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Comme une poule devant un scalpel

49 ans Paris 9874
leyleydu95 a écrit:
Je voulais parler plus particulièrement de la reprise de poids avec la sleeve et vous engager à écouter la conférence du GROS de décembre 2014 (dispo  
sur youtube) qui traitait de la chirugie bariatrique justement.


Oui, j'étais dans la salle, très intéressant! ;)
50 ans ici 223
poupoule a écrit:
leyleydu95 a écrit:
Je voulais parler plus particulièrement de la reprise de poids avec la sleeve et vous engager à écouter la conférence du GROS de décembre 2014 (dispo sur youtube) qui traitait de la chirugie bariatrique justement.


Oui, j'étais dans la salle, très intéressant! ;)


Ah oui?J'ai trouvé le chirurgien (je ne me souviens plus de son nom) qui avait créé un forum et un challenge sport pour ses sleevés hyper positif ! Du bonheur en barre un homme comme celui là!
49 ans Paris 9874
leyleydu95 a écrit:
poupoule a écrit:
leyleydu95 a écrit:
Je voulais parler plus particulièrement de la reprise de poids avec la sleeve et vous engager à écouter la conférence du GROS de décembre 2014 (dispo sur youtube) qui traitait de la chirugie bariatrique justement.


Oui, j'étais dans la salle, très intéressant! ;)


Ah oui?J'ai trouvé le chirurgien (je ne me souviens plus de son nom) qui avait créé un forum et un challenge sport pour ses sleevés hyper positif ! Du bonheur en barre un homme comme celui là!


Oui, le type de Limoges (ou Clermont?).
Son site: www.obesite-87.com
Ceci dit, ça faisait limite gourou: j'accompagne mes patients dans toutes les étapes, on cause sexualité, on fait des loisirs ensemble, etc. Et partisan de la restriction cognitive mais rebaptisée.

Du coup, je relis mes notes du colloque et trouve 2-3 trucs intéressants:

- la lune de miel (période de perte et d'euphorie) dure 6 mois à un an (max 2 ans) [pour moi c'était 3 à 6 mois, mais euphorie très légère]
- ensuite il faut gérer le passage de maigrir à "avoir maigri" (on redevient "banal")
- reprise en moyenne de 10 kg ou de 10% du poids perdu (NB: c'est pourtant pas pareil!)
- on se sent plus grosse car "on se voit plus"
- sédentarité plus restriction = le cocktail de l'obésité
- Z: 2 composantes des TCA = la restriction (contrôle) et l'émotion
- Toujours Z: toute tentative de contrôle injecte de la perte de contrôle (phrase qui mérité d'être gravée: la perte de contrôle ne vient pas sans cause ou sans origine, c'est toujours parce qu'il y a eu volonté de contrôle avant!)
- Toujours Z: le contrôle transforme les EME (qui sont NORMALES) en compulsions (qui sont pathologiques)
- Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le contrôle revient toujours
- Seule solution: arrêter de se contrôler pour écouter nos sensations alimentaires... très long travail de reconnexion au corps.

;)
50 ans ici 223
poupoule a écrit:



Oui, le type de Limoges (ou Clermont?).
Son site: www.obesite-87.com
Ceci dit, ça faisait limite gourou: j'accompagne mes patients dans toutes les étapes, on cause sexualité, on fait des loisirs ensemble, etc. Et partisan de la restriction cognitive mais rebaptisée.


Gourou ? je ne l'ai pas ressenti comme cela mais tu étais dans cette salle donc ta perception est sans doute plus juste que la mienne
.
Concernant la restriction cognitive avec une sleeve, il me semble qu'il y a plusieurs chapelles;je m'explique :
- ma sœur est sleevée depuis 2 mois et elle a "le droit" de manger les aliments qu'elle veut ,quand elle veut et comme elle peut.
- ma tante est sleevée depuis décembre 2014 et a perdu 20% de son poids à ce jour mais elle doit suivre un régime très strict.
Serait-ce la différence d'âge entre elles deux qui pourrait justifier cette différence de procédure ? Le chirurgien de ma tante l'a opérée à 59 ans car il lui a dit ne plus pratiquer ce type d'intervention après 60 ans.

Tout ça pour dire que la restriction cognitive sur la sleeve semble être partagée par au moins deux chirurgiens en France mais qu'il y a surement d'autres points ou les avis différent entre les praticiens.
49 ans Paris 9874
leyleydu95 a écrit:
Concernant la restriction cognitive avec une sleeve, il me semble qu'il y a plusieurs chapelles;je m'explique :
- ma sœur est sleevée depuis 2 mois et elle a "le droit" de manger les aliments qu'elle veut ,quand elle veut et comme elle peut.
- ma tante est sleevée depuis décembre 2014 et a perdu 20% de son poids à ce jour mais elle doit suivre un régime très strict.
Serait-ce la différence d'âge entre elles deux qui pourrait justifier cette différence de procédure ? Le chirurgien de ma tante l'a opérée à 59 ans car il lui a dit ne plus pratiquer ce type d'intervention après 60 ans.


Manger ce qu'elle veut quand elle veut? étonnant! je ne pensais pas qu'on disait ça en hosto... ils le justifient comment?
50 ans ici 223
poupoule a écrit:
leyleydu95 a écrit:
Concernant la restriction cognitive avec une sleeve, il me semble qu'il y a plusieurs chapelles;je m'explique :
- ma sœur est sleevée depuis 2 mois et elle a "le droit" de manger les aliments qu'elle veut ,quand elle veut et comme elle peut.
- ma tante est sleevée depuis décembre 2014 et a perdu 20% de son poids à ce jour mais elle doit suivre un régime très strict.
Serait-ce la différence d'âge entre elles deux qui pourrait justifier cette différence de procédure ? Le chirurgien de ma tante l'a opérée à 59 ans car il lui a dit ne plus pratiquer ce type d'intervention après 60 ans.


Manger ce qu'elle veut quand elle veut? étonnant! je ne pensais pas qu'on disait ça en hosto... ils le justifient comment?


Ecoute, c'est ce qu'elle m'a dit; il n'y a pas d'aliment tabou;c'est elle qui juge si ça passe ou pas.
Il n'y a que sur les boissons alcoolisées et les sodas ou je crois qu'il y avait un bémol

Je l'ai vue au resto il y a un mois : elle a mangé de la viande, du poisson, de la pizza, des crudités en toute petite quantité bien sur et elle a gouté à mon assiette de desserts (une cuillère de chaque).
Quand elle sentait que ça ne passait pas bien, elle le mettait dans l'assiette de son mari.
104 ans Sur une comète 1981
Merci de venir témoigner, tes retours sont toujours intéressants ! :)
49 ans Paris 9874
RythmIsADancer a écrit:
Merci de venir témoigner, tes retours sont toujours intéressants ! :)


Merci! :D

Et puis je pensais à un truc: faudrait que qqn étudie les liens entre chir et métabolisme... si la chir diminue les apports comme un régime, pas impossible qu'il y ait un effet de diminution du métabolisme.
Je pense à ça car je suis étonnée parfois du "peu" qui peut nous permettre de tenir une journée (sans forcément avoir le sentiment de jeûner) par rapport à nos représentations en termes de quantités de nourriture.
Quand je prends un déj au boulot (ex: salade composée 250g + un gros cookie), je ne peux pas tenir jusqu'au dîner (énervement et tête qui tourne)... alors je prends par exemple 40g d'abricots secs et suis sidérée comme ça relance la machine pour un bon moment!
J'ai l'impression d'être une auto qui fait du 2 litres/100 :lol:
S
53 ans suisse 993
J'ai aussi ce problème des quantités mini et de la faim impérieuse parfois. Je vis avec un mec régulé depuis toujours qui mange ce qu'il veut comme il veut et un fils qui a grandit de 10 cm en trois mois et mange quasi 5 repas par jour.

Alors moi avec me demi cuisse de poulet et mon mini morceau de fromage, je sais que je n'aurai pas faim pour la tarte aux pommes mais que demain ils auront tout boulotté.

Il y a en jeu tellement de choses, le métabolisme, la prise de traitements, les hormones etc.....je suis dans une période ou selon ce que je mange j'ai d'énormes coups de pompes 1 heure après le repas et ensuite des bonnes hypoglycémie (je travaille dans les soins de je peux me faire des glycémies et des prises de tensions à l'oeil).

Et ca c'est la mauvaise nouvelle c'est que même super régulée et sans manger ses émotions force est de constater que certains aliments ont des effets différents. Une calorie est une calorie fondamentalement mais quand le pancréas commence à faiblir (et ca peut s'installer sur des années) alors ma foi je me retrouve à devoir écouter certaines recommandations. Elles ne vont pas dans le sens de la RA. Genre je sais que pour ma part si je veux passer mon après midi sans m'crouler de fatigue ni avoir trop faim je vais faire demi cookie et un peu de quinoa dans ma salade et un truc protéiné.

Ca ne m'enchante pas j'aimerai vraiment suivre absolument mes envies et des sensations alimentaires mais mon corps selon ce que je mange a des sensations qui peuvent être impressionnantes. Alors j'en tiens compte.

C'est pour cela que je comprends aussi les personnes qui suivent scrupuleusement certaines prescriptions en post op car selon son parcours, l'état de santé etc...je comprends que l'on aie envie de tout faire pour perdre un max de poids. Quite à prendre le risque d'en reprendre pas mal.

Finalement les personnes qui ont fait des années de yoyo se retrouvent pénalisées de leur bonne volonté;) je suis heureuse de savoir que des théories RA et ouvrages accessibles existent pour toutes les plus jeunes qui j'espèrent n'en passeront pas par des années de perte/reprises à se déglinguer la métabolisme.

Et sur ce je retourne vérifier la cuisson de ma tarte aux pommes.
49 ans Paris 9874
sirelle a écrit:
Ca ne m'enchante pas j'aimerai vraiment suivre absolument mes envies et des sensations alimentaires


Pour moi ce que tu décris rentre dans "suivre ses sensations". Au goûter, entre du choc et du pain, je vais quasi toujours préférer le pain, mais ce n'est pas seulement une question de pur goût, c'est aussi que je sais que le choc ne va pas me rassasier longtemps et que je risque même d'avoir encore plus faim une heure après. Comme mon corps connaît les conséquences énergétiques sur lui des aliments, il me donne plus envie du pain, je crois. On va vers ce qui nous réussit, mais pas seulement au palais.
M
47 ans Ici et là... 2051
Félicitations Poupoule et bons anniversaires !!

Je m'incruste, en espérant ne pas trop déranger, parce que les 2 derniers posts m'interpellent beaucoup. Diabétique, je voudrais faire une RA, mais je ne me sens pas capable de le faire seule. La diet du gros que j'ai vu, me dit que vu la maladie, je ne peux pas faire une RA "comme les autres" car je DOIS manger des féculents à chaque repas. Je ne peux donc pas écouter complètement ce que dis mon corps.

Pour le moment d'ailleurs je ne peux pas l'écouter du tout car il me dit l'inverse de ce que je dois faire : genre je n'ai pas faim du tout et envie de rien alors que je suis en hypo et que je dois donc impérativement manger du sucré ou au contraire je meurs de faim mais je suis en hyper donc faut pas que je mange trop sucré. :roll:

Poupoule, ton corps il est trop intelligent !! Le mien par contre il est complètement idiot et je désespère de lui apprendre qqch un jour.
49 ans Paris 9874
Mathilde76 a écrit:
Pour le moment d'ailleurs je ne peux pas l'écouter du tout car il me dit l'inverse de ce que je dois faire : genre je n'ai pas faim du tout et envie de rien alors que je suis en hypo et que je dois donc impérativement manger du sucré ou au contraire je meurs de faim mais je suis en hyper donc faut pas que je mange trop sucré. :roll:

Poupoule, ton corps il est trop intelligent !! Le mien par contre il est complètement idiot et je désespère de lui apprendre qqch un jour.


Coucou Mathilde!

Sans être diabétique, j'ai déjà comme tout le monde connu ce moment où, tu attends trop longtemps pour manger, la faim s'éteint et parfois même on a l'impression d'une nausée, en tout cas plus du tout envie de manger (alors qu'on en a besoin). Tu ne trouves pas que cette "non faim" est différente, à la regarder de près, de la vraie "non faim" (genre quand tu viens de finir de manger)?
Et, si à ce moment-là je pose (en me forcant un peu) un gramme de bouffe sur le bout de la langue, la nausée se transforme quasi instantanément en appétit. Au contraire, quand c'est une "vraie non faim", tu as envie de recracher le truc, ça ne fait qu'augmenter la non faim.
Est-ce comparable à des trucs qu'on ressent quand on est diabétique?
M
47 ans Ici et là... 2051
Je n'y ai jamais vraiment réfléchi parce qu'en fait quand je suis en hypo, faim ou pas faim, il faut que je mange. Souvent je n'ai pas faim à ce moment là, mais je me sens tellement mal, sueurs froides, vertiges, molesse... que je mange sans me poser trop de questions. C'est pas pareil que la sensation que tu décris, où la faim est comme qui dirait "cachée" à cause d'une attente trop longue.

En gros mon problème c'est que je ne peux pas écouter ce que mon corps demande parce que j'ai l'impression que mon corps et mon diabète ne sont pas en phase. Et si je rajoute mon cerveau et mes émotions par la dessus, alors là c'est la cata !!
49 ans Paris 9874
Mathilde76 a écrit:
Je n'y ai jamais vraiment réfléchi parce qu'en fait quand je suis en hypo, faim ou pas faim, il faut que je mange. Souvent je n'ai pas faim à ce moment là, mais je me sens tellement mal, sueurs froides, vertiges, molesse... que je mange sans me poser trop de questions.


Et à ce moment précis le malaise disparaît de suite?
Que te dit ton corps: oh oui c'est cela qu'il me fallait?
Le palais répond-il avec plaisir tout de suite à ce que tu lui proposes?
M
47 ans Ici et là... 2051
Le malaise intense disparait dans le quart d'heure qui suit, mais je peux rester un peu molassonne pendant quelques heures si l'hypo était très grande.

Le palais ne prend pas forcément de plaisir car tu ne prends pas des trucs très élaboré dans ces moments là, il faut juste que ce soit sucré. Dans les périodes de finances à sec ça peut juste être 2 morceaux de sucre :roll: y'a aucun plaisir la dedans !! Alors bien sûr l'autre coté de la médaille c'est que ça me permet de manger des trucs que j'évite en tant normal : jus de fruit, nutella. Mais au final je n'y prends pas tant de plaisir que ça.

Vu que le malaise intense cesse, je suppose que c'est ce que mon corps voulait
B I U


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