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soutenance de mémoire et poids

S
44 ans sur le chemin... 1248
Merci pour vos conseils; vous avez raison! Par contre, non, le refus de mon entrée en M2 n'est pas uniquement lié à mon poids.
Le refus qui est lié à  
mon poids et à mon apparence est le refus du professionnel pour un stage.
Dans cette profession que je vise, effectivement, obésité rime avec TCA et dépression, ce qui est mon cas.
Il n'a pas été méchant, il m'a juste dit que je devais prendre du temps pour moi, pour régler les conflits qui me poussent à être comme je suis actuellement.
C'est juste que ça m'a fait mal parce qu'il m'a renvoyé non pas sur des compétences professionnelles manquantes, mais bien sur ma personne, et qu'il a trouvé juste.

Merci pour vos conseils en tous cas! :D Je vais réflechir à tout ça.
41 ans Toulouse 817
Non Non Non
qu'il ai pas été méchant ou pas il t'a donné une très MAUVAISE raison pour te refuser le stage!

TCA et Dépression sont des maladies ! Pas des choix de "mauvaise hygiène de vie" comme le pensent certains. Si tu t'étais présentée avec n'importe quelle autre maladie ils n'auraient pas osés te refuser avec une raison si discriminatoire !!!

"quand on ne va pas bien, on peut pas soigner les autres"
Je ne suis pas du tout d'accord avec ca.

Les médecins ne sont jamais malades ? Tu crois qu'on demande un certificat médical avant de prendre les étudiants en médecine et autres professionnels de santé ?

En plus d'être malade, ce professionnel contribue à stigmatiser les gros. Il ne mérite qu'une chose, que tu portes plainte.
A
40 ans France 2875
Pourrais tu nous en dire plus sur la nature de ton stage (fonctions...) et de tes études ?

Si c'est bien ce que j'imagine, ce refus n'est - peut être - pas à prendre spécifiquement comme de la discrimination antigros pure et dure. Ne peut on pas y voir là une crainte concernant le lien avec le patient? tu dis que c'est un poste autour des TCA, j'imagine donc tout ce que cela implique.
Si on se met à la place de certains patients, pensez vous qu'il est possible qu'ils s'impliquent dans un travail avec une personne qui leur renvoie l'image qui leur pose problème justement? Après tout dépend de la structure et du type de prise en charge des patients : si c'est une prise en charge longue durée, une relation de confiance peut s'installer mais avec du temps, beaucoup de temps... si ce sont des prises en charges courtes, c'est bien plus difficile.

Pour (je pense) être exactement dans la même situation que toi (mêmes études et au même niveau), je suis intéressée par les TCA, mais j'ai pas osé postuler pour un stage auprès de cette population là. Pourquoi? Tout simplement parce que je me dis : "elles souffrent de problèmes relatifs au poids. Si elles me voient arriver avec mes 40 kg de trop, en obésité morbide donc, comment vont elles le prendre?" Je me vois mal, en effet, pouvoir venir en aide à une personne souffrant de TCA, alors que je ne suis moi même pas à l'aise avec mon poids. Alors, ok, je pourrais les comprendre peut être plus 'facilement' que quelqu'un qui n'a pas ces soucis là. Mais si je donne l'image de quelqu'un qui a des TCA (que ce soit le cas ou non, peut importe) comment ces patientes pourront elles me faire confiance? ben elles pourront pas... elles risquent de se dire : "ben si elle même n'a pas su dépasser ça, elle risque pas de pouvoir m'aider"...

J'espère ne froisser personne, et que mes propos sont clairs parce que c'est pas évident à exprimer...
S
44 ans sur le chemin... 1248
Angélic,

tu as tout fait raison; tu as bien cernée la situation.

seulement, je postulais pour un stage travaiallant avec des adolescents, et pas forcément dans un milieu recevant des personnes avec des TCA uniquement.

Je te MP pour dicuter avec toi de comment tu fais toi.

Merci à toutes en tous cas.
A
40 ans France 2875
Effectivement, dans ce cas c'est abusif... Parce qu'autant je peux comprendre et trouver son refus presque justifié s'il ne s'agit que de TCA, autant là, non... Il pourrait, par contre, accepter que tu fasses un stage et refuser ta présence lorsqu'il travaille avec des personnes souffrant de TCA. T'imagine, ça voudrait dire ne travailler nul part alors, parce que tu es susceptible de rencontrer cette pathologie quelque soit le lieu d'exercice ! Et faut bien que tu bosses quand même ;) A moins que cette structure auprès des ados reçoive essentiellement des TCA, bon.. on en revient à ce que je disais tout à l'heure. mais si y'a un cas, tous les 36 du mois, j'suis pas d'accord !

Si cette situation arrive alors que tu es en poste, tu peux voir avec la personne si elle veut être suivie par toi ou non, et si refus, tu peux la diriger vers quelqu'un d'autre. Si c'est toi qui ne te sens pas de travailler avec cette problématique, idem, tu l'expliques et rediriges la personne. C'est toi et le patient qui décidez ensemble.
56 ans Région nîmoise 1567
angelic a écrit:

Pour (je pense) être exactement dans la même situation que toi (mêmes études et au même niveau), je suis intéressée par les TCA, mais j'ai pas osé postuler pour un stage auprès de cette population là. Pourquoi? Tout simplement parce que je me dis : "elles souffrent de problèmes relatifs au poids. Si elles me voient arriver avec mes 40 kg de trop, en obésité morbide donc, comment vont elles le prendre?" Je me vois mal, en effet, pouvoir venir en aide à une personne souffrant de TCA, alors que je ne suis moi même pas à l'aise avec mon poids. Alors, ok, je pourrais les comprendre peut être plus 'facilement' que quelqu'un qui n'a pas ces soucis là. Mais si je donne l'image de quelqu'un qui a des TCA (que ce soit le cas ou non, peut importe) comment ces patientes pourront elles me faire confiance? ben elles pourront pas... elles risquent de se dire : "ben si elle même n'a pas su dépasser ça, elle risque pas de pouvoir m'aider"...


Ton opinion, bien qu'exprimée avec beaucoup de finesse, montre qu'il reste beaucoup de travail à faire autour du surpoids et de l'obésité. Quelqu'un qui a un problème avec une certaine image du corps doit aussi apprendre à vivre avec la réalité de ce corps. Il me semble que c'est se leurrer que de penser qu'on ne peut aider certaines personnes parce qu'on a eu un vécu similaire. Tes études sont là pour te permettre de tourner la page et de te situer à un autre niveau. Ton professionnalisme se verra justement à cela : dissocier ce qui relève de ton histoire perso et ton travail avec ton patient.
Ce qui me choque c'est que tu précises qu'avoir des TCA ou pas importe peu ; à mes yeux, c'est là que réside toute la différence ; avoir des TCA et ne pas supporter son corps sont 2 problèmes différents. Les TCA conduisent souvent au surpoids ou à l'obésité mais les personnes en surpoids ou obèses n'en ont pas forcément eu, les raisons de la prise de poids sont multiples, à régime et mode de vie équivalent, deux personnes peuvent finir avec 20 ou 30 kg d'écart, tu dois parfaitement le savoir.
Il est hyper-important de cesser d'associer TCA et obésité, sinon on ne changera jamais le regard de la société vis à vis de cette dernière ; tant que persistera l'idée "si elle est grosse c'est sa responsabilité (pour ne pas dire faute)", on n'est pas arrivé !
56 ans Région nîmoise 1567
Citation:
TCA et Dépression sont des maladies ! Pas des choix de "mauvaise hygiène de vie" comme le pensent certains. Si tu t'étais présentée avec n'importe quelle autre maladie ils n'auraient pas osés te refuser avec une raison si discriminatoire !!!


Les médecins ne sont jamais malades ? Tu crois qu'on demande un certificat médical avant de prendre les étudiants en médecine et autres professionnels de santé ?


;)
Je suis plutôt d'accord avec toi, la personne parfaitement équilibrée n'existe pas, ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de bons psychiatres ou psychologues qui aident correctement leurs patients.
Quant à la première partie de ta citation, j'y adhère entièrement. Il faut bien que les personnes grosses acceptent elle-mêmes les autres gros sinon je ne vois pas comment elles pourraient véritablement se sentir mieux.
56 ans Région nîmoise 1567
Citation:
Si cette situation arrive alors que tu es en poste, tu peux voir avec la personne si elle veut être suivie par toi ou non, et si refus, tu peux la diriger vers quelqu'un d'autre. Si c'est toi qui ne te sens pas de travailler avec cette problématique, idem, tu l'expliques et rediriges la personne. C'est toi et le patient qui décidez ensemble.


=D> =D> =D>

Absolument
A
40 ans France 2875
sandydidou a écrit:
angelic a écrit:

Pour (je pense) être exactement dans la même situation que toi (mêmes études et au même niveau), je suis intéressée par les TCA, mais j'ai pas osé postuler pour un stage auprès de cette population là. Pourquoi? Tout simplement parce que je me dis : "elles souffrent de problèmes relatifs au poids. Si elles me voient arriver avec mes 40 kg de trop, en obésité morbide donc, comment vont elles le prendre?" Je me vois mal, en effet, pouvoir venir en aide à une personne souffrant de TCA, alors que je ne suis moi même pas à l'aise avec mon poids. Alors, ok, je pourrais les comprendre peut être plus 'facilement' que quelqu'un qui n'a pas ces soucis là. Mais si je donne l'image de quelqu'un qui a des TCA (que ce soit le cas ou non, peut importe) comment ces patientes pourront elles me faire confiance? ben elles pourront pas... elles risquent de se dire : "ben si elle même n'a pas su dépasser ça, elle risque pas de pouvoir m'aider"...


Ton opinion, bien qu'exprimée avec beaucoup de finesse, montre qu'il reste beaucoup de travail à faire autour du surpoids et de l'obésité. Quelqu'un qui a un problème avec une certaine image du corps doit aussi apprendre à vivre avec la réalité de ce corps. Il me semble que c'est se leurrer que de penser qu'on ne peut aider certaines personnes parce qu'on a eu un vécu similaire. Tes études sont là pour te permettre de tourner la page et de te situer à un autre niveau. Ton professionnalisme se verra justement à cela : dissocier ce qui relève de ton histoire perso et ton travail avec ton patient.
Ce qui me choque c'est que tu précises qu'avoir des TCA ou pas importe peu ; à mes yeux, c'est là que réside toute la différence ; avoir des TCA et ne pas supporter son corps sont 2 problèmes différents. Les TCA conduisent souvent au surpoids ou à l'obésité mais les personnes en surpoids ou obèses n'en ont pas forcément eu, les raisons de la prise de poids sont multiples, à régime et mode de vie équivalent, deux personnes peuvent finir avec 20 ou 30 kg d'écart, tu dois parfaitement le savoir.
Il est hyper-important de cesser d'associer TCA et obésité, sinon on ne changera jamais le regard de la société vis à vis de cette dernière ; tant que persistera l'idée "si elle est grosse c'est sa responsabilité (pour ne pas dire faute)", on n'est pas arrivé !


Voilà exactement où étais la difficulté de faire passer mon idée.

Quand je dis "avoir des TCA ou non, peu importe", c'est dans le sens où pour la patiente en face de nous la différence n'a pas d'intérêt. Elle, elle en souffre, ça lui gache la vie. Elle ne se dira probablement pas "oui ma psy est grosse, mais bon, peut etre qu'elle le vit bien et que son probleme est autre que le mien, peut etre même d'ailleurs qu'elle n'a pas de problème !".
En ce qui me concerne, je n'associe pas du tout obésité à TCA systématiquement (vu que je suis obèse, mais que je ne souffre pas de TCA justement). Dans ma phrase qui t'a choqué, je voulais exprimer ceci :
si demain je suis psy, en poste en hopital et que je travaille avec des filles anorexiques par exemple. Je suis grosse. Que je souffre de TCA ou pas, elle en sait rien. La premiere chose qu'elle va voir, c'est mon poids. Si la graisse la dégoute, qu'en sera t il de moi avec mon obésité? Quelle image je lui renvoie?
Il y a de fortes chances, pour qu'elle ne m'accorde pas sa confiance. S'il est possible de lier une relation psy/patient sur du long terme on pourra certainement travailler ensemble. Mais si c'est un séjour à court terme, j'ai peur que mon poids ne soit un frein pour le travail que je pourrais entreprendre avec les patients.
Ce frein ne vient pas de moi, ou du psy, car, comme tu le dis si bien, il faut réussir à dissocier sa propre histoire de celle de son patient. Mais, si le psy peut le faire et le fait, le patient saura t il le faire d'emblée? Tout le problème est là, à mon sens.
Imaginons ce qu'une patiente peut se dire en me voyant arriver :
- "ouais ok, elle est grosse, elle doit avoir des TCA aussi. Si elle est grosse, et qu'elle le reste, c'est qu'elle n'arrive pas à régler ses problèmes. Elle ne pourra pas m'aider."
- "elle est grosse. Elle a l'air de bien le vivre. Elle comprendra jamais mes problèmes et pourquoi je vais mal."
C'est dans ces cas de figure (et uniquement ces deux cas là), avec une prise en charge de courte durée, qu'il peut y avoir des soucis, et que je pourrais entendre le refus de ce professionnel à refuser le stage à Sy_Naturelle.

Je ne minimise absolument pas l'importance des TCA, ni leurs conséquences. Comme je n'estime pas qu'obésité rime avec TCA. Justement, pour le savoir, j'aurais voulu pouvoir faire changer ces préjugés, modifier les mentalités, mais y'a du boulot !

Juste pour la petite histoire : lors d'un de mes stages, j'ai pris en charge une patiente victime de harcèlement sexuel et viol. Trouble comorbide : anorexie. Elle a eu beaucoup de mal à accepter de m'en parler. Elle en avait besoin, il fallait qu'on travaille ça également ensemble. Face à mon obésité elle a eu des difficultés importantes à s'autoriser à me parler sans gène et sans retenue. Il a fallu que je l'incite quand elle abordait le sujet rapidement, que je sois d'autant plus bienveillante à ces moments là, et qu'elle entende enfin que ça ne me touchait pas quand elle disait qu'être grosse était immonde. Elle était ultra précautionneuse dans ces termes par peur de me blesser. Il aura fallu 4 mois pour qu'elle se sente libre de ses propos à ce sujet là avec moi, et qu'on puisse avancer dans la thérapie. En toute honnêteté, je ne sais pas du tout ce qu'on aurait pu faire pour dépasser sa retenue si je la suivais dans le cadre d'une prise en charge de courte durée... Et là je ne parle que d'une patiente qui avait peur de me vexer, de me blesser. Pas d'une qui pensait que je serais incompétente face à sa problématique...
A
40 ans France 2875
sandydidou a écrit:
angelic a écrit:

Pour (je pense) être exactement dans la même situation que toi (mêmes études et au même niveau), je suis intéressée par les TCA, mais j'ai pas osé postuler pour un stage auprès de cette population là. Pourquoi? Tout simplement parce que je me dis : "elles souffrent de problèmes relatifs au poids. Si elles me voient arriver avec mes 40 kg de trop, en obésité morbide donc, comment vont elles le prendre?" Je me vois mal, en effet, pouvoir venir en aide à une personne souffrant de TCA, alors que je ne suis moi même pas à l'aise avec mon poids. Alors, ok, je pourrais les comprendre peut être plus 'facilement' que quelqu'un qui n'a pas ces soucis là. Mais si je donne l'image de quelqu'un qui a des TCA (que ce soit le cas ou non, peut importe) comment ces patientes pourront elles me faire confiance? ben elles pourront pas... elles risquent de se dire : "ben si elle même n'a pas su dépasser ça, elle risque pas de pouvoir m'aider"...


Ton opinion, bien qu'exprimée avec beaucoup de finesse, montre qu'il reste beaucoup de travail à faire autour du surpoids et de l'obésité. Quelqu'un qui a un problème avec une certaine image du corps doit aussi apprendre à vivre avec la réalité de ce corps. Il me semble que c'est se leurrer que de penser qu'on ne peut aider certaines personnes parce qu'on a eu un vécu similaire. Tes études sont là pour te permettre de tourner la page et de te situer à un autre niveau. Ton professionnalisme se verra justement à cela : dissocier ce qui relève de ton histoire perso et ton travail avec ton patient.
Ce qui me choque c'est que tu précises qu'avoir des TCA ou pas importe peu ; à mes yeux, c'est là que réside toute la différence ; avoir des TCA et ne pas supporter son corps sont 2 problèmes différents. Les TCA conduisent souvent au surpoids ou à l'obésité mais les personnes en surpoids ou obèses n'en ont pas forcément eu, les raisons de la prise de poids sont multiples, à régime et mode de vie équivalent, deux personnes peuvent finir avec 20 ou 30 kg d'écart, tu dois parfaitement le savoir.
Il est hyper-important de cesser d'associer TCA et obésité, sinon on ne changera jamais le regard de la société vis à vis de cette dernière ; tant que persistera l'idée "si elle est grosse c'est sa responsabilité (pour ne pas dire faute)", on n'est pas arrivé !


Simplement pour revenir sur ce point là, je suis entièrement d'accord avec toi.
Sur le reste de ton intervention également, j'espère que tu l'auras compris ! ;)
S
44 ans sur le chemin... 1248
Vous avez toutes raison. Je rejoins vos avis.

Je tiens encore à préciser que ce stage se serait déroulé en lien avec des adolescents, et ne dépendait en rien d'une clinique concernant les problèmes de poids. C'était un lieu d'accueil pour ados.

effectivement, l'image de soi, l'identification aux adultes, l'image du corps sont des questions trés importantes et remaniées systématqiuement avec des ados.

est-ce que ça veut dire que, parce que je suis (une jolie tout de même!) obèse, je dois éviter ce genre de terrain?

pour rentrer en M2, certaines facs demandent comme conditions de séléction d'avoir aussi une promesse de stage.
Mais c'est le serpent qui se mord la queue, parce que les professionels sur le terrain savent pertinement qu'eêtre pris en M2 est trés difficle.
Ils préferent donc attendre le feu vert des facs pour nous prendre en stage.

Dois-je rajouter en + la condition de mon physique?

parce que même si je suis dans un mouvement de me réconcilier avec la nourriture et que j'y travaille depuis longtemps, ce n'est pas ça qui va me faire perdre mes 40 kg de trop, et ce dans un temps suffisant pour que je puisse encore travailler dans ma branche avant de mourir de vieillesse!
A
40 ans France 2875
la question des admissions en M2 et des stages c'est un vaste débat... qui s'éloigne de ton interrogation d'origine. Mais on pourrait en parler pendant longtemps !

Pour te répondre, je ne pense absolument pas que tu dois éviter le terrain avec les ados. Absolument pas. Je ne vois aucune "bonne" raison à cela. Autant comme je le disais, je pouvais comprendre les réticences face aux TCA, autant pour tout le reste non, du tout.

Si tu veux bosser avec des ados, postule encore et encore... honnetement, je ne vois pas en quoi le physique pourrait être un obstacle. Parce que si on va par là, ben ce serait un obstacle à n'importe quel poste, quelque soit la profession, et même si y'a des cons partout, faut pas déconner, on n'en est pas là hein, ça voudrait dire que parce qu'on est gros on n'a aucune compétence et on ne peut pas travailler? non non ;) Les stages et les candidatures pour M2 sont ultra sélectifs, et franchement, avant notre poids il y a une tonne de critères qui entrent en ligne de compte...

HS : j'ai lu ton second MP, je prendrais le temps de te répondre correctement un peu plus tard
56 ans Région nîmoise 1567
8)

Messages 100% reçus angélic

Tu as seulement soulevé de nombreuses interrogations qu'il serait intéressant de développer mais qui sortent du cadre de ce forum ;)

Cependant, je demeure "ulcérée" par l'injustice de ce qu'a vécu Sy_naturelle et me demandais si elle avait des moyens d'action. Courage Sy
S
44 ans sur le chemin... 1248
je suis désolée, je reviens pour vous tenir au courant de la suite de cette histoire. Ceux que ça énerve passerons; merci ;)

j'ai eu ma prof qui m'a suivi ces trois dernières années. Elle m'a confirmé que mon poids avait joué en ma défaveur, que cela avait fait baissé ma note en comparaison de mon écrit qui était trés bon, selon elle.

Donc cet aspect de surpoids a déjà joué en ma défaveur avant cette rencontre pour un stage. Ma prof m'a aussi prévenu que ça jouerait négativement au cas ou je passe les écrits, parce qu'a l'oral ils verront mon corps et que c'est un corps "ostentatoire" pour la profession à laquelle je me destine. :cry:

Elle m'a même conseillé de mettre un anneau...
suis je dans la contrainte de faire cette opération pour avoir ce boulot?
je ne me sens pas psychologiquement prête...
41 ans Toulouse 817
Sy_naturelle a écrit:

Elle m'a même conseillé de mettre un anneau...
suis je dans la contrainte de faire cette opération pour avoir ce boulot?


:shocked!:

C'est grave quand même là... tu vas pas travailler pour faire démonstratrice de produits minceurs faut pas déconner t'as pas besoin d'être mince pour exercer ton métier !
Je te conseil vraiment de te renseigner au près de tout organisme de lutte contre les discrimination et de réunir des preuves. Allez jusqu'à proposer un anneau c'est vraiment atteindre des sommets de bêtises !
B I U