Qu’est-ce que cela veut dire « être ronde » aujourd’hui ?

 

Être « ronde » de nos jours, c’est-à-dire au 21e siècle, est d’autant plus difficile que de nombreuses injonctions, lesquelles semblent plus concerner les femmes que les hommes, ont envahi l’espace public. Avec l’avènement des réseaux sociaux, cela est d’autant plus visible. Ainsi, pour correspondre à l’image de la femme parfaite, il faudrait ne pas dépasser la taille 36, suivre un régime avant l’été -le fameux body summer-, raffermir sa silhouette, se muscler, tonifier son fessier et ses abdos, bref, être toujours plus mince, toujours plus ferme. Mais en même temps, la femme parfaite se doit de présenter une poitrine généreuse et tout de même quelques galbes puisque, les études régulièrement publiées dans les magazines féminins le prouvent, les hommes préfèrent les filles aux courbes généreuses… Ce qui n’est a priori pas le cas des créateurs de haute couture, qui dans leur grande majorité sont nombreux à continuer à ne faire défiler que des mannequins filiformes sur les podiums. Karl Lagerfeld en en était d’ailleurs le parfait exemple. Le créateur n’avait pas hésité à déclarer, en 2013 : « les femmes rondes n’ont rien à faire sur les podiums« . Comme si cela ne suffisait pas, le directeur artistique de Chanel avait stigmatisé les personnes rondes, en les associant au fait de vivre « malade » et « au dépens de la sécurité sociale ». Il avait ainsi renchéri en affirmant dans l’émission « Le Grand 8 » : « Le trou de la sécurité sociale, c’est aussi toutes les maladies attrapées par les gens trop gros« . De quoi résumer merveilleusement bien les tristes clichés véhiculés quotidiennement au sujet des personnes en surcharge pondérale, ou ayant simplement le malheur de présenter quelques formes.

Être « ronde » dans la société actuelle

Une grossophobie quotidienne

Aujourd’hui, il est bien difficile, pour les femmes comme les hommes, de résister aux injonctions sournoises de notre quotidien en matière de physique. Des diktats qui ne concernent pas que le poids puisque selon nos chers publicistes, pour promouvoir au mieux l’image d’une marque, il faut être filiforme, mais également jeune, tout du moins surtout pas vieux… Nous devrions donc, toute notre vie, afficher un corps parfait malgré les aléas qui impactent particulièrement les corps des femmes (variations d’hormones, grossesses éventuelles, changements de rythme, ménopause, etc). Qui plus est, en plus d’être ferme, notre peau devrait également demeurer lisse et fraîche, quels que soient notre âge et nos soucis. Autant dire que si cela est possible à certaines périodes de nos vies -si dame nature nous a doté d’un physique en rapport avec les diktats actuels-, nous ne pouvons bien évidemment pas demeurer éternellement doté d’un corps de déesse ou d’apollon.

Les filles rondes seraient donc, d’après les médias et les réseaux sociaux, bonnes à se cacher ou tout du moins à faire office de la « bonne copine rigolote » ou de la chroniqueuse TV sympathique. Les principales chaînes de télévision véhiculent d’ailleurs cette conclusion. Prenons l’exemple de M6, chaîne à forte audience. Les présentatrices météo sont toujours fines et jeunes, quant aux animatrices « rigolotes », dont le rôle n’est visiblement pas de faire rêver en tenue moulante à l’heure du repas, c’est encore mieux si elles présentent des silhouettes assumées comme Valérie Damidot. Ainsi, pour le grand public, les personnes rondes sont avant tout bonnes vivantes et drôles, là où les femmes fines sont associées au savoir (quel temps fera-t-il dans la semaine ?) et à l’information (journaux TV). Face à ce constat, la grossophobie ne cesse de se développer dans toutes les couches de la population. Ainsi, l’enjeu de notre époque n’est visiblement plus de chercher à s’aimer, mais de ressembler avant tout aux mannequins mineurs et de plus en plus maigres qui défilent sur les podiums, à chaque fashion week. De cette manière, notre société semble avant tout prôner le culte du corps parfait au détriment de l’épanouissement personnel, lequel se fonde sur la culture, les moyens de défendre ses idéaux, d’être indépendante et de bâtir des projets.

Le résultat est inquiétant : plusieurs études démontrent ainsi que les personnes en surpoids ont moins de chance d’obtenir un poste, face à une personne qui présenterait toutes les caractéristiques de la beauté du 21e siècle (c’est-à-dire jeune et fine). Il en est de même pour le harcèlement scolaire, autre fait de société majeur. Présenter des formes affirmées étant perçu comme une différence au sein d’un groupe, il n’est pas rare que les jeunes filles rondes comme les jeunes garçons en fassent les frais. Heureusement, face à ce triste constat, notre monde actuel est également capable de faire émerger plusieurs mouvements militantismes qui prônent l’acceptation de son corps et revendiquent les rondeurs comme une véritable forme de beauté.

Un militantisme assumé : le body positive !

Désormais, les femmes rondes et pulpeuses assument leurs silhouettes ! L’on peut tout à fait être fière d’être ronde, à l’instar de nombreuses personnalités telles que les top models Ashley Graham ou Tara Lynn. Sur les réseaux sociaux, le mouvement body positive -traduisez corps positif- a ainsi pris de l’ampleur ces dernières années. Son but ? Promouvoir toutes les morphologies, rondes, pulpeuses, fines, maigres, etc. Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise silhouette, tout est une question d’acceptation et de mise en valeur. Ce mouvement n’a pas pour vocation de décrier les femmes fines au profit des pulpeuses, mais de faire comprendre à tout un chacun que la perfection peut s’incarner dans toutes les silhouettes ! Plus la diversité des corps s’affichera fièrement sur les réseaux sociaux, plus elle sera acceptée ; c’est en tout cas le souhait ultime de ce mouvement qui s’est répandu sur les réseaux sociaux telle une traînée de poudre. L’idée est simple : partager des photos de soi, non retouchées, qui démontrent que personne n’est parfait, que les imperfections de chacun sont tout à fait naturelles et charmantes. De nombreux hashtags véhiculant cette idée ont depuis fait leur apparition sur la Toile : #allbodiesaregoodbodies, #youareworthy, #instacurves, etc.

De même, face aux dérapages réguliers de personnalités médiatiques ou tout simplement pour lutter contre une grossophobie ambiante, plusieurs associations ont vu le jour. Citons, entre autres, l’association « Belle, ronde, sexy et je m’assume » -associée au comité Miss Ronde France-, qui n’avait pas hésité à porter plainte contre le créateur Karl Lagerfeld pour « propos diffamatoires et discriminants ». D’autres associations similaires existent, telles que Cosmo Plus, Jolies Rondes ou encore Big & Beautiful. Elles ont toutes pour but de faire accepter la différence au sein d’une société qui prône la minceur comme seule réussite. Une mission d’autant plus ardue que les réseaux sociaux, bien qu’ils permettent l’émergence de mouvement tels que le body positive, prônent en grande majorité la minceur comme seule beauté.

Rondeurs et diktats

Les réseaux sociaux, ou l’avènement des corps parfaits

Bien avant l’avènement des réseaux sociaux, la gent féminine était déjà soumise à de nombreux diktats, véhiculés principalement par la publicité. Nos rues sont ainsi envahies de panneaux publicitaires exposant des mannequins toutes fines et jeunes, hautement retouchées à grands coups de logiciel Photoshop. La moindre imperfection est lissée, quitte à trahir la réalité. L’image de la femme doit avant tout faire rêver, être sexy et fragile… Là où l’homme doit se montrer fort et puissant. Des diktats qui font souffrir bon nombre de personnes, notamment les adolescents qui fassent aux transformations de leurs corps développent de forts complexes. En effet, à l’adolescence, les filles font face à de nombreuses transformations impactant leur morphologie. Parmi ces dernières, les hanches et les fesses prennent généralement des formes, ce qui peut entraîner un problème de confiance en soi.

La façon dont les adolescents perçoivent leur corps est extrêmement fragile et corrélée aux diktats de la société. Si vous êtes une fille, ou avez une fille en période d’adolescence, sachez que prendre des kilos supplémentaires est tout ce qu’il y a de plus normal et que vous devriez d’ailleurs en être fier. Cela peut évidemment être déstabilisant, mais en bénéficiant de conseils de style pour savoir comment s’habiller afin de mettre en valeur vos courbes, votre problème de confiance pourrait rapidement s’améliorer. Ne cherchez pas à cacher vos courbes en portant un jean large qui camoufle votre ventre, vos hanches et vos fesses. Bien sûr, revêtir un jean moulant ne convient pas à toutes les morphologies, mais avoir des rondeurs ne signifie pas forcément devoir s’habiller de façon à camoufler ses imperfections.

Les réseaux sociaux ne sont certes pas les seuls coupables, mais ils véhiculent grandement l’image de la fille parfaite : fine et jeune. Ainsi, les comptes les plus suivis, notamment sur Instagram où l’image est reine, sont ceux de jeunes femmes aux corps jugés parfaits, ne dépassant généralement pas le 36, mais affichant une forte poitrine, et passant leurs journées à se mettre en scène de manière parfaite : intérieur rangé, destinations de rêve, activités diverses et variées, vêtements de marque, etc. Un quotidien fantasmé, qui si pour certaines est vrai, n’est que pure comédie pour la plupart.

Les dégâts engendrés par ces exemples promus par une société tournée sur l’ego sont catastrophiques. Ainsi, selon une étude menée par Naturavox et l’IFOP, seules 22 % des Françaises se trouvent « jolies ». Depuis une décennie, le dénigrement physique des filles est au plus haut, ce qui n’est pas sans impact sur leur vie amoureuse ou tout simplement leurs relations sociales. Autre conséquence dramatique de ce culte du corps parfait, le développement de troubles psychologiques tels que la dysmorphie. Ce trouble, qui qualifie des personnes complètement obsédées par un défaut imaginaire ou bien réel, mais perçu de manière totalement démesurée, est bien évidemment accentué par les réseaux sociaux. Sur Instagram et Snapchat, de nombreux filtres permettent d’affiner sa silhouette et certaines parties de son corps que l’on n’apprécie pas. Les jeunes gens gomment en toute simplicité leurs formes, affinent leurs nez, agrandissent leurs yeux… Et récoltent des « likes » par milliers. Résultat : ils sont dans l’incapacité de s’aimer tels qu’ils sont, les poussant même à avoir recours à la chirurgie esthétique pour ressembler à cette version améliorée d’eux-mêmes.

Le monde impitoyable de la mode et ses préjugés

Les réseaux sociaux et les médias ne sont pas les seuls responsables de cette grossophobie quotidienne. L’univers de la mode, des grands créateurs aux marques de prêt-à-porter, prône également la femme filiforme comme seule alternative. « Ce sont les grosses bonnes femmes assises avec leur paquet de chips devant la télévision qui disent que les mannequins minces sont hideux. La mode, c’est le rêve et l’illusion« , avait ainsi déclaré Karl Lagerfeld en 2013, ajoutant que son « unique ambition dans la vie (était) de porter des jeans taille 30« . À son image, de nombreux créateurs ne font jamais défiler de mannequins grandes tailles sur les podiums, mais préfèrent que leurs créations soient portées par de jeunes adolescentes filiformes. Motifs invoqués ? Les habits tomberaient mieux sur de telles silhouettes… Une évidence tant la majorité des créateurs ne prennent pas en compte les morphologies réelles des Françaises dans leur démarche créative.

À l’instar du monde de la haute couture, celui du prêt-à-porter semble vouloir, lui aussi, exclure les femmes rondes de ses rayons. Très peu de marques proposent des tailles supérieures au 44. Zara, Mango, H&M, etc, tous présentent des collections hautement fournies en tailles 36 et 38. D’autres marques de vêtements, telles que Abercrombie and Fitch, suscitent régulièrement la controverse en commercialisant des articles uniquement adaptés aux silhouettes fines. Leurs vendeuses et vendeurs se doivent d’ailleurs d’afficher des mensurations parfaites pour promouvoir l’image branchée de l’enseigne, qui ne souhaite pas que ses créations soient portées par des personnes en surpoids. Ainsi, les clients qui peuvent revêtir des habits Abercrombie and Fitch se sentent alors flattés de correspondre à l’idéal de la marque… Ce qui renforce d’autant plus la grossophobie dans le monde du prêt-à-porter.

Là encore, tout n’est pas perdu, puisque les portes de la mode semblent tout de même s’ouvrir progressivement aux rondes. Les services marketing des marques ont pour certains compris qu’intégrer la différence physique dans leurs campagnes publicitaires est une stratégie à part entière. Des mannequins ronds révolutionnent également le petit monde fermé du mannequinat, en affichant fièrement leurs formes sous l’oeil des plus grands photographes. Ashley Graham, Tara Lynn et d’autres comptent ainsi de nombreux followers sur les réseaux sociaux, tout comme Myla Dalbesio, choisie en 2014 par Calvin Klein pour sa campagne de sous-vêtements. Citons également la marque Nike, qui s’est offert les services de la pulpeuse Paloma Elsesser pour présenter sa gamme de brassières de sport en 2016, et H&M, qui a fait appel à Tess Hollyday pour sa campagne sur le recyclage des articles de prêt-à-porter. Des campagnes publicitaires qui, certes, mettent en avant la différence, mais pour certaines ne sont pas vraiment raccord avec la réalité des tailles réellement commercialisées en boutique…

Poids et santé : de réels enjeux ?

Des régimes dangereux, à l’origine de pathologies psychiatriques lourdes

Autre domaine souvent abordé quand il est question de surpoids et de femmes à la silhouette ronde, celui de la santé. Au 21e siècle, le fait d’être rond serait bien plus qu’un simple état, mais bien une maladie. Il faudrait alors cacher cette affection, la dissimuler à tout prix, quitte à mettre en danger sa santé en s’affamant. C’est ainsi que fleurissent, notamment à chaque printemps ou au moment des fêtes de fin d’année, des régimes tous plus absurdes les uns que les autres. Leur but ? Effacer le plus rapidement possible ces « vilains kilos » que certaines filles osent afficher… Dans plusieurs magazines féminins, les pages « bien-être » n’hésitent pas à conseiller aux femmes des régimes à mille calories par jour, décriés par les nutritionnistes en raison de leurs dangers évidents. La raison de cette ligne éditoriale, inévitablement mise à la Une dès lors que les beaux jours reviennent ? Être une femme ronde serait non seulement disgracieux, mais dangereux. Nous ne parlons pas ici des cas d’obésité morbide, qui bien évidemment représentent une urgence, puisqu’il est avéré qu’un poids trop important entraîne de graves complications.

Bien trop de femmes, notamment des jeunes filles, mais pas que, ont intériorisé à l’extrême les injonctions absurdes de notre quotidien, sombrant alors dans l’anorexie ou la boulimie ; des pathologies croissantes qui inquiètent le corps médical. Quant à l’industrie pharmaceutique, elle semble redoubler d’ingéniosité pour proposer régulièrement le coupe-faim magique ou complément alimentaire miraculeux, qui n’ont d’ingénieux que le nom -le Mediator étant à inscrire sur cette triste liste-…

L’Indice de Masse Corporelle, un indicateur fiable ?

L’Indice de Masse Corporelle, qui continue à être prôné par le corps médical, est certes un bon indicateur, mais réduit la valeur des femmes à leur IMC. D’autant plus qu’en 2013, un mathématicien nommé Trefethen a remis en question ce fameux chiffre qui serait révélateur de la bonne santé d’une personne. « Il a été inventé dans les années 1840, avant les calculatrices, lorsqu’une formule se devait d’être simple. En conséquence d’une définition mal établie, des millions de personnes de petite taille pensent qu’ils sont plus minces qu’elles ne le sont, et des millions de personnes de grande taille pensent qu’ils sont plus gros« , a ainsi expliqué le mathématicien d’Oxford. Une nouvelle manière de calculer l’IMC qui a fait vivement réagir médecins et épidémiologistes. Ces derniers continuent dans leur majorité à affirmer que l’Indice de Masse Corporelle est la seule voie possible, quitte à laisser penser à des millions de personnes qu’elles sont « maigres » ou « grosses », alors que leur poids est optimal.

Quels problèmes peuvent apparaître en cas de surpoids avéré ?

Bien évidemment, les conséquences d’une réelle prise de poids sur la vie quotidienne d’une personne ne sont pas à nier. En effet, une surcharge pondérale peut entraîner, à long terme, une hypertension artérielle entraînant à son tour de nombreuses maladies cardiovasculaires. Bien d’autres affections ayant un réel impact sur la santé sont causées par le surpoids avéré, comme le diabète de type 2, les troubles musculo-squelettiques ou encore les maladies respiratoires.

Les troubles de la ventilation sont notamment particulièrement courants en cas de prise de poids majeure ou d’obésité. En effet, l’accumulation de graisse au niveau du thorax gêne fortement le fonctionnement de la cage thoracique, qui a besoin de pouvoir s’ouvrir suffisamment lors de la respiration. Dès lors, de nombreuses personnes en situation d’obésité ou de surcharge graisseuse présentent des difficultés à respirer en cas d’effort physique. De même, être en surpoids ou obèse augmente les risques de souffrir d’apnée du sommeil, lesquelles peuvent être à l’origine d’accidents cardiaques ou cérébraux. Il est donc évident que les personnes souffrant d’un poids trop important devraient prendre en considération ces risques afin d’essayer de perdre des kilos en vue, non pas de correspondre aux diktats de notre société, mais de prendre soin de soi. Malheureusement, s’il était si facile de perdre de la masse graisseuse, peu de personnes seraient face à cette problématique.

Perdre du poids : existent-ils des moyens efficaces pour y parvenir ?

Il n’existe bien évidemment pas de solutions miracles pour perdre du poids. En effet, perdre durablement de la masse graisseuse, de façon à ne pas reprendre de kilos, n’est pas chose aisée. De nombreux régimes miracles voient régulièrement le jour, lesquels sont prônés par les stars et vantés dans les pages des magazines féminins. En réalité, bon nombre d’entre eux ne fournissent pas les moyens d’arriver à ses fins en conservant les résultats obtenus. Alors, existent-ils des solutions efficaces pour perdre durablement du poids ?

Commencez déjà par abandonner les régimes fantaisistes, ils ne pourront que vous faire faire le “yo-yo”, c’est-à-dire perdre du poids pour en prendre davantage par la suite. Le plus difficile quand il s’agit de mincir durablement, c’est que chaque personne possède sa propre morphologie et son propre métabolisme. Ainsi, des conseils qui fonctionnent bien pour l’une, ne suffisent pas pour une autre. Il est toutefois possible d’adopter des habitudes de vie saine qui, ensemble, vous aideront à perdre de la masse graisseuse, ou tout du moins à ne pas en prendre davantage. Parmi ces derniers, pratiquer une activité physique régulière. Par exemple, du step pour affiner ses fesses et ses hanches ou bien de la course à pieds ou encore du sport en salle pour faire fondre son ventre. La simple marche à pied, à raison d’une demi-heure minimum par jour, se révèle également bénéfique.

Bien évidemment, l’alimentation joue un rôle prépondérant. Mangez avant tout varié, coloré et le plus possible fait maison ! Vous éviterez ainsi les plats préparés, bien souvent trop caloriques, trop salés ou sucrés, vous mangerez des fruits et des légumes vitaminés, n’oublierez pas les protéines d’origines animales ou végétales ; mais surtout, vous tiendrez vos bonnes résolutions dans le temps en pensant à vous faire plaisir ! Autrement dit, manger varié, en ne se privant pas, mais en faisant attention à l’équilibre de ses repas, est un facteur clé pour perdre du poids.

Rondeurs et comportements : des a priori ancrés

Être une femme réellement ronde signifie donc devoir faire attention à son équilibre, si l’on suit les préconisations des médecins et nutritionnistes. Là encore, cette question est délicate, puisque les bons comportements permettant de prévenir la prise de poids ou de la réduire ne fonctionnent pas forcément pour tout un chacun. Dès lors, les personnes rondes doivent faire face aux préjugés suivants : elles ne feraient pas assez de sport, ne mangeraient pas équilibré, seraient « flemmardes » dans leur vie quotidienne, etc. C’est là nier toute l’importance du métabolisme et de certaines maladies, qui jouent pourtant un rôle fondamental dans le fait de prendre facilement du poids, ou non.

Malgré le fait qu’il n’est pas du tout aisé de perdre du poids, les personnes en situation d’obésité ou souffrant d’un surpoids avéré doivent donc toujours faire face à des a priori ancrés dans l’esprit collectif. Les femmes rondes seraient ainsi moins attirantes que les filles minces. Dès lors, elles peineraient à trouver l’amour et mener une vie sentimentale et sexuelle épanouissantes.

Relations amoureuses et surpoids : est-ce incompatible ?

La vie amoureuse, encore plus la sexualité, demeurent taboues en cas de surpoids important. Les préjugés sont légion à ce sujet, l’on ne compte d’ailleurs plus le nombre d’idées reçues existantes sur les relations sentimentales et sexuelles des personnes en surpoids. Des a priori plus ou moins conscients, selon lesquels les femmes et les hommes en surcharge pondérale sont plus gourmands, ce qui sous-entend qu’ils apprécient davantage les plaisirs du quotidien, tout comme ceux de la chair… À l’inverse de ce type de préjugés, d’autres pensent que les personnes obèses ne peuvent avoir de vie sexuelle et affective convenables. Un terrible a priori dont pâtissent sévèrement les personnes concernées.

En effet, bien qu’elles ne soient pas systématiques, des difficultés d’ordre physiques et/ou psychiques peuvent apparaître chez les personnes de fortes corpulences. Outre le risque pour la santé en cas d’obésité sévère, une prise de poids avérée est susceptible d’entraîner des troubles sexuels divers. Autre facteur important à prendre en compte : l’estime et la confiance en soi des personnes dans cette situation sont bien souvent affectées par leur apparence physique, ce qui retentit sur leur psychisme et impacte leurs relations sentimentales comme sexuelles. La minceur féminine étant prônée comme attribut de séduction, les femmes en surcharge pondérale peuvent avoir du mal à se sentir attirantes et désirables.

Pour autant, être en surpoids et mener une vie amoureuse épanouissante est tout à fait possible ! En effet, bon nombre sont les hommes à préférer une compagne ronde ! Outre de nombreux exemples dans l’entourage de chacun, un récent sondage mené par Le Parisien Magazine démontre que les rondes plaisent aux Français. Un même sondage mené par le magazine Elle met en lumière le fait que les hommes aiment leurs compagnes telles qu’elles sont. 50 % affirment même préférer les rondeurs ! Un chiffre qui grimpe à 56 % chez les hommes déjà en couple avec une femme ronde et à 55 % chez ceux de plus de 35 ans. En revanche, cette même enquête montre que plus l’on est jeune, plus l’on préfère les silhouettes fines… Un résultat peu étonnant, lorsque l’on garde en tête que les jeunes sont les plus exposés aux injonctions de notre société en matière de morphologie.

Nous venons donc de le voir, être une femme « ronde » de nos jours est loin d’être simple. Entre préjugés, diktats vestimentaires, images véhiculées par les médias et les réseaux sociaux, bodyshaming et grossophobie avérée ; les femmes en situation de surcharge pondérale doivent faire face à une pression sociale pesante. Fort heureusement, certains mouvements tels que le body positive, prôné par plusieurs personnalités, associés au travail formidable des associations, tendent à décomplexer la gent féminine en l’éloignant des diktats esthétiques.

La beauté se conjugue au pluriel, vive les rondes !


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