38 ans
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Je suis désolée, je triple-poste pour rebondir sur le passage à la fin de ton post de départ, auquel je n'avais pas fait attention (quand un sujet me parle trop parfois j'ai du mal à lire correctement ^^).
Citation:
C'est tout à fait juste à mon sens ; il y a notre dimension culturelle mais nous sommes des animaux sociaux et il n'y a rien de plus anti-naturel pour un animal social que d'être seul une grande partie du temps, seul dans son quotidien.
Notre monde marche un peu sur la tête, surtout dans les grandes villes où on ne s'intègre pas réellement (trop de monde, pas à taille humaine) : chacun a son chez-soi, on ne se réunit pas, on ne se parle pas, on ne se reconnaît pas, et beaucoup souffrent tout en étant dans un confort qu'on ne trouve pas dans des pays plus pauvres.
Nous sommes dans une période de vacances, sans doute qu'à la rentrée ce sentiment sera moins présent avec le fait que tu créeras des liens, que tu auras beaucoup de temps avec des gens qui seront toujours les mêmes, que tu apprendras à connaître. Cela fera une intégration, pour remplacer celle que tu avais dans ta famille.
Pour ma part, je suis intégrée dans mon foyer (famille construite) et dans le village où j'habite. Cela me fait deux ancrages, qui m'empêchent de dériver.
Citation:
A ce jour, ma seule explication, c’est que c’est lié à ma séparation : dès le mois de septembre, je serai totalement célibataire, seule, et je me demande si ce n’est pas lié à ça, au fait que plus personne ne sera si intimement témoin de tout ce que je vais entreprendre pour moi-même. Comme si j’avais besoin d’un œil extérieur qui prenne connaissance de mon activité pour la reconnaître, et ainsi valider son existence. Mon couple occupait une grande place dans ma vie sociale, et comme il disparaît je crois que je me rends compte aussi à quel point je suis seule – ou disons que l’équilibre que j’avais mis en place de ce côté ne fonctionne plus (heureusement, j’ai plein d’idées pour changer ce point).
Qu’en fait, finalement, tout compte fait, moi aussi je suis un animal social et que j’ai besoin du contact de mes semblables.
Qu’en fait, finalement, tout compte fait, moi aussi je suis un animal social et que j’ai besoin du contact de mes semblables.
C'est tout à fait juste à mon sens ; il y a notre dimension culturelle mais nous sommes des animaux sociaux et il n'y a rien de plus anti-naturel pour un animal social que d'être seul une grande partie du temps, seul dans son quotidien.
Notre monde marche un peu sur la tête, surtout dans les grandes villes où on ne s'intègre pas réellement (trop de monde, pas à taille humaine) : chacun a son chez-soi, on ne se réunit pas, on ne se parle pas, on ne se reconnaît pas, et beaucoup souffrent tout en étant dans un confort qu'on ne trouve pas dans des pays plus pauvres.
Nous sommes dans une période de vacances, sans doute qu'à la rentrée ce sentiment sera moins présent avec le fait que tu créeras des liens, que tu auras beaucoup de temps avec des gens qui seront toujours les mêmes, que tu apprendras à connaître. Cela fera une intégration, pour remplacer celle que tu avais dans ta famille.
Pour ma part, je suis intégrée dans mon foyer (famille construite) et dans le village où j'habite. Cela me fait deux ancrages, qui m'empêchent de dériver.