Je n'étais pas intervenue sur ce fil mais j'ai tout suivi. Tout d'abord, je trouve cette histoire très triste, et j'ai beaucoup de peine pour toi Mathilde.
Le 1er élément qui m'interpelle, c'est de me dire que vous êtes ensemble depuis 3 ans et que vous avez déjà suivi une thérapie de couple.
Je connais peu de personnes étant passées par là, et toutes évidemment n'en font pas état, mais dans mon esprit, je me dis que c'est plutôt pour des couples qui ont un plus long vécu. Pour passer des caps difficiles.
Que à ce stade quasi embryonnaire d'une relation, pour moi, ça passe ou casse direct. Mais je me trompe sans doute. Je ne veux évidemment pas généraliser.
Concernant môssieur, qu'il procrastine me semble évident. Il bloque sur des trucs du quotidien. Bref, des T. Thevenoux finalement y'en a plein. :roll:
Sauf que le tien, il ajoute le mensonge à sa non action. Et quand on commence à s'empêtrer dedans, ça pue.
Après, concernant le fric, je me demande un truc. J'en parle puisque tu as toi même dis que son défunt père était toubib (chir) et sa mère chef d'entreprise.
Sans préjugé aucun, je me dis qu'il y a peut-être possibilité qu'il soit aidé par sa famille. Y compris en "contraignant" juridiquement la famille.
J'y pense car vous n'êtes pas mariés ni pacsé (?). Si mes souvenirs de droits sont bons, il y a un devoir d'aide entre ascendants/descendant et inversement (pension alimentaire).
D'ailleurs tu parles de RSA et quand on fait une demande, il y a même une sal*perie de petite case bien humiliante à cocher ou pas et qui dit :
« Vous êtes célibataire et vivez seul(e) sans enfant, le président du conseil général peut, dans certaines situations exceptionnelles, vous demander, sur le fondement des articles 203 et 371-2 du code civil (obligation d’entretien des parents vis-à-vis de leurs enfants) de faire valoir vos droits à pension alimentaire vis-à-vis de vos parents. Si tel était le cas, vous pourrez demander à être
dispensé de ces démarches.
Si le président du conseil général vous demande de faire valoir ce droit et que vous souhaitez en être dispensé(e), précisez le motif ».
Petite case qui pour le coup pourrait être utilisé à bon escient... au moins pour que sa famille t'aide tout simplement à faire face à SES problèmes.
Sinon, ben, comme d'autres ici, je te déconseille fortement le bébé là-maintenant, et surtout avec lui.
Je ne doute pas que tu l'aimes. Et que ce soit dur de le quitter vu l'emprise quasi sectaire qu'il réussi à avoir sur toi.
Mais bon, le quitter me semble ta meilleure option. Ca sera dur. Mais pas plus que de ramer à contre courant par en pleine tempête.
Beaucoup de courage à toi.