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RA les références/ bibliographie? et des questions!

38 ans 3196
trashrap a écrit:
Finalement, la RA est une forme d'analyse, j'ai l'impression (c'est sans doute pourquoi j'ai voulu commander les autres livres alors que celui de Zermati doit être  
suffisant en soit pour l'appliquer).


Perso je le conçois comme ça effectivement. Pour moi c'est arrivé au bon moment. J'avais fait le tour de la psychothérapie, qui m'a donné beaucoup de clés mais ne me permettait de gérer et de comprendre concrètement mon rapport à la nourriture, là, maintenant, tout de suite. Certes, j'avais cerné le problème d'origine, mais je restais dans une forme d'abstraction, je ne savais pas comment affronter le problème actuel (un rapport "anormal" à l'alimentation). Zermati a été une révélation car il a une approche très terre-à-terre et donne des outils efficaces.
Le livre d'Apfeldorfer propose, je trouve, de retourner encore une fois à l'origine, et ses théories sur le sujet ne sont pas inintéressantes.

Cela dit je ne suis pas forcément pour tout expliquer, tout comprendre. Cela ne correspond pas à tout le monde. Du coup, le livre de Zermati peut suffire seul selon moi, tout comme on peut souhaiter vouloir pousser la réflexion "théorique" plus loin, avec Apfeldorfer notamment.
38 ans Entre la crème et le beurre 737
Je me demandais justement qu'elle est la diff entre Z. et A.

Merci pour la réponse :D :D


Pour info, je n'ai lu que A. et j'ai trouvé que c'était top
50 ans à la maison ! 10072
J'ai fini le bouquin de Zermati, je vais pouvoir le passer à mn homme et commencer un de ceux de A.
60 ans calvados 16079
trashrap, mme fouineuse du net ;) je ne le trouve pas d'occasion à prix raisonnable , une piste peut être ?
50 ans à la maison ! 10072
lol... j'ai trouvé celui de mes parents (pas la nouvelle version par contre) sur amazon à 8€ avec le port, mais ça faisait un moment que je guettais...

sinon :
http://www.leboncoin.fr/livres/430147835.htm?ca=3_s

http://www.leboncoin.fr/livres/442894296.htm?ca=3_s
(et interdit de prendre celui de gauche !!)
60 ans calvados 16079
trashrap a écrit:
lol... j'ai trouvé celui de mes parents (pas la nouvelle version par contre) sur amazon à 8€ avec le port, mais ça faisait un moment que je guettais...

sinon :
http://www.leboncoin.fr/livres/430147835.htm?ca=3_s

http://www.leboncoin.fr/livres/442894296.htm?ca=3_s
(et interdit de prendre celui de gauche !!)


Je lui ai déjà envoyé des messages, elle ne répond pas la vilaine !
50 ans à la maison ! 10072
Il ne te reste plus qu'à attendre que mon homme et ma soeur l'ai lu pour acheter le mien (mais j'espère que tu auras trouvé d'ici là !)...

C'est à mourir de rire : sur la plupart des sites, il est vendu plus cher d'occasion que neuf... s'il était épuisé dans les librairies, je comprendrais, mais là ???
35 ans Toulouse 130
_Aphasie_ a écrit:
Un peu comme toi Bouchecousue, j'ai été assez perturbée de me retrouver dans ce portrait. Je n'avais jamais songé à une telle hypothèse, même après trois ans de suivi avec un psychothérapeute et un psychiatre.

Lis les pages suivantes, qui font un portrait plus précis du "ni-ni", et dis nous ce que tu en penses !

Alors... je suis venue, j'ai lu, j'ai (pas encore) vaincu.

Le bouquin est vraiment passionnant même si, du point de vue concret, on sent qu'il y a été écrit il y a une vingtaine d'années parce que, si on devine clairement en germe les principes de la RA et que les solutions proposées n'ont rien de celles d'un Dukan, l'idée du régime n'a pas encore été abandonnée par Apfeldorfer et c'est quand même, ultimement et à l'issue de la thérapie, ce qu'il semble proposer.
Malgré tout, j'ai trouvé la lecture excellente et je démarre clairement là une nouvelle page de ma thérapie perso et de ma compréhension de mes troubles alimentaires.

Parce que, clairement, j'étais dans une impasse dont cette idée de "vide intérieur" m'aide à sortir.
- J'avais totalement réformé mon alimentation quotidienne, étais sortie de la restriction cognitive, mangeais de tout, cuisinais...
- J'avais quasi totalement arrêté les crises sous le coup d'émotions fortes (ce que j'appelle la "nourriture réconfort" avalée en urgence et sans plaisir).
- Pour autant, je continuais à criser, mais de manière plus "paisible" et sans émotion associée autre qu'un... vide, justement. Pas une émotion véritablement négative, pas un ennui, mais un vide. Un vide qui m'angoisse, je le réalise maintenant.

Je ne me suis pas finalement reconnue dans le "ni-ni" (même si j'ai quand même l'impression de m'être construite en opposition dans bien des domaines). Et la position hyperempathique me semble être quelque chose qui - dans son expression "totale" en tout cas - se rapporte davantage à celle que j'étais enfant ou préado que par la suite.
Pour autant, je pense que cette peur de "n'être personne" m'a construite, d'une certaine manière.

D'ailleurs, c'est quelque chose que je retrouve à l'heure actuelle dans d'autres domaines que la bouffe, par exemple celui des études. Depuis mon bac, je ne suis pas foutue de suivre un cursus (quel qu'il soit), je procrastine à mort, j'angoisse.
Je pense que - en plus d'autres facteurs - c'est dû à ma peur d'être "écrasée" par le savoir, en fait. Comme si... comment expliquer ? ... comme si, par exemple, en lisant diverses théories sur un sujet, j'avais peur d'être d'accord avec toutes à la fois, de ne pas savoir ce que j'en pense. L'idée de ne pas avoir d'avis personnel, d'avis tranché sur un sujet, m'angoisse en fait à mort. Je ne sais pas si je suis claire :?
De même, comme ma mère a toujours exigé de moi que je sois une bonne élève (ce que j'ai cessé d'être vers 16 ans, en même temps que beaucoup d'autres trucs que mes parents attendaient que je sois) j'ai l'impression que j'ai peur d'accéder à nouveau à cet "état", comme si le fait qu'il émane de son désir à elle avant tout m'annihilait.

Bref, j'ai l'impression d'être embarquée dans un genre de quête identitaire. Enfant, j'étais hyperempathique. Ensuite, je me suis construit une identité bien à moi, mais qui semble toujours avoir besoin d'être confirmée en me comparant aux autres.
Que ce soit au travers de leurs opinions (Machin pense ça, moi je pense différemment ; ce film a cette thèse de fond, je ne suis pas d'accord) ou au travers d'un ressenti individuel de nature émotionnelle. J'ai remarqué, par exemple, que je me passionne d'emblée pour une série ou un jeu vidéo avec des personnages "forts", qui sont comme de vraies personnes, avec leurs qualités, leurs défauts, leur complexité : bref, des personnages avec lesquels je peux entrer "en empathie".
Ce qui me permet à la fois de combler un besoin empathique et de m'en préserver : c'est facile de quitter un jeu ou d'arrêter de regarder un épisode, c'est plus difficile de "zapper" quelqu'un dans la vie sociale quand je me sens bouffée et écrasée par sa présence.

Je me suis reconnue également dans l'hyperexcitabilité nécessaire aux hyperempathiques : j'ai besoin de changer d'activité toutes les 10mn, de passer d'un forum à un autre, d'un bouquin à un jeu, d'une discussion à un film... Ca me gonfle (parce que, évidemment, je ne profite pas pleinement d'un film que je regarde par tranches de 10mn :roll: ), mais je n'arrive pas à faire autrement.
Comme si, effectivement, comme le suggère Apfeldorfer, j'avais toujours besoin d'être "excitée" pour me ressentir moi-même.

Breeeeeeeeeef... Encore une fois, je ne sais pas si je suis claire :lol: ... mais ce qui est sûr, c'est que ce livre a déclenché en moi beaucoup de réflexions.


_Aphasie_ a écrit:
en fait [mode "my life" on], j'ai été assez destabilisée, au début de ma psychothérapie, par la "neutralité" de la thérapeute. J'étais incapable de deviner ce qu'elle pensait, elle ne livrait rien d'elle. Du coup j'étais clairement mal à l'aise face à elle. C'est très étrange de n'avoir aucune prise sur quelqu'un.
Elle m'a expliqué, plusieurs fois, que ce rendez-vous était un espace pour moi, qu'elle était là pour m'écouter, quoi qu'il arrive, mais que tout venait venir de moi, que je n'avais pas à chercher une réaction, une approbation ou un désaccord de sa part. Elle m'aidait à réfléchir, sans jamais me donner de conseils.

J'ai mis du temps à le comprendre, puis peu à peu, le malaise a disparu, j'ai pu vraiment m'interroger sur moi même. Au final je trouve qu'elle a eu la bonne attitude, car elle m'a fait "sortir" en quelque sorte de cette position hyperempathique. En effet, Apfeldorfer explique bien que l'on n'est pas forcément hyperempathique toute sa vie. Il propose d'ailleurs de créer un espace d'écoute pour l'individu, pour débrouiller cette position hyperempathique.

[mode "my life" off]

Ben ta life est ma life, parce que j'ai vécu exactement la même chose avec ma psy il y a quelques années ;)
60 ans calvados 16079
trashrap a écrit:
Il ne te reste plus qu'à attendre que mon homme et ma soeur l'ai lu pour acheter le mien (mais j'espère que tu auras trouvé d'ici là !)...

C'est à mourir de rire : sur la plupart des sites, il est vendu plus cher d'occasion que neuf... s'il était épuisé dans les librairies, je comprendrais, mais là ???


Oui, comme toi je ne comprends pas qu'il soit plus cher que neuf ... :roll:
35 ans Toulouse 130
Ah oui et j'oubliais, Aphasie : je n'ai pas trouvé le passage du bouquin où Apfeldorfer parle de la propension à s'intéresser à la psychologie des hyperempathiques, c'est où ? #-o
49 ans Paris 9874
Bouchecousue a écrit:
l'idée du régime n'a pas encore été abandonnée par Apfeldorfer


C'est marrant, je n'en ai pas le souvenir. Qu'est-ce qui te fait dire ça?

(sinon, tout le reste de ton message est très intéressant sur la notion d'hyperempathie)
35 ans Toulouse 130
p. 264, dans le tableau de tâches d'organisation du comportement alimentaire, il préconise par exemple de noter les calories des aliments ingérés dans le carnet alimentaire et de "jeter les aliments dangereux".
La colonne consacrée aux repas de fêtes est bien gratinée également :
VACANCES ET RÉCEPTIONS
- Prévoir ce que l'on va manger AVANT la réception.
- Prendre une collation basses calories AVANT la réception.
- Pas d'apéritif ou de digestif alcoolisé ou sucré.
- Attention au vin à table !
- Eloigner la corbeille de pain.
- Refuser le second service.
- Accepter un écart avec philosophie.


Honnêtement, on se croirait plus dans un manuel Weight Watchers que dans un bouquin du GROS :lol:
49 ans Paris 9874
Bouchecousue a écrit:
p. 264


de quel bouquin?
35 ans Toulouse 130
Je mange donc je suis - Surpoids et troubles du comportement alimentaire ;)
50 ans à la maison ! 10072
Oui, bizarrement, c'est exactement la page sur laquelle est tombé mon mec en ouvrant le bouquin... il m'a dit "tu es sure qu'il est anti-régime ?"...
B I U