42 ans
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En préambule, juste une première remarque : faire un régime ne signifie pas du tout, mais alors pas du tout s'affamer ! Ta remarque m'inquiète, autant que celle sur les antidépresseurs et l'alcool. Ce ne sont que des refuges provisoires qui ne te mèneront pas bien loin. Voire même dans le mur. Je ne saurais trop te conseiller de consulter quelqu'un car si tu ressens le besoin d'en prendre, c'est que quelque chose ne va vraiment pas.
Cette première remarque étant faite :
Chère ephy ton message m'a fait sourire, car je m'accepte tout à fait (telle que je suis, ça fait gros mots un peu), malgré mes 85 kg pour 1m60 (1m59 exactement, je me rajoute mon centimètre par coquetterie lol). Mais pendant longtemps, j'étais comme toi, malheureuse comme les pierres parce que j'étais attention, gros mot "groooooossssseeee". A l'époque j'étais célibataire (d'où mes jérémiades perpétuelles "personne ne m'aime parce que je suis grooooooooosssssseeeeee"), donc c'était ma mère qui tenait le rôle de la méduse : "alors ce régime c'est pour quand ? Tu dois mal manger quand tu es toute seule, tu grossis. Tu serais tellement jolie si t'étais mince" et blablabla.
Comment j'ai fait pour m'accepter? C'est simple. Un jour, je me suis aperçue que
1) je ne serais jamais mince, parce que bon, régime et moi ça fait 70
2) je ne me sentirais jamais mince. J'ai constater ça en allant chez la nutritionniste. Elle a regardé ma courbe de croissance et m'a juste demandé de ramener des photos de mon adolescence. Au rendez-vous suivant, elle m'a montré les photos en m'expliquant que j'étais dans la courbe, peut-être pas mince, mais en tout cas dans la normale. Mais dans ma tête j'ai un miroir grossissant. Et ce miroir sera toujours là je pense.
3) Etre grosse ou ronde, choisis le mot que tu veux, a dicté qui je suis, ce que je suis, mes opinions, ma façon de voir les autres et le monde. Ca fait partie de moi. Je ne pourrais jamais le renier, comme font certains une fois qu'ils mincissent. Et puis merde, c'est mon originalité, c'est moi tout simplement.
A partir du moment où j'ai pris conscience de ça (ça a pris du temps, je te l'accorde), le reste est venu tout seul. Ce que je pensais être une faiblesse, je l'ai transformé en force (un exemple très bête, mais moi, contrairement à mes copines qui font du 36, j'ai une poitrine fort avantageuse........... Un petit décolleté, et c'était moi qu'on regardait en boite, pas elles.... Non c'est méchant et c'est pas vrai. Je dirais moins elles). Comme je suis coquette, je m'habille selon mes envies et finalement, je ne pense pas avoir un look qui me désavantage.
Mais je crois que c'est un parcours qui est différent pour chacun de nous. As-tu par exemple essayé d'expliquer à ton copain à quel point il te blessait avec ses allusions aux régimes ? Après tout, si toi tu as pris du poids avec la vie conjugale, je suis sûre que lui aussi ! (mais si mais si, la brioche des garçons).
Dernière chose. Si mincir est la condition sine-qua-non de ton acceptation, dans ton cas, je te conseillerais plutôt la gym.
Cette première remarque étant faite :
Chère ephy ton message m'a fait sourire, car je m'accepte tout à fait (telle que je suis, ça fait gros mots un peu), malgré mes 85 kg pour 1m60 (1m59 exactement, je me rajoute mon centimètre par coquetterie lol). Mais pendant longtemps, j'étais comme toi, malheureuse comme les pierres parce que j'étais attention, gros mot "groooooossssseeee". A l'époque j'étais célibataire (d'où mes jérémiades perpétuelles "personne ne m'aime parce que je suis grooooooooosssssseeeeee"), donc c'était ma mère qui tenait le rôle de la méduse : "alors ce régime c'est pour quand ? Tu dois mal manger quand tu es toute seule, tu grossis. Tu serais tellement jolie si t'étais mince" et blablabla.
Comment j'ai fait pour m'accepter? C'est simple. Un jour, je me suis aperçue que
1) je ne serais jamais mince, parce que bon, régime et moi ça fait 70
2) je ne me sentirais jamais mince. J'ai constater ça en allant chez la nutritionniste. Elle a regardé ma courbe de croissance et m'a juste demandé de ramener des photos de mon adolescence. Au rendez-vous suivant, elle m'a montré les photos en m'expliquant que j'étais dans la courbe, peut-être pas mince, mais en tout cas dans la normale. Mais dans ma tête j'ai un miroir grossissant. Et ce miroir sera toujours là je pense.
3) Etre grosse ou ronde, choisis le mot que tu veux, a dicté qui je suis, ce que je suis, mes opinions, ma façon de voir les autres et le monde. Ca fait partie de moi. Je ne pourrais jamais le renier, comme font certains une fois qu'ils mincissent. Et puis merde, c'est mon originalité, c'est moi tout simplement.
A partir du moment où j'ai pris conscience de ça (ça a pris du temps, je te l'accorde), le reste est venu tout seul. Ce que je pensais être une faiblesse, je l'ai transformé en force (un exemple très bête, mais moi, contrairement à mes copines qui font du 36, j'ai une poitrine fort avantageuse........... Un petit décolleté, et c'était moi qu'on regardait en boite, pas elles.... Non c'est méchant et c'est pas vrai. Je dirais moins elles). Comme je suis coquette, je m'habille selon mes envies et finalement, je ne pense pas avoir un look qui me désavantage.
Mais je crois que c'est un parcours qui est différent pour chacun de nous. As-tu par exemple essayé d'expliquer à ton copain à quel point il te blessait avec ses allusions aux régimes ? Après tout, si toi tu as pris du poids avec la vie conjugale, je suis sûre que lui aussi ! (mais si mais si, la brioche des garçons).
Dernière chose. Si mincir est la condition sine-qua-non de ton acceptation, dans ton cas, je te conseillerais plutôt la gym.