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Littérature psychologique actuelle sur les couples H/F

41 ans Montreal (la ou qu'i fait chaud maintenant et que les gens i ont un accent marrant) 1067
Lorene a écrit:
Pourquoi cela serait-il si catastrophique d'avoir des genres déterminés (les garçons font plutôt ça et les filles plutôt ci), ce qui me semble tout de  
même correspondre à une certaine réalité induite par nos différences physiques, dès lors qu'on éducque nos enfants dans le respect de l'autre, quel qu'il soit ?
Reste à définir ce qu'on met dans chaque catégorie.
Mais, en conclusion, disons que je suis POUR les catégories.



Ah mais non!!!

En tant que partisan du "on peut faire ce que l'on veut, selon ses gouts et non selon la categorie a laquelle on appartient", je m'insurge!

Et pourquoi ne deviendrions-nous pas des specialistes separes en deux branches bien distinctes, les hommes et les femmes, pour faire de la vie un travail a la chaine ou chacun effectue sa tache et rien d'autre? Chacun ses affaires et les vaches seront bien gardees, il y a-t-il un proverbe plus idiot que celui-ci?

Au nom de la complementarite, on voudrait que chacun s'en tienne a ses roles, roles determines par quelque tradition ou analyse des aptitudes de chaque sexe selon des criteres de force physique, hormonaux ou cognitives... Mais elle serait un enfer, la vie -retour de XXX siecles en arriere??-

Ma foi, j'ai la meme conception que Nat_, je suis un etre humain qui est equipe des attributs feminins pour la fonction reproductrice, et ca s'arrete la.

De plus, pour repondre a l'article du magasine feminin, les differences (sensitives, capacites d'analyse, vision) liees au sexes s'estompent devant les differences liees aux individus eux-memes.

Pour etre plus claire, si on veut evaluer quelles sont les personnes bonnes en resolution de problemes de maths (un truc de mec parait-il), on ne retrouvera pas les hommes en tete et les femmes en dernier, mais des hommes et des femmes a tous les niveaux, de meme, cette repartition des resultats se retrouverait pour un test en calcul mental (ou parait-il les femmes auraient plus de facilites).

si on ajoute a cet aspect la part de l'apprentissage culturel dont parlait Nootship plus, il faudrait arreter de cloisonner le monde en deux univers feminin et masculin, meme si dans les tetes (la mienne y comprise) il est difficile de s'en separer.

PS: par ailleurs, veuillez m'excuser de l'absence des accent, mon clavier n'en a pas (enfin j'ai la flemme de courir apres) et ca ne facilite pas la lisibilite.
N
48 ans Domaine réservé. 540
Lorene a écrit:

Ah non, l'ethnopsychiatrie, pour moi, c'est du charlatanisme, et rien de plus.
Toutes les personnes ayant la même couleur de peau et vivants ds la même ville ne sont pas identiques et n'ont pas les mêmes références.
Je trouve ce concept à la limite du racisme.
Autant les études sur l'influence du milieu social (genre Pinçon-Charlot sur la bourgeoisie, c'est la seule que j'ai lue mais j'ai bien aimé) sont enrichissante et intéressante, autant l'ethno-psychiatrie repose sur un postulat creux (enfin, de ce que j'en pense).


Certes, ce qui me gène c'est que bien souvent l'ethnopsychiatrie fait littéralement rentrer les gens dans une clinique de la culture ("clinique" au sens médical -Y'aurait pas quelqu'un qui fait des études médicales dans le coin pour définir la clinique?), et réduit les comportements et les affects a des systèmes experts (au sens ingénieural... Lythys, à l'aide pour définir ce qu'est un système expert!).

Pour donner un exemple qui rejoint des doutes, Lorene, je me souviens d'un ethnopsychiatre ayant fait l'expertise d'un homme, par ailleurs, Commorien, ayant violé sa petite cousine. Il s'est mis en tête d'expliquer au tribunal que celui-çi avait agit ainsi parce que le mariage qu'il désirait arranger entre elle et lui, lui avait été refusé par la famille. :?

Ceci étant dit, les sciences sociales nous parlent, entre autre, des codes culturels par lesquels vivons, sentons, pensons, agissons. Jusqu'où ces codes sont-ils ancrés en nous? On peut aussi se poser la question comme ça, une question supendue dans le doute, au lieu de prétendre à des universaux, qui bien souvent, ne font que mépriser ce qu'est l'autre, en lui projetant nos propres valeurs.
Je deteste la discrimination, autant positive que négative, mais je méprise aussi au plus haut point les humanismes qui posent des universaux à tout rompre, et à travers eux des valeurs qui se mettent le doigt dans l'oeil bien profond.

La compassion religieuse, c'était une façon de s'élever en se penchant sur l'autre avec une condescendance un peu dégoutée.

Le sentiment humaniste, c'est en quelque sorte tirer l'autre vers le haut dans un sourire fraternel, alors que par ailleurs on lui marche sur les pieds, ce qui fait qu'on le disloque, on l'écartèle.

Je me fous bien de savoir le différentiel génétique entre une femme et un homme, ou bien de savoir si l'humanité serait née dans un seul bassin (africain) ou deux bassins (africain et asiatique), je dis ça parce que c'est un débat qui a eu lieu ces dernières années. Ca, ce ne sont que des recherches et justifications a posteriori sur la politique humaine d'aujourd'hui, qui ont pour enjeu de légitimer soit du rascisme, soit de l'universalisme, soit du sexisme. Parce que quand bien même il y aurait des différences de race ou de sexe, la culture peut les dépasser.

Bref, on cherche trop souvent à justifier l'ordre du monde par la science ou les origines, on accuse les différences au tribunal de légitimités, qui sous couvert de tolérance comme d'intolérance, taillent les êtres humains à coup de hache pour tenter d'y trouver une supposée moelle épinière.

Lorene a écrit:

Pourquoi, mais pourquoi, en arriver à cette conclusion manichéenne ?
Pourquoi cela serait-il si catastrophique d'avoir des genres déterminés (les garçons font plutôt ça et les filles plutôt ci), ce qui me semble tout de même correspondre à une certaine réalité induite par nos différences physiques, dès lors qu'on éducque nos enfants dans le respect de l'autre, quel qu'il soit ?
J'avais vu un documentaire sur les transgenres, et j'étais complètement perturbée par les individus (masculin) /personnes (féminin) qui ne se définissaient ni en homme, ni en femme. Hônnetement, j'ai eu une réaction de rejet terrible, j'étais écoeurée. Il me semble que cette opposition "homme/femme" est l'un des fondements de notre société.
Reste à définir ce qu'on met dans chaque catégorie.
Mais, en conclusion, disons que je suis POUR les catégories.

Et puis, on se construit toujours en opposition à qqch, non ? (chuis claire, là ?)


Oui, bah quand des pauvres mecs construisent leur virilité, ou des pauvres filles leur féminité, à coup de jerrycans d'essence pour griller du pédé ou de la salope, excuse moi du peu, mais ça me fout la gerbe. Et le problème c'est que ça n'est que l'extrémité de la norme de genre communément acceptée.

L'opposition homme/femme, justement le transgenre et le queer la remette en question. Bien sûr que c'est étrange, troublant.
Quand à faire du manichéisme, c'est, il me semble, excuse-moi, tout le contraire que je fais. L'opposition des genres devient poreuse, et c'est un processus déjà à l'oeuvre dans nos sociétés.

Tu me sembles dire (je vais être un peu provocant, mais c'est plus un clin d'oeil pour t'inciter à sortir de la boite dans laquelle je vais te mettre : ) "Restons chacun à notre place, gardons ou reprenons chacun nos repères" ???
42 ans 3372
euh...

:morning:

pourtant j'y mets du mien hein... si,si, promis...

y aura pas moyen de simplifier siouplé ???
N
48 ans Domaine réservé. 540
tigroutte a écrit:
euh...

:morning:

pourtant j'y mets du mien hein... si,si, promis...

y aura pas moyen de simplifier siouplé ???


Ooops, désolé, à force d'intellectualiser le débat, il se brouille.

Je propose un truc concret, la présentation du nouveau bachelor sur le site de l'emission :

" Karl, 27 ans a tout pour plaire !
D'origine hollandaise, il est beau, brun aux yeux bleu océan, intelligent, drôle, sportif et romantique : un vrai prince charmant ! Il n'a qu'une seule passion dans la vie : son travail ! Diplômé d'une école de commerce, il travaille depuis deux ans comme chasseur de tête pour le compte d'un grand cabinet de recrutement à Paris. Aujourd'hui notre Bachelor rêve de rencontrer la femme avec qui il fondera une famille ! La famille pour Karl, c'est sacré. Sa meilleure amie et confidente n'est autre que Vanessa, sa petite sœur. Le jeune homme est également très proche de ses parents. L'élue de son cœur devra être une " vraie " femme, à la fois douce, élégante, sensuelle et aimante. Karl trouvera-t-il la future mère de ses enfants parmi nos 20 bachelorettes ? "

Je présente le topo, avec ce que j'ai souligné en gras :

L'homme de vos rêves : quelles sont ses qualités? Quel est son centre d'intérêt?

La femme de ses rêves sont ses qualités? Quel rôle aura t'elle?

intelligent/douce

drôle/élégante

sportif/sensuelle

romantique/aimante

travail/mère de ses enfants.

Le moule vous convient-il?
40 ans Nancy Vannes 3418
Ben déjà que sur le physique, je trouvais bof, je comprends pourquoi mon oeil et mon doigt n'ont jamais zapazouillé vers ça. Ma fierté induite a dû rejeter en bloc avant l'apoplexie de rage. Je me tais, je casserai les billards ce soir à la place.

:arrow: Lythys sort par la petite porte en bougonnant :arrow:
42 ans 3372
oui mais là tu prends un exemple extrème dans ce qu'il a de navrant, c'est-à-dire que ces émissions-là caricaturent déjà les clichés de notre société...

à midi je suis allée réviser chez une cop's ( audrey si tu nous regarde...) et pour la première fois j'ai vu 1ere compagnie... que dire de plus ? caricature à outrance... la blonde coconne, le sportif au gd coeur, le comique blessé à l'intérieur mais qui en a fait sa force, etc.
Aucune surprise.

et si on regarde bien autour de nous, on se rend compte que les préjugés et les caricatures gouvernent notre vie sociale ! et c'est ça contre quoi toi tu te bats Nootship, non ? ( si j'ai bien a peu près tout compris...)

j'etais en stage en pédopsy y a pas longtemps et je lisais les livres pour enfants aux enfants ( jusque là... normal...) et je suis tombée sur une histoire d'hippopotame obèse qui ne faisait que manger et que ses voisins n'appréciaient pas parce qu'entre autre il prenait toute la place dans les escaliers... :roll: parce que oui décidement dans l'esprit commun les gros mangent trop et sont gourmands !

( je tiens a préciser que c'etait un livre pour enfants des 2 sexes, et qu'en pédopsy les petits garçons jouent a la maison playmobil 1900 sans complexes...;) )

bref... tout ça pour dire que les clichés sont à mon sens comme des repères...

tiens, un autre cliché... je rentre dans la chambre d'un patient avec une interne et un infirmier... le patient tend la main a l'infirmier et lui dit "bonjour docteur !".... car oui les femmes sont des infirmières et les hommes des médecins... et bien sûr que c'est rageant, mais ce n'est qu'un cliché, qu'une image gratuite... ce n'est pas, dans ce cas-là s'entend, le cliché qui nous empêche de faire des choix pour nous... si ?

je ne cherche pas à analyser quoi que ce soit parce que je n'en ai surement pas les capacités, mais voilà quoi...
M
48 ans 1869
Je me doutais que ma petite citation allait vous "passionner"
... le débat est devenu un peu duraille pour mes petits neurones, surtout aujourd'hui.

Nootship a écrit:
Je propose un truc concret, la présentation du nouveau bachelor sur le site de l'emission
Ben oui, voilà, comme ça, c'est plus simple...

Nootship a écrit:
Qu'est-ce que, aujourd'hui, vous avez pu relever, dans votre journée du jeudi 3 Mars 2005, comme situations de sexisme ordinaire?
euh... mon papa a pas voulu que je l'accompagne à l'aéroport pour pas que je me fatigue, du coup il est parti tout seul, de l'autre côté de la mer, pour enterrer son frère. Et j'ai froid.
Bon, en fait je ne pense pas vraiment que ce soit du sexisme... mais c'est la seule chose que j'arrive à me souvenir de la journée.

Je suis vraiment hors sujet là, désolée :arrow:
40 ans Nancy Vannes 3418
Toutes mes condoléances pour ton tonton, monoampt.

Pour la question de Nootship, ben moi j'ai toujours droit, une fois par mois environ, à la super conversation:
"T'es en quoi?
Informatique
Quelle école de secrétariat?
Non, j'ai dit informatique, ingénieur en informatique
Mais c'est pas un truc pour les filles, ça!"
Ça m'énerve, mais ça m'énerve de devoir toujours me justifier parce qu'après c'est les "Qu'est-ce que tu fous là-bas?" ou bien "Tu es sûre de vouloir continuer?" Comme si la partie femelle de l'espèce humaine était incapable de s'en sortir avec les sciences!!! C'est saoulant, à force.
41 ans Montreal (la ou qu'i fait chaud maintenant et que les gens i ont un accent marrant) 1067
Pareil...

Tiens, Nootship, pour le propos sexiste de la journee: notre logeuse est passee. Elle a pris un risque: louer son appart a 4 jeunes... elle a voulu savoir ce qu'on faisait.

"ben ingenieurs en meca a repondu mon pote.
-oh, c'est tres bien! (la pauvre, si elle savait :roll: ),
se tournant vers moi: "et vous?"
-ben il l'a dit: ingenieur en mecanique...
-oh...(vous auriez entendu son 'oh'!) vous aussi? Une fille?"

gggg...

Enfin ca l'a pas empeche de ne s'adressee qu'a moi pour expliquer ou etait le vide-ordures, comment marchaient le lave-vaisselle et l'aspi...
:evil: :evil:

Arf, on en a bien rigole
N
48 ans Domaine réservé. 540
tigroutte a écrit:
oui mais là tu prends un exemple extrème dans ce qu'il a de navrant, c'est-à-dire que ces émissions-là caricaturent déjà les clichés de notre société...

(...)

et si on regarde bien autour de nous, on se rend compte que les préjugés et les caricatures gouvernent notre vie sociale ! et c'est ça contre quoi toi tu te bats Nootship, non ? ( si j'ai bien a peu près tout compris...)

tiens, un autre cliché... je rentre dans la chambre d'un patient avec une interne et un infirmier... le patient tend la main a l'infirmier et lui dit "bonjour docteur !".... car oui les femmes sont des infirmières et les hommes des médecins... et bien sûr que c'est rageant, mais ce n'est qu'un cliché, qu'une image gratuite... ce n'est pas, dans ce cas-là s'entend, le cliché qui nous empêche de faire des choix pour nous... si ?


Ben justement, parfois c'est pas possible. C'est pas du cas extrème comme tu le dis, c'est du cas courant, et y'a des repères qui nous pourrissent la vie...

Il y a 20 ans, ma soeur ainée a voulu entamer des études de médecine... là dessus toute la famille lui est tombée dessus "tu n'y arriveras jamais ma pauvre fille!"... "normal" quoi. A coté de ça, le fils ainé de la soeur de mon père, son cousin donc, lui, a été soutenu sans souci pour faire des études de médecine, il a fini chirurgien. Bref, elle a fait des études d'infirmière, surtout que la grand-mère était ravie à l'idée d'avoir une infirmière-maison pour s'occuper d'elle pendant les grandes vacances...

Ma petite soeur, encore plus brillante que ma grande soeur (oui parce que ma soeur ainée est brillante), termine sa spécialisation arts-appliqués éclairagisme avec un rare brio, mais décide, avec son mari non moins brillant, qu'avec les mômes, ils privilégieraient sa carrière en médecine à lui, plutot que la sienne à elle... "normal" quoi. Lui, s'investit à mort dans le travail pour percer au niveau professionnel, au détriment de la vie familial et de couple, elle, elle se dit qu'elle peut bien attendre, pépère avec son mi-temps mal payé, qu'il soit bien "installé" pour enfin profiter de leur vie commune. Arrivé au sommet de sa carrière, le mari se tire avec une étudiante à lui, et elle, elle se retrouve dans la merde à tous les niveaux. Genre : le sacrifice de quinze ans de vie commune qui sert à rien.

Comme quoi y'a des clichés qui font mal à la vie des gens. En vrai de vrai, sur le long terme. Et faut quand même arriver à construire ou reconstruire sa vie par dessus ça. Voilà.
N
48 ans Domaine réservé. 540
A toutes les intervenantes (et aux autres), sur la question des "sexismes ordinaires" que vous avez pu observer :

Est-ce que c'est toujours un sexisme qui s'adresse des hommes vers les femmes?

( Là je pense au sexisme intégré et renvoyé par la logeuse de Fangfang... )

Une femme va t'elle dénigrer votre féminité parce que la manière dont vous vivez la vôtre heurte et remet en question la sienne?

Un homme va t'il dénigrer votre féminité parce que la manière dont vous vivez la vôtre heurte sa virilité?

(questions aux hommes : )

Une femme va t'elle dénigrer votre virilité parce que la manière dont vous vivez la vôtre va heurter sa féminité?

Un homme va t'il dénigrer votre virilité parce que la manière dont vous vivez la vôtre va heurter la sienne.

A tous et toutes :

Vous est il arrivé de dénigrer la virilité/féminité de quelqu'un parce que cela heurtait votre féminité/virilité?

Est ce que vous comprenez ce que cela remet en question/heurte chez vous, et ce que cela remet en question/heurte chez l'autre?

Est-ce qu'une féminité ou virilité qui ne rentre pas dans la norme est dangereuse à vos yeux, si oui, pourquoi, sinon, pourquoi?
44 ans France 5623
Nootship a écrit:
Est-ce qu'une féminité ou virilité qui ne rentre pas dans la norme est dangereuse à vos yeux, si oui, pourquoi, sinon, pourquoi?


alors pour ma part rien ne me choque vraiment, je comprends que l'on puisse être une fille masculine, ou un garçon féminin, ou un fille ultra féminine , ou un mec ultra masculin, qu'on aime les filles alors qu'on est un garçon, qu'on aime les filles alors qu'on est une fille ( ça n'a pas toujours été le cas je dois l'avouer, mais des évènements dans ma vie personnelle m'ont appris à reconsidérer certains de mes préjugés idiots) , qu'on aime les garçons alors qu'on ets une fille, qu'on aime les garçons alors qu'on est un garçon, bref tout ça je le comprends, ça ne pose pas de problème, ça n'heurte pas ma sensibilité , etc.

en revanche (oui par ce que si j'ai répondu c'est qu'il y a un point qui reste bloqué dans ma petite tête pleine de préjugés) j'ai vraiment du mal avec la transexualité. Je ne parle pas là du travestissement, on est bien d'accord (qui ne pose pas de problème) , mais du transexualisme. En gros se faire opérer pour être une fille quand on est né garçon, ou être un garçon quand on est né fille.
C'est une chose que je ne comprends pas, et je comprends encore moins les medecins qui participent à cette mutilation.
certes on va me rétorquer que ces personnes sont en souffrance et se sentent "autre" dans leur tête, etc... Mais bon...je vais être extrême mais quelqu'un qui dans sa tête est convaincu d'être , je ne sais pas, un guépard, mais un vrai, est ce qu'on va lui greffer une tête de guépard , etc pour le reconcilier avec son soi-profond?

alors je sens déjà que je vais m'attirer toutes les foudres des vlriens vlriennes en disant des trucs pareils, que l'on va me rétorquer que ça n'a rien à voir avec les guépard, qu'il s'agit là d'un question d'identité profonde, etc...

En même temps je ne suis pas croyante, je ne crois qu'en une chose: la vie et la nature. Et je trouve que les mutilations corporelles entrainant un changement de genre vont à l'encontre de la nature.

Après, ça ne me concerne pas directement et je ne vis pas au quotidien la souffrance de ces personnes en mal d'identité (souffrance que je conçois tout à fait , pour en arriver là il doit effectivement avoir une souffrance atroce derrière ( et je ne suis pas insensible à cela, mais bon... )) alors on va me dire que je suis une grosse intolérante qui n'a rien compris et que je ferai mieux de lire trois cent livres sur la question avant de penser. Et sans doute aura t 'on raison. Alors je me tais et je :arrow:
60 ans 149
Nootship a écrit:
A toutes les intervenantes (et aux autres), sur la question des "sexismes ordinaires" que vous avez pu observer :
...Est-ce qu'une féminité ou virilité qui ne rentre pas dans la norme est dangereuse à vos yeux, si oui, pourquoi, sinon, pourquoi?


Alors là je rebondis, parce que j'ai récemment vu un film TV qui illustre tout à fait le sujet : "La revanche s'une blonde" (VO : "Legaly blonde").
Alors que je croyais que j'allais détesté, j'ai adoré !... tellement que j'ai écumé tout les hypers pour trouver le DVD. C'est une parfaite caricature du sexisme ordinaire : la blonde qui entame des études de droit parce que son copain, pour devenir sénateur, doit épouser une "Jacky" et non une "Marylin", qui se heurte à son entourage qui l'en croit incapable (même ses parents qui l'encouragent plutôt à devenir mannequin). Et quand elle démontre certaines capacités, c'est son prof qui tente de la séduire, soit-disant pour l'aider :arrow: Voilà un cas d'homme qui ramène tout au sexe, là où il a l'impression qu'il sera toulours le maître, sans doute parce qu'il sent que sa virilité est en danger.
Regardez ce qui se passe quand une femme réussit en politique : de quoi les hommes parlent-ils le plus ? De ses capacités ? De ses idées ? NON ! De la tenue qu'elle porte pour se rendre à l'Assemblée...
Certains hommes ont-ils si peur des femmes pour les "remettre à leur place" (en fait les rabaisser en dessous d'eux, et parfois c'est bien bas !) dès qu'elle veulent faire autre chose que ce qu'ils attendent d'elles ?

Gilraen.
40 ans Nancy Vannes 3418
@boréale: Je pense pas vraiment que tu aies un "problème" de compréhension, moi j'ai vraiment compris le mal que ça pouvait faire à l'émission de delarue où Tigroutte est passée et où une femme en passe de se faire opérer a témoigné (on me suis?). Là, je me suis réellement rendue compte qu'en fait j'avais rien compris. Que c'était vraiment une énorme erreur de la nature et qu'à cause de ça, ils subissaient vraiment des choses qui forge un satané caractère quand on réussit à s'en sortir...

Bon les questions de Nootship, now (pfiou, y'a que lui pour nous pondre de pareilles questions :roll: et le pire, c'est que je réponds):
En général, oui, c'est plus des hommes vers les femmes. J'avais encore jamais vu un homme si borné qu'à cause de lui, pour rester dans une école, une fille a été envoyé trois fois à l'hôpital pour une période d'une semaine à l'hosto à chaque fois juste parce que môssieur ne voyait en quoi une migraine ophtalmique en syndrôme prémenstruel était gênant pour venir en cours. Il a donc refusé les certificats médicaux de justifications d'absence donnés par le médecin de ladite jeune fille. Il a fallu que ce soit les flics qui passent pour lui remettre les pendules à l'heure. (Oui, je sais il a vraiment un niveau de connerie ....)
De la part des femmes, et bien hormis le super "qu'est-ce que tu fais là-dedans?" "Tu es sûre que tu es vraiment une fille? une vraie fille?" (comme si il y en avait des vraies et des fausses, 'fin bref), je m'en sors pas trop mal, même si entendre une amie à moi qui fait les mêmes études que moi dire "oh, et bien quand le chicken aura un bon poste, moi je me mets en mi-temps et puis gamins".
Mais bon sang, quel besoin la pousse à se sacrifier pour le petit bonheur de monsieur!? :cry:

Dénigrer ma féminité de la part d'une femme ..... Le problème étant que le sexisme inconscient est très présent dans la société, est-ce qu'on peut dire que cette question est très différente de la première? Ça me turlupine. Le "Tu es sûre que tu es une vraie fille?" venant d'une femme est assez choquant à mes yeux, parce que ça implique que dans leur esprit, une femme n'est pas capable, n'a pas le droit de s'envisager égale intellectuellement à un homme, qu'elle ne peut avoir les mêmes ambitions. Être ainsi restreinte dans ses possibilités, dans ses droits au rêve, dans son développement personnel (car si on s'estime inférieur à une personne, inconsciemment on se limitera afin de lui rester inférieur), c'est quand même atroce. Tout ce que cette personne aurait pu faire, reste à l'état d'embryon, ne se réalisera pas. C'est révoltant.
La dénigration de la part des hommes, apparament, oui. Je dirai même que c'est la première raison de dénigrement. Pour nous inciter à être dures, à ne pas hésiter à aller devant les tribunaux pour sexisme, on nous cite des exemples en cours de management (c'est une prof). Dont un qui m'a particulièrement marquée. Cette ingénieure a démissionné et changé d'orientation après son stage de fin d'études. ses "collègues" tous hommes et menés par un d'entre eux l'ont dès le jour où elle leur a été présentée, insultée, rabaissée, son matériel de travail était dégradé, ses travaux détruits. Parce que "la femelle" n'avait pas sa place. C'était il y a 2 ans. Une telle mentalité, je la trouve criminelle. Et le pire, c'est que plutôt que de la croire, plutôt que de se fier à ses antécédents, il a cru ceux qui étaient là, qui la traitait de folle quand elle essayait de les mettre devant le fait accompli. Je sais, c'est un extrème, mais au vu du nombre de femmes qui arrêtent de travailler ou changent d'orientation après une démission, je me dis que ça ne doit pas être si rare que ça. Au vu de l'existence du plafond de verre. De la "méprise" des qualifications, des différences de salaires, pour moi, cet inconscient est suffisament conscient pour que je pense que l'égalité hommes/femmes au travail, c'est encore à notre époque qu'on dit si égalitaire une bonne blague.
Quand j'ai pour réponses à une demande de stage "Désolée vous n'êtes pas assez qualifiée" et que le lendemain, j'entends un camarade de promo, qui a de moins bonnes références dire qu'il l'a eu ce stage, j'ai envie de tout laisser tomber parfois. Sur notre promo, tous les garçons ont leur stage. Les filles, au nombre de 10, il n'y en a que 2 qui ont eu une réponse provisoire. On a en moyenne (pour notre promo) de meilleurs résultats que nos camarades, alors pourquoi n'a-t'on pas les postes? A se demander pourquoi les entreprises demandent plus de femmes dans les secteurs ingénieurs, puisqu'ils refusent de les prendre à compétences égales ......
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Bon, ça se complique tout d'un coup.

Des preuves de sexisme ? Non rarement, sauf un client qui ne me calculait pas jusqu'à ce que le type avec lequel je bossais alors se pointe.
C'était il y a trois ans, j'étais jeune et naïve à l'époque. Depuis, je lui ai fait sa fête. Chuis rancunière.
Sinon je n'ai pas d'exemple, mais il est vrai que je suis dans une profession plutôt féminine et ds mon entourgae, pas de sexistes, dc bon, non, pas trop d'exemple concret.

Et pour revenir à mon histoire de documentaire, là, j'insiste bien sur le fait que ça ne concernait que des personnes qui refusait de se qualifier d'homme ou de femme, quel que soit leur sexe (impossible à déterminer, d'ailleurs). Rien à voir avec des homosexuels ni même avec des transgenres. Ceux-là j'arrive à les faire rentrer ds mes catégories, no prb. Et j'ai d'ailleurs commençé à expliquer à mon fils de trois qu'on pouvait être amoureux de qqn du même sexe que soit. Autant s'y prendre tôt avec les fondamentaux.

Et je reviendrai plus tard sur l'humanisme, je ne suis toujours pas d'accord (mais de la discussion jaillit la lumière, non ?).

Là, faut que je bosse.

Lorène
B I U


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