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Commencer une RA

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ladybugette a écrit:
Melie-M a écrit:

Il s'agit simplement de prendre son temps ! Pour modifier mon habitude de manger vite, c'est simple, je regardais l'heure au début  
du repas, et je me fixais de ne pas avoir fini mon assiette dans les 15 minutes; puis 20. J'en suis arrivée à une demi heure et "tiens je n'ai plus faim, je ne finis pas mon assiette". Et regarder quelque chose ou lire n'influe en rien mon repas.


je ne pense pas non que ce soit le but de manger plus lentement, le but est plutôt d'écouter ses sensations , d'écouter ce qu'apporte ce qu'on mange, si c'est bon ou pas , si on trouve ça trop salé, trop machin ... et enfin d'écouter sa satiété . et on peut difficilement se concentrer sur deux choses à la fois : télé et ressenti personnel



Je suis d'accord, pour moi manger lentement englobe... nécessairement tout ça ! Si tu manges lentement c'est bien que tu mastiques, porte attention à l'aliment, au goût. Manger vite implique de laisser de côté une bonne partie des sensations. Et la satiété résulte en partie du fait qu'on a dépassé 20 minutes de repas.

Je suis atypique alors, parce que justement... contrôler le temps permet pour moi, de voir si j'ai faim / plus faim, si ça me plait / si je trouve mon plat moyen, ou salé (enfin ça arrivera jamais je n'utilise pas de sel ><").

Je suis capable de gérer les deux choses à la fois :). Peut être est-ce parce que je ne regarde que des choses en VO, le fait que ça ne soit pas ma langue maternelle m'oblige à être pleinement consciente de ce que je suis / fais au même moment (alors que si c'était en français je serai totalement absorbée par le programme ? je ne sais pas).

Enfin, ce que je voulais dire, c'est que là, c'est faire une grosse généralité, ce n'est pas pareil pour tout le monde. Et quand on doit aller vers le compromis, le contrôle du temps peut être une aide (ça amène à être conscient du repas).

Enfin, je veux surtout par là signifier que l'équation: télé / livre / autre action + manger = rapide / sans attention / sans écouter son corps, est une généralité qui ne s'applique pas à tous.

J'espère avoir été claire cette fois ci :lol:
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
D'ailleurs à ce propos : dans le bouquin, Zermati décrit ça comme "un exercice", mais il ne dit pas s'il faut continuer ensuite à manger sans télé (le temps de la RA je veux dire) ou si au bout de la première phase d'observation, on peut la remettre ?


Moi je ne l'ai fait qu'à titre d'exercice et seulement deux ou trois fois... ça ne me plaît pas et je n'ai pas envie de me forcer sur ce point. C'est quasi aussi pénible qu'une contrainte de régime pour moi. Donc je m'efforce d'être attentive, mais pas en silence. Et je trouve que ça va.
En revanche, j'ai fait d'autres exercices qui m'ont beaucoup plus servi...
P
54 ans 30
Malgré tout déguster chaque bouchée veut dire concentration donc lenteur et sans distraction. Moi, par ex j'ai tendance à manger très vite sans réellement mâcher, si je fais attention je pense(ou j'espère ) mieux sentir la satiété, donc manger moins. Ce qui n'est pas encore vraiment le cas!!
2630
carmine a écrit:
Salut les filles!

Ca fait quelques temps que je m'intéresse à la RA et si ça ne te dérange pas Iwena, j'aurai aimé partager mes questions dans cette discussion. Je connais ce principe depuis que je suis sur vlr, c'est à dire un certain nombre d'années, mais allez savoir pourquoi, je suis complètement obsédée par cette méthode depuis quelques jours. Je m'interroge quasi systématiquement sur ce qui se passe quand je mange, ça me trotte dans la tête même la nuit pour tout dire. J'avoue que je n'ai pas encore lu les livres de Z. donc si vous voulez me conseiller quelques réferences... :)

Je n'ai pas un énorme passé de régimeuse, mes essais de perte de poids se résumant surtout à tenter de manger équilibré. Ma dernière tentative remonte à l'année passée quand j'ai commencé weight watchers que j'avais trouvé intéressant car justement ils proposaient un travail sur les émotions et surtout parce que cela consistait àmanger sainement sans se priver d'aucun aliment. Ca avait bien marché jusqu'à ce que je tombe enceinte, je change de région, de boulot etc. Je n'ai pas tout repris mais je n'en suis pas loin. Quand je fais le bilan aujourd'hui, j'ai la sensation d'être au point mort: je n'arrive pas à retrouver une modération alimentaire et je sais bien que le problème ne sera jamais réglé en m'y prenant de cette façon. Je suis trop anxieuse, trop sujette à manger mes émotions. J'ai eu tous ces changements dans ma vie dont je pense, que je n'ai encore pas apprivoisé. Et je suis quelq'un qui me remet constamment en question, donc pas mal anxieuse sur tout, notamment sur mon rôle de mère. Enfin bref, je vais pas vous raconter toute ma vie. Juste pour vous dire qu'il me semble que la RA est adapté à mon cas.

Je suis cependant assez effrayée par ce qu'implique cette méthode. C'est normal je pense, mais je me demande pourquoi la RA marcherait avec moi, et surtout ce qu'elle risque de déclencher. Je redoute d'ouvrir la boite de Pandorre en quelque sorte, peut être de laisser sortir ce que je refoule depuis si longtemps. Un jour un de mes collègues qui bosse avec des tox m'a dit: "ils ont tellement l'habitude de se faire du bien en se faisant du mal, que se faire du bien tout court devient effrayant". Cette phrase vaut aussi à mon sens pour ceux qui rencontrent des problèmes alimentaires, car je pense vraiment que le processus est similaire.


Et puis surtout, je ne peux pas mettre de côté l'objectif de perdre du poids. Je m'en fous de rentrer dans un 38, je m'inquiète surtout de ma santé. J'en ai marre d'être essoufflée, de m'interdire de faire plein de choses parce que je me sens grosse. J'ai mal au genoux, le matin mes jambes sont enflées. Par ailleurs, je n'ai pas récupéré au niveau image corporelle suite à ma grossesse. Je n'arrive plus à trouver des vêtements qui me plaisent alors que j'adorais faire du shopping avant. Je n'arrive plus à prendre aucun plaisir à prendre soin de moi, chose qui ne m'était jamais arrivé. Je suis lasse d'être dans cette spirale de chaos alimentaire qui influe sur bien des aspects de ma vie.

Je me demande donc si cette demande de perte est compatible dans le cadre de la RA, ou comment elle peut s'y inscrire? J'ai lu tout ce qui était possible comme témoignages sur le forum ou ailleurs, mais ça reste flou. Je comprends qu'ils faut se focaliser sur les sensations alimentaires en priorité mais aujourd'hui, j'ai la sensation que je ne peux plus me permettre de rester à ce poids. Vraiment je n'en peux plus.

Ma démarche vient aussi du fait que maintenant je suis mère. Je pense qu'une part de mes troubles sont liés au propres problèmes de ma mère qui a fait des épisodes d'anorexie. Je ne veux pas transmettre ce genre de choses à ma fille, et je crois que ça rejoint un peu ton histoire Iwena. Je veux qu'elle ait un lien sain avec la nourriture. Je veux pouvoir la protéger du regard des gens si jamais ce n'était pas le cas. Mais il faut que je réussisse à regler un peu cela moi même auparavant.


Pour résumer (merci à celles qui ont lu jusqu'au bout ;) )
Comment je peux commencer la RA?
Quels livres me conseillez vous? (je crois qu'il y en a plusieurs?)
Est ce que ça vaut vraiment le coup de tout brasser? Est ce qu'un suivi psy n'est pas indispensable face à certaines angoisses qui peuvent remonter? (je me suis renseignée sur linecoaching, mais je réserve mon choix pour le moment , faute pour le moment de moyens financiers)
Est ce que travailler sur vos émotions, votre alimentation a engendré des changements importants dans vos relations aux autres, dans le regard que vous vous portez?
Comment avez vous mis de côté l'idée de perdre du poids?
Comment commencer sans avoir forcément le soutien de ses proches? ( je n'ai pas forcément besoin de leur soutien, mais par exemple mon conjoint aime manger devant la tv. Il n'a vraiment pas envie de changer cette habitude. Je respecte son choix pour le moment, même s'il faudra que ça change quand ma fille grandira.) En attendant comment faire?


Je suis désolée pour mon post qui est bien long, sans doute confus car j'ai du mal à rendre cohérentes les nombreuses questions que j'ai. Il m'est tout aussi difficile de solliciter votre aide, parce que d'habitude, je suis celle qui soutient (infirmière psy, je ne me refais pas :) ) Lwena, j'espère ne pas avoir trop pollué ton post, sinon dis le moi, j'en ouvrirai un autre?)



Un dernier point sur les divergences sur les tcc ou psychanalitiques. A Genève, j'ai bossé dans une clinique où on proposait des thérapies"bifocales" , c'est à dire les deux à la fois, avec deux psy. La tcc pour résoudre en quelque sorte le plus urgent et tenter de diminuer la souffrance du patient et une psychothérapie pour travailler en profondeur les sources des difficultés. C'est une approche extrêmement pertinente à mon avis, et assez efficace je dois dire. En France, les différentes écoles semblent continuer à se faire la gueguerre ce qui est bien dommage, mais ça tend peut être à changer.

Bon après il est vraiment que les psychologues sont remboursés par certaines assurances en Suisse et donc le problème financier se pose moins.


Merci pour vos avis :)


:lol: Y'a pas de soucis ! Je dirais même que les questions des autres peuvent être utiles à tous, y compris moi ...

Moi j'ai commencé avec "Maigrir sans régime" de Zermati, mais il y décrit surtout beaucoup la méthode du point de vue alimentaire.
Je pense que le bouquin d'Apfeldorfer ("Manger en paix") doit être plus intéressant pour tout ce qui est émotion, je pense que je vais me le procurer bientôt, étant donné que c'est plus là-dessus que je pense avoir du mal.
Après, je sais qu'ils ont aussi écrit un bouquin ensemble "Traiter le surpoids et l'obésité", mais je sais pas si c'est à destination du grand public ou plutôt des médecins ...
2630
Melie-M a écrit:
Alors personnellement, pour ce qui est de la télé (ou un livre etc), je n'arrêterai pas et ça me pose aucun problème au cours de mon repas (c'est même mieux, sans j'ai tendance à engouffrer mon déjeuner, et basta).

Il s'agit simplement de prendre son temps ! Pour modifier mon habitude de manger vite, c'est simple, je regardais l'heure au début du repas, et je me fixais de ne pas avoir fini mon assiette dans les 15 minutes; puis 20. J'en suis arrivée à une demi heure et "tiens je n'ai plus faim, je ne finis pas mon assiette". Et regarder quelque chose ou lire n'influe en rien mon repas.

Donc si votre conjoint aime manger devant la télé, c'est à vous de gérer cette modulation du temps, mettez une montre devant vous, pour vous rappeler de profiter de votre assiette, et de bien macher, respirer, bref, tranquille !

Enfin, je suis peut être un cas atypique, mais moi, manger sans rien, ça m'ennuie, j'ai envie de passer à autre chose, donc je mange plus vite xD.


J'ai un peu peur que ça soit mon cas aussi ; je disais que ça me gênait pas de manger sans télé, mais alors faut que je parle (et mon copain aime pas trop discuter en mangeant)
Le truc, c'est que je fais constamment deux/trois choses en même temps, j'ai l'impression de m'ennuyer sans ça ...

Aujourd'hui j'étais seule à midi, j'ai fait l'essai de pas mettre ni télé ni radio, juste moi et mon assiette ; ben en genre 5 minutes, j'avais fini, et en moins de 10 j'étais déjà en train de faire autre chose ...

poupoule a écrit:
lwena a écrit:
D'ailleurs à ce propos : dans le bouquin, Zermati décrit ça comme "un exercice", mais il ne dit pas s'il faut continuer ensuite à manger sans télé (le temps de la RA je veux dire) ou si au bout de la première phase d'observation, on peut la remettre ?


Moi je ne l'ai fait qu'à titre d'exercice et seulement deux ou trois fois... ça ne me plaît pas et je n'ai pas envie de me forcer sur ce point. C'est quasi aussi pénible qu'une contrainte de régime pour moi. Donc je m'efforce d'être attentive, mais pas en silence. Et je trouve que ça va.
En revanche, j'ai fait d'autres exercices qui m'ont beaucoup plus servi...


Justement, c'est un peu l'idée que je m'en faisais ; j'ai peur que le côté "contrainte" me démotive ...
391
Citation:
J'ai un peu peur que ça soit mon cas aussi ; je disais que ça me gênait pas de manger sans télé, mais alors faut que je parle (et mon copain aime pas trop discuter en mangeant)
Le truc, c'est que je fais constamment deux/trois choses en même temps, j'ai l'impression de m'ennuyer sans ça ...

Aujourd'hui j'étais seule à midi, j'ai fait l'essai de pas mettre ni télé ni radio, juste moi et mon assiette ; ben en genre 5 minutes, j'avais fini, et en moins de 10 j'étais déjà en train de faire autre chose ...


Je me sens moins seule :).

J'apprécie beaucoup la nourriture, je veux dire, je suis une bonne mangeuse. M'enfin, savourer pour savourer ... dans le silence... c'est trop pesant.

Honnêtement, les repas, ce sont des moments de socialisation. Quand on est seul au moment de manger, c'est chiant, faut l'admettre. Donc c'est clair que si je suis avec quelqu'un, je papote. Sinon, c'est hop, un petit épisode.

Je crois que les meilleurs repas que j'ai vécu c'était dans le bordel d'une résidence étudiante danoise, à Copenhague, avec la télé en fond dans cette cuisine / salle à manger géante, et 15 personnes qui tourbillonnent là dedans.

Je peux vous dire qu'on finissait jamais nos assiettes entre les conversations, piger ce qui se raconte à la télé (en danois ou anglais), les discussions de toute part en multilangues sans sous titre XD...

Bref, je m'égare, mais clair, pour moi c'est loin d'être une distraction, et ça serait pire que contre productif que de m'ôter mes séries. J'ai testé, et pareil, en 8 minutes (j'arrive pas à faire plus !) je finis mon plat.
42 ans 69 4262
J'ai du mal aussi à manger sans rien faire d'autre que ça soit lire ou regarder la Tv et vraiment je crois que ce n'est pas anodin. J'ai souvent la sensation d'être dans une conduite d'évitement lorsque je mange, comme si se pencher sur son assiette avait qqchose de difficile, voire d'insupportable, et ce dans un contexte de compulsion ou de repas équilibré. Réapprivoiser la nourriture revient peut être à refaire sa connaissance et accepter son existence, son utilité, comme apparemment il faut le faire avec ses émotions.

Ceci dit la notion d'ennui semble revenir souvent dans ce que j'ai pu lire. Je viens de lire un article de zermati qui justement notait que l'ennui était presque une des causes les plus fréquentes de compulsions alimentaires, plus même que les émotions très fortes comme la tristesse par exemple. C'est assez étonnant je dois dire, car je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais pour ma part, je m'ennuie très très souvent, alors que j'aime faire un tas de choses.

Mais peut être que l'ennui n'est rien d'autre qu'un segment de vide à même de faire ressortir certaines choses que l'on enfouît en temps normal. Si notre esprit n'est pas occupé pendant un repas, ça nous oblige à nous pencher sur la nourriture et ce que cela suscite en nous.
49 ans Paris 9874
carmine a écrit:
Un jour un de mes collègues qui bosse avec des tox m'a dit: "ils ont tellement l'habitude de se faire du bien en se faisant du mal, que se faire du bien tout court devient effrayant".

Tout à fait d'accord avec cette comparaison (même si en revanche je ne pense pas que la nourriture soit "comme une drogue" pour filer la métaphore du toxico). Se faire du bien, en particulier après des années passées à se faire du mal en croyant que c'était la seule chose à faire... c'est simple à dire mais pas aisé à faire. Il y a tant de choses à débloquer pour admettre qu'on puisse se traiter soi-même avec bienveillance! (même si, voire surtout si, des autres on sait très bien prendre soin)... Pour moi la RA a représenté cela: se traiter bien et écarter enfin les "solutions" masochistes (régime, chirurgie).

(...)

Je me demande donc si cette demande de perte est compatible dans le cadre de la RA, ou comment elle peut s'y inscrire?

Je pense que c'est compatible. Et même: qui irait vers la RA sans une histoire pleine d'espoirs de perte de poids? En revanche, si tu devais ne pas perdre, considérerais-tu nécessairement que c'est un échec?

(...)

Pour résumer (merci à celles qui ont lu jusqu'au bout ;) )
Comment je peux commencer la RA?
Quels livres me conseillez vous? (je crois qu'il y en a plusieurs?)


Pour moi: "Maigrir sans régime" (Zermati).

(...)

Est ce que travailler sur vos émotions, votre alimentation a engendré des changements importants dans vos relations aux autres, dans le regard que vous vous portez?


Oui et oui. Mais que du positif. Plutôt de l'apaisement en général et aussi dans ma relation aux autres.

(...)

Comment avez vous mis de côté l'idée de perdre du poids?

J'ai dû m'en remettre aux faits. Quand ça veut pas maigrir, ça veut pas. Comme je considère que je n'ai pas mal fait ma RA, c'est que mon set point a dû largement monter au fil des régimes (15-20 ans de conneries) et que je dois bien m'y faire. Je considère que c'est une forme de résignation mais pas au sens négatif du terme... admettre que certaines choses ne dépendent pas de nous, c'est plutôt de la sagesse.

(...)

Comment commencer sans avoir forcément le soutien de ses proches? ( je n'ai pas forcément besoin de leur soutien, mais par exemple mon conjoint aime manger devant la tv. Il n'a vraiment pas envie de changer cette habitude. Je respecte son choix pour le moment, même s'il faudra que ça change quand ma fille grandira.) En attendant comment faire?

Moi je mange en solo de temps en temps, quand mes besoins sont trop différents de ceux de mon conjoint... mais ça reste rare. Il faut accepter juste au début de faire les choses seule ou à ton rythme. Après ça se régule et la sociabilité n'est pas altérée outre mesure ;)
49 ans Paris 9874
Melie-M a écrit:
Honnêtement, les repas, ce sont des moments de socialisation.


C'est une évidence. Et le but de la RA n'est pas de désocialiser les repas. Il s'agit d'exercices transitoires pour mieux revivre pleinement l'expérience du repas par la suite.
49 ans Paris 9874
carmine a écrit:
J'ai souvent la sensation d'être dans une conduite d'évitement lorsque je mange, comme si se pencher sur son assiette avait qqchose de difficile, voire d'insupportable


Une telle difficulté mérite tout de même de se pencher dessus... il faut tenter quelques repas dans le calme total, même si ça n'est pas ensuite à vie.
391
poupoule a écrit:
Melie-M a écrit:
Honnêtement, les repas, ce sont des moments de socialisation.


C'est une évidence. Et le but de la RA n'est pas de désocialiser les repas. Il s'agit d'exercices transitoires pour mieux revivre pleinement l'expérience du repas par la suite.


Ah mais loin de moi l'idée de ... dire le contraire !

J'explique juste que ça parait évident qu'un repas est un acte social, c'est au delà de s'alimenter pour vivre / survivre (car pourquoi s’embarrasser de cuisiner alors).

Seulement, dans le cas où on le prend en solitaire, le manque de socialisation - pour moi - se pallie par une activité qui, pour moi / certaines, n'empêche pas de savourer.


Parce que manger pour vivre/survivre, ben ça m'intéresse tout de suite moins en tant qu'activité (tellement de choses à faire :lol: ).
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Ces derniers temps, je me suis un peu éloignée de l'idée de la RA.
Il me semble évident que la moitié de la nourriture que je mange est une réponse à des émotions et à des "stresseurs", mais maintenant je me retrouve devant une impasse : comment changer ?
Je ne peux malheureusement pas ressentir moins, je ne peux pas non plus rester stoïque face à cet afflux d'émotions quotidiennes ...

Comment gérer ses émotions ?

Le livre d'Apfeldorfer "Manger en paix" est-il utile en ce sens ?
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
Il me semble évident que la moitié de la nourriture que je mange est une réponse à des émotions et à des "stresseurs", mais maintenant je me retrouve devant une impasse : comment changer ?
Je ne peux malheureusement pas ressentir moins, je ne peux pas non plus rester stoïque face à cet afflux d'émotions quotidiennes ...


Le but n'est pas de ressentir moins mais d'essayer de ne plus apporter des réponses de nature alimentaire à des soucis de nature non alimentaire.
Oui, la lecture de "Manger en paix" est très utile ;)
Sinon, pas de thérapeute dans ton coin?
2630
Strasbourg, donc non.
J'vais essayer de me le procurer (le livre).
S
89 ans 4951
lwena a écrit:
Ces derniers temps, je me suis un peu éloignée de l'idée de la RA.
Il me semble évident que la moitié de la nourriture que je mange est une réponse à des émotions et à des "stresseurs", mais maintenant je me retrouve devant une impasse : comment changer ?
Je ne peux malheureusement pas ressentir moins, je ne peux pas non plus rester stoïque face à cet afflux d'émotions quotidiennes ...

Comment gérer ses émotions ?

Le livre d'Apfeldorfer "Manger en paix" est-il utile en ce sens ?


Ce qui a le mieux marché pour moi a été une thérapie comportementale et cognitive avec une psychiatre spécialisée.

J'ai toujours été envahie d'émotions et la psychothérapie traditionnelle m'avait appris à savoir pourquoi mais je n'arrivais pas à passer au stade suivant. L'année passée j'ai fait cette thérapie, les émotions sont toujours là, mais j'arrive mieux à les identifier et à les remettre à leur place, à trouver d'autres apaisements également, mais c'est pas toujours facile.
B I U