MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

La fessée augmenterait le risque de troubles mentaux

S
35 ans 3465
jusdefruit a écrit:
Sibell a écrit:
jusdefruit a écrit:

Mais me dire que ne jamais en donner prépare de futurs assistés, non, quoi. prochain topic  
: "la non-fessée augmenterait le risque de devenir un assisté dans sa vie d'adulte" ?


Je n'ai jamais prétendu que tous les enfants non fessés, deviendraient des assistés. Ne déforme pas mes propos. J'ai dit que j'en avais une poignée à la crèche, à qui une fessée de temps en temps ne ferait pas de mal. Et coïncidence...? Les parents de ses gamins appliquent la violence zéro...

Il faut savoir recadrer un enfant, suivant son caractère. Comme je l'ai dit, si ton enfant comprend après explications ou punitions, tant mieux. Mais des gosses caractérielles ça existent. Des gamins qui ne comprennent que la manière forte, aussi.

Je crois qu'aucun parent prend du plaisir à frapper son enfant ( à moins d'avoir un problème de méninges on est d'accord ). Mais avec certains enfants, c'est malheureusement la seule manière de se faire attendre. Alors non, un parent qui ne donne pas de fessée à son enfant n'est pas forcément laxiste, s'il n'a pas BESOIN de recourir à la fessée.

Après comme tu as dit, on en reparlera quand on sera mère. ;)
111 ans 3096
Comment éduquer son enfant ?
46 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Je vais me réabonner à Yogum tiens ça me zenifiera :lol:
73 ans 3528
jusdefruit, je me permets de te répondre car j'ai longtemps tenu un discours proche du tiens... jusqu'à ce que j'ai ma fille en fait :lol: , mais pas seulement, jusqu'à ce que je joue un rôle éducatif auprès d'autres enfants dans mon travail aussi. Même si je partage certains de tes arguments, je pense qu'il est aussi important de réfléchir à la notion de violence. J'ai beau tourner le truc dans tous les sens, je pense qu'élever un enfant est forcément violent puisque l'enfant doit être frustré. Tu peux expliquer tant que tu veux à un gosse de 2 ou 3 ans que telle chose est dangereuse et que non, il n'a pas le droit de le faire, calmement et à son niveau, s'il persiste, il est de ta responsabilité d'adulte de l'empêcher d'agir : l'éloigner, lui enlever un objet etc. De même avec le "non", c'est frustrant et violent de dire "non" à un enfant, il n'y a qu'à voir les crises de larmes que cela engendre. Alors certes, on est convaincu qu'il faut enlever un couteau des mains d'un gosse, même s'il pleure, mais pour les choses "non dangereuses" aussi, on pose parfois des limites : "non" tu ne restes pas avec maman aujourd'hui etc. C'est une violence aussi de laisser son petit qui pleure à garder parce qu'on va bosser, et le gamin de 3 ans il ne comprend pas que maman doit travailler pour payer le loyer et les factures...

Bref, élever son enfant sans violence, en voulant lui épargner la frustration est à mon avis non seulement utopique, mais aussi particlièrement inadapté. De même, je ne vois pas le mal qu'il y a à poser des limites pour notre confort : s'asseoir sur tous les canapés du magasin, ça n'est pas dangereux mais ça allonge la sortie d'un temps que la maman n'a peut être pas à disposition (de là à fesser pour cette raison, c'est un autre débat).

Vouloir éviter la violence physique, je trouve celà honorable, cependant, il est évident que dans la relation parent/enfant, et dans toute relation éducative adulte/enfant, l'enfant doit écouter et obéir parce que l'adulte est "plus grand", pas forcément plus fort physiquement, mais plus expérimenté. En celà ton argument sur la force physique ne tient pas : il y a des mamans d'ados qui font deux fois leur poids qui se font respecter sans problème, il y a des femmes qui maltraitent leurs maris, pourtant physiquement plus "forts".

Maintenant, reste à savoir où se situe la violence physique et/ou morale. Il m'arrive, quand ma fille se met à hurler de frustration de la regarder et très fermement de lui dire d'arrêter de pleurer "tout de suite". J'ai d'abord vu mon mari faire ça, au début je me disais qu'il fallait la laisser pleurer, qu'elle avait besoin d'évacuer, mais je me rends compte qu'elle est capable de respirer un coup et s'arrêter de pleurer, ce qui évite l'épuisement, l'énervement des parents et lui apprend aussi à gérer ses émotions puisqu'on peut ensuite en parler et qu'elle ne s'enferme pas dans les pleurs... De la même façon, je crois bien qu'il est difficile d'être "pro fessée", mais je suis capable aujourd'hui d'accepter l'idée que certaines fessées ne doivent pas être diabolisées.
B I U