leroi a écrit:avez vous pensé au suicide au moins une fois dans votre vie?
est ce que le physique ou l'obeisité pourraient amener à ça?
Alors. Ta question m'interesse, je le trouve pertinente.
Analysons, décortiquons pas à pas.
"Avez vous pensé au suicide?"
Alors d'abord, suivant la formule consacrée par notre cher et regretté Descartes, qui s'était tué de sa belle mort en se suicidant mortellement avec un bretzel à incrustation de gros grains de sel dont les arêtes critalines étaient aussi aiguisées que le bruit des bottes de la pensée rationnaliste... Descartes, disais-je, a dit "
je panse, donc j'essuie". Et quand
le panse-ment, l'essuie-glace, ce qui pourrait nous laisser à croire que le suicide est une froide tromperie. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin sur cette conclusion qui n'est qu'un mi-parcours dans les chemins sinusoïdaux de notre réflexion sur le sens de la vie.
"...au moins une fois dans votre vie?".
Là, déjà, on sent bien que Descartes est belge, puisqu'il utilise la formule "
une fois", qui fait tant rire les nauséeux franchouillards amateurs de blagues à deux balles sur nos voisins qui n'y peuvent rien s'ils ont un roi, une fois (pouf, pouf). C'est qu'il avait oublié de le décapiter au moment des révolutions, ces cons (si la rime vous convient pas, portez plainte au comité d'éthique... pour me faire la nique : on pourra rempacer par "ces perfides Albions", ça leur fera les pieds palmés quand ils retraverseront
la manche pour échapper aux fringants et bruns
uniformes).
Quand à la formule "dans votre vie", elle en appelle à un sens quand même plus ou moins égotique. Il paraitrai en effet qu'essayer de suicider les autres serait un crime, bien que ça soit permis en cas de guerre (voire : récompensé avec des médailles). D'ailleurs en cas de guerre les gens se suicident beaucoup moins qu'en temps de paix, vu qu'ils peuvent suicider les autres (et là je pense en contre-exemple, bien sûr, à Walter Benjamin, Stephan Zweig, et d'autres, qui se sont tués eux-mêmes à cause du bruit des bottes qui leur donnait des boutons, fussent-t'ils de précieux boutons en
carats lors des dimanches après-midi ensoleillés par de bruns uniformes).
A en croire que que si l'on ne peut faire traverser une fois le bouton dans la manche, l'aller-retour est encore plus inutile, à moins d'être un grand blond
niais aux yeux bleus... et surtout sachant que l'avale-kiri ne fait pas le suicide idoine. Evidemment me direz-vous : quand on est dyslexique, mieux vaut éviter le hara-kiri en guise de suicide, on risquerait d'enchainer les avale-kiri en kilt régicides. Ce qui serait un crime de lèse-majesté, vu que les belges ont un roi. Et les anglais aussi. Ah non, merde, c'est une reine.
"est ce que le physique ou l'obeisité pourraient amener à ça?"
Oui, mais quel physique, justement? Grand blond aux yeux bleus, si je suis notre raisonnement?
Oui, mais quelle obésité justement? L'obésité mord bide? Le mord bide est-il réservé aux obèses et aux grand blonds aux yeux bleus? Je dis non : les bergers allemands aussi sont mord bide, parfois.
D'où cependant, quelques éléments de conclusion :
"Quand le chien aboie, le carat à bides niais passe, mais plutôt que d'essuyer les pansements des autres, autant essayer de briser les glaces uniformes".