Les psychologues du service nutrition de la Pitié salpét.

Ce que tu rapportes est effectivement très décevant.
Ne t'attarde pas trop sur cette professionnelle, d'après ce que tu en dis, ça ne mérite pas d'être investi et pourrait plus te desservir à t'y arrêter trop qu'autre chose.

Après, ce n'est pas si d'autres ont ou n'ont pas ce blocage qui compte, c'est ce qui fait qu'il t'anime et si tu en souffres ou non (parce qu'après tout, je pourrais avoir un blocage pour manger des insectes vivants que je m'en ficherai un peu beaucoup, et tu aurais tout à fait le droit de ne pas vouloir comprendre et désamorcer ton blocage - le plus délicat étant qu'on est rarement totalement unifié dans ce genre de choses).

Mais cela, tu devrais probablement le traiter avec un autre psychologue.

Bonjour,

Enfin eu le rdv avec la diet et lui ai raconté le rdv avec la psy. Elle pense que la psy devait être fatiguée avant ses congés et un peu plus violente dans ses propos pour me faire réagir et également parce qu'elle-même s'est peut-être sentie désemparée devant mon paradoxe, ne sachant pas quoi me proposer...

Elle va lui envoyer un mail pour lui dire que ses propos m'ont heurter et va demander à une autre psy de l'assoc, plus douce, de me suivre.

J'en ai assez de tous ces gens, psy ou amis ou famille, qui sous prétexte de te faire réagir te secoue !!! J'ai pas envie d'être secouée, j'ai envie d'être aidée, épaulée. Me secouer c'est le meilleur moyen de me faire fuir, j'ai déjà perdue plusieurs amies à cause de ça, et cela nous a valu de nombreuses disputes avec chéri au début avant qu'il comprenne.

Bref le principal c'est que je peux continuer à aller à l'assoc. Pour la diet et la RA, je crois que mon diabète complique vraiment tout, car elle me répète qu'à cause de mon traitement et des risques d'hypo je dois manger à chaque repas chacun des groupes d'aliments. D'un autre coté quand je lui parle de mon souhait d'arrêter de manger pour de mauvaises raisons, elle me répond qu'on peut effectivement travailler cela ensemble afin que la nourriture retrouve pour moi ses fonctions premières à savoir se nourrir et se maintenir en bonne santé.

Sinon j'ai eu une bonne nouvelle de ma diabéto de l'hopital : elle me donne son feu vert pour une grossesse et pense qu'il ne serait pas efficace de me demander de perdre du poids à court terme. Maintenant reste plus qu'à convaincre la gynéco de me prendre en charge et de m'aider, au moins de me faire faire les exams nécessaires.

Plus de rdv avant septembre mais je vais envoyer un mail à la gynéco qui apparemment est là en aout.

Mathilde76 a écrit:

Es tu dans le service Basdevant ?
Je suis suivi dans ce service, si je peux te conseiller, si il ya des intervenant ou medecin qui te conviennent pas tu peux voir avec eux pour voir certaine specialité en ville.

Quand ils m'ont donné le numero du spy pour prendre rdv, cette derniere ma demandé si c'etait pour la pause d'un anneaux quand je lui ai expliqué mon probleme, elle ma repondu qu'elle comprennait ma depression qu'a ma place elle serait dans le mm etat mais qu'elle s'occupait essentiellement des personnes qui sont dans le projet d'un operation. j'en ai fait par au medecin qui m'a conseillé un psy de ville

Je crois qu'on n'a pas le droit de donner le nom des médecins sur le forum, mais j'ai effectivement commencé par être suivie dans le service nutrition que tu cites. La psychologue que j'y ai rencontré m'a orientée vers une association qui s'occupe des personnes souffrant de tca et c'est d'une des psy de cette assoc dont je parle, elle n'a donc rien à voir avec l'hôpital.

Mathilde76 a écrit:

C'est le service qui porte ce nom, chaque service de cette hopital porte le nom d'un professeur qui ne consulte pas mais supervise le service. quand tu vas en nutrition le panneaux indique le service sous le nom du professeur

Ma prise de poids etant du a des probleme hormonaux il m'ont dirigé vers un psy sans specialité particuliere

Il n'y a qu'un seul service nutrition à la Pitié Salpétrière donc inutile de donner le nom du professeur, le nom du service suffit ;)

Effectivement on m'a fait la même réponse : les psy du service nutrition ne suivent que les personnes qui souhaitent se faire opérer car elle n'ont pas assez de temps et ne sont pas assez nombreuses pour suivre tout le monde. Moi mon problème ce sont des TCA donc elle m'a orientée vers une structure en ville qui gérait ces problèmes mais si pour toi le problème est une dépression elle ne devait pas avoir de psy à te proposer et à laisser le médecin faire.

J'espère que ce psy te convient et qu'il réussira à t'aider.

Je suis perdue !!

A l'assoc la diététicienne, membre du gros, m'a dit qu'avec mon diabète la RA c'était plus compliqué parce que je ne pouvais pas me permettre d'écouter totalement ma faim, dans le sens où j'ai des médoc à prendre et où je risque de faire des hypo. Donc en gros faut que j'écoute ma faim mais que je mange aux heures de repas :shock: je comprends pas trop comment faire là !!

La semaine dernière j'ai eu une gastro, du coup j'ai rien mangé. Je me suis dit que j'allais profité de cette fichue maladie et essayer d'écouter ma faim.

3 points :
- j'adapte toute seule la prise de mes cachets en fonction de ce que je mange et de mes glycémies. Je sais pas si c'est bien, mais bon...
- là je n'ai rien mangé depuis hier midi et j'ai pas faim !! C'est normal ?
- avant-hier soir je suis allée faire qq courses, j'ai craqué sur une brioche et en rentrant j'en ai mangé la moitié. Comme ça... Pour rien... Sans faim, j'en avais envie...


PS : un modérateur pourrait-il changer le titre de mon sujet ? Et mettre par exemple : mon parcours RA : de la Pitié salpet à la RA.Merci

Mathilde76 a écrit:

De ce que j'ai lu ici, toutes les personnes qui se sont lancées dans la ra ont eu des horaires de repas un peu déboussolés seulement les premiers temps, rapidement on se recale sur les horaires sociaux... mais en restant super attentif aux quantités (et bien sûr à nos envies).
Depuis que je suis en ra, je n'ai jamais fait gros déj + gros dîner ou déj léger + dîner léger... chaque repas se compense dans le suivant.
Je suis assez optimiste sur le fait de faire coller ra et horaires des repas. Mais c'est clair que c'est d'autant plus facile qu'on est routinier...

PS: j'ai signalé ton message pour le changement de titre ;)

Merci pour ton signalement :mrgreen:

Mais n'est-ce un passage obligé pour se rendre compte de notre "métabolisme" ? Commencer par sauter des repas pour se rendre compte des sensations, des effets de la nourriture... et finalement se rendre compte qu'en adaptant les quantités on revient à des horaires conventionnels ?

Mathilde76 a écrit:

Si, mais ça ne dure pas forcément longtemps.
Le problème avec le diabète, c'est que je ne sais pas du tout quelle marge de manœuvre tu as. Risques-tu un malaise si tu attends trop pour manger?

Si je n'ai pas assez de sucre dans le sang, je fais une hypo, moment pas agréable avec sueurs froides, sensation d'être molle... Dans ce cas faut que je me resucre, même si j'ai pas faim je dois manger du sucré, l'idéal étant un peu de sucre lent et rapide, style du pain et de la confiture, mais ça peut aussi être 2 morceaux de sucre ou un verre de jus de fruit.

En théorie une hypo peut aller jusqu'au comas mais, je touche du bois, ça m'est jamais arrivé.

Mon problème c'est que glycémie et faim ne sont pas liées, pour moi en tout cas : quand j'ai faim, je suis en hyper et quand je suis en hypo j'ai pas faim...

Pour le moment j'essaie , je teste : je prend ma glycémie et en fonction de si j'ai faim et du résultat, je vois si je mange ou pas, si je prend mes médoc ou pas.

Je pense que c'est une étape par laquelle je dois passer de toute façon. Je ne vois pas comment faire autrement de toute manière. Comment je pourrais apprendre à respecter ma faim et ma satiété si je mange à horaires fixe même si j'ai pas faim ?

Mathilde76 a écrit:

En mangeant juste un peu à l'heure des repas? davantage seulement si la faim est là?

J'ai l'impression que ce sera plus facile de ne pas manger du tout que de manger un peu. Manger un peu ça me fait penser "régime" immédiatement et j'ai peur du coup de manger "en réaction" .

Mathilde76 a écrit:

En même temps, manger peu si la faim est petite, ce n'est pas régime. Il ne s'agit pas de se restreindre mais de jouer sur les quantités et voir comment le corps réagit. Si, après, tu constates que tu as encore faim, tu reprends un peu. Le tout c'est de ne pas manger "par prévision", sans faim mais au cas où la faim viendrait.