revient un peu, mais très peu, je m'attendais à bien pire que cela.

J'ai continué à bouger, je rentre de 4 jours de camping seule avec mes 2 filles, c'était épuisant même si c'était très sympa. j'ai l'impression de ne pas arrêter de bouger en ce moment. ;)

En y repensant, ça me fait un peu peur, ce "dégout" du lait que j'expérimente, en ce moment. C'est vrai que c'est presque une sorte de restriction cognitive, à bien y réfléchir. C'est assez étrange... Mais bon, d'un autre côté, je me dis qu'un jour, ça me passera sûrement... ou pas... :lol:

Le_Chat_Du_Cheshire a écrit:
Ta question me donne envie de ne pas te répondre, et comme ça m'embête d'être impolie avec quelqu'un qui a pu m'aider, je considère que te dire cela constitue une réponse et que je ne suis pas impolie. ;)

mamykro a écrit:
Chercher du réconfort dans un certain type d'aliment n'en fait pas forcément des aliments tabous. C'est peut être plus lié à ce qui est associé à du réconfort qu'à ce qui est lié à du "super attracteur car interdit" (remarque je me dis que la confusion est vite faite, je ne sais même pas si j'arrive encore à voir la différence :D ).

D'ailleurs c'est peut être même pas "super attracteur parce qu'interdit" mais "angoissant-culpabilisant donc faisant zapper toutes les sensations au profit des émotions = je déraille avec ces aliments et comme c'est interdit j'ai peur de venir à en manquer puisque je ne suis pas censée en manger".
Bref, je m'égare. :oops:

La peur de la restriction ? C'est pas anodin comme idée/ressenti. (désolée je n'apporte pas grand chose)

Oui, tu as parfaitement raison, je m'en rends compte maintenant. Un aliment tabou, c'est un aliment que l'on mange avec un sentiment de culpabilité parce qu'on pense que "c'est mal" et qu'il "va nous faire grossir", c'est ça?

Si c'est bien cela, je ne sais pas trop si j'en ai, en fait, j'en ai peut-être eu, mais cela n'a jamais été très fort chez moi, et du coup, quelques exercices "zermatique" m'ont à peu prés débarrassé de cela, je pense.

papille a écrit:

En réfléchissant, je me dis que j'aurais plutôt peur de ne pas manger équilibré, en fait! En effet, on m'a très souvent dit dans mon enfance: "il faut manger de tout", beaucoup plus que "tel aliment fait grossir", du coup, je n'ai pas tellement d'aliment tabou, mais je crois que parfois, je dois avoir peur d'exclure tel ou tel aliment car "il faut manger de tout pour être en bonne santé". :roll:

Vers l'âge de 15 ans, j'étais presque végétarienne, et on m'a beaucoup ennuyée avec cela, beaucoup dit que j'allais être carencée...etc... C'est quelque chose qui m'a pas mal marquée, je crois.

Oui, finalement, les injonctions alimentaires ne sont pas juste ce qu'il ne faut pas manger, mais aussi ce qu'il faut manger, comment il faut le manger, quand et même avec quoi.
Je me souviens d'un bouquin Lait mensonges et propagande, que je n'ai pas lu intégralement mais qui avait un peu déconstruit mes représentations. Ce qui jouerait plus pour moi c'est les protéines que les produits laitiers en soi par exemple, donc on n'a pas fini si on doit déconstruire un par un chaque énoncé nutritionnel.
Mieux vaut un travail de fond j'imagine.