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contrer le laisser aller

34 ans Paris 3680
oui
mais bon disons qu'en ce moment c'est un passage a vide dû au boulut qui s'est rajouté à plein de trucs quej'ai vécu et/ou laissé trainer.
Quand je commencerai à voir  
la lumière au bout de la nuit ca ira un peu mieux déjà
34 ans Paris 3680
Je continue d'arrêter les anxio.
Mon médecin se demande si c'est une bonne idée que j'arrête car je semble pas super bien avec des vagues de bien-moins bien-pas bien-etc importantes.

Ceci n'apporte rien au débat, j'avais juste besoin de le dire.
Je veux retrouver une vie "comme avant" c'est à dire sans les anxio.

J'ai pris quelques réflexions qui m'ont blessée un peu sur mon caractère notamment au travail et j'essaie vraiment de compartimenter.

Ce week-end pour la première fois depuis un moment j'ai remis une tenue où je me sentais "jolie" et je me suis maquillée. Mais une part de moi se disait "mais pourquoi tu fais ça?" et résultat : aujourd'hui au bureau je porte une tenue sans charme aucune et sans une once de "tiens ça me va bien ça". Je suis incorrigible.

Bref désolée de me plaindre, mais ça fait du bien d'extérioriser tout ça...
1574
Puisque ton boulot te pèse à ce point c'est quand tu y vas ( aussi) que tu devrais te faire jolie...
Et quand dans la journée tu vis quelque chose qui t'ennuie, te chagrine, te stresse, t'énerve..tu jettes un œil dans un miroir une vitre le reflet de ton café et tu te dis " ouais mais je suis jolie et je vous emm****"

:D
34 ans Paris 3680
ton commentaire m'a fait sourire.
J'avais adopté ça durant un stage il y a qq années, car je bossais avec une directrice (géniale) et son assistante (une sorcière pour qui j'étais la bave de crapaud sur ses souliers) et j'avais décrété qu'au delà du fait que je me donnais à fond dns mon boulot (faut dire avec une telle directrice j'avais très envie de me donner à fond !) j'allais au boulot toute belle dans le but (puéril) d'être jolie et "mieux" que mme l'assistante, qu'elle puisse pas me reprocher ma présentation en plus de mon boulot

Mais actuellement j'ai pas la force de me lever plus tôt pour me faire "belle"... raaaah qu'est ce qui cloche chez moi?
39 ans 886
Tu sais pour la réflexion qu'on t'a faite sur ton caractère au travail, j'ai l'impression que dans une bonne partie des travails le caractère qu'on te demande d'avoir c'est être une carpette sans personnalité... Du coup, au final si on te reproche ton caractère tu peux quasiment le prendre comme un compliment ;)
37 ans 1547
En vous lisant ça me fait écho à une question que je me suis pas mal posée. Je me demandais pourquoi on associe le fait de s'apprêter simplement, sans recherche esthétique particulière, à l'idée plutôt connotée négativement à "se laisser aller". Ce n'est pas forcément ce qui est dit texto mais c'est que ça m'évoque ici. Je me demande si ça joue avec le milieu social ou le milieu de vie (urbain/rural), ou le milieu pro, etc. Bref.

En tout cas Kuro, j'ai eu une période où je me suis posée les mêmes questions que toi "mais pourquoi fais-tu cela?" sur certaines choses que d'autres auraient plutôt valoriser dans le sens de "prendre soin de soi", et j'ai eu une période marquée par une certaine tristesse par rapport à ce qui avait trait à mon image, mais en fait, ça s'est soldé par quelque chose de vraiment plus doux pour moi, dans le "laisser aller" au sens de "lâcher prise" plutôt libérateur (et non dans une forme de négligence).

Il ne s'agit peut être pas des mêmes enjeux pour toi, mais je te souhaite de vivre cette douceur d'être soi et un ancrage confiant. Ce que tu dégages ici inspire de l'estime à d'autres (même si je ne peux parler que pour moi), sache le. Peut-être pourras-tu aussi le ressentir bientôt ! ;)
34 ans Paris 3680
Merci une fois de plus pour vos interventions.

Papille ton message est vraiment gentil et merci :kiss:

Je ne sais pas si j'associe le laisser aller à tout ce qui est "prendre soin de moi" seulement, mais en partie oui c'est sûre.
Je me néglige (pas au sens ou je fais négligée par ex au bureau, je suis toujours correcte hein :lol: mais je ne m'apprête pas, j'ai pas envie de me faire "belle", de me maquiller, de trouver un joli vêtement (alors que j'aime ça d'habitude) je me suis "forcée" ce week-end mais c'est tout !)

J'ai l'impression de dériver en fait, d'errer, et du coup c'est pas du laisser aller en tant que "lacher prise" mais en tant que "perdre pieds"
35 ans 1064
Kuro courage ...
C'est tous ce que je peux faire pour toi :kiss: :kiss: :kiss: :kiss:
115 ans 2413
Kuro_Hime a écrit:


Je ne sais pas si j'associe le laisser aller à tout ce qui est "prendre soin de moi" seulement, mais en partie oui c'est sûre.
Je me néglige (pas au sens ou je fais négligée par ex au bureau, je suis toujours correcte hein :lol: mais je ne m'apprête pas, j'ai pas envie de me faire "belle", de me maquiller, de trouver un joli vêtement (alors que j'aime ça d'habitude) je me suis "forcée" ce week-end mais c'est tout !)

J'ai l'impression de dériver en fait, d'errer, et du coup c'est pas du laisser aller en tant que "lacher prise" mais en tant que "perdre pieds"

J'ai connu ça sur un précédent emploi qui ne se passait pas bien. Relations problématiques avec un employeur qui au fil du temps c'est avéré être une ordure (le pouvoir ne réussit pas à certains).
Donc j'assurais le "minimum syndical" question fringues, accessoires, make-up.
Mais mieux, j'en étais arrivée à avoir mes tenues de la semaine et mes tenues du WE (à l'époque j'avais certes un taf qui me bouffait psychologiquement, bases de harcèlement moral et toussa, mais qui me permettait une petite vie sociale même si l'envie n'y était pas souvent).
Du coup quand je retrouvais des collègues le WE ou juste à l'hyper pour les courses, limite ils ne me reconnaissaient pas. Faut dire que questions fringues, je me lâche, alors passer du jean ou pantalon noir à des mini avec collant turquoise ça peut déstabiliser.
49 ans région parisienne 5831
Perso, je ne me force pas. Si je n'ai pas envie de faire des efforts, je ne me force à rien, du moins, pendant un moment (enfin, bien sûr, sauf l'essentiel et obligatoire, genre aller au boulot correctement habillée). Je me dis que je garde mon énergie pour l'essentiel (et s'habiller avec recherche, ce n'est pas le principal, pour moi). Bref, je me laisse aller sans aucun remord et sans me culpabiliser. Je me dis "ça ira mieux demain, c'est normal".

Puis, à un moment, je sens l'énergie qui revient, et c'est là où je commence à me donner des objectifs, aussi minces soient-ils. Ca m'aide à sortir de cette spirale de laisser-aller. Mais j'ai l'impression qu'il y a un moment charnière pour me forcer à l'activité: si je me force trop tôt, cela n'engendre que de la culpabilisation et de la perte d'énergie. Il faut que j'attende le bon moment.

J'ai toujours bien aimé cette phrase du père-noël est une ordure: "attendez de toucher le fond, et là, un bon coup de talon et hop!". J'ai l'impression que c'est ce que je fais. :lol:
34 ans Paris 3680
Je ne parviens pas du tout à cela.
Je ne sais pas quel est le bon moment pour me "forcer".
Moi la culpabilisation est entraînée par le fait justement de ne pas me forcer, de ne rien faire même pas une infime chose.

Et "garder mon énergie pour l'essentiel" le souci est qu'en ce moment il n'y a pas d'essentiel à mes yeux.
C'est un peu bizarre non?
M
47 ans Ici et là... 2051
Ah ben j'ai envoyé le MP avant de passer lire ici, mais je t'en parle un peu dedans.

On est dans une société de performance, il faudrait être partout, tout faire, tout gérer et en plus être parfait partout !! Stop !!

Tu as le droit de ne rien faire et c'est ça qui te permettra de voir les choses essentielles car ton esprit ne sera plus occupé par des milliers de petits machins sans importance qu'on voudrait t'imposer.

Une chose à la fois...
34 ans Paris 3680
Ben justement en ce moment je n'ai pas le choix : une chose à la fois, et surtout une toute petite chose à la fois

Ces jours-ci ça a été : sortir de chez moi au soleil, changer mes draps, faire une lessive. Chaque fois une petite chose...

Je ne pense pas culpabiliser quand je fais rien à cause de la "société de performance" mais juste parce que d'ordinaire, quand ça va bien je suis qqn de dynamique et cette phase de non activité me faire culpabiliser au sens "mais ma pauvre qu'est ce que tu fiches, c'est pas toi ça, t'es pas une larve toi..." enfin tu comprends?
M
47 ans Ici et là... 2051
Tout n'est pas noir ou blanc et tu n'as pas le choix entre être une larve et être dynamique, tu aussi être dynamique mais avoir des moments larvesques, ou être une larve et avoir des moments dynamiques, tu n'es pas un robot qui a été programmé pour être dynamique toute sa vie, tu es un être humain, avec des hauts, des bas, des milieux.

Pourquoi ce besoin d'être toujours dynamique ? Ne serait-ce pas quand même un peu parce que la société dit qu'être une larve c'est pas bien ? Cette même société dit que les obèses sont des affreux paresseux qui pensent qu'à s'empiffrer devant leur télé. Faut pas toujours écouter ce que dit la société : être une larve c'est bien de temps en temps. En même temps les larves après ça peut donner de superbes papillons !!
34 ans Paris 3680
Je ne sais pas du tout d'où me vient ce besoin d'activité.
J'ai peut-être été influencée par ma maman hyperactive, ou bien par le fait que j'ai un sentiment de "perte de temps" quand je ne "rentabilise pas" mon temps.

Alors peut-être que ça vient d'un discours rôdé qu'on nous ressert... ça je ne saurais le dire
B I U