Vos études idéales...

Galway a écrit:

C'est vrai qu'il n'y a pas d'âge... ;) D'ailleurs j'avais vu un reportage sur une femme de 60 ans qui enseignait à l'université (je ne sais plus dans quel pays c'était) mais qui n'avait JAMAIS arreté d'y suivre des cours !
En gros depuis 40 ans, elle avait fait tous les cursus, bref elle avait encore et toujours soif de connaissances :)

J'aurais adoré faire psychiatrie mais il faut passer par médecine et je n'ai me pas... bon je fais psycho c'est proche mais j'aurais aimé travailler avec des cas psychiatrique.

Sinon comme études idéales sans compter les débouchés, j'aurais aimé faire déco, infographie, dessin :lol:

Lycoris : J'ai voulu faire psychiatrie aussi,mais je peux t'assurer qu'après des semaines d'HP t'a plus du tout,mais alors plus du tout envie :?
C'est vraiment un secteur délaissé,avec peu de moyens,c'est dommage.

Lycoris a écrit:

Je peux te dire qu'il y a des malades psychiatriques qui vont chez des psychologues, même s'ils sont suivis par ailleurs par un psychiatre. Et d'après ce que j'ai vu autour de moi, les psychologues font souvent un travail bien plus approfondi que les psychiatres, qui se contentent de prescrire les médocs et de signer les papiers (1/4 d'heure de consultation toutes les 3 semaines pour régler les formalités, alors que le psychologue voit le malade 1h par semaine).

Enfin, c'est ce que j'ai pu observer, les choses ne sont peut-être pas organisées de la même façon partout.

Cute: ouais je sais que c'est un milieu très difficile à vivre mais je me sentirais bien utile comme ça :)
J'ai déjà vu un psychiatre à l'hôpital et c'était 1h de consultation/semaine, il prenait bien le temps, pas juste me prescrire du médoc ;)

Maiada,je t'assure que ma psychiatre n'est absolument pas comme ca .. Il y en a,mais faut pas généraliser non plus.
Moi,j'aime pas trop les psychologues,dans mon cas ils sont inutiles car j'ai une vraie maladie reconnue,donc aucun interet,et j'ai jamais aimé leur facon de faire. Il y en a des bons,j'en doute pas,mais j'ai jamais eu l'occasion d'en consulter.

Les seuls psychiatres qui ne faisaient que me prescrire des médocs,c'était justement ceux de l'HP. Pendant mon internement j'étais toujours sous cachetons et perf',aucun ne prenait le temps d'entamer une vraie thérapie :(

Quant a ma psychiatre actuelle,je la vois a peu près 1h30 par semaine. Il faut choisir un psychiatre-psychothérapeute,sinon,évidemment,il ne fera que prescrire et vous dira tchao ..

Je parle de mon expérience personnelle, et de celle de mon frère, qui a aussi une vraie maladie psy. Ça fait 12 ans qu'il est soigné, et il a vu beaucoup de praticiens différents. Il y en a un en particulier (qui est une sorte de gourou dans le coin où habite mon frère, car c'est une petite ville et donc il n'y a pas beaucoup le choix) qui a l'air d'expédier ses patients. Mais comme il travaille la fois à l'HP, en cabinet, et aux urgences de l'hôpital, il est incontournable.

Il y avait une psychiatre à l'HP qui semblait très bien, mais elle n'est pas restée parce qu'apparemment dans cet hosto, on lui interdisait des consultations de plus de 20 minutes. Je l'ai su par un ami qui travaille dans le milieu psy, je n'ai pas de preuves absolue.

Peut-être que les choses sont ce qu'elles sont parce que comme je l'ai dit, c'est une petite ville, et il est facile pour un chef de service de mettre la merde, puisqu'il n'y a pas de solution de repli facile.

En ce qui concerne mon expérience propre, j'ai consulté plusieurs psy également. En fait, j'ai commencé par une consultation gratuite pour étudiants, à Strasbourg. Mais il faut avouer qu'ils étaient un peu débordés, et qu'aucune consultation n'a jamais duré plus de 30 minutes, alors que les premiers mois j'en avais vraiment bien besoin.
Après j'ai essayé 2 psychiatres en ville, mais là aussi, c'était assez rapidement expédié, comme si mon cas ne méritait pas qu'on s'étende dessus. Quand j'ai gagné assez d'argent, je me suis résolue à aller voir un psychanalyste-psychologue, et j'ai enfin eu des séances plus longues, où j'avais un peu le temps qu'il se passe quelque chose. Je dois dire que je suis le genre qui a du mal à se mettre à l'aise, et qu'en 30 minutes je commençais juste à me détendre.

Bref, je ne voulais pas généraliser à toute la profession de psychiatre, mais les exemples que j'ai eu ne sont pas trop brillants.

Je dirais que ça dépend de quoi tu souffrais, en psychiatrie c'est plutôt les cas assez graves comme schizophrénie, psychopathe, paranoïaque, dépressifs graves suicidaires...
Le reste il vaut mieux se tourner vers un psychologue.

Et puis bon peut être qu'étant dans une petite ville, ils n'avaient pas les moyens d'avoir plus de personnels alors faut expédier pour faire passer tout le monde?

Je souffre du trouble de la personnalité borderline ..
J'ai cotoyé des cas graves,et j'en était malade,l'internement c'est vraiment tout sauf fun,mais ca m'a sauvé ..

C'est sur que un an, ce n'est pas beaucoup pour apprendre quelque chose mais bon. J'aurai aimé apprendre la pâtisserie, être une professionnelle de la discipline et pourquoi passer le concours de meilleure ouvrière de France :lol: . Et aussi j'aurais adoré suivre des cours d'histoire de l'art (des vrais, pas comme à la fac où l'on occulte des périodes entières ) à l’École du Louvre et avoir une bonne base pour ne pas galérer à trouver un poste dans un musée :cry: .

un cap "riche" suivi d'un bac pro "millionnaire" : que faire de votre argent et surtout comment en gagner :onfire:

Maiadi a écrit:

Je suis pas d'accord. Sur une période de 20 ans, j'ai consulté plusieurs psychiatres pour des épisodes dépressifs et il n'y a que le dernier qui m'expédiait au bout d'un 1/4 d'heure avec des médocs (encore que la première fois, il m'a gardée une bonne heure). Avec les autres, les consultations duraient de 1/2 heure à 1 heure.

Je fais déjà les meilleures études du monde ;)

Mais si je devais choisir autre chose, cela serait sans aucun doute la physique. Astrophysique ou physique des particules...

Pour reprendre Delia, moi aussi je fais déjà les meilleures études du monde. Enfin pour moi évidemment, puisque je suppose qu'on ne fait pas la même chose